Le pèlerinage Verhaeren (original) (raw)

Le pèlerinage de Charray

Bulletin de la Société Dunoise Archéologie Histoire Sciences et Arts, 2019

Le pèlerinage à saint Marcou au 1er mai à Charray (France, Eure-et-Loir) est en 2019 un des plus vivants du département. Histoire et sociologie

La réception de Verhaeren au Mexique

Revue belge de philologie et d'histoire. 96/4, 2018

(FR): Tout en prenant pour point de départ les écrivains de «l’Ateneo de la Juventud » , nous adoptons – autant que possible – un ordre chronologique pour esquisser la place que Verhaeren a occupée dans la littérature mexicaine. Nous constatons que, bien que les écrits se référant au poète – que ce soit des anthologies ou des articles critiques – aient été publiés après sa mort, ils sont dotés d’une telle ardeur et d’une telle passion qu’ils suffisent à eux seuls à défendre son oeuvre. Ceci dit, outre l’empreinte laissée par Verhaeren, la défense dont il a fait l’objet constitue aussi une preuve indéniable de sa place incontournable dans la littérature mexicaine du début du XXe siècle. (ENG): Taking as starting point the “ Ateneo de la Juventud” writers, we adopt – as much as possible – a chronological order to outline the place occupied by Verhaeren in Mexican literature. We find that although even if the writings referring to the poet – through anthologies or critical articles – were written after his death, they are endowed with such ardor and passion that they are enough to defend his literary work. Consequently, in addition to the imprint left by Verhaeren, the defense itself of his work is also an undeniable proof of its place in the Mexican literature of the early twentieth century. (NL): Met de schrijvers van het «Ateneo de la Juventud » als beginpunt, gaan we – zoveel als mogelijk – chronologisch na welke plaats Verhaeren bekleed heeft in de Mexicaanse literatuur. Zelfs al zijn de geschriften die aan hem gewijd waren – zowel anthologieën als kritische artikels – na zijn dood verschenen, getuigen ze van een zodanig enthousiasme en geestdrift dat ze ruim volstaan om zijn werk te verdedigen. Bijgevolg levert deze verdediging, naast de invloed die Verhaeren uitgeoefend heeft, een onweerlegbaar bewijs van zijn hoofdrol in de Mexicaanse literatuur van het begin van de twintigste eeuw.

Émile Verhaeren et les Russes

Revue Belge de Philologie et d’Histoire. Année 96. Bruxelles, 2018

La relation d'amour entre Verhaeren et la Russie est bien connue (1). Un peu comme Adamo au Japon, le poète belge jouissait auprès des Russes, dans le premier quart du 20 e siècle, d'une énorme popularité. Nulle part ailleurs, il ne fut traduit aussi fréquemment et par autant de grands poètes. Et nulle part ailleurs, il ne faisait autant l'unanimité. En Russie, non seulement les symbolistes le choyaient, mais aussi l'école naturaliste, les futuristes, bref tous les courants artistiques et littéraires de l'époque. Des auteurs aussi différents qu'Alexandre Blok, Vladimir Maïakovski, Ivan Bounine, le jeune Boris Pasternak ou Vladislav Khodassevitch n'avaient presque rien en commun, sinon précisément leur amour pour Verhaeren. L'aura du poète belge en Russie était tellement importante que la traduction russe de sa pièce de théâtre Hélène de Sparte vit le jour en 1909, trois ans avant que cette oeuvre n'ait paru en français (2). Certes, au début du 20 e siècle, l'intelligentsia russe lisait également Maeterlinck, Lemonnier, Georges Rodenbach… Dès 1915, date à laquelle paraît la traduction de La Légende d'Ulenspiegel, le succès de Charles De Coster en Russie surpassera même celui de Verhaeren. Mais chez Maeterlinck ou De Coster, l'admiration portait sur les livres et beaucoup moins sur les auteurs. Par contre, l'attachement des lecteurs russes à Verhaeren avait quelque chose de personnel. Se sentant très proches de lui sur le plan émotionnel, ils l'adoraient, au point où l'on pourrait même parler, le mot n'étant pas trop fort, d'une adulation. « Permettez-moi de rester votre apôtre en Russie », écrit à son « très cher Maître », en 1908, le poète Valéri Brioussov (3) , son traducteur et son propagandiste le plus important dans l'empire des tsars. Un autre poète et traducteur russe de grande renommée, Maximilien Volochine, n'hésita pas, après la mort du maître, de l'assimiler aux prophètes bibliques : « L'âme de Verhaeren vivait dans la même atmosphère ardente dont furent entourées les âmes d'Ézéchiel et d'Isaïe. Il regardait les toits de Londres et de Paris avec le même sentiment et dans la même perspective que les prophètes avaient regardé les maisons et les places de Ninive et de Babylone » (4). Pour autre preuve de ce succès étonnant, il suffit de rappeler le voyage triomphal de Verhaeren, en novembre-décembre 1913, à Saint-Pétersbourg et à Moscou (5). Il est vrai que

