Pèlerinages et sanctuaires chrétiens au Proche-Orient du IVe au XVIIe siècle (original) (raw)
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Histoire, économie et société, 1989
Les images de religion étaient rares au Proche-Orient avant l'arrivée des missionnaires européens. Les chrétiens pratiquaient souvent leurs dévotions sans y recourir. L'hostilité des musulmans à l'égard des images est fréquemment évoquée, mais elle n'est pas en réalité systématique. Les religieux latins s'intéressent peu aux peintures conservées par les chrétiens du Levant, et comprennent mal l'art de l'icône. Ceci ne les conduit pas à adapter leurs images aux mentalités locales. Ils importent des œuvres occidentales ou en font réaliser sur place, et les utilisent suivant des méthodes qui ont fait leurs preuves en Europe. Elles sont accueillies avec enthousiasme par les Orientaux. Cet engouement à une renaissance de la peinture au Proche-Orient, puisant aux sources de l'art post-byzantin et de l'art occidental pour offrir une synthèse originale.
Archives de sciences sociales des religions, 2015
Les nouvelles conditions d'une présence Comme cela a déjà été souligné, aujourd'hui se multiplient les travaux consacrés aux minorités chrétiennes du Proche-Orient, un dynamisme qui contraste fortement avec ce que l'on pouvait observer il y a une vingtaine d'années
Les dimensions des sanctuaires dans le Proche-Orient ancien et la Bible hébraïque
Semitica 64, 2022
A large part of the biblical accounts that describe sanctuaries (Exod 25-40; 1 Kgs 6-8//2 Chr 3-7; Ezek 40-48) is devoted to the spatial organization and dimensions. In order to understand the issues at stake, the dedication texts, the excavation plans, and the Ancient Near East inscriptions containing architectural descriptions are compared here with the biblical texts. Particular attention is paid to the Egyptian dedication texts of the Late Period which form the closest corpus. Often related to the divine world, dimensions are symbolically associated with justice, permanence and continuity. Dimensions can also serve to legitimize an historical sanctuary by placing it in the continuity of an ancestral or mythological temple. As for the general shape of the sanctuaries, it reflects the common usage in the historical context of writing.
Chaire : Religions du Proche-Orient sémitique ancien
Introduction aux religions préislamiques d'Arabie du Nord (suite). Un exemple de sanctuaire préislamique : le Jabal Ithlib à Madā'in Ṣāliḥ. L'organisation d'un sanctuaire préislamique est présentée à travers le site du Jabal Ithlib à Madā'in Ṣāliḥ/Hégra (Arabie du NO) : l'interprétation des structures rupestres de petites dimensions est discutée : niches à bétyles, autels, citernes, banquettes, parfois accompagnées de dédicaces nabatéennes donnant une onomastique très riche : présentation et commentaires de deux inscriptions : à Shay' al-Qawm, et à al-'Uzzā et au Maître du Temple.
La papauté et les missions catholiques en Orient au moyen âge
On considère généralement que cé'n'est qu'au xive siècle qu'une hiérarchie catholique a été instituée dans les pays de mission d'Orient. On en attribue l'initiative à Clément V, qui érigea en Ì307 Khanbaliq (Pékin) en métropole pour le célèbre franciscain Jean dé Montcorvin, tandis que Jean XXII devait confier en 1318 au dominicain Franco de Pérouse la nouvelle province ecclésias tique de Sultanieh, qui comprenait l'empire mongol de Perse.
Michel Mathieu-Colas, Divinités du Proche-Orient ancien (www.mathieu-colas.fr/michel/Classes/Divinites\_du\_Proche-Orient.pdf) Michel MATHIEU-COLAS www.mathieu-colas.fr/michel DIVINITÉS DU PROCHE-ORIENT ANCIEN Les pages qui suivent sont un extrait du Dictionnaire des noms de divinités dont nous poursuivons la réalisation. Elles couvrent plus particulièrement les domaines suivants : Anatolie, Syrie-Phénicie-Palestine, Mésopotamie, Élam, Perse, Arabie pré-islamique. Rappelons l'objectif du dictionnaire : appliquer aux religions et aux mythologies des principes lexicographiques aussi rigoureux que possible, avec une prise en compte très large des variantes (notamment celles qui sont attestées dans des documents français). Les sources sont constituées pour l'essentiel par des études spécialisées imprimées ou disponibles en ligne. Le Web n'est utilisé qu'après recoupement et vérification des informations.
Itinéraires esthétiques et scènes culturelles au Proche-Orient
2007
Itinéraires esthétiques et scènes culturelles au Proche-Orient-Le théâtre chiite au Liban, entre rituel et spectacle-Presses de l'Ifpo https://books.openedition.org/ifpo/546?lang=fr 2/28 1 2 3 Ce théâtre est d'abord un rituel qui commémore la passion de Husayn, petit-fils du prophète Muhammad et troisième imam pour les chiites duodécimains. Il s'agit de se lamenter sur son martyre et sur les malheurs de la famille sacrée, les ahl al-bayt, car cela est recommandé dans les doctrines chiites : les larmes pour Husayn mènent le fidèle au paradis et le rapprochent de Dieu, qu'il pleure, qu'il fasse mine de pleurer ou bien qu'il fasse pleurer autrui. Ce rituel vise aussi à transmettre une histoire sacrée dont on tire des enseignements et des valeurs morales en exaltant les qualités et les attitudes de personnages qui sont des références suprêmes, infaillibles (Husayn), ou bien des modèles à imiter (sa soeur Zaynab), ou encore des repoussoirs (Yazîd et son armée). Husayn, fils de 'Alî et de Fâtima, est mort en 680 lors de la bataille de Karbala. Une histoire anthropologique de l'événement reste à faire ; de ce point de vue, il peut être analysé comme une lutte de pouvoir entre deux clans, les hachémites et les banû Sufyân. Cependant, il fonctionne comme un mythe fondateur du chiisme qui soude la communauté et forge sa mémoire collective autour d'une une historiographie qui rapporte, en prose et, surtout, en vers, chaque épisode de l'épopée avec moult détails. Voici un résumé de cette épopée, telle qu'elle est rapportée aujourd'hui. Le premier imam, 'Alî, fut assassiné en 660, alors que le prince omeyyade Mu'âwiya lui avait peu à peu ravi le califat. Après sa mort, son fils aîné Hasan conclut un pacte avec Mu'âwiya, et renonça ainsi au pouvoir. Lorsque Mu'âwiya mourut à son tour, il passa la succession à son fils Yazîd. Or, Hasan étant décédé entre-temps, son frère cadet Husayn, qui était devenu le chef de la famille, ne s'estimait plus tenu par le pacte. Il refusa de prêter allégeance au nouveau calife. Les habitants de Kûfa, la ville où il comptait le plus de partisans, le prièrent de venir reconquérir le pouvoir qu'il avait hérité de son père, en l'assurant de leur aide. Avec sa famille et une petite troupe de soixante-douze compagnons, Husayn quitta La Mecque pour les rejoindre, à Kûfa. En route, il fut intercepté par des forces de l'armée omeyyade, de loin bien supérieures en nombre-trente mille selon la tradition-qui Ce site utilise des cookies et collecte des informations personnelles vous concernant. Pour plus de précisions, nous vous invitons à consulter notre politique de confidentialité (mise à jour le 25 juin 2018). En poursuivant votre navigation, vous acceptez l'utilisation des cookies. Fermer 27/08/2018 Itinéraires esthétiques et scènes culturelles au Proche-Orient-Le théâtre chiite au Liban, entre rituel et spectacle-Presses de l'Ifpo