Duplessis et la Commission royale d’enquête sur les problèmes constitutionnels, 1953-1956 (original) (raw)

Le gouvernement Duplessis, l’éducation et la culture, 1944-1959

Les Cahiers des dix, 2014

L’intervention du gouvernement de Maurice Duplessis dans les domaines de l’éducation et de la culture a peu retenu l’attention des historiens, sauf sous l’angle négatif pour l’un et l’autre cas. Le présent article se propose de mieux cerner l’idéologie, les stratégies et les réalisations de ce gouvernement dans ces deux domaines jugés inséparables dans l’esprit de Duplessis. Une première partie analyse les actions entreprises en regard de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel mis sous pression avec le baby boom d’après-guerre et avec l’amplification des problèmes de financement des infrastructures scolaires. Le rôle des ministres Paul Sauvé, Omer Côté et de leurs collaborateurs y est abordé et, également, les contradictions qui émergent entre l’idéologie confessionnelle et le rôle croissant de l’État. La seconde partie est consacrée à la culture dans son rapport avec les arts, les lettres et le patrimoine. Dans quelle mesure le gouvernement Duplessis a-t-il contribué ...

Duplessis et l’idéologie dominante

Revue d'histoire de l'Amérique française, 1971

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Les commissions d'enquête parlementaires sous la Cinquième République

Revue française de droit constitutionnel, 2003

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« Duplessis » à la télévision

Voix et Images, 1978

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Remise en cause et fragilisation du régime d’assemblée (1789-1799)

Siecles Cahiers Du Centre D Histoire Espaces Et Cultures, 2010

1774, les vingt dernières années de l'Ancien Régime ont placé au coeur de la vie politique française les parlements d'Ancien Régime, et le premier d'entre eux, celui de Paris, au fil des tensions qui les ont opposés aux rois de France, Louis XV puis Louis XVI. Elles sont nées à la fois du refus des chambres d'un nouvel impôt ou d'une nouvelle assiette de l'impôt, et de l'opposition à une redistribution ou un morcellement de leurs prérogatives judiciaires (le roi ayant cherché par ces mesures à punir les refus premiers et les exceptionnelles fins de non recevoir opposées à ses lits de justice). La situation, qui accompagne la lente asphyxie financière de la monarchie, provoque une effervescence idéologique sans précédent, un appel à l'opinion par une explosion de publications polémiques qui rendent compte de la crise et la commentent, depuis les lettres d'information clandestines jusqu'aux pamphlets politiques et aux libelles calomniateurs (200 en 1787, 800 l'année suivante). Rendant publics des débats qui, jusqu'alors, s'inscrivaient dans la sphère du secret, les parlementaires n'hésitent pas à diffuser les slogans et les mots d'ordre portés par le vent venu d'outre-Atlantique, agissant comme de véritables « pédagogues » ou instituteurs de la contestation politique. Leurs « remontrances », rédigées par des avocats chevronnés, deviennent de véritables pamphlets politiques et aident à diffuser les mots d'ordre (y compris à travers des groupes organisant des campagnes d'opinion, autour de l'avocat Bergasse par exemple). Ceux-ci déstabilisent les fondements du régime, se réfèrent à la pensée des Lumières et trouvent écho dans les sociétés de pensée, les salons, les clubs, les journaux : ils réclament par exemple la liberté comme un droit naturel, défendent la souveraineté de la nation, la nécessité d'un pacte social et la suprématie de la loi ; ils présentent le parlement de Paris comme l'intermédiaire entre le roi (dont les cours souveraines seraient en droit de vérifier les décisions) et ses sujets, comme le garant des libertés et des pouvoirs de la nation ; ou encore, ils demandent le jugement du ministre Calonne. Le 26 juillet 1787, les parlementaires Remise en cause et fragilisation du régime d'assemblée (1789-1799

Note introductive à un document d’archive de Louis Althusser, « Lettre au Comité central du PCF, 18 mars 1966 »

Décalages, 2020

Cette note devait introduire à un public anglophone la traduction de la « Lettre de Louis Althusser datée du 18 mars 1966 et adressée au Comité central du PCF », elle est ici enrichie dans une version livrée au public français. Elle apporte le contexte historique et théorique nécessaire à la compréhension des interventions « anti-humanistes » de Louis Althusser qui questionne les choix politiques opérés par le PCF au cours des années 1960. Nulle part ailleurs, dans les écrits publiés d'Althusser, nous ne voyons aussi clairement les enjeux politiques imbriqués dans son projet philosophique, ni comment ce projet évolua progressivement d'une entreprise « théoriciste » à la recherche d'une philosophie en lien plus étroit avec la pratique. Cette lettre nous paraît de la plus haute importance pour les spécialistes de l'oeuvre d'Althusser, les historiens de la pensée marxiste, mais aussi plus largement à tous ceux qui s'intéressent à l'importance que peut revêtir le travail d'Althusser dans les débats actuels dans le champ de la philosophie marxiste.

Joseph Charmont : repenser l’ordre juridique républicain durant le moment 1900

2020

Résumé « Grâce à une première consultation de ses archives privées, il est possible d’en savoir plus sur Joseph Charmont (1859-1922), civiliste montpelliérain devenu philosophe du droit. Catholique dreyfusard, fermement républicain, démocrate convaincu, Charmont adhère à l’individualisme juridique issu de la Révolution. Néanmoins, lecteur de Zola, il s’émeut des conséquences néfastes du “laissez-faire”, la misère ouvrière principalement, rendues possibles par ce même individualisme libéral. Alors que le pape Léon XIII propose un juste milieu entre libéralisme et justice sociale afin de trouver une solution à la “question sociale”, Charmont emboîte le pas en accompagnant et en promouvant ce qu’il nomme le mouvement de “socialisation du droit”. En parallèle de son action sociale personnelle, le professeur montpelliérain soutient l’interventionnisme étatique, amorce de l’État-providence et se déclare favorable aux évolutions jurisprudentielles socialisantes. Sa recherche d’une troisième voie entre libéralisme et socialisme le classe parmi les juristes catholiques sociaux. À partir de données pratiques, il charpente sa pensée autour d’une philosophie du droit naturel revisitée selon une certaine forme de kantisme. Presque oubliée en France, la pensée de Charmont, au-delà de l’éclairage qu’elle propose du “moment 1900”, donne des éléments au lecteur pour interroger l’idée de droit naturel et la manière d’appréhender l’histoire de celle-ci. » Abstract « Thanks to an unprecented consultation of private (family) archives, it is possible to acquire a deeper knowledge of Joseph Charmont (1859-1922), the first president of the Montpellier Section of the Ligue des droits de l’homme : professor of civil law in Montpellier, philosopher of law, Charmont was a “Dreyfusard” Catholic, firmly republican, and a convinced democrat. He subscribed to the juridical individualism coming from the French Revolution, yet admired Emile Zola, and was disturbed by the disatrous consequences of “laissez-faire”, principally the destitution of the working class. As Pope Leo XIII proposed a proper balance between liberalism and social justice in order to find the solutions to social issues, Charmont followed suit in accompanying and promoting what he called the movement of the “socialization of law”. In keeping with his own personal social undertakings, Charmont supported state interventionism, the beginnings of the welfare state, and was favorable to the evolution of socializing case law. His search for a “third way” between liberalism and socialism earns him a place among “social Catholic” jurists. He constructs, out of practical cases, his reflection on a philosophy of natural law modified by a certain form of Kantism. Almost forgotten in France, the reflections of Charmont, beyond the light they shed on the “1900 moment”, are interesting for the elements they furnish to a study of the history of natural law. »