Le mécanisme de “compensation” à Rome (original) (raw)

Transfert de droits à bâtir : effets pervers du mécanisme de compensation à Rome

2010

Le transfert de droits a bâtir revient a la mode regulierement. Cette technique, qui consiste a separer les droits a bâtir de la propriete des sols, vise en general a preserver des espaces de nature, sans avoir a recourir a l'acquisition publique des terres. Un instrument utile donc... mais complexe a mettre en oeuvre, sous peine d'effets pervers. Illustration avec le cas de Rome.

La "petite stratégie" de Rome

Most historians of the XIXth Century usually say that Theodor Mommsen was the author of a thesis explaining that, during the Late Empire, Roman Army was divided in two parts, one "moving", the other "motionless". Such a thesis cannot be supported; this is proved by a list of the places of Gaul where garrisons are mentioned. Another list, of the units known in the same country, confirms this argument. So, Ammianus Marcellinus never shows that there was a "moving army" and another "motionless"; more, such a situation would be absurd. More, we can see that the organisation of Roman Army in Gaul was not a "defence in depth" based on a "grand strategy". This could not have been possible in the IVth Century. On the contrary, the strategic scheme was imposed by the enemies, the Germans, and by the logistics.

Les titulaires de la réparation d'un préjudice de l'histoire: le cas italien

2013

Se pencher sur la question des titulaires de la réparation d'un préjudice de l'histoire implique de donner une définition de la notion de « victime ». Cette notion complexe et polymorphe ne peut être saisie pleinement qu'ayant recours en même temps au langage commun, au droit, et à la politique. Le droit intègre, en effet, assez tardivement la notion de « victime », bien qu'elle soit un phénomène religieux, social, psychologique et anthropologique qui traverse les cultures du monde entier depuis l'âge ancien. Face aux préjudices de l'histoire, toutefois, les instruments juridiques sont souvent limités et nécessitent l'intervention du politique. La notion de « victime » titulaire d'un droit à réparation change alors souvent en fonction d'une lecture du passé qui est au service des exigences politiques du présent (I).

Refus du luxe et frugalité à Rome

2011

Cette etude analyse la place et le role du mode de vie dans les discours et les pratiques politiques a Rome a la fin du IIIe siecle av. J.-C. et au IIe siecle av. J.-C. qui formaient un moment charniere. Le luxe faisait partie des pratiques de distinction de l’aristocratie a la fin du IVe siecle av. J. C. et au IIIe siecle av. J. C. A partir de la deuxieme guerre punique, l’elite commenca a s’inquieter du role politique du faste et des menaces qu’il faisait peser sur le systeme oligarchique ; elle fit ensuite voter des lois regulant les festins pour eviter que ceux-ci ne servissent a gagner du credit politique, mais sans evoquer franchement cette raison, par deference pour le pouvoir et par souci de preserver sa legitimite. Le combat contre le luxe investit les discours, influant sur l’image que l’elite donnait d’elle-meme. Les adversaires du luxe, comme Caton l’Ancien, mirent en avant une nouvelle qualite, la frugalite, correspondant a l’adoption d’un train de vie inferieur a ce qu...

Tracés de fondation à Rome

Estudos Semióticos

A la suite de l’ouvrage collectif publié par Marcel Detienne (1990), nous avons repris le thème des tracés de fondation, en particulier celui de la Rome antique, inaugurée par Romulus selon un rituel de fondation (Plutarque). C’est pour nous l’occasion de reprendre nos analyses des lieux et de les développer à partir d’une thématisation selon notre approche sémiotique au moyen d’une schématisation logico-topologique appelée templum. C’est à travers la notion de mythogramme que nous avons différencié cette approche : structure d’orientation d’un espace, actantialité associée à des types de rituel, planification d’un ordre urbain qui se retrouvera tout au long de l’histoire romaine. Ces trois schématisations corrélées – auxquelles il faudrait associer, de façon sous-jacente, la logique d’établissement des lieux développée dans notre livre précédent (2013) – permettent de caractériser l’idée d’une forme urbaine typique dans sa récurrence.