L’attitude, puis les arguments (original) (raw)
Related papers
La Stratégie Des Étudiants De Donner L’Argument
2018
Le texte argumentatif peut etre analyse de plusieurs aspects : l’analyse des connecteurs, l’analyse des expressions utilisees en donnant les arguments, l’analyse du developpement thematique, l’analyse de la reprise de l’information entre les phrases, etc. Cette recherche a pour but de voir comment les etudiants donner leur argument dans le texte argumentatif. La theorie utilisee pour realiser ce but est la theorie de Thibeault (2014) parlant la strategie d’ecrire un texte argumentatif et Borillo (2004) decrivant sur les expressions utilisees. Pour avoir le resultat, on utilise la methode qualitative et la technique purposive sampling avec le nombre d’echantillon comptant 20 etudiants a qui on leur demande d’ecrire un texte argumentatif niveau B1. Le resultat montre que la strategie de la demonstration n’est jamais utilisee puisqu’elle demande la capacite de justifier leurs arguments avec les jugements de realite vraisemblable ou a des valeurs acceptables. Voila pourquoi ils tendent ...
Du discours argumenté à l’interaction argumentative
Ce texte propose une réflexion sur la valeur et les limites de certaines théorisations de l'argumentation"'. Tout en prenant en considération l'importance des approches qui voient dans l'argumentativité le tissu même du discours, nous suggérons que, du point de vue de l'adéquation descriptive"', l'analyse argumentative doit se concentrer sur les situations d'interaction où une opposition entre discours reste claire. Cela signifie que les arguments doivent être considérés dans le cadre d'une tension critique entre discours et que l'étude des argumentations est l'analyse dont l'opposition se construit par les différents tours de parole sur le sujet en question. 105 Grácio, R. A., «Du discours argumenté à l'interactionargumentative» in M. M.ª Carrilho (Coord.), La Rhétorique, Col. Les Essentiels d'Hermès (dirigida por Dominique Wolton), CNRS Éditions, Paris, 2012, p. 105-121. ISBN: 978-2-271-07510-9 La rhétorique
L’ ‘antéposition attitude’ ou comment enseigner ce qui sera peut-être un jour grammatical
L'objectif de cet article est de discuter de l'existence de structures N+N à ordre régressif en français contemporain. Il est en effet de plus en plus fréquent de trouver des syntagmes nominaux composés du type Nom modifieur + Nom tête en français. Ce type de composition, très prolifique en anglais (shoe shop, teapot, coffee maker, password, apple tree etc.) et dans les langues germaniques en général n’existe pas en français (les composés du type N+N ont le nom tête à gauche, caractéristique typique des langues romanes), même si certains composés du type tour opérator/-eur se sont installés dans nos dictionnaires. Ainsi, par l’intermédiaire de l’anglais, cette structure semble s’immiscer dans la langue française via des titres de programmes télévisés, de chansons, d’articles de presse. Nous pensons en particulier à des exemples du type Star Academy, planète attitude, Bondy blog, ou encore job salon, qui par pulsion ludique donnent lieu à toute une série déclinaisons, notamment pour la N attitude et la N academy. Corpus à l’appui, nous souhaitons montrer que cette structure est bien plus fréquente qu’on ne pourrait le penser de prime abord et qu’elle ne paraît pas (ou plus) si étrangère que cela aux oreilles des francophones.
Émotions et Enjeux Argumentatifs
مجلة کلیة الآداب . القاهرة
L'étude des émotions occupe une large part dans la rhétorique classique. ARISTOTE a été le premier à les classer, à les définir, et à les évaluer. Cependant l'analyse des émotions a pris une toute autre dimension au XXI ème siècle grâce notamment aux travaux de CHARAUDEAU et de PLANTIN. La présente recherche se donne pour objet de souligner le rôle primordial que jouent les émotions dans les stratégies persuasives et de montrer dans quelle mesure l'orateur exploite les émotions dans sa démarche pour parvenir à ses fins et obtenir ainsi l'adhésion de son auditoire. Pour ce faire, nous aurons recours à l'analyse des exemples d'interactions verbales tirés du discours politique et du discours médiatique. Nous commencerons par examiner les définitions données par ARISTOTE, le vocabulaire utilisé, ses connotations, ses effets sur l'enchaînement des instances discursives et l'impact exercé sur les interlocuteurs. Nous allons relever les émotions utilisées par les locuteurs dans les exemples choisis et démontrer leur impact sur l'auditoire. En effet, les différents extraits de débat électoral, d'allocution
Savoir justifier pour discuter
québécoise du secondaire' et la Progression des apprentissaqes' (PDA), dans la discipline français, s'appuient sur les genres pour permettre le développement des compétences langagières des élèves. Bien qu'il s'agisse d'un élément central de l'enseignement du français, ce concept demeure obscur pour certains praticiens et est souvent interprété de façons différentes. Sa compréhension s'avère pourtant nécessaire pour assurer un enseignement et un apprentissage de la lecture, de l'écriture et de l'oral qui permettent aux élèves de reconnaitre les caractéristiques communes de textes (écrits et oraux) et de les associer à des genres. LE GENRE Le genre peut se définir comme ({ un ensemble de productions langagières orales ou écrites qui, dans une culture donnée, possèdent des caractéristiques communes' », Il constitue un point de référence concret pour l'élève puisque chaque genre possède une structure relativement stable et des caractéristiques communes qui permettent de le distinguer d'autres genres. Par exemple, qu'il s'agisse d'un débat parlementaire, d'un débat scientifique ou d'un débat philosophique, chacun de ces types de