La technique Tape Locking Screw (TLS®) : une nouvelle méthode de reconstruction du ligament croisé antérieur utilisant une autogreffe courte aux tendons ischiojambiers (original) (raw)
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Journal de Traumatologie du Sport, 2011
Journal de Traumatologie du Sport 28 (2011) 153-158 Mémoire Fixation des reconstructions du ligament croisé antérieur aux ischiojambiers par un « crosspin » unique (étude biomécanique) Fixation of ACL reconstruction with hamstrings by a single "crosspin" (biomechanical study) Résumé Introduction. -La rééducation postopératoire et la reprise des activités après reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) nécessitent une fixation primaire aux caractéristiques mécaniques adéquates. L'objet de l'étude est de déterminer les propriétés de la fixation, par un « crosspin » RigidFix ® unique par tunnel lors d'une ligamentoplastie en double faisceaux. Hypothèse. -Ce montage serait-il compatible avec une rééducation postopératoire et une reprise précoce de l'activité ? Matériel et méthodes. -Vingt-quatre pièces anatomiques humaines (12 fémurs et 12 tibias) ont étés préparés, dans lesquels ont été fixés avec un « crosspin » unique des transplants tendineux de même diamètre (5, 6, 7 et 8 mm). Deux types de test ont été effectués : test cyclique (500 cycles entre 50 et 150 N) et test à la rupture (charge croissante à 5 mm/min). Résultats. -L'allongement moyen après 500 cycles était de 1,89 ± 0,84 mm. La résistance maximale élastique moyenne était de 262 ± 60 N avec un allongement de 4,61 ± 1,68 mm. La rigidité du montage était de 61 ± 16 N/mm et la résistance maximale à la rupture de 295 ± 79 N. Les résistances (maximale élastique et maximale à la rupture) étaient plus importantes au fémur (283 et 320 N) qu'au tibia (239 et 261 N).
Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, 2016
Introduction.-Le taux de révision après une chirurgie du ligament croisé antérieur (LCA) est de 3 % à 2 ans et de 4 % à 5 ans de recul. La chirurgie itérative LCA pose la question du type de greffe à utiliser. Le but de cette étude est d'évaluer la reprise du sport et les résultats fonctionnels après une reconstruction itérative du LCA utilisant le fascia lata. L'hypothèse est que le fascia lata est une greffe fiable pour la chirurgie itérative du LCA. Matériel et méthodes.-Dans cette étude rétrospective, mono-centrique continue, 30 patients d'âge moyen 26,8 ± 8 ans, tous sportifs, opérés pour reconstruction itérative du LCA, ont été inclus entre 2004 et 2013. Les lésions multi-ligamentaires étaient exclues. Le type et le niveau de sport ont été évalués en préopératoire, après la chirurgie primaire et au dernier recul. L'évaluation clinique comportait l'étude des scores IKDC subjectif, Lysholm et KOOS. Résultats.-Au recul moyen de 4,6 ± 1,6 ans, tous les patients avaient une activité sportive mais seulement 12 au même sport et au même niveau qu'en pré-lésionnel. Le score IKDC subjectif augmentait de 57 [54,3-58,5] en préopératoire à 82 [68,3-90] au dernier recul et le score de Lysholm de 46 [42,3-51] à 90,5 [80,8-96,8]. Le score de KOOS au dernier recul était à 94,7 [83-100]. Conclusion.-Les résultats fonctionnels d'une plastie itérative du LCA au fascia lata sont satisfaisants avec un taux de reprise du sport similaire aux autres techniques. Le fascia lata est une greffe fiable pour la chirurgie itérative du LCA. Niveau de preuve.-Étude rétrospective niveau IV.
