EpistolART. La correspondance, lieu d'émergence de la figure de l'artiste à la Renaissance (original) (raw)

De Cicéron à Flaubert. L'émergence du soi médiatisé dans la correspondance.

Le Temps des Médias, 2022

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Le projet EpistolART à la lumière de cinq lettres évoquant Léonard de Vinci

2018

This piece accompanies the “EpistolART” project for the digital reissue of Carteggio inedito d’artisti dei secoli XIV, XV e XVI originally published in 1839-1840 by J.W. Gaye. It reproduces five letters concerning Da Vinci’s activities in Milan in 1506 and conducts a textual analysis that highlights the problems intrinsic to Gaye’s editorial criteria, which do not correspond to modern philological standards. Although the Gaye edition is familiar to art historians, the new study can still offer new insights into the work, living conditions and language of a Renaissance artist, even one so extensively studied as Leonardo da Vinci.

Aux origines de la correspondance d'Eugène Delacroix

Bulletin de la Société des Amis du Musée national Eugène Delacroix, 2013

Pour honorer un grand artiste après sa mort, l'un des usages les plus réguliers dans la seconde moitié du XIX ème siècle fut de lui élever un monument funéraire ou une statue sur une place publique. Ses élèves, ses amis, sa famille, ses admirateurs, ou simplement ses concitoyens se rassemblent, ouvrent une souscription publique pour offrir aux générations futures les traits radieux d'un maître immortalisés par le ciseau d'un statuaire renommé. Par ce geste fort, le défunt entre en quelque sorte dans une nouvelle phase de sa vie : sa postérité. Contrairement à l'apothéose, accession au monde céleste et au statut divin, la postérité est le présent d'un être qui appartient au passé ; la statue a ainsi pour vocation de prolonger la présence terrestre d'un individu exemplaire mais aussi d'inscrire dans le temps l'admiration qu'il a suscitée auprès de ses contemporains. Le visage du défunt réanimé devient en quelque sorte le symbole de sa gloire passée, présente et future. Dans le cas de la postérité d'Eugène Delacroix, un problème se posa quant à cette postérité glorieuse : comment inscrire la gloire d'un artiste dans l'avenir lorsque ce dernier rejeta catégoriquement la reproduction de ses traits ? To honor a great artist after his or her death, one of the most regular practices in the second half of the 19th century was to erect a funerary monument or statue in a public square. His students, friends, family, admirers or simply his fellow-citizens would gather together, open a public subscription to offer future generations the radiant features of a master immortalized by the chisel of a renowned statuary. With this powerful gesture, the deceased enters a new phase in his life: his posterity. Unlike apotheosis, accession to the celestial world and divine status, posterity is the present of a being who belongs to the past; the statue's vocation is thus not only to prolong the earthly presence of an exemplary individual, but also to inscribe in time the admiration he has aroused among his contemporaries. The reanimated face of the deceased becomes, as it were, the symbol of his past, present and future glory. In the case of Eugène Delacroix's posterity, a problem arose regarding this glorious posterity: how to inscribe the glory of an artist in the future when the latter categorically rejected the reproduction of his features?

De la correspondance épistolaire au courrier électronique

Esprit, 2006

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Des écrits sur l'art aux signatures d'artiste : l'école de Pasitélès, un cas d’étude sur la notion de filiation artistique, Topoi, n° 19, 2014, p. 515-546

Par cet article nous nous proposons de mieux comprendre le processus d’élaboration chez les théoriciens de l’art et de réception auprès des artistes et des auteurs anciens de la notion de filiation artistique. Pour ce faire, nous nous sommes intéressées à un cas d'étude situé à la fin de l'époque hellénistique : l’« école » de Pasitélès, artiste éclectique. Un examen détaillé des sources littéraires et épigraphiques permet de préciser l'importance que cet artiste et théoricien a pu donner à la notion de filiation artistique et de reconstituer certaines des raisons sociales qui ont pu pousser ses disciples à se présenter explicitement comme tels dans leurs signatures, ce qui constitue un unicum dans la documentation épigraphique ancienne.