"Entretien avec Bertrand Méheust" (original) (raw)

Entretien avec Pierre Ouellet

Letras de Hoje, 2015

Canada en esthétique et poétique. Ses rech'erches se situent dans le champ des relations entre perception et identité dans le discours esthétique, autour de thématiques telles que la littérature migrante, la communauté de mémoire ou encore la voix. Il est membre de l' Académie des Lettres du Québec depuis 2009, directeur de la revue Les Écrits et de la collection Soi et l' autre chez VLB éditeur. Il a publié plus de 40 livres et de très nombreux articles scientifiques, a reçu divers prix dont le prestigieux Prix Ringuet attribué par l' Académie des Lettres du Québec pour Légende dorée, en 1998, et, en 2005 et 2008 le Prix du Gouverneur général, pour les essais À force de voir et Hors-temps. Auteur invité de la 60ª Feira do livro de Porto Alegre, qui rendait hommage au Canada, Pierre Ouellet a accordé un entretien aux trois professeures: Ana Maria Lisboa de Mello (PUCRS), Marie-Hélène Paret Passos (PUCRS) e Zilá Bernd (Unilasalle Canoas).

Entretien avec Jeanne Favret-Saada

Jeanne Favret-Saada est Directrice d'études honoraire à la Section des Sciences religieuses de l'École Pratique des Hautes Études, Paris. En octobre 2017, elle était l'invitée de la Société d'histoire des religions de Genève pour parler de son nouveau livre Les sensibilités religieuses blessées. Christianismes, blasphèmes et cinéma, 1965-1988 (Paris, Fayard, 2018). L'occasion d'aborder avec elle la manière dont les questions religieuses traversent son oeuvre, depuis ses premières enquêtes d'anthropologie politique en Algérie, à l'aube de l'Indépendance (voir désormais Algérie 1962-1964 : essais d'anthropologie politique, Paris, Bouchène, 2005). Outre ses livres bien connus sur la sorcellerie rurale dans le Bocage français (Les mots, la mort, les sorts. La sorcellerie dans le Bocage, Paris, Gallimard, 1977 ; avec Josée Contreras, Corps pour corps. Enquête sur la sorcellerie dans le Bocage, Paris, Gallimard, 1981 ; Désorceler, Paris, L'Olivier, 2009), Jeanne Favret-Saada a travaillé sur l'antisémitisme chrétien, puis, depuis 1988 sur les accusations publiques de blasphème dans le monde occidental (Comment produire une crise mondiale avec douze petits dessins, Paris, Les Prairies ordinaires, 2007 ; 2 e éd. Fayard, 2015). Dans quel milieu avez-vous grandi ? Quel a été votre parcours ? Comment avez-vous commencé à étudier l'ethnologie ? Je suis née en 1934 dans une famille juive de Sfax, la deuxième ville de Tunisie. Les Saada étaient des notables : mon grand-père, puis mon père ont présidé la fédération des communautés juives du Sud. Pourtant, leur judaïsme était si peu évident que j'ai cru, pendant mon enfance, que les juifs étaient ceux qui n'avaient pas de religion, au contraire des musulmans et des chrétiens. Je ne m'étends pas là-dessus, parce que j'ai tourné un long récit de ma vie que vous trouverez bientôt online sur Anthropologie et sociétés 1. Ce qui, je crois, m'a dirigée vers l'anthropologie après la fin de mes études supérieures, a été la confusion où me plongeait l'absence totale de transmission, dans ma famille, de notre histoire sociale et communautaire : qui étions-nous, les Saada, que faisions-nous là, comment étions-nous devenus des notables, pourquoi avions-nous la nationalité française, au contraire des autres juifs du pays ? Au cours de mes études de philosophie à la Sorbonne, j'ai ensuite découvert l'anthropologie sociale, que Lévi-Strauss commençait à renouveler, et j'ai pensé que le travail sur le terrain, en Afrique du Nord, me contraindrait à « nous » situer, les Saada et moi-même. Entre-temps, mon père m'avait chassée de la famille, j'avais épousé un jeune Parisien qui faisait son service militaire en Algérie, et Raymond Aron m'avait fait nommer à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines d' Alger, pour y remplacer Pierre Bourdieu. J'ai donc commencé par enseigner une discipline que je découvrais, l'anthropologie, en attendant la fin de la guerre de Libération, en 1962.

Entretien avec Gilles du Bouchet

Entretien avec le peintre et sculpteur Gilles du Bouchet à propos de sa pratique et de la notion de réel. Le peintre Gilles du Bouchet est né à Boulogne-Billancourt en 1953. Fils du poète André du Bouchet et de l’ethnologue Tina Jolas, il a étudié les beaux-arts et la maçonnerie au début des années 1970. Après avoir voyagé au Burkina Faso, puis s’être établi à Paris et au Havre au cours des années 1980 et 1990, il a installé son atelier dans une ancienne mégisserie à Issoudun, dans l’Indre, depuis 2001. Enregistrements effectués les 17 juin et 16 août 2016 dans le cadre du projet de recherches Ownreality du Centre allemand d'histoire de l'art (Paris), portant sur "la notion de réel dans les arts plastiques en France, Pologne, RFA et RDA entre 1960 et 1990".

Entretien avec Étienne Verkindt

EchoGéo, 2011

Ce document a été généré automatiquement le 31 juillet 2021. EchoGéo est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 4.0 International (CC BY-NC-ND)

Entretien avec François Jost

Policromias: Revista de Estudos do Discurso, Imagem e Som, 2019

François Jost, chercheur et professeur à l’Université Sorbonne Nouvelle / Paris III et directeur honoraire du Centre d’Étude des Images et des Sons Médiatiques (CEISME), dédié à l’étude de la télévision dans les domaines philosophique, esthétique et linguistique, avec diverses publications au Brésil. Directeur de la revue Télévision (Paris, CNRS éditions) et de la collection sur les séries A suivre (Paris, ed. Atlande).