Eveil aux langues et au langage : une expérimentation en Guyane (2006) (original) (raw)

Pratiques et représentations linguistiques en Guyane

IRD Éditions eBooks, 2008

Le projet en a été conçu sur le Maroni, fin 2003, et une première réunion collective a été organisée en 2004. Nous avons cherché à rassembler tous les chercheurs, anthropologues, sociologues, linguistes, didacticiens ou psychologues intéressés par ces questions sur le terrain guyanais. Nous regrettons que certains, par manque de temps, n'aient pu se joindre à nous et, en particulier, Gérard Collomb, Françoise Grenand, Richard et Sally Price, Diane Vernon.

Pratiques et représentations linguistiques en Guyane - regards croisés. Introduction (2007)

2007

Le projet en a été conçu sur le Maroni, fin 2003, et une première réunion collective a été organisée en 2004. Nous avons cherché à rassembler tous les chercheurs, anthropologues, sociologues, linguistes, didacticiens ou psychologues intéressés par ces questions sur le terrain guyanais. Nous regrettons que certains, par manque de temps, n'aient pu se joindre à nous et, en particulier, Gérard Collomb,

Pratiques et représentations linguistiques en Guyane-regards croisés. Introduction

2007

Le projet en a été conçu sur le Maroni, fin 2003, et une première réunion collective a été organisée en 2004. Nous avons cherché à rassembler tous les chercheurs, anthropologues, sociologues, linguistes, didacticiens ou psychologues intéressés par ces questions sur le terrain guyanais. Nous regrettons que certains, par manque de temps, n'aient pu se joindre à nous et, en particulier, Gérard Collomb, Françoise Grenand, Richard et Sally Price, Diane Vernon.

Plurilinguisme et éducation en Guyane (2017)

Langues et Cité, 2017

Bien que trois quart des enfants en Guyane ne parlent pas le français avant d'aller à l'école, longtemps, la seule langue d'enseignement a été le français. La ratification de la circulaire Savary par l'Académie de Guyane en 1986 pour le créole guyanais, puis la mention de douze langues de Guyane comme « langues de France » par le rapport Cerquiglini en 1999 ont permis de développer des programmes d'enseignement (partiellement) bilingues en Guyane. Actuellement, ces dispositifs ne s'appliquent qu'au créole, langue régionale, et aux élèves « issus de milieux principalement créolophone[s] ou amérindien[s] ». Les élèves locuteurs d'autres langues minoritaires, considérées parfois à tort comme des « langues de l'immigration », ne voient leurs langues valorisées dans aucun dispositif, alors que le plurilinguisme de tous pourrait être une formidable ressource pour l'enseignement et le vivre ensemble.

Politiques linguistiques éducatives en Guyane. Quels droits linguistiques pour les élèves allophones ? (2014)

2014

dir.), Apprendre plusieurs langues, plusieurs langues pour apprendre : l'école plurilingue en Presses universitaires de Renne,296s. 1 Politiques linguistiques éducatives en Guyane. Quels droits linguistiques pour les éleves allophones ? Sophie Alby -IUFM Guyane -UMR SEDYL Isabelle Léglise -CNRS -UMR SEDYL L'objet de cet article est une réflexion sur les choix en matière de politiques éducatives dans un département d'outremer, la Guyane française. Cette réflexion s'appuie sur deux programmes de recherche : le premier, mené par Isabelle Léglise depuis 2000 dans le cadre d'un « diagnostic sociolinguistique », vise à définir en Guyane « qui parle quelle langue, à qui, où et pourquoi ? ». Il s'appuie premièrement sur les pratiques déclarées par la population scolarisée dans toutes les écoles de Guyane (PRATIK-D), deuxièmement sur l'analyse d'interactions spontanées, ou pratiques réelles, dans différentes situations de communication (famille, marché, hôpital, etc.) et troisièmement sur l'analyse de discours épilinguistiques. Le second programme développé par Sophie Alby dans le cadre de l'ANR ECOLPOM vise à répondre aux trois questions suivantes : les langues enseignées sont-elles les langues effectivement parlées par les élèves ? Comment s'opère la sélection des publics ? Quels choix ont été effectués en Guyane dans le domaine de la prise en compte du plurilinguisme scolaire ? Afin de répondre à ces trois questions, des enquêtes ont porté sur des discours d'hommes politiques, discours d'acteurs de l'éducation sur les pratiques linguistiques en Guyane, sur des discours officiels (textes règlementaires), et enfin sur les pratiques déclarées des élèves. Pour les élèves de cycle 3, la méthodologie proposée dans le cadre des enquêtes PRATIK-D qui s'appuie sur des entretiens individuels avec les élèves (Léglise, 2007a) a été adoptée lors des enquêtes ECOLPOM 1 . Pour les élèves de cycle 2, les informations nécessaires ont été recueillies directement auprès des enseignants 2 . Au total, les données recueillies permettent de caractériser les répertoires linguistiques de 1 315 élèves scolarisés dans des écoles accueillant des dispositifs bilingues en Guyane. 865 élèves interrogés n'avaient pas bénéficié d'un dispositif bilingue et 450 en bénéficiaient au moment des enquêtes. Nous pouvons par ailleurs comparer ces données avec celles obtenues dans le cadre du diagnostic sociolinguistique -PRATIK-D qui concernent à ce jour 2300 élèves. Alors que nous ne disposions pas de données chiffrées sur les langues des élèves il y a dix ans, nos travaux nous permettent aujourd'hui de confronter les politiques linguistiques éducatives aux pratiques linguistiques des élèves et de mesurer l'écart qui peut exister entre les profils de ces derniers et les choix en matière de langues enseignées, et plus généralement de poser la question des droits linguistiques des élèves. En effet, comme le soulignent Anderson & al. (2010, p 7), « la philosophie sous-tendant les mesures visant à développer le plurilinguisme de tous les apprenants doit s'inspirer de débats plus larges sur la justice sociale dans l'éducation », et plus spécifiquement en ce qui concerne les langues dites de « la migration ».