Le pèlerinage, chemin de consolation

Terre sainte Magazine, 2021

Une réflexion sur le pèlerinage à l'heure de l covid-19 sur les enjeux humains et spirituelle de la reprise. Article commandé par terre sainte Magazine (revue francophone de la Custodie franciscaine de Terre sainte)

Vedrarias -Verrières

Rassemblement d’écrits historiques sur Verrières le Buisson, autour de la description donnée en 1757 par l’abbé Lebeuf. On y découvrira également des éléments sur “Les Mignoz”, “La Boursillere” et “Amblain-Villiers”, avec leur histoire pendant la guerre de cent ans, et un certain Sultan de Ampleviler … ainsi qu’un partage de serfs entre Verrières et Notre-Dame de Paris en 1244.

Explication Verhaeren

Le poème "La Ville" se trouve au seuil des "Villes tentaculaires" d'Émile Verhaeren (1895). Je l'ai utilisé dans le cadre d'un corpus sur "l'expansion poétique", parcours associé à l'analyse d' "Alcools" d'Apollinaire (1913). Il s'agit ici du document préparatoire à l'explication de texte. L'étude du texte se fait par perspective d'études. The Poem "La Ville" can be found in "Les Villes tentaculaires" by Émile Verhaeren (1895). I used it as part of a corpus on "Poetic Expansion", associated itinerary for the analysis of Apollinaire's "Alcools" (1913). We have here the preparatory document for a critical analysis of the text (explication de texte is a specific exercise in the French cursus). The text is studied by analytic perspectives.

