« En conseil urbain, en parlement public ou en assemblée locale ? Se réunir à Nice entre le XIVe et le XVe siècle » (original) (raw)
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Les parlements et la vie de la cité: XVIe-XVIIIe siècle
2004
Ce recueil résulte d'un colloque réuni au palais de justice de Rouen en 2002. Il est composé de quinze communications dont sept, en totalité ou en partie, concernent le XVIII e siècle. Quatre portent sur le Parlement de Rouen (par Élisabeth Caude, Julien Niger, Jean-Dominique Mellot, Olivier Chaline), une sur celui de Dijon (Nicolas Laurent), une sur celui de Bordeaux (Michel Figeac et Caroline Le Mao) et une sur la cour de Grenoble (Clarisse Coulomb). Depuis la publication de synthèses régionales sur les parlements de province, entre autres sur le Parlement de Besançon par M. Gresset (1978), sur celui d'Aix par M. Cubells (1984), sur celui de Rouen par O. Chaline (1996) et par E. Caude (1999), et sur Grenoble par Cl. Coulomb (2001), on connaît à peu près la composition sociale et les activités de ces cours souveraines. Cet ouvrage, sans innover fondamentalement, apporte néanmoins des précisions intéressantes et étend utilement le champ de l'investigation en la matière.
Histoire urbaine, 2022
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Autour de 1300, à l'époque où la croissance démographique commencée avant même l'an Mil atteint son apogée, l'Italie communale compte une bonne centaine de villes de 5000 habitants et plus. Un lecteur peu au fait des réalités économiques et politiques de l'Italie communale sera peut-être surpris d'apprendre que ces villes sont plus nombreuses dans les quatre régions dont se compose l'Italie centrale d'aujourd'hui (la Toscane, l'Ombrie, les Marches et le Latium) que dans la plus vaste Italie du Nord. L'ouvrage de M. Ginatempo e L. Sandri 1 , qui fait autorité en la matière, ne laisse pourtant subsister aucun doute sur ce point, puisqu'il attribue 62 villes de plus de 5000 habitants à l'Italie centrale contre 42 à l'Italie du Nord. Toutes ces villes disposaient, à l'époque communale, d'une véritable autonomie politique dont elles se sont largement servies pour mettre en oeuvre une politique urbaine de grande ampleur. Ajoutons à cela que beaucoup de centres plus petits, dont la population ne dépassait pas les 2000 ou 3000 habitants, bénéficiaient de la même autonomie et étaient par la même en mesure de mettre en oeuvre une véritable politique de la ville.
Démocratie médiévale : assemblées d'habitants, commun et utopie
Tumultes, 2017
Il est généralement convenu que le Moyen Âge était une période plutôt sombre, marquée par la domination de rois et de seigneurs sur un petit peuple opprimé, ignare et misérable, victime passive de diverses catastrophes, soit des guerres et des épidémies. S’agissant du régime politique, le Moyen-Âge est associé au féodalisme, lui-même associé à la monarchie et à l’aristocratie. La démocratie n’est certainement pas associée à l’ère médiévale, mais plutôt à l’Antiquité dans sa forme directe, ou à la Modernité dans sa forme représentative. Or la pratique d’assemblées délibérantes était très répandue au Moyen-Âge, que ce soit dans les guildes de métier et les villes libres, ou encore dans les « communautés d’habitants » qui autogéraient le commun dans des milliers de villages. L’histoire de cette démocratie médiévale n’a pas toujours été ignorée..... [POUR LA SUITE, LIRE LE TEXTE]
Le gouvernement urbain nancéien au tournant des XVe-XVIe siècles
Annales de l'Est
Le gouvernement urbain nancéien au tournant des XV e-XVI e siècles Laurent LITZENBURGER Résumé Une mutation de l'administration nancéienne se dessine entre 1477 et 1497, moment où le duc René II (1473-1508) abandonne petit à petit toutes prétentions politiques extérieures pour se concentrer sur le développement de sa capitale. Le renforcement de la centralisation administrative du duché détourne progressivement le collège échevinal de Nancy, qui devient l'échelon judiciaire le plus élevé de la principauté en construction, de l'administration de la ville. À partir de 1497, la ville se voit dotée par le prince d'un nouveau corps de magistrats, les gouverneurs-jurés, qui prennent à charge la gestion de l'espace urbain. Doté de finances propres, ce nouveau gouvernement urbain dispose d'une autonomie toute illusoire et reste entièrement sous le contrôle du duc. Cette nouvelle forme de l'administration nancéienne perdure jusqu'à la toute fin du XVI e siècle.