Les rapports interculturels franco-roumains au 19e siècle. Un nouvel instrument de recherche (original) (raw)

Les répercussions linguistiques des contacts entre les peuples et, plus particulièrement, entre les peuples français et roumain au milieu du XIXe siècle

2010

émérite et directeur de [mes] recherches Résumé : Dans cet article qui prend appui sur le Disionăraş romănesc de cuvinte tehnice şi altele greu de înţeles de Teodor Stamati, nous nous attacherons à montrer que le lexique n'est pas seulement un répertoire de mots mais aussi un espace vivant qui a son histoire, vit et se renouvelle constamment. L'enrichissement de la langue par la création externe, en particulier, l'étymologie de ces mots et des éléments qui les composent, ainsi que les modalités d'adaptation des néologismes témoignent de l'existence de certaines tendances linguistiques pan-romanes ou spécifiques au passage du français au roumain et, d'un point de vue culturel, des relations, plus ou moins anciennes, entre les peuples. L'objectif de notre intervention sera d'examiner, à travers des exemples issus, notamment, d'un dictionnaire 1 , certains faits marquants de la langue

L’ Identité culturelle roumaine – partie integrante de la culture europeenne au XIXème siècle

Analele Universităţii "Dunărea de Jos" din Galaţi. Fascicula XXIV Lexic comun / lexic specializat, 2018

Au début du XIX ème siècle, l'identité culturelle roumaine se liait étroitement aux événements sociopolitiques de l'époque. La société « a changé » selon les modèles européens, ce qui a contribué à la formation de l'esprit identitaire et de la conscience nationale. Dans le mélange d'influences nombreuses (venues de la France, l'Autriche, l'Italie, la Russie, l'Angleterre) le sentiment de l'identité se confondait avec celui de l'appartenance à l'espace où le peuple roumain même s'est formé. C'est un phénomène qui présente encore grand intérêt dans le contexte où les événements historiques ont laissé des traces dans les mentalités des gens. La notion de conscience identitaire a directement agi sur les liaisons étroites entre les provinces roumaines. Selon les sources historiques, surtout celles venues de la part des chroniqueurs, la conscience identitaire roumaine s'est montrée plus soutenue en Transylvanie par rapport aux autres régions roumaines. D'ailleurs, les conditions historiques de la formation des territoires roumains extra-carpatiques (La Moldavie et La Valachie), ainsi que les liens avec la Transylvanie-ce sont des facteurs qui ont soutenu le sentiment d'appartenance des Roumains au même pivot identitaire. La langue commune parlée dans les provinces roumaines et, surtout, la croyance dans la vision d'un État uni ont renforcé l'idée de conscience identitaire, à laquelle se sont rajoutées les motivations historiques. Les activités concrètes qui ont visé l'espace roumain se sont manifestées dans le sens de la reconnaissance de l'existence de la nation roumaine en tant que partie constituante de la structure sociale moderne et, par-dessus tout, dans le sens de l'intention de reconnaître l'État roumain comme un tout unitaire. De plus, le droit du peuple roumain était celui de conserver et de sauvegarder la nationalité roumaine, ce droit-là étant incontestable. D'ailleurs, l'Union de 1859 et toutes les réformes novatrices ont mené à la constitution de l'État-nation. Sur cette toile de fond, les événements historiques ont indubitablement marqué le sentiment de l'identité nationale, qui vivifiait toutes les consciences de l'époque. concerning the defence of Romanian cultural identity, as an integral part of European culture, especially in terms of the development of the creative spirit in mentalities and consciences of that time.

Personnalités roumaines dans la diaspora de France. Une vision partagée. La période d’avant la Seconde guerre mondiale

Studia Universitatis Babeş-Bolyai, Studia Europaea, no. 4, 2011

The period of time comprised between the Two World Wars is particularly abundant in cultural interactions between Romanian and French intellectuals, thus emerging a series of factors that foster the increased attractiveness of the francophone space for our elites. This liaison appears to be a decisive factor in the choice of the exile by these personalities following the arrival of communism in Romania, which gives rise to an increasingly active cultural life of the diaspora settled in France, composed of artists from a broad range of areas, as well as politicians.

