Europe Within the Global Economic Regionalization (original) (raw)
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Régionalismes, régionalisation et globalisation
En nette opposition avec le paysage souvent réifié du régionalisme africain, la dynamique des échanges transfrontaliers dessine les contours de processus de régionalisation soudés par des interactions sociales, ethniques ou religieuses, largement autonomes face aux affiliations et logiques territorialisées. Les dynamiques de la régionalisation incitent à relativiser les postulats classiques, fondés sur le démantèlement des contraintes frontalières (constitution d'un marché unique, monnaie commune, etc.) et les effets vertueux de dividendes de la paix (règlement pacifique des conflits, formation de communautés de sécurité). En Afrique, les processus de régionalisation procèdent d'abord de l'exploitation d'opportunités liées à des disparités et au maintien des contraintes frontalières, voire à l'instrumentalisation de la violence et de l'insécurité. La disjonction entre le régionalisme stato-centrique et la régionalisation des espaces ne remet nullement en cause la stabilité formelle des frontières et des territoires. Micro régionalismes transfrontaliers, exploitation des opportunités inter hémisphériques et mobilisation des ressources de la globalisation s'entremêlent et soulignent la modernité de ces échanges.
La provincialisation de l'Europe
La Libre, 2022
Nous avons été aveugles au projet de provincialiser l'Europe qui se répand dans le monde. Poutine, comme les (candidats) dictateurs du monde entier, ne supporte pas le modèle démocratique de l'UE qui dé e les bases de son régime.
La régionalisation, moteur de la mondialisation
2016
Historiens et économistes identifient généralement deux périodes modernes de mondialisation commerciale : la première s’étendrait de la fin du XIXème jusqu’à la Première Guerre mondiale ; la seconde aurait débuté au milieu des années 1970. Ces périodes se caractérisent par une forte baisse des coûts de transaction, dynamisant les échanges commerciaux entre les pays. À partir d’une base de données inédite, la plus complète à ce jour sur le commerce bilatéral, cette Lettre suggère une amorce plus précoce de la Première Mondialisation, dès le début du XIXème siècle. Celle-ci serait donc antérieure aux grandes innovations technologiques telles que le bateau à vapeur et le télégraphe, comme aux politiques de soutien au commerce telles que les traités de libre-échange ou l’étalon-or. Ces deux vagues ont surtout été alimentées par une intensification du commerce intra-régional. De quoi confirmer le paradoxe selon lequel plus le commerce se développe, plus la distance compte.
2022 Global Deep-Sea Capacity Assessment
L'Europe possède la plus petite Zone Économique Exclusive (ZEE) et la plus petite étendue de ZEE en eau profonde de toutes les régions, sans compter les ZEE des territoires d'outre-mer et des dépendances situées dans d'autres régions. Cette évaluation comprend les informations sur les capacités techniques et humaines de 26 pays divisés en quatre sous-régions : l'Europe du Nord, l'Europe de l'Ouest, l'Europe de l'Est et l'Europe du Sud (Figure 1) [1]. Northern Eu rope Western Eu rope Eastern Eu rope Southern Eu rope Europe EEZs Europe du Nord Europe de l'Ouest Europe de l'Est Europe du Sud ZEE d'Europe L'Europe de l'Est possède la plus grande superficie d'eau profonde, suivie par l'Europe du Nord, l'Europe du Sud et enfin par l'Europe de l'Ouest. Les pays d'Europe de l'Est possèdent la plus grande ZEE, dont 97 % relève de la juridiction russe. Les pays d'Europe de l'Ouest possèdent la plus petite ZEE, dont 73 % relève de la juridiction française. La Fédération de Russie, le Portugal, l'Espagne, la Norvège et l'Islande possèdent les plus grandes zones océaniques profondes au sein de leur ZEE [2][3][4].
Impact de la globalisation sur la régionalisation : approche analytique
2019
Impact de la globalisation sur la régionalisation Cet article est consacré à l'étude de l'impact de la globalisation sur la transformation des pays et des villes en relation avec la régionalisation. Notre analyse s'appuie sur l'évolution des Investissements Directs Etrangers (IDE) des Firmes Multinationales (FMN) à l'origine de la globalisation, et de la recrudescence des formes de l'intégration économique régionale. La globalisation exige de la flexibilité pour permettre aux Firmes Multinationales de démarrer leurs processus potentiels de délocalisation/relocalisation de leurs activités en interaction entre les éléments du triptyque IDE-firmes multinationales-territoires d'accueil. D'un côté, les particularités de la régionalisation dans la globalisation nous paraissent résulter du processus institutionnel aboutissant à des formes de régionalisation ou d'accords politiques intergouvernementaux qui ont un rôle catalyseur pour offrir l'avantage...
Le processus de mondialisation en Europe
Le processus de mondialisation en Europe : une approche « par le bas » | Alain Tarrius, Université Toulouse – Jean Jaurès Publié le 28 août 2017 sur Question de méthode, https://methode.hypotheses.org/293 p. 1 Le processus de mondialisation en Europe : une approche « par le bas ». Dans les années 1970 les migrations séculaires en Europe et vers l'Europe par la mobilisation internationale de la force de travail périclitent : l'État français, notamment, affirme que la grave crise économique des mêmes années et ses conséquences en matière de désindustrialisation exigent l'interruption des flux immigratoires. Ceux que l'on désignait alors comme les migrants coloniaux, intensément recrutés depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, furent les premiers débauchés. Rapidement conscients de leur rejet ils développèrent des initiatives collectives dans les économies commerciales souterraines, locales, nationales et internationales. Dès lors les formes migratoires laborieuses se diversifièrent, reflétant l'enchaînement de ces multiples niveaux de mobilités. L'apparition rapide de transmigrations européennes en tournées de chez soi à chez soi suggéra de nouvelles routes et de nouveaux rapports sociaux entre circulants péri-européens, entre eux et les populations de mêmes origines sédentarisées au cours des décennies précédentes, entre eux encore et les nations traversées désormais rapidement. Étrangères à la doxa étatique qui désignait l'immigrant comme un alter sans initiative, relevant d'un long processus d'intégration pour rejoindre la citoyenneté française, ces nouvelles populations mobiles transnationales et donc invisibilisées par l'idéologie républicaine devinrent de plus en plus nombreuses, jusqu'à créer de vastes territoires circulatoires transeuropéens. C'est ainsi qu'aujourd'hui elles oeuvrent intensément auprès des populations pauvres, développant un vaste « poor to poor »-par les pauvres pour les pauvres-qui les a rattachées par le bas aux grands courants de la mondialisation commerciale libérale. C'est ce processus que je vais décrire à partir de notions hétérodoxes afin d'échapper à la cécité des analyses étatiques et aux effets de phénomènes d'actualité : l'attention des élites politiques se porte en effet sur les migrations immédiates et bien réelles de crises, d'exils, surtout moyen-orientales et africaines, et sur les migrations climatiques peu existantes en Europe mais omniprésente dans l'imaginaire d'un futur très probable, absentes mais sur-visualisées. J'illustrerai mes propos de situations singulières mais emblématiques qui suggèrent la dimension anthropologique de telles approches. Les routes européennes des nouvelles migrations. Des mobilisations internationales aux mobilités transnationales. Durant les années 1980 deux formes migratoires internationales séculaires furent décrites comme archétypales : la première accompagnait l'ère industrielle depuis la seconde moitié du XIX ème , captatrice de la force de travail internationale, d'abord européenne puis coloniale, celle-là même interrompue dans les années 1970-1980, qui conduit des individus regroupés par bassins d'emploi à parcourir les voies de l'intégration