Traitement arthroscopique des échecs des reconstructions du ligament croisé antérieur
Revue De Chirurgie Orthopedique Et Reparatrice De L Appareil Moteur, 2007
La chirurgie de révision des reconstructions du ligament croisé antérieur suit l’accroissement du nombre de chirurgies primaires. Leur fréquence et les problèmes spécifiques qu’elle pose ont fait l’objet d’une étude multicentrique au sein de la Société Française d’Arthroscopie.Il s’agissait de 293 patients ayant eu un traitement arthroscopique d’un échec d’une première reconstruction du ligament croisé antérieur à l’exclusion des prothèses ligamentaires. Une étude rétrospective avec un recul minimum de 24 mois et une étude prospective avec un recul minimum de 6 mois ont été conduites. Le genou controlatéral devait être sain et le ligament croisé postérieur intact. La série rétrospective comportait 189 patients d’âge moyen 28 ans, le délai entre les deux chirurgies était de 5 ans (5 mois à 15 ans). Le geste initial était une greffe os tendon rotulien os (KJ) dans 72 % des cas, les tendons de la patte d’oie (DIDT) dans 25 % et un tendon quadricipital 3 %. La chirurgie de révision a été 52 % un KJ, 36 % un DIDT et 10 % un tendon quadricipital. Il y a eu un retour externe associé dans 61 % des cas. Une étude particulière a porté sur 57 patients qui avaient au moins 5 ans de recul afin d’analyser le devenir à long terme. La série prospective comportait 104 patients d’âge moyen 28 ans au moment de la chirurgie de révision. Le geste initial était, dans 63 % des cas, un KJ et 37 % un DIDT avec 17 % de retour externe. La révision se répartissait en 54 % de KJ et 46 % de DIDT avec 50 % de retour externe.La cause de l’échec était dominée par les erreurs techniques (50 %) particulièrement un tunnel fémoral trop antérieur (40 %). La deuxième cause d’échec était un traumatisme certain, 27 % dans la série rétrospective et 35 % dans la série prospective. Le résultat subjectif a toujours été amélioré dans les deux séries. La laximétrie au KT 1000 manuel maximum (MM) passait de 7,1 à 2,8 mm au dernier recul dans la série rétrospective et de 7 à 2 mm dans la série prospective. Le score IKDC global était 26 % de A, 46 % de B, 25 % de C et 3 % de D en rétrospectif et 38 % de A, 46 % de B et 16 % de C dans la série prospective. Le score IKDC global était statistiquement meilleur dans la série prospective, il n’était pas influencé par le type de greffe utilisée pour la révision, ni par le changement de ce type de greffe entre les deux chirurgies ni par le côté prélevé. Le pourcentage de patients ayant eu une méniscectomie à un quelconque moment de leur évolution était de 73 % dans la série rétrospective et 66 % dans la série prospective. Cette méniscectomie avait une influence sur le score IKDC global et sur la laxité finale. L’utilisation d’un retour externe apportait une amélioration significative de la laxité sans toutefois influencer le score IKDC global.Les erreurs techniques restent au centre des causes d’échec depuis de nombreuses années quel que soit le pays. La multiplicité des opérateurs pratiquant peu de ces opérations et une meilleure expertise des tunnels en sont la cause. La recherche d’une cause d’échec est un élément déterminant dans l’analyse clinique et radiologique préopératoire. Le scanner est apparu essentiel dans l’évaluation de la position des tunnels et du capital osseux. Le choix du type de greffe et le côté du prélèvement restent une question d’école, les autogreffes représentant le choix de référence. Le résultat clinique objectif est inférieur à la chirurgie première mais le taux de complication est faible. L’évolution à long terme est plus arthrogène que lors d’une chirurgie première, cette dégradation articulaire est corrélée à la présence de lésions méniscales. Le résultat se dégrade avec le temps, 56 % des patients à plus de 5 ans ont des signes radiologiques d’arthrose. Le nombre très élevé de méniscectomies est corrélé à cette dégradation. Les meilleurs résultats sont retrouvés parmi les genoux qui présentaient une anomalie des tunnels lors de la première chirurgie. L’échec d’une première reconstruction doit être assumé par le chirurgien afin de réaliser sans attendre une chirurgie de révision et limiter ainsi les gestes intermédiaires qui ne font qu’aggraver le pronostic arthrogène.La révision des premières reconstructions du LCA est une chirurgie sûre, à condition de réaliser un bilan préopératoire extrêmement soigneux au centre duquel se trouve la recherche de la cause de l’échec.
Journal de Traumatologie du Sport, 2006
Grafts available in revision anterio cruciate ligament reconstruction: analysis of the literature This work is an exhaustive analysis of the literature focussing on revision anterior cruciate ligament reconstruction. The aim was to determine if there is a specific graft among all available that is correlated with better results. The Pub Med search engine was filled in with the words "revision" and "cruciate". All of the original articles considered as apt were retrieved and matched with inclusion criteria. The aim was to gather groups of patients (according to the graft used) and to compare the results of each group (KT 1000, IKDC score, Lysholm score, Tegner score). 264 items were found out. 52 articles were considered as pertinent, and 14 articles had a result section with clearly expressed outcomes. Only 5 articles met the inclusion criteria. The comparison of the results from the different groups pointed out: KT 1000: no significant difference. IKDC and Lysholm score: the group "iterative patellar tendon group" demonstrated lower results than the other groups. Tegner score: no significant difference. Only one conclusion can be drawn from our analysis: iterative patellar tendon harvesting must be avoided for revision ligamentoplasty of the anterior cruciate ligament.
Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, 2013
Ligament croisé antérieur ; Ligamentoplastie ; Fascia lata ; Arthroscopie ; Mini-invasif Résumé La reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) utilisant le fascia lata a subi de nombreuses modifications techniques depuis les travaux d'Hey-Groves, MacIntosh et Jaeger. L'arthroscopie a permis de simplifier cette technique, notamment dans le positionnement des tunnels. Le prélèvement mini-invasif par deux voies latérales proximale et distale réduit notablement les problèmes cosmétiques. Le tunnel fémoral est pratiqué de dehors en dedans à l'aide d'un viseur spécifique, et le site de prélèvement du transplant est refermé par l'artifice de Jaeger afin de ne pas fragiliser le hauban latéral. Cet artifice consiste à ouvrir le septum intermusculaire latéral à un centimètre du fémur pour le translater latéralement et permettre la fermeture de la zone de prélèvement du transplant. Cette technique utilise un transplant au fascia lata, dont le prélèvement est peu iatrogène mais qui obéit à des règles rigoureuses.
Revue de Chirurgie Orthopédique et Réparatrice de l'Appareil Moteur
We worked with cadaver specimens to evaluate control of anterior knee laxity after reconstruction of the anterior cruciate ligament (ACL) comparing double two-strand anterolateral and posteromedial reconstruction with the classical four-strand technique. We hypothesized that the double reconstruction would provide better control of anterior laxity in both flexion and extension. Material and methods Sixteen cadaver knees were randomly assigned to reconstruction technique. Anterior tibial translation was measured with an arthrometer (Rolimeter™) at maximal manual tension at 20°, 60° and 90° flexion on the intact knee, after section of the ACL and after arthroscopic reconstruction using either the classical four-strand hamstring technique or a double two-strand anteromedial and posterolateral technique. An EndoButtonCL™ was used for the femoral fixation and a interference screw with staples for the tibial fixation. Variation in the length of each construct was measured between 0° and 90° flexion. Results In the single reconstruction group, the length of the graft varied by 0.5 0.7 mm between 0° and 90° flexion. In the double reconstruction group, the length varied by 0.5 0.9 mm for the anteromedial construct and 3.4 0.5 mm for the posterolateral construct. When studied with an intact ACL, anterior laxity of the 16 knees was 3.2 1.1, 3.5 1.5 and 2.6 1.1 mm at 20°, 60°, and 90° respectively. After section of the ACL, laxity increased significantly at all angles: 9.4 3.3, 6.1 2.5 and 6.8 2.9 at 20°, 60°, and 90° respectively. After classical four-strand single graft reconstruction, the residual anterior laxity was 3.7 0.9, 3.1 1.1, and 2.3 1.6 mm at 20°, 60°, and 90° flexion. Statistical analysis using parametric or non-parametric tests as appropriate showed a significant difference in laxity at 20°, 60°, and 90° of flexion between knees with a cut ACL and knees with reconstructed ACL. At 20° flexion, residual laxity was greater after single-construct reconstruction. At 60°a nd 90° there was no significant difference in anterior translation of the tibia in knees with intact or reconstructed ACL. After reconstruction with the dual-construct technique, laxity was 3.4 1.3, 2.6 1.5, and 2.4 1.2 mm at 20°, 60° and 90° flexion respectively. Laxity was significantly greater with a cut ACL than after reconstruction at 20°, 60°, and 90° flexion, but there was no significant difference in anterior translation of the tibia at 20°, 60°, and 90° flexion between knees with an intact and a reconstructed ACL. Discussion These results based on a clinical evaluation measuring anterior translation of the tibia with an arthrometer are in agreement with results in the literature using robots. Compared with the classical technique, reconstruction of the ACL with a dual-construct technique provides a statistically significant improvement in control of anterior tibial translation at 20° of flexion. The advantage of the dual anteromedial and posteriolateral construct technique is thus not found in the control of anterior laxity but rather in control of rotation laxity. Anterior cruciate ligament reconstruction: biomechanical comparison on cadaver specimens using a single or double hamstring technique Tirés à part : P. CHRISTEL, à l'adresse ci-dessus.
Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, 2018
Mots clés : Biomécanique Fixation Tibia Reconstruction du ligament croisé antérieur Résistance à l'arrachement ® était le système avec lequel le montage s'allongeait significativement le moins (p = 0,006) et son mode de rupture était le glissement du ligament entre os et implant. Discussion.-Dans notre étude in vitro, le dispositif de fixation Translig ® a une meilleure résistance à l'arrachement que les autres dispositifs testés. Type d'étude et niveau d'évidence scientifique.-Étude expérimentale contrôlée. Niveau 2.