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Article Chaire Rech PBD

Communication présentée dans le cadre du colloque «Huronie représentée : mythologies et appropriations» le vendredi 14 juin 2019 à Wendake, Québec, Canada. Rhétorique et processus d'identification : une relecture des relations du jésuite Paul Lejeune (1632, 1633, 1634) L'entreprise d'évangélisation des autochtones par les pères de la compagnie de Jésus en Nouvelle-France à partir de 1608 en tant qu'évènement de vérité historique reçu l'attention constante de l'historiographie jusqu'à aujourd'hui. Pourtant les textes des Relations des jésuites ont été très peu examinés pour ce qu'ils étaient vraiment : des textes de propagande corollaire du projet colonial. On reconnaîtra du point de vue de l'historiographie une certaine valeur aux Relations, c'est une grave erreur, l'épistémologie du discours jésuite du dix-septième siècle révèle l'influence marquée de la rhétorique antique. Ces textes ont une valeur pour celui qui analyse le discours, ses buts et ce qu'il apprend sur son auteur, il est difficile toutefois de leur reconnaître une quelconque valeur ethnologique ou anthropologique, bien que ce soit une opinion répandue. Les Relations sont peut-être des textes précurseurs annonçant ces deux disciplines plus scientifiques, par contre rien de ce que nous disent les pères à propos des premiers peuples ne doit être pris pour vrai. La rhétorique jésuite s'inscrit dans un contexte et fait partie d'un évènement de vérité historique : la colonisation des Amériques. La compagnie de Jésus est l'organe de propagande de la métropole française à cette époque, le discours du jésuite Paul Lejeune en est un bon exemple. En examinant ses relations de 1632 à 1634 on essaiera ici de restituer une certaine vérité sur l'auteur du discours des relations, ce qu'il nous dit des autochtones et ce que cela nous révèle sur lui-même. Perspective holiste Pour comprendre le discours du père Lejeune, il faut le remettre en contexte et s'intéresser au processus d'identification qui le sous-tend. D'où nous en sommes aujourd'hui en épistémologie, le processus d'identification passe par trois universaux, ou trois niveaux : le sujet

Article reco ORL

i n f o a r t i c l e Mots clés : Cone-beam Implant dentaire Incidentalome Opacité sinusienne Sinus-lift Recommandations r é s u m é Objectifs.-Rédiger un consensus formalisé sur le management ORL associé à la chirurgie implantaire avec ou sans surélévation du plancher sinusien. Matériels et méthodes.-La méthodologie suit les règles de la Haute Autorité de santé : « Bases méthodo-logiques pour l'élaboration de recommandations professionnelles par consensus formalisé ». La méthode choisie est dite RAND/UCLA (« RAND appropriateness method ») dans sa version courte. Résultats.-Il est recommandé lors du bilan pré-implantaire de rechercher systématiquement une patho-logie nasosinusienne à l'interrogatoire et de privilégier une imagerie tridimensionnelle (scanner ou cone-beam). Il est recommandé d'inclure à l'imagerie la totalité du sinus maxillaire lorsque le patient ne présente pas d'antécédent nasosinusien ou de signes fonctionnels à l'interrogatoire. Dans le cas contraire, un examen de la totalité des cavités nasosinusiennes est recommandé. Cette attitude per-met simultanément de faire l'analyse de l'infrastructure du maxillaire pour le bilan pré-implantaire et de caractériser l'état de l'organe nasosinusien. Les incidentalomes muqueux sinusiens sont très fréquents dans la population saine, ils doivent être confrontés au contexte clinique, endoscopique et radiologique. Conclusion.-Ce consensus formalisé d'experts permet d'établir un socle de connaissance commune, de clarifier les enjeux, les situations cliniques et d'homogénéiser les pratiques.

Article LLL

Cas cliniques Situation d'allaitement en parcours de soins sénologiques

Article CAM

Le présent travail est consacré à l'étude du comportement élastoplastique d'un alliage d'aluminium type AU4G sous chargement cyclique à contrainte imposée. Le choix du type de matériau repose sur sa forte utilisation dans l'industrie aéronautique en raison de sa grande résistance aux contraintes et de sa plus faible densité comparée à l'acier. En première partie, nous nous intéressons à l'évolution cyclique des paramètres d'écrouissage (isotrope et cinématique) et leurs dépendance de la direction du chargement et de l'amplitude maximale de contrainte appliquée, ce qui nous a donné une idée sur l'anisotropie du comportement mécanique de notre matériau dans les deux directions. En deuxième partie, nous présentons les résultats obtenus pour une simulation numérique réaliser à l'aide d'un code éléments finis « ZeBuLon » intégrant le modèle Multimécanismes 2M1C pour voir les capacités de ce dernier à représenter le comportement cyclique de notre matériau. Une attention particulière est portée sur la différence obtenue entre la simulation à contrainte imposée et celle à déformation imposée.