Madagascar, politique forestière : Bilan 1990 – 2013 et propositions (original) (raw)

2014, Madagascar Conservation & Development

Les auteurs dressent une rétrospective de la mise en oeuvre de la politique environnementale et forestière 1990-2013 qui repose sur quatre lois, à savoir la Charte de l'environnement (loi 90-033 du 21 décembre 1990), la GELOSE (loi 96-025 du 30 septembre 1996), la loi forestière (loi 97-017 du 8 août 1997) et le Code des Aires protégées (loi 2001-005 du 11 février 2003). Vingt ans après l'adoption de la Nouvelle Politique Forestière, un bilan est possible. Ces textes ont connu un début d'application avec un bilan décevant dans un contexte surtout marqué par une extension de la superficie des aires protégées. Dans le même temps, des évolutions importantes et positives sont apparues. Avec la décentralisation, l'état de droit s'est construit quoti-état de droit s'est construit quoti-tat de droit s'est construit quotidiennement au niveau des communes à travers les guichets fonciers, les contrats de transferts de gestion et les expériences positives de contrôle forestier décentralisé. Ont également été réalisées des expériences concluantes de valorisation économique des ressources forestières exploitées dans le cadre des transferts de gestion : bois d'oeuvre, bois énergie, raphia, huiles essentielles. Il est donc possible, en novembre 2013, d'envisager de façon réaliste une relance vigoureuse de la politique forestière en tenant compte des invariants comme les faibles effectifs de l'administration et la modicité des financements extérieurs aléatoires. Il est d'abord nécessaire de répondre aux urgences : décrets à publier et à appliquer ; mise en oeuvre systématique des avantages économiques prévus pour les communautés de base signataires des contrats de transfert de gestion ; sécu-; sécu-; sécurisation des espaces communs sous contrats de transfert de gestion. Il faut enfin et surtout faire de la valorisation conservatoire des ressources des produits forestiers ligneux et non ligneux le moteur du développement local.

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Lavigne Delville, Ph., 1996, Note de lecture, Gérard Buttoud, La forêt et l'Etat en Afrique sèche et à Madagascar : changer de politiques forestières, Paris, Karthala, 1995, 247 p

Bulletin De L Apad, 1996

Réflexions portant sur une amélioration du cadre légal régissant les forêts au Sud : quatre propositions pour introduire les communs dans le droit forestier à Madagascar

2016

1. L’administration forestière, qu’il s’agisse de l’administration centrale ou de l’administration déconcentrée, ne possède pas les ressources nécessaires pour gérer et superviser les forêts et mettre en œuvre la politique forestière. Une approche partenariale visant l’intégration et la responsabilisation des acteurs locaux (collectivités territoriales décentralisées, communautés locales, société civile et opérateurs économiques) dans la gestion des forêts s’impose. 2. L’absence de prise en compte de la spécificité des forêts par le droit foncier encourage les individus à défricher et n’incite pas à reboiser ou à conserver une surface forestière. Pour faire face à cette situation, il est proposé d’établir un régime forestier détaché et indépendant du régime foncier. 3. La viabilité du reboisement ou de la conservation des surfaces forestières dans le contexte social et économique d’un pays tel que Madagascar ne peut fonctionner qu’à condition qu’il y ait des retombés économiques et ...

L'économie très politique d'une mise en valeur des ressources forestières : Côte d'Ivoire, 1900-1990

Autrepart, 1999

Des annees vingt a la derniere decennie du siecle, les 4/5 des 16 millions d'hectares de foret de la partie meridionale du pays sont convertis a l'agriculture par la petite paysanerie. Les politiques de mise en valeur ayant initialement ete centrees sur l'exploitation forestiere qui demeure, par la suite, l'un des deux grands axes du developpement national, l'analyse est ici centree sur la place et le role de l'Etat dans ce processus sociohistorique. Pris dans un jeu d'interactions dont il controle de moins en moins les effets, l'Etat apparait comme un acteur parmi d'autres. Un double decalage s'amplifie avec le temps : entre les conceptions (et les politiques) rationnelles de mise en valeur des ressources et les logiques d'action des autres categories concernees et, par consequent, entre les intentions affichees et les interventions concretes des dirigeants. Ceux-ci privilegient les arbitrages immediats de nature politique, au detriment d...

Stratégies villageoises pour la gestion des paysages forestiers du Menabe Central, Madagascar

2009

Le projet PFM (Paysages Forestiers du Menabe) dans lequel s'inscrit cette thèse de doctorat a pu se réaliser grâce au soutien financier du North-South Centre de Zurich (anciennement Schweizerisches Zentrum für Internationale Landwirtschaft-ZIL) par le biais du Research Fellow Partnership Programme-RFPP. Sans le soutien technique et administratif de l'EPFZ (Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich) et plus particulièrement du Groupe de Foresterie pour le Développement-GFD, ce projet n'aurait jamais pu se concrétiser. Merci au Dr. Jean-Pierre Sorg, pour sa disponibilité, pour le partage de ses profondes connaissances sur les espaces forestiers secs de Madagascar et pour sa collaboration quotidienne. Le Groupe de Foresterie pour le Développement regroupe également différents chercheurs et personnels administratifs, que je remercie très chaleureusement pour m'avoir procuré une ambiance de travail décontractée et amicale, mais non moins scientifique. Merci également au Dr. Charles Palmer de l'Institut pour les décisions environnementales pour sa collaboration concernant les payements pour les services environnementaux. Le deuxième partenaire de ce projet est l'équipe de l'EPFL. Merci au Prof. Alexandre Buttler qui accepta de prendre la responsabilité académique de mon travail, bien que le thème de celui-ci ne concernait peut-être pas directement ses priorités de recherche. Je tiens à le remercier pour son ouverture, pour le temps consacré à ce projet et pour son soutien pratique sur le terrain. Merci au Dr. Michael Reinhard pour ses précieux conseils concernant particulièrement les méthodes utilisées en sciences sociales, discipline qui m'était encore inconnue. Merci aux Profs. Vincent Kaufmann et André Mermoud pour le temps passé à la lecture et à la correction de la thèse en vue de leur participation en tant que membre, respectivement président, du Jury. Merci à tous mes collègues malgaches. Tout d'abord à mon principal partenaire, Lanto Herilala Andriambelo, pour m'avoir initiée aux cultures rurales malgaches et surtout pour avoir permis un échange de connaissances nord-sud très précieux. Je remercie également le Dr. Samuel Razanaka pour sa disponibilité durant mes brefs séjours «Antananariviens» et pour sa participation au Jury de thèse, et la Prof. Gabrielle Rajoelison pour son soutien académique nécessaire au bon fonctionnement du projet. La participation de toutes les organisations locales, entre autres les

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