Aide médicale à la procréation chez les personnes infectées par le VIH (original) (raw)
Related papers
Gynécologie Obstétrique & Fertilité
scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés S1297958901001436/SSU balance between the importance of the message of prevention and the benefit for patients of being assisted in their desire for a child has tilted towards medical intervention. It would seem legitimate today to intervene in the most favourable situations rather than see these couples take the risk of spontaneous conception outside health care structures. This implies to adapt medical structure (separate laboratory, appropriate procedure, precise protocols). This approach, which is coherent from the scientific point of view, respects both the autonomy of people carrying HIV as well as the essential interest for the child, in "being" born uninfected and also has the enormous advantage of allowing access to parenthood without destroying the consistency of the message of prevention of sexual contamination.
Vécu des mères séropositives pour le VIH dans la période périnatale
Archives de Pédiatrie, 2007
Service d'hématologie et d'oncologie pédiatrique, Assistance publique-Hôpitaux de Paris, hôpital d'enfants Armand-Trousseau, 75571 Paris cedex 12, France Reçu le 11 septembre 2006 ; accepté le 28 décembre 2006 Disponible sur internet le 15 février 2007
Vécus psychologiques des démarches d'assistance médicale ą la procréation
Annales Médico- …, 2006
Disponible sur internet le 03 octobre 2006 Résumé Outre les contraintes physiques importantes, les techniques d'assistance médicale à la procréation s'accompagnent d'une lourde charge émotionnelle et psychologique, à la fois pour la femme et pour l'homme. Les couples concernés sont généralement infertiles, mais il existe des situations particulières où les personnes sont fertiles, comme celles des couples dont l'homme est séropositif, et qui recourent à ces techniques pour éviter les risques de contamination liés aux rapports sexuels non protégés. Les couples sont généralement soudés et motivés, mais les difficultés sont parfois importantes, notamment l'attente de la grossesse et la déception liée à l'échec d'un cycle. Les réactions les plus fréquentes sont le stress, l'anxiété et les dépressions, mais les difficultés sont parfois telles que certains couples renoncent après une seule tentative. Globalement, les parents infertiles ne présentent pas davantage de difficultés à s'occuper de leurs enfants que les parents fertiles. Les enfants, malgré un risque accru d'anomalies génétiques, présentent dans l'immense majorité des cas un développement normal. Cependant, certains enfants présentent des difficultés psychologiques particulières qui peuvent justifier d'un suivi spécialisé.
Religion et assistance médicale à la procréation
Sociologie, 2012
La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-sociologie-2012-3-page-267.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
Gynécologie Obstétrique & Fertilité, 2006
Objectif.-Évaluer dans quelle mesure les femmes enceintes VIH+ traitées par une multithérapie antirétrovirale peuvent accoucher par les voies naturelles sans augmenter le risque de transmission materno-foetale du VIH. Patientes et méthodes.-Étude rétrospective concernant toutes les parturientes infectées par le VIH et ayant accouché à la maternité du CHU de Bichat-Claude-Bernard entre le 1 er janvier 2000 et le 31 décembre 2004. Le suivi de la grossesse, le traitement antirétroviral pendant la grossesse, la décision du mode d'accouchement et la prise en charge du nouveau-né sont conformes aux recommandations en vigueur entre 2000 et 2004. Résultats.-Sur 358 grossesses suivies pendant cette période, 332 dossiers ont pu être analysés. Soixante-quinze pour cent des patientes ont reçu une multithérapie antirétrovirale, 24 % une monothérapie par AZT et 1 % n'a reçu aucun traitement pendant la grossesse. L'obtention d'une charge virale indétectable s'est produite chez 64,6 % des femmes sous multithérapie et chez 28,7 % des femmes sous monothérapie AZT. Seulement 31,7 % des femmes sous multithérapie antirétrovirale ont accouché par voie basse. 44,7 % des patientes sous multithérapie ayant une charge virale plasmatique indétectable au moment de l'accouchement ont accouché par les voies naturelles. Enfin, 59,5 % des patientes sous multithérapie pour qui la voie basse était autorisée ont accouché normalement. Trois cent trente-deux patientes ont accouché de 341 enfants avec neuf grossesses gémellaires et une mort foetale in utero à 22 SA, soit 340 enfants vivants. Sur ces 340 enfants, seuls trois ont été contaminés (0,88 %). Les trois enfants infectés sont nés de mères ayant reçu une multithérapie antirétrovirale soit 1,18 % (deux transmissions in utero et une transmission per-partum). Discussion et conclusion.-Les raisons pour lesquelles un tiers seulement des femmes VIH+ sous multithérapie antirétrovirale a pu accoucher par voie basse dans cette étude sont d'abord la persistance d'une charge virale détectable sous multithérapie. Vient ensuite le choix de la patiente en faveur d'une césarienne programmée, très dépendant de la qualité et de la teneur de l'information fournie sur les bénéfices et les risques de la césarienne dans le contexte de l'infection par le VIH. La troisième raison est l'existence de contre-indications obstétricales à l'accouchement par voie basse dépendant du contexte de l'infection par le VIH. Dans l'avenir, on peut espérer réduire l'incidence de la césarienne par l'élévation du seuil de charge virale plasmatique autorisant l'accouchement par voie basse, par l'amélioration de l'observance des patientes, par l'adaptation de la posologie des antirétroviraux grâce à leur dosage plasmatique et par l'assouplissement de certaines conduites obstétricales. Par ailleurs, l'intérêt de la césarienne prophylactique en cas de charge virale plasmatique indétectable doit continuer à être évalué.
2000
L'objectif de cette étude était d'analyser les besoins de formation d'intervenants ayant à oeuvrer en prévention du sida auprès des jeunes homosexuels ou bisexuels. Pour ce faire, un modèle de planification reconnu en éducation pour la santé a été utilisé, le PRECEDE-PROCEED . Trois cent trente-huit intervenants ont répondu à un questionnaire mesurant principalement leurs connaissances et attitudes face à l'homosexualité masculine, leur intérêt à oeuvrer auprès des jeunes hommes homosexuels ou bisexuels et leur perception d'être compétents lorsqu'il s'agit d'intervenir auprès de cette clientèle en matière de prévention du sida. Les résultats démontrent que les intervenants ont un faible niveau de connaissances, particulièrement sur les aspects théoriques et sur les aspects psychosociaux reliés à l'homosexualité. Cependant, leurs attitudes face à l'homosexualité masculine sont plutôt positives. De plus, les répondants sembleraient manifester un intérêt élevé à intervenir auprès de cette clientèle. Toutefois, ils rapportent se sentir modérément compétents lorsqu'il s'agit d'intervenir auprès des jeunes hommes homosexuels ou bisexuels et affirment que les services actuels répondent peu aux besoins de ces jeunes. Seulement un tiers des répondants ont déjà abordé directement la question de la prévention du sida auprès de ceux-ci.