Erlotinib et métastases cérébrales d’un cancer bronchique non à petites cellules : une réponse complète et prolongée de 17 mois (original) (raw)

Traitements systémiques des métastases cérébrales des cancers bronchiques (chimiothérapies, biothérapies)

Revue des Maladies Respiratoires Actualités, 2012

Les métastases cérébrales sont une complication fréquente des cancers bronchopulmonaires. L'arsenal thérapeutique à disposition du clinicien comprend la chirurgie, la radiochirurgie, la radiothérapie et les traitements systémiques (la chimiothérapie et biothérapies), mais les séquences thérapeutiques restent à préciser. Les indications thérapeutiques sont très variables et le plus souvent dépendantes du contrôle de la maladie thoracique, de l'état général du patient, du nombre de métastases cérébrales et de la symptomatologie. La place des biothérapies est également fonction d'autres paramètres tels que l'histologie et la présence de biomarqueurs. La décision thérapeutique nécessite toujours une discussion en réunion de concertation pluridisciplinaire.

Micrométastases et cancers bronchiques non à petites cellules

Revue des Maladies Respiratoires, 2004

Introduction Non-small cell lung cancer has a poor prognosis, including those with operable, apparently localised, disease. Preoperative staging investigations and histo-pathological analysis are poor at detecting small clusters of tumour cells, particularly in lymph nodes. State of art New methods based on immunohistochemistry, or molecular biology, have been developed to detect these so-called micro-metastases. We present a ten-year review of the literature published on this topic. Perspectives These publications primarily reported on the detection of micro-metastases within mediastinal lymph nodes removed at operation in order to identify patients at risk of recurrence, for whom adjuvant therapy might be offered. Conclusions Lymph node micro-metastases have been demonstrated to be an independent prognostic factor for survival, especially in stage I patients. On the other hand, the presence of bone marrow micro-metastases did not appear to be of significant prognostic value in non-small-cell lung cancer. Finally, the clinical relevance of circulating tumour cells is still debatable, although recent published studies show interesting results.

Le traitement de la rechute d’un cancer bronchique non à petites cellules de stade IV

Revue des Maladies Respiratoires, 2008

La chimiothérapie de deuxième ligne du cancer bronchique non à petites cellules est un concept récent, puisque les premiers essais de phase III établissant son intérêt datent de 2000. Successivement, le docétaxel à la dose de 75 mg/m 2 toutes les 3 semaines, puis le pemetrexed à la dose de 500 mg/m 2 également toutes les 3 semaines ont obtenu l'AMM dans cette indication. Les thérapeutiques ciblées connaissent un développement important dans le traitement des cancers bronchiques non à petites cellules. Parmi elles, les inhibiteurs des tyrosines kinases et singulièrement l'erlotinib à la dose de 150 mg/j per os ont démontré leur intérêt en deuxième ou troisième ligne. Si la deuxième et la troisième ligne de chimiothérapie sont bien codifiées, il n'en est pas de même pour les 4 e à énième lignes, parfois proposées à un patient en bon état général et demandeur, pour lesquelles il n'y a pas de recommandations.

Radio-chimiothérapie des cancers bronchiques non à petites cellules de stade III inopérables

2007

L es cancers bronchiques constituent la première cause de décès par cancer tant chez l’homme que chez la femme. Les cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) représentent 80 % de tous les cancers, et 40 % des CBNPC sont de stade IIIA ou IIIB inopérables. La radiothérapie seule s’est imposée dans les années 1970 comme supérieure au traitement palliatif dans les cancers bronchiques localement évolués, avec une dose standard de l’ordre de 60 Gy délivrés sur six semaines (1). Néanmoins, les résultats étaient médiocres avec une médiane de survie à moins de un an et des survies à deux ans de l’ordre de 15 à 20 %, et de moins de 5 % à 5 ans (2). Face à ces mauvais résultats, la chimiothérapie a été associée à la radiothérapie. La chimiothérapie peut être réalisée soit de façon séquentielle avec deux modalités chronologiques, en induction avant la radiothérapie, ou en consolidation après la radiothérapie, soit de façon concomitante avec la radiothérapie selon deux modalités de dose...