LES CONGRÈS DES FINNO-OUGRISTES: UNE INSTITUTION À LA CROISÉE DES CHEMINS (original) (raw)

L'ÊTRE HUMAIN À LA CROISÉE DES CHEMINS UN PAS VERS UNE ANTHROPOLOGIE BOUDDHIQUE

Les spécificités de l'être humain définies par les traditions d'enseignement bouddhiques seront examinées à travers deux angles d'approche : le rapport à l'autre et le rapport à soi. Dans un premier temps il s'agit de comprendre en relation à quoi l'humain se singularise, quelle est sa place dans l'ordre des êtres animés et en vertu de quoi il acquiert une dignité particulière. Puis nous suivrons la question de l'identité propre de l'être humain, ce qui nous amènera à analyser la notion de personne. Bien qu'indispensable au schème de la rétribution des actes (« la théorie du karma »), cette notion s'avère difficile à situer dans son rapport à la doctrine de la vacuité (shunyatavada), du sans-soi (anatman) et de l'absence de soi (nairatman). Chemin faisant, nous découvrirons cependant la cohérence qui sous-tend la perception bouddhique de l'identité personnelle en rapport à notion de la circularité cosmique qui caractérise l'existence cyclique (samsara). The specificities of human beings as defined in the Buddhist traditions will be examined through two angles: in relation to others and in relation to oneself. The aim will be first to understand in relation to what is a human being singularized, what is its place in the order of sentient beings and in virtue of what is acquired its particular dignity. I shall then investigate the question of the “nature” of the human beings, meanwhile analyzing the notion of person-hood. Despite its importance for the scheme of retribution of the acts (the “karma theory”), this notion is difficult to handle regarding the doctrine of emptiness (shunyatavada), selflessness (anatman) and identity-less-ness (nairatman). We shall nevertheless discover the coherence that links the Buddhist perception of personal identity and the view of the cosmic circularity that defines cyclic existence (samsara).

L’HISPANISATION DES SURNOMS CHEZ LES ÉTUDIANTS IVOIRIENS

Revue Infundibulum Scientific, 2022

Un surnom est l’appellation que quelqu’un se donne ou reçoit d’autres personnes en tenant compte de sa façon d’être ou de faire. Il décrit souvent mieux la personne que ses noms et prénoms. Que les étudiants d’une langue étrangère adoptent des surnoms dans cette langue peut être un facteur de motivation ou d’identification à la culture cible ou à des figures importantes de cette culture. 181 étudiants d’espagnol sur un total de 563 enquêtés le démontrent dans le contexte ivoirien. Les surnoms hispanisés sont construits selon cinq techniques : la traduction, l’apocope, l’aphérèse, la parodie ou la correspondance. Ils se réfèrent à la description physique ou morale, au football, aux telenovelas, à une activité, à l’expérience familiale, scolaire ou religieuse. S’ils ont une connotation positive, les surnoms hispanisés peuvent être utilisés pour rendre la classe d’Espagnol Langue Étrangère moins artificielle et plus conviviale.

LE THÉÂTRE MUSICAL À LA CROISÉE DES CHEMINS

Culture Teatrali, 2018

Le théâtre musical traverse une étape de transformation. La remise en question est marquante depuis 1945 et se poursuit en accélérant. Le souffle nouveau vient des metteurs en scène issus du théâtre qui proposent des solutions visionnaires sir la scène musicale. Quelques événements récents le confirment: Adam's Passion (Pârt/Wilson, 1915); Moses und Aron (Schoenberg); La Passione (Passion selon saint Matthieu, Bach); Tannhäuser (Wagner) de Castellucci, entre autres, présentant des réalisations scéniques visionnaires.

LES PEUPLES DES KURGANS SUR LES PLATEAUX DE LA PETITE POLOGNE. REFLETS D’UNE COMMUNAUTE DU NÉOLITHIQUE FINAL À TRAVERS SES PRATIQUES FUNÉRAIRES

La dispertion de nombreux kurgans qui se trouvent dispersés dans différentes régions de l'Europe Centrale, date au début du III e millénaire av. J.-C. Sur plusieurs de ces territoires, la coutume de recouvrir les tombes individuelles d'un remblai à plan en forme de cercle constitua une nouveauté toute particulière. Elle représenta également une architecture funéraire monumentale et innovatrice, créée quelques siècles après le Néolithique moyen où les communautés locales construisirent des tombeaux mégalithiques. Le nouveau rite des kurgans des communautés du Néolithique final ne se limita pas à la construction du tertre lui-même ; effectivement, ce rite englobe tout un système des comportements liés non seulement à la construction du tombeau, mais aussi au placement et orientation des défunts et à la disposition de leur mobilier. Son caractère nouveau et suggestif a été à l'origine d'une conception sur leur sujet 2 ; elle suggérait que de vastes territoires de l'Europe Centrale, de l'Est et du Nord furent soumis à une « indo-éuropéisation » due à l'expansion des communautés des steppes pontiques qui pratiquèrent le rite des kurgans. Aujourd'hui, le lien entre les kurgans et l'expansion des communautés steppiques de l'Est de l'Europe demeure évident seulement dans le cas des terrains de la Bulgarie, Roumanie, du nord de la Serbie et de l'est de la Hongrie actuelles 3 . Sur les terrains situés plus au nord et plus à l'ouest, la force de cette relation s'atténuait visiblement et par contrecoup dans les reconstructions préhistoriques. Dès lors, on est

LA FINANCE ISLAMIQUE À LA CROISÉE DES CHEMINS LA FINANCE ISLAMIQUE À LA CROISÉE DES CHEMINS

La raison d'être d'un système financier islamique, tout comme celle d'un système financier « classique », est la mobilisation de ressources financières et leur allocation entre différents projets d'investissement. Toutefois, si les objectifs convergent, les principes qui régissent le fonctionnement du système financier islamique sont fondamentalement différents de l'esprit de la finance « conventionnelle ». Un système financier islamique s'organise autour de mécanismes, d'institutions et de produits qui doivent respecter l'ensemble des principes philosophiques édictés par le Coran.