débat se rapporte à une structure et à des caractéristiques communes propres au genre ({ débat ». De la même manière, le genre ({ débat" se différencie du genre ({entrevue », du genre ({exposé explicatif" et du genre ({ discussion" en raison des caractéristiques qui lui sont propres et qui le distinguent des autres qenres-, LA DISCUSSION Parmi les différents genres proposés par la PDA, on retrouve entre autres la discussion. À l'oral, un travail sur ce genre est suggéré en troisième secondaire (Oiscussion entre pairs autour de l'intérêt de l'explication du monde donnée dans les contes, les mythes, les légendes et les récits de création) et en cinquième secondaire (Oiscussion entre pairs sur l'interprétation ou la critique d'oeuvres littéraires engagées : chanson, pièce de théâtre, poésie, roman). Le genre ({ discussion ». selon ce qu'on retrouve dans la PDA, permet d'exprimer une appréciation, une interprétation ou une critique de quelque chose (une oeuvre littéraire, par exemple). Ce genre est souvent confondu avec le genre ({ débat" qui précède et prépare habituellement une prise de décision. Le débat se fait entre plusieurs partenaires qui défendent des idées et qui échangent à propos d'une question controversée dans le but de modifier les opinions, les croyances, les valeurs et les attitudes d'un auditoire". Bien comprendre la différence entre ces deux genres est essentiel pour assurer un enseignement adéquat de la discussion et de ses caractéristiques. UN GENRE ASSOCIÉ À LA JUSTIFICATION Dans la PDA, la discussion est un genre associé à la justification. Ce genre doit donc amener les élèves
L’approche des « anomalies » argumentatives
Pratiques
La place des faits déviants dans un modèle grammatical Le tri entre le "grammatical" et l'"agrammatical", le "normal" et le "déviant", le "juste" et le "faux", est une opération métalinguistique communément partagée. Qu'elle soit l'oeuvre du grammairien ou du professeur de langue, elle conduit à mettre en cause certaines productions langagières, à les dénoncer comme dépréciées, du moins à les considérer comme des écarts. En sciences du langage, elle conduit aussi à exclure ces productions de la grammaire, en les catégorisant comme faits de parole, non relevants pour une description scientifique de la langue. Or, les critères qui fondent le tri normatif du matériau langagier ne sont pas toujours transparents. La fameuse "intuition linguistique", largement soustraite à l'analyse, engage des jugements de valeur qui ont l'inconvénient de prêter à controverses. C'est ainsi que telle production d'élève sera évaluée différemment selon les correcteurs; c'est ainsi-de manière tout à fait
Les attitudes appropriées verbatim
Les ateliers de l'éthique, 2016
Selon l’analyse FA des concepts évaluatifs, notre conception d’un objet comme ayant une valeur donnée est la conception d’une certaine attitude évaluative appropriée à son endroit. Cet article examine deux défis que doit relever cette analyse. Le défi psychologique exige de l’analyse qu’elle fasse appel à des attitudes qui soient à même d’éclairer nos concepts évaluatifs, tout en ne présupposant pas la maîtrise de ces mêmes concepts. Le défi normatif réclame quant à lui que la compréhension du caractère approprié des attitudes pertinentes s’articule autour d’une forme de normativité intimement liée à la nature de ces attitudes, sans pour autant dépendre de la maîtrise des concepts évaluatifs analysés. Afin d’établir si l’analyse FA peut relever ces défis, nous commençons par clarifier la nature des attitudes auxquelles il convient de faire appel. Dans la première section, nous considérons des attitudes génériques comme les désirs et présentons des raisons de privilégier des attitude...
Lucien Tesnière aujourd'hui, p. 165-174, 1995
Actants ou arguments?, Alain LEMARECHAL 0. Introduction. Il n'est guère besoin d'insister sur les ressemblances entre analyses en actants regroupés autour d'une forme verbale définie par une certaine valence et analyses en arguments d'une fonction logique. Dès la naissance d'une Logique des Relations, tournant essentiel dans le renouvellement de la logique au 19ème siècle, le parallèle entre constructions des verbes et fonctions mathématiques est récurrent: on le retrouve constamment aussi bien quand il est question de fonder une philosophie de la connaissance sur la logique (Quine, Philosophie de la logique, p. 40) que dans une présentation élémentaire de la logique répondant à des motivations pédagogiques (R. Blanché, p. 126 sqq.). Nous soutiendrons pourtant 1) que les formules x R y, ou f(x,y,z), ne permettent pas -même si elles peuvent constituer, à seule fin de calcul, une réécriture de formules tesniériennes -de rendre compte des possibilités de subjectivisation, d'objectivisation, etc., (Lemaréchal 1989) et, d'une façon plus générale, de la variété des structures attestées dans les langues, et que, par conséquent, l'emploi du terme d'"argument" pour les actants est abusif ou illusoire; et 2) qu'inversement le concept de relation reste sous-employé dans les théories trop sensibles à la métaphore actants/arguments et que les formules en f(x,...) peuvent s'appliquer à bien d'autres phénomènes que ceux relevant de la valence.
Du débat d’idées à la prise de pouvoir
Arts et Savoirs, 2012
Cet article est la version remaniée d'une communication proposée dans le cadre du Colloque « Les Mots stratégiques dans le discours », organisé à l'université de Bretagne Occidentale les 24 et 25 avril 2009 par le groupe de recherche « Mots de la controverse et déconstruction des discours » (EA 4249 HCTI, « Héritage et Constructions dans le Texte et l'Image »). Je remercie Ghislaine Lozachmeur de me permettre de présenter ce texte dans le cadre de la revue Arts et Savoirs.