Les relations franco-roumaines de 1938 à 1944

Revue Historique Des Armees, 2006

Ce document a été généré automatiquement le 30 avril 2019. © Revue historique des armées Les relations franco-roumaines de 1938 à 1944 Mihail Ionescu La question des relations franco-roumaines pendant les dernières années de paix et la Deuxième Guerre mondiale, constitue un sujet paradoxal et inégal, peu analysé par l'historiographie des deux pays. Si pour la période du début du XX e siècle jusqu'à la fin de la Grande Guerre, il existe une bibliographie fournie, traitant les aspects essentiels de ces relations ; pour l'entre-deux-guerres, la Deuxième Guerre mondiale et la guerre froide, le sujet est plutôt contourné. Les années 1938-1944 sont probablement les moins connues dans l'histoire liant la France à la Roumanie. Il existe, bien sûr, des études plus ou moins développées concernant l'évolution des relations internationales. Dans les années précédant la guerre, elles traitent des actions et des positions adoptées par les deux pays face au déroulement des événements 1. Préliminaires Organisée fondamentalement autour du pacte de la Société des Nations et du principe de défense des traités de paix ayant mis fin à la Première Guerre mondiale, l'action de politique internationale roumaine, pendant l'entre-deux-guerres, se structure à différents niveaux et comporte des composantes essentielles. À l'époque, les choix opérés par les Roumains sont le fruit d'une conjonction entre les risques et les menaces du nouvel environnement européen et de leurs intérêts nationaux. La stratégie de sécurité nationale de la Roumanie s'oriente, par tradition, vers la France et la Grande-Bretagne, ses alliées pendant la Grande Guerre et garantes du système des relations internationales établi par le traité de Versailles. Cette orientation, qui ne sera jamais contestée par les dirigeants roumains, constitue un des traits définissant la politique étrangère de l'État roumain entre 1918 et 1944

Relations franco-ukrainiennes du XVIII siècle

У статті йдеться про історичні, культурні та наукові зв’язки між Францією та Україною у ХУІІІ ст. Дослідження торкається, зокрема, аналізу рідкісних видань та рукописних матеріалів. Перевага надана французьким джерелам тогочасної епохи. Наведено спогади французьких дипломатів, істориків, вчених, письменників та мандрівників про Україну, козаків, про гетьманів Івана Мазепу, Кирила Розумовського та Пилипа Орлика (і його сина Григорія), про політичну, соціальну та воєнну ситуацію в країні. Серед трактованих тем висвітлено окремі питання з історії науки, релігії, політики, політичної історії, літератури, театру, живопису, ґеоґрафії та картоґрафії, що стосуються окресленої теми, а також появи французького театру на Україні, навчання українських студентів у Франції, налагодженню торгівельних відносин між двома країнами та ін. Ключові слова Міжнародні відносини; XVIII ст.; Україна; Крим; Франція ; Польща; Туреччина; Росія; Вольтер; Людовик XV; С. Лєщинський; І. Мазепа; Пилип Орлик; Григорій Орлик; К. Розумовський; Л.-Ж. Конде; А. Д’Орвіль, Ж.-Б. Scherer; Б. Ля Мартін’єр; Ляффіт-Кляве; Ю.-Ф. Лазовський; Ж.-Н. Деліль; Ж.Л. Лє Руж; Б. Гакке; А. Ґобіль; Єзуїти; ґеографічні карти. REZUMO (en Esperanto) Ĉi artikolo estas dediĉita al studo de la historiaj, kulturaj kaj sciencaj rilatoj inter Francio kaj Ukrainio dum la XVIII jc. Ĝi estas skribita surbaze de raraj publikaĵoj kaj de la propraj esploroj de l'aûtoro en manuskriptejoj kaj arkivoj, precipe en Francio. Kontaktoj de la Het’manoj I. Mazepa, P. Orlyk kaj K. Rozoumovs’kyi kun Francio estas diskutataj laû informoj de diplomatoj, historiistoj, vojaĝantoj kaj geografoj de tiu tempo; ankaû estas atentitaj impresoj de ĉi-lastaj pri la Ukrainio kaj pri kozakoj. Laû la eksponita temo, estas traktataj la faktoj el la historio de scienco, filosofio, literaturo kaj kartografio, same kiel donitaĵoj pri la komercaj rilatoj, pri la instruado de la franca lingvo en Ukrainio, pri la francaj teatraĵoj, pri ukrainaj studentoj en Francio, ktp. ŜLOSILVORTOJ. Internacioj rilatoj; XVIII jc.; Ukrainio; Francio; Rusio; Pollando; Turkio; Voltaire; Louis XV; S. Leszczyński; I. Mazepa; P. Orlyk, H. Orlyk; K. Rozumovs’kyi; L.-J. Condé; A.C. D'Orville; J.B. Scherer; B. La Martinière; Laffite-Clavé; J.-F. Łazowski; J.-N. Delisle; J.L. Le Rouge; B. Hacquet; A. Gaubil; Jezuitoj; mapoj.

«Pour une reconsidération comparative des courants esthétiques et littéraires», Relations Gréco-roumaines. Interculturalité et identité nationale. Sous la direction de Paschalis M. Kitromilidès et Anna Tabaki, Aθήνα, KNE/EIE, 2004, σσ. 95-104.

Pour ouvrir un débat qui, je l'espère, pourra se révéler prometteur concernant la cristallisation d'une problématique utile, je tâcherai de revenir un peu en arrière et de mettre l'accent de mon intervention d'aujourd'hui, de caractère plutôt méthodologique, sur ce que nous appelons temps modernes en général.

Romanistique et « panlatinisme » en France dans la deuxième moitié du XIXe siècle

Conséquence du débat passionné sur les origines des nations, la notion de latinité s'inscrit également dans le débat sur les origines des langues et accompagne l'évolution des études de linguistique historique et comparative au XIX e siècle. Dans le présent article je me propose d'analyser le rôle joué en France par la philologie et les études de langues romanes dans la définition d'un espace français et européen de civilisation latine en tant qu'opposé au slavisme et au germanisme.