Les marchands dans la diplomatie des rois d’Aragon (original) (raw)

Les marchands espagnols dans l’élite dirigeante du Conseil des bourgeois de Nantes au milieu du XVIe siècle

Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, 2005

Les marchands espagnols dans l'élite dirigeante du Conseil des bourgeois de Nantes au milieu du XVI e siècle Guy SAUPIN Professeur d'histoire moderne CRHIA-Université de Nantes Depuis le milieu du XIV e siècle, les bourgeois de Nantes ont été associés par les ducs de Bretagne à la gestion financière de la défense de la ville. En 1410, mais surtout en 1420, Jean V renforça cette participation en l'intégrant dans un conseil de bourgeois au côté des gens d'Église et de justice, l'ensemble étant placé sous l'autorité du capitaine, représentant suprême de l'autorité ducale 1. Au cours d'une longue évolution, difficile à dater faute d'archives, ce conseil a pris l'habitude de fonctionner en assemblée générale intéressant prioritairement l'élite urbaine. C'est ce qui ressort du dernier et seul registre de délibération conservé 2 , couvrant la période août 1555-février 1563. Les relations entre les grands marchands et le capitaine s'étant détériorées suite à l'autoritarisme nouveau affiché par le comte René de Sanzay, ces derniers parvinrent à obtenir du roi François II en janvier 1559 (1560) la création d'un corps de ville, avec un maire, dix échevins et un procureur du roi syndic, doté d'un pouvoir de police urbaine beaucoup plus fort 3. Cette remise en cause de l'équilibre institutionnel ancien dressa contre la nouvelle municipalité tous les autres corps dotés d'autorité, ce qui explique que le nouvel échevinage ne put être véritablement établi qu'en décembre 1564. Dans ce groupe de pression, des membres du groupe hispano-nantais, formé principalement d'immigrants venus de Vieille-Castille 4 , ont joué un rôle majeur.

Voyages d’artistes. Les peintres septentrionaux dans la couronne d’Aragon

L’encyclopédie numérique EHNE, 2019

Aux XIVe et XVe siècles, l'Europe connaît un renouveau artistique dont bénéficie la péninsule Ibérique, et en particulier la couronne d'Aragon grâce à la prospérité du commerce du bassin méditerranéen et à ses souverains, grands mécènes. Marchands, clercs et nobles, mais aussi intellectuels et artistes se déplacent et convergent vers les centres de pouvoir que sont les cours princières et les grandes villes portuaires comme Barcelone et Valence. Ce phénomène touche de nombreux peintres français, néerlandais et allemands qui, par vagues successives, s'y installent pour un temps ou définitivement. Ces artistes, parmi lesquels Marçal de Sas, Louis Allyncbrood, Hayne Bru(y)n ou encore Jean de Bourgogne, apportent avec eux les savoirs et les modèles issus du nord de l'Europe. Link : https://ehne.fr/article/lart-en-europe/geographie-et-circulation-des-modeles-artistiques/voyages-dartistes-les-peintres-septentrionaux-dans-la-couronne-daragon

« Bon pour Orient ». Les « marchands de merlettes » et la noblesse roumaine d’avant la Grande Guerre

Revue française d’héraldique et de sigillographie – Études en ligne, 2022

6. CERNOVODEANU, Ştiinţa… (cité n. 1), p. 173. 7. Il s'agit en premier lieu de la suppression des privilèges de classe par l'article 46 de la Convention de Paris de 1858 : « … Les Moldaves et les Valaques seront tous égaux devant la loi, devant l'impôt, et également admissibles aux emplois publics (…). Tous les privilèges, exemptions ou monopoles dont jouissent encore certaines classes seront abolis… » (Conférence de Paris. 1858 [Convention relative à l'organisation des principautés de Moldavie et de Valachie, signée à Paris le 19 août 1858. Protocoles des séances], Paris, 1858, p. 14). En second lieu, l'inadmissibilité des titres nobiliaires est proclamée par l'article 12 de la première Constitution roumaine de 1866 : « …Les titres étrangers de noblesse, tels que princes, comtes, barons et d'autres similaires, étant contraires aux anciennes coutumes du pays, sont et restent inadmissibles dans l'

L'institution consulaire et les marchands dans le monde méditerranéen (XVII e -XX e siècle

Cette étude de cas a permis de souligner les principales préoccupations des consuls français de Salonique dans les premières années du XXe siècle. Si les objectifs annoncés du musée sont de promouvoir le commerce en accord avec les principes de la politique extérieure de la France, le rôle du consul français, pourtant porteur du projet, est moins net. Son statut officiel est éclipsé autant par son implication personnelle que par le travail de ses auxiliaires : chancelier vice-consul et conseiller du commerce extérieur. Certes le contexte dans lequel est créé le musée n’est pas extrêmement favorable à son développement : aux guerres balkaniques succède le front d’Orient alors même que Salonique et sa région connaissent un changement de souveraineté qui conditionne la révision par l’État grec des exemptions économiques obtenues par les Européens aux dépens des Ottomans. Mais c’est surtout que le projet ne rencontre pas l’enthousiasme des interlocuteurs économiques français sur place comme dans l’Hexagone. Pourtant cette première réalisation sert par la suite de fondement aux nouvelles initiatives françaises, à la fois dans le modèle développé et les individus impliqués.