Critique du néo-institutionnalisme en sciences des organisations (original) (raw)

Pour un usage heuristique du néo-institutionnalisme

Gouvernement et action publique, 2012

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Apports méthodologiques du courant néo-structural à l’agenda de recherche du « travail institutionnel »

2013

Le programme de recherche du travail institutionnel accorde une place importante à la notion d'agence et à la réflexivité des acteurs à travers leur capacité de représentation de l'institution où ils sont encastrés. Il essaie également d'intégrer la dimension relationnelle dans l'étude de l'activité des individus et des collectifs. L'agenda de recherche de l'institutional work s'inscrit dans une filiation critique du courant néo-institutionnaliste dont il conteste la tendance à réduire le comportement des acteurs à une sorte de passivité mimétique et la dévaluation des dynamiques collectives et politiques (Huault et Leca, 2009). La perspective cognitive demeure néanmoins prégnante dans les articles fondateurs de ce courant de recherche ainsi que dans les articles empiriques qui se sont inspirés de l'analyse du travail institutionnel. Nous considérons, pour notre part, que la sociologie néo-structurale, de par sa perspective relationnelle, peut compléter les études portant sur le travail institutionnel. Cette approche sociologique met en évidence l'importance des interdépendances entre acteurs en les formalisant grâce aux techniques d'analyse de réseaux. Celles-ci permettent de montrer l'importance ou pas des acteurs centraux ou périphériques et mettent en valeur la prédominance de telle ou telle structure relationnelle qui favoriserait une forme particulière de travail institutionnel (création, maintien ou déstabilisation) et les processus d'institutionnalisation ou de désinstitutionnalisation des règles ou normes dans un champ déterminé. Cette communication se propose de mettre en relief les apports méthodologiques pouvant être offerts par la sociologie néo-structurale au décryptage des processus de travail institutionnel. Dans une première partie, l'article cherche à décrire les fondements de l'approche de l'institutional work en l'inscrivant dans le sillage critique du néo-institutionnalisme. Loin de

L'approche néo-institutionnelle : des concepts, une méthode, des résultats

Cahiers d Économie Politique, 2003

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Les habits neufs du néo-institutionnalisme ? La redécouverte de l’ordre mésologique et de l’ agency

L'Année sociologique, 2015

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Le néo-institutionnalisme dans l’analyse comparée des processus de démocratisation

Politique et Sociétés, 2002

Résumé Cet article procède à une revue critique de la contribution du néo-institutionnalisme à l’analyse comparée des processus de démocratisation. Cette perspective a provoqué une réorientation de la recherche en introduisant une variable institutionnelle renouvelée dans ce domaine où prévalaient des explications en termes de valeurs, de culture ou de pré-requis. L’article part de l’idée que 1) le néo-institutionnalisme comporte trois variantes qui fournissent chacune une perspective théorique relativement spécifique et 2) que la démocratisation se découpe en phases analytiques dont la compréhension fait appel à des outils différents. L’article expose alors la manière dont les modèles théoriques proposés par les trois néo-institutionnalismes sont appliqués à l’analyse de ces phases et discute de leur pertinence.

En lisant Hall et Taylor : néo-institutionnalisme et ordres locaux

1998

Comment comprendre la vigueur des controverses qui a accompagné aux États-Unis la montée de la thématique « néoinstitutionnaliste » dans les sciences sociales américaines depuis une vingtaine d'années ? Réagissant à l'article de Peter Hall et Rosemary Taylor sur « La science politique et les trois néo-institutionnalismes » (numéro 3-4, juin-août 1997 de cette revue), l'auteur souligne que la réalité visée par cette « redécouverte » du rôle des institutions comme variable indépendante en sociologie et en science politique doit être reliée aux trois significa-tions différentes du terme « institutions ». En portant plus particulièrement son attention sur l'institutionnaitsme sociologique, il critique sa propension à surestimer la rationalité non instru-mentale et sa difficulté à reconnaître l'hétérogénéité irréductible du champ social.

La science politique et les trois néo-institutionnalismes

Revue française de science politique, 1997

La science politique et les trois néo-institutionnalismes In: Revue française de science politique, 47e année, n°3-4, 1997. pp. 469-496. Résumé On peut mieux appréhender le « néo-institutionnalisme » en science politique comme le développement de trois écoles de pensée distinctes : institutionnalisme historique, institutionnalisme des choix rationnels, et institutionnalisme sociologique. Les auteurs résument les intuitions centrales de chaque école, en portant une attention particulière à la dualité entre les approches « culturelle » et « calculatrice » et évaluent les avantages et les faiblesses de chaque école de pensée en soulevant deux questions clés : comment les institutions influencent le comportement et où se situent l'origine et le changement de ces institutions. En conclusion, ils explorent, pour chaque école, les possibilités d'intégrer certaines de ces intuitions les unes aux autres, de façon à favoriser un dialogue plus fécond entre elles.