Empathie et guérison (original) (raw)

Empathie et perception des valeurs

Dialogue, 2012

ABSTRACT: Differences of evaluative judgments are often assumed to be a reason to prefer pluralism, relativism or subjectivism to objectivism, and this preference is even more pronounced in the case of judgements of taste. A comparison between perceptual and moral disagreements, however, enables us to understand that differences in judgments may be due to a difference in access to the situation or object, and not necessarily to a difference in value. The feeling of irresolvable differences that sometimes arises in situations of evaluation, may not hold in the absence of objective values and / or common values, but be due to a difficulty or inability to capture the perspective, or circumstances of assessment wherein the other agents are placed.

Empathie et esthétique

Critique D Art Actualite Internationale De La Litterature Critique Sur L Art Contemporain, 2015

Empathie et génocide

La guerre n'a rien de normal : c'est la banqueroute de la politique et de l'humanité. Tel est l'avis unanime des activistes des droits de l'homme. [...] Mon père Léo Maillet (1902-1990) parlait de stupidité, lui qui n'arrivait pas à trouver d'explication raisonnable lorsqu'il évoquait les auteurs du « génocide des Juifs, au coeur même de cette culture européenne qui avait généré la modernité [...] Texte rédigé en italien par Daniel Maillet (Cunha près São Paulo, Brésil) en collaboration avec Roland Schramm (Rio de Janeiro) ; révision italienne de Piergiorgio Morgantini (Terre di Pedemonte, Tessin, Suisse), traduction de l’italien par Jacques Gubler (Bâle, Suisse)

Apprendre et guérir

Création orale et littérature, 2016

Cet article traite des rapports intergénérationnels dans l’oeuvre de trois auteures autochtones. Tandis qu’An Antane Kapesh (Innue) dénonce de façon virulente le démembrement des familles causé, entre autres raisons, par la scolarisation forcée des enfants dans le système des pensionnats, Virginia Pésémapéo Bordeleau (métisse crie) et Naomi Fontaine (Innue) illustrent chacune à leur façon des remembrements. Dans leurs romans, des personnes autochtones trouvent des façons de se réenraciner dans la suite des générations et sur le territoire, entre autres grâce à une pratique du soin de l’autre qui mène à la réconciliation avec soi-même.

Empathie et rites de table

Martin-Juchat, F., 2004, « Empathie et rites de table », in J. J. Boutaud (dir.) L’imaginaire de la table, Paris, L’Harmattan : pp. 133-150., 2004

Faut-il tuer l'empathie ?

2017

Terme à la mode dans les pratiques de conception, l'empathie mérite d'être interrogée dans sa capacité à véritablement comprendre les usagers.

L’empathie dans la démence

NPG Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie, 2020

La maladie d'Alzheimer reste encore aujourd'hui trop souvent ignorée dans sa dynamique psychopathologique propre. Si elle est bien étudiée sur le plan neuroscientifique, elle n'est que peu ou mal abordée dans sa dimension intