Les campagnes présidentielles 1965-2007 : De M. X à Mme Royal (original) (raw)
Related papers
Chapitre 2 LES CAMPAGNES PRESIDENTIELLES DEPUIS 1965
Lorsqu'il est élu président de la République en 1958, le général de Gaulle recueille 62 394 voix dans un collège de notables dépassant à peine les 80 000 grands électeurs. Sept ans plus tard, après avoir fait adopter le principe de l'élection présidentielle au suffrage universel direct par le référendum de 1962, il est élu par un peu plus de treize millions d'électeurs. C'est assez dire combien la légitimation électorale du chef de l'Etat change de nature la prétention à diriger. Depuis cette réforme fondamentale des institutions de la Vème République, les Français ont été convoqués à neuf reprises pour choisir leur président, parmi quatre-vingt-onze candidats retenus, à l'issue de campagnes électorales de durée variable et de caractère politique différent. Deux d'entre elles vont être impromptues. En 1969, le général de Gaulle quitte le pouvoir avant la fin de son mandat, se sentant désavoué par l'échec du référendum du 27 avril sur la réforme du Sénat et la régionalisation. En 1974, le décès de son successeur, Georges Pompidou, interrompt aussi le septennat. Ces deux campagnes électorales s'ouvrent donc dans des conditions précipitées alors que la première, en 1965, est « inaugurale » et que les six dernières () semblent moins marquées par les circonstances. Mais d'autres critères de distinction et de regroupement peuvent être sollicités lorsqu'on cherche à rendre compte des campagnes menées depuis 1965. Ainsi, Jean Massot
Changement Social dans les Campagnes Marocaines 1965
Grigori Lazarev. Publié dans un cahier du Bulletin Économique et Social du Maroc, "Études Sociologiques", sous la direction 'Abdelkader Khatibi (Rabat, 1971) Ce texte a été présenté en 1965 à l'occasion d'un séminaire sur le "développement et le changement social" organisé par l'Institut de Sociologie du Maroc 1 . Cette thématique est traitée ici sur la base des études et enquêtes de l'auteur dans le milieu rural marocain des années 60 2 . Il est frappant de constater, avec le recul, les interrogations que l'on se posait alors sur des concepts, tellement banalisés aujourd'hui, de "développement" et de "changement social".
Les traces du référendum du 29 mai 2005 dans la campagne présidentielle de 2007
2007
Quelles vont etre les " traces " du referendum de 2005 dans le scrutin de 2007, dont le premier tour est fixe au 22 avril, soit juste un mois apres la date du 50 eme anniversaire de la signature du traite de Rome (25 mars 1957) ? C'est une question d'ampleur, car l'enjeu europeen " travaille ", depuis le referendum de ratification du traite de Maastricht en 1992, les equilibres sociaux, politiques et partisans francais.
La force electorale? Les campagnes électorales d'Alain Krivine et Arlette Laguiller (1969-1974)
Histoire&Politique, 2021
Les candidatures successives d'Alain Krivine en 1969 et 1974, d'Arlette Laguiller en 1974, au nom respectivement de la Ligue communiste (LC) puis du Front communiste révolutionnaire (FCR), et de Lutte ouvrière (LO) marquent les points de départ d'une participation constante de deux des trois principaux courants trotskystes français aux consultations électorales, en particulier les élections présidentielles. Cet engagement interroge l'historien sous trois angles. Elle indique d'abord, incontestablement, un «effet 1968», prolongé au moins jusqu'en 2017, qui oppose un « avant» marqué par des candidatures éphémères à un long «après". Elle montre la présence d'une stratégie des organisations concernées, et révèle aussi la présence de deux cultures politiques très dissemblables.
Solon, 2021
Au Cameroun, durant les campagnes l’élection présidentielle, de 1992 à 2011, après les discours et un repas pris en commun, il est d’usage, pour le candidat, de distribuer des denrées alimentaires, des biens de consommation courante, ainsi que de l’argent liquide. Cette coutume politique participe de la mise en scène prodigue du candidat aux élections présidentielles et met en lumière le fait que le rapport politique électoral entre le citoyen et le candidat à la Présidence de la République, au Cameroun, est fortement marqué par la dimension relationnelle. Cette dernière est structurée autour de la relation identitaire que le candidat à la Présidence de la République se doit d’instaurer entre lui et son (probable) électorat. C’est par la compréhension de l’imaginaire du champ politique camerounais et, surtout, par celle des conceptions politiques tournées autour du don, contre-don, du clientélisme et de la capacité redistributive du candidat à une élection qu’il est permis de comprendre l’importance que la mise en scène prodigue du candidat à la présidentielle a pris dans le cadre des meetings de campagne camerounais de 1992 à 2011.