Revue canadienne de recherché communautaire autochtone sur le VIH/sida, Volume 1 (original) (raw)
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Canadian Journal of Program Evaluation
Spot est une recherche-intervention qui a permis l’implantation d’un service de dépistage rapide du VIH dans la communauté gaie montréalaise. Afin de décrire le processus d’implantation de Spot et les facteurs contextuels qui l’ont affecté, une étude de cas a été menée. Les analyses qualitatives ont permis d’identifier un processus d’implantation en plusieurs phases, modulé par des facteurs liés aux motivations des acteurs à s’engager dans le projet, à la complexité des dynamiques partenariales, aux défis de la coordination en contexte de recherche-intervention multidisciplinaire et intersectorielle et à l’organisation de l’équipe terrain au quotidien.Spot is an intervention research project that led to the implementation of a community-based rapid HIV testing service in Montreal’s gay community. A case study was undertaken to describe the process through which Spot was implemented and the contextual factors that affected this process. Qualitative analysis allowed an implementation ...
Nouvelles pratiques sociales, 2009
Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Pour communiquer avec les responsables d'Érudit : info@erudit.org Article « Une pratique réflexive collective de production de connaissances dans la lutte communautaire contre le VIH/sida au Québec » Hélène Laperrière Nouvelles pratiques sociales, vol. 22, n° 1, 2009, p. 77-91. Pour citer cet article, utiliser l'information suivante : URI: http://id.erudit.org/iderudit/039661ar Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir.
SAHARA : Journal of Social Aspects of HIV / AIDS Research Alliance, 2013
In Senegal, where HIV prevalence is less than 1% and stigma remains important, 40% of marriages are polygamic. The purpose of this article is to describe and analyze the motivations, benefits and constraints related to HIV disclosure, and to explore specific situations related to polygamy. Data were collected through qualitative research based on in-depth repeated interviews on the experience of antiretroviral therapy and its social effects, conducted over a period of 10 years with people on antiretroviral treatment and their caregivers. Health professionals encourage people to disclose their HIV status, especially in certain circumstances such as preventing mother-to-child transmission of HIV. Nevertheless they are aware of the social risks for some patients, particularly women. Some health workers insist on disclosure, while others do not interfere with women who do not disclose to their partner, while highlighting their ethical dilemma. Interviews trace the changing attitudes of caregivers regarding disclosure. The majority of married women begin by sharing their HIV status with their mother, waiting for her to confirm that the contamination is not due to immoral behavior and to participate in implementing a strategy to maintain secrecy. In polygamous households, women try to disclose to their partner, keeping the secret beyond the couple. Some women fear disclosure by their husbands to co-spouses, whose attitudes can be very diverse: some stories relate collective rejection from the household; sometimes disclosure is made in a progressive way following the hierarchy of positions of each person in the household; another person reported the solidarity shown by her co-spouses who kept her HIV status a secret outside the household. The article shows the diversity of situations and their dynamics regarding both disclosure practices and their social effects.
Rapport étude de vulnérabilité au VIH en RCA
Le taux de prévalence du VIH est estimé à 6,2% en République Centrafricaine selon l’enquête MICS 3 réalisée en 2006 . Ce taux de prévalence reste le plus élevé dans la sous-région d’Afrique Centrale. Ceci est une situation alarmante qui interpelle aussi bien les pouvoirs publics que toutes les organisations impliquées dans la lutte contre le SIDA en RCA. Cette situation est d’autant plus inquiétante que toutes les tranches de la population sexuellement active sont considérablement touchées par cette épidémie. Les jeunes de 15 à 24 ans avec une prévalence de 3,6% ne sont pas épargnés. Bien plus, la situation est beaucoup plus préoccupante chez les jeunes filles qui sont six fois plus infectées que les jeunes garçons de la même tranche d’âge (5,7% contre 1.0%, selon l’enquête MICS 3). La RCA est ainsi en situation d’épidémie généralisée, entretenue ou propulsée aussi bien par les groupes à risque/haut risque que par la population générale. Dans un tel contexte, il conviendrait de bien identifier quels sont les groupes de la population responsables de cette situation ainsi que les déterminants profonds de leur responsabilité dans l’évolution de l’épidémie afin de mieux organiser la riposte nationale. A cet effet, un regard porté sur la réponse nationale de la RCA face à l’épidémie donne des indications que celle-ci est bien définie en termes de politique et de directives que l’on attendrait pour une épidémie de cette ampleur.
2016
L’épidémie de VIH/sida a largement contribué à la transformation des systèmes de santé dans les pays du Nord. Confrontés à une pathologie mortelle à courte échéance, transmissible sexuellement et par le sang, les autorités de santé, les cliniciens et les patients ont mis en place des formes de coordination inédites. Cet article propose de mettre en perspective les réseaux de prise en charge du VIH dans deux contextes nationaux : la France et le Québec. L’analyse s’appuie sur une étude historique des grandes étapes de la construction des réponses – publiques et communautaires – face à l’épidémie. Car après les années d’urgence (1981-1996), la mise sur le marché des trithérapies reconfigure la place des différents acteurs après 1996. La chronicisation de la maladie s’accompagne d’une institutionnalisation progressive des réponses communautaires. Enfin, depuis 2008, la superposition croissante entre traitement et prévention contribue à l’émergence de nouvelles alliances entre le monde médical, les patients et l’État. L’article montrera ainsi en quoi l’analyse des réseaux de santé est indissociable d’une compréhension du contexte historique et politique dans lesquels ils sont élaborés. L’analyse comparative France/Québec permettra d’illustrer des spécificités nationales, mais aussi les convergences et la circulation d’approches entre les deux espaces géographiques.