Bandes dessinées : le double défi de la langue et de la culture (original) (raw)
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Les traces de la dimension culturelle dans la traduction des bandes dessinées
André Martinet's affirmation (1970 : 12) that every language represents a particular organization of the facts of experience is well know. Therefore, learn a language is not about giving new labels to objects that are already known. It is about getting used to analyzing reality in a different way. Consequently, the translation of the cultural dimension is a quite difficult enterprise, mainly because, quite often, it is hard to introduce a different way of thinking to a precise audience. In the present study, we compare several examples of comics written in French and translated into Modern Greek in order to examine how our two languages of study treat the cultural parameter. Are there any specific translation processes that intervene more often to our corpus? And if this is the case, to what extend the translation differs from the original? Can we conclude that the translation of comics is oriented towards domestication and neutralization of the cognitive-referential particularities, or, on the contrary, towards a more marked, thus colorized direction?
La bande dessinée en classe de langue
Rencontres, 2004
morlat1?hotmail.com Janina TOMIMOTO Centre franco-japonais-Alliance française d'Osaka ninammy?ybb.ne.jp Picasso a un jour eu une réflexion tout à fait intéressante au sujet de la bande dessinée : « La seule chose que je regrette dans ma vie, c'est de ne pas avoir fait de bande dessinée. » Cette boutade résume ainsi la place qu'a pu prendre la BD dans le monde des arts et son aspect incontournable. Passe-temps dénigré pendant un temps, cet art s'est hissé à une place qui n'a rien à envier au roman, au cinéma ou aux autres formes d'expression artistique. Notre questionnement est le suivant : en quoi la bande dessinée peut-elle être le point de départ d'activités orales ou écrites dans la classe de FLE? Afin de donner des éléments de réponse à cette question, nous proposons à travers cet article une réflexion sur la BD comme outil pédagogique. Après avoir évoqué l'intérêt pédagogique de ce type de document authentique, nous proposons certains principes pour l'utilisation de la BD en classe de langue et pour finir une fiche d'activités à partir d'une bande dessinée de Peyo.
La bande dessinée, une subversion sémiotique des supports de l’intermédialité ?
Communication & langages, 2014
Distribution électronique Cairn.info pour NecPlus. © NecPlus. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
La bande dessinée québécoise a-t-elle peur des anglicismes ?
Circula
Cet article analyse le traitement des anglicismes dans un corpus de bandes dessinées québécoises contemporaines ainsi que les informations issues de questionnaires soumis à des auteurs et à des éditeurs, afin de porter un regard sur les pratiques concernant ce traitement et sur leurs représentations. En premier lieu, nous avons examiné les corrections apportées sur un album. Ensuite, nous avons effectué un classement des types d'anglicismes selon leur traitement et nous avons comparé nos conclusions aux résultats fournis par les questionnaires qui semblent indiquer une approche pragmatique et généralement accueillante de la part des auteurs, et plus normative de la part des correcteurs éditoriaux.
La traduction des références culturelles dans les bandes dessinées.docx
Cet article a pour objectif de décrire et d’analyser la traduction des références culturelles qui se trouvent dans les bandes dessinées, tout en tenant compte de l’espace limité et fixé dont les scénaristes et traducteurs disposent. Dans une vignette de BD, le texte doit pouvoir entrer dans la bulle et cela représente une contrainte très restrictive pour le traducteur. L’approche fonctionnaliste nous servira de base théorique dans notre analyse. Nous étudierons tout d’abord les traductions d’après leur fonction (la théorie du skopos développée par K. Reiss et H. J. Vermeer), puis nous examinerons les équivalents relevés et leur adéquation. Pour conclure, nous essaierons de répondre à plusieurs questions, telles que : Quelle est la fonction des références culturelles dans le texte source ? Dans quelles situations les traducteurs remplacent-ils les références de la langue et culture sources par celles de la culture cible et quand les laissent-ils intactes ? Quels sont les contextes dans lesquels les traducteurs recourent à des notes de bas de page ? Quels sont les motifs de l’omission de références culturelles ? Le corpus de notre recherche est constitué des BD Le Chat du rabbin et Le Retour à la terre et de leur traduction en serbe.
De la bande dessinée comme de la littérature
Voix Plurielles
Depuis quelques années, on trouve de nouveaux types de bandes dessinées sur les étagères des librairies. Ce ne sont pas des albums cartonnés, il n’y a pas de couleur, le nombre de page est assez élevé et le format est plus petit. Mon hypothèse, c’est que les nouvelles productions des éditions alternatives de la bande dessinée démontrent des caractéristiques semblables à celles de la littérature. Pour explorer la question, je vais examiner l’oeuvre Persepolis de Marjane Satrapi comme oeuvre représentative d’un changement de cap qui rapproche la bande dessinée et de la littérature.
2021
RÉSUMÉ. Cet article a pour but de montrer que la bande dessinée a sa place dans la didactique du Français Langue Étrangère (FLE) bien qu’elle ne soit pas a priori destinée à des fins pédagogiques. Cette étude est réalisée en employant une approche quantitative. Le corpus de cette recherche est une bande dessinée intitulée Tintin en Amérique. Les données sont collectées grâce à l’analyse de chaque page de cette bande dessinée. Les résultats témoignent que la bande dessinée possède une gamme de lexique (10 noms = 59%, 15 verbes = 23%, 4 adjectifs = 9% et 3 interjections = 9%) et 15 expressions françaises au total. La bande dessinée sert comme support pédagogique en classe. Cette étude vise à montrer que l’intégration de la bande dessinée en classe de Français Langue Etrangère pourrait susciter entre autres la motivation accrue des apprenants car la majorité d’entre eux aiment les dessins.Mots-clés : bande dessinée, Français Langue Étrangère, motivation, support pédagogique. ABSTRACT....
La traduction multimodale de la bande dessinée : traits, défis et industrie éditoriale
2021
Bien que la traduction de la bande dessinée suscite l'intérêt d'un certain nombre de chercheurs, cette spécialité reste encore assez méconnue, non seulement du domaine de la recherche, mais aussi du monde éditorial. Cet ostracisme est dû tant aux propres difficultés rencontrées par le média pour atteindre la légitimation culturelle qu'à l'absence d'une théorie qui permettrait d'introduire la traduction de la bande dessinée dans les études de traductologie et d'expliquer ses caractéristiques, ce qui constitue, en soi, un défi de taille. Notre but est d'identifier les traits et les défis les plus importants dans la traduction de la bande dessinée, soit : la traduction des rapports intersémiotiques et de la pseudo-oralité.