Rilke et Verhaeren

Textyles, 1994

«LISEZVERHAEREN,LISEZLA BIBLE»: ce sont les deux lectures que Rilke conseille en janvier 1908 à son amie vénitienne, Minû Romanelli, pour l'inciter à chercher comme lui un réconfort dans l'acceptation de la vie totale, belle et terrible à la fois, indissociable de la mort qui mûrit nécessairement en son sein 1. Depuis sa première rencontre avec le poète, en novembre 1905, Rilke lui voue une admiration qui ne se démentira jamais. Il ne cessera de fréquenter une oeuvre où il découvre non seulement un reflet de la crise qu'il traverse-la crise d'une subjectivité malheureuse exposée à la solitude des grandes villesmais bientôt aussi la promesse d'une autre poésie, qui surmonterait les divisions exacerbées par la modernitél'opposition du sujet et de l'objet, de la vie et de la mortet sauraitrenouer avecla grande forme pour~e la splendeur,la Pracht des choses au sein d'un monde rendu à l'unité. Cette admiration survit à la catastrophe de la guerre et inspire encore à Rilke la «Lettre du jeune ouvrier», sa dernière prose, contemporaine de l'achèvement des Élégies deDuino et de la composition des Sonnets à Orphée. Il y rend un hommage indirect et masqué à «Monsieur V***», ce maître qui aurait restitué à l'immanence et aux hommes tout ce que ceux-ci avaient projeté dans une mauvaise transcendance. Mais derrière l'approbation, on devine aussi sous la plume de cet ouvrier improbable la résistance de Rilke au tour que prend chez Verhaeren l'acquiescement au monde lorsqu'il devient assentiment sans réserve à la condition moderne, à l'extension nouvelle des villes, à la conquête technicienne de l'univers. i 1 1 ! Rilke comme d'«un simple, un sincère artiste»3, mais il n'est cependant pas à l'origine de la rencontre des deux écrivains: l'impulsion vient d'ailleurs, du réseau d'admirateurs qui se constitue déjà à travers l'Europe autour de Verhaeren. C'est l'auteur du Siècle de l'enfant, Ellen Key, une pédagogue suédoise imprégnée de nietzschéisme, qui, en novembre 1905, engage Rilke, toujours très isolé en France, à se rendre chez le poète à Saint-Cloud. Elle vient de consacrer dans une revue allemande un article aux Heuresclaires et aux Heuresd'après-midi,recueils dans lesquelselle voit, comme dans ZweiMemchende Dehrnel, une célébration de l'homme nouveau et de la femme nouvelle, réunis dans l'extase supérieure que procure l'union des âmes et des sens: une religion nouvelle de l'amour s'y exprimerait, qui ne serait plus un amour «en Dieu»4. Marqué par les idées de Key, Rilke attend lui aussi dans ces années-là «un grand renouveau du monde))5 de cette remise en cause des relations entre les sexes. Cette volonté d'émanciper la sexualité et de lui rendre la place centrale dont le christianisme l'a privée s'affirmera encore dans le contexte verhaerenien de la «Lettre du jeune ouvrier». Lorsqu'il rencontre Verhaeren à Saint-Cloud, le 22 novembre 1905, Rilke appréci~déjà sa poêsie, mais celle-ci lui est moins familière qu'il ne l'affirmera en 1921 : «j'ai peu lu de lui, mais ce peu me fut très cher», écrit-il à Ellen Key 6. fi est d'autant mieux accueilli que Verhaeren, dont l'oeuvre co~ence à percer outre-Rhin grâce aux articles et à l'anthologie allemande de Zweig, vient de recevoir le manuscrit d'une traduction des Heuresclaireset saisitl'occasion de soumettre à un poète le travail d'Erna Rehwoldt. Comme beaucoup de visiteurs, Rilke est sensible dès la première rencontre au magnétisme de Verhaeren, qui s'impose à lui avec une évidence, une simplicité toutes végétales: «qu'il est doux et simple et d'une force calme comme une plante)), écrit-il aussitôt à Rodin 7. Et l'on sait que la plante, arbre ou fleur, sera dans la poésie de Rilke, a~ec le cygne et la fontaine, l'un des emblèmes de l'existence narcissique, reposant en elle-même. 3. Propos rapportés dans une carte postale à Ellen Key du 15 novembre 1905 (dans R.M. RILKE, E. KEY,Briefwechsel. Mit Briefen lion und an Clara Ri/ke-Westhoff. Éd. Theodore Fiedler. Francfort/Main, lnsel Vedag, 1993, p.166). Pour Rilke, la figure du poète restera associée à celle de l'artiste, auquel il~era en 1913, à l'initiative de Zweig, de sculpter le portrait de Verhaeren~ettre à Rodin du [11] avril 1913, dans RM. RILKE, Ut/res à Rodin. Paris, Émile

La route du pèlerin

« La route du pèlerin », Dossiers d’archéologie, Année 2018: Voyager dans l’antiquité et au Moyen-Âge, Dijon, n° 387 (Mai/Juin) , pp. 52-58. [Avec illustrations en couleur]., 2018

Le pèlerinage: origine, succès et avenir

Cahors, rencontres internationales et pluridisciplinaires des 7 et 8 juin 2018, dans le cadre de la Fête de l'Histoire et des 20 ans du classement à l'UNESCO de la partie française des Chemins de Compostelle.

Le Prince chrétien en pèlerinage

Sylvain Destephen, Bruno Dumézil, Hervé Inglebert (éd.), Le Prince chrétien de Constantin aux royautés barbares (IVe-VIIIe siècle), 2018

In the Eastern half of the late Roman Empire, rulers never stopped travelling in the fourth century. They acted in such a way to reinforce and defend the frontiers threatened by barbaric invasions. For these reasons, the religious dimension of imperial journeys was episodic and piety of rulers on the move limited to a few, incidental acts of devotion performed in some places of worship met along their path. Situation began to change slowly in the late after the rule of Theodosius II, who cultivated an official life of devotion and paid public tribute to several shrines during the travels he made in south-eastern Thrace and western Asia Minor, emperors did not leave Constantinople and its surrounding area anymore. Their spiritually motivated journeys became quite exceptional and again limited in time and space.fourth and early fifth centuries, when emperors decided to focus their moves and religious activities on Constantinople and the neighbouring provinces. Thus they experienced a new form of religious journey by making short-distance visits to churches located in the capital or its vicinity. From the second half of the fifth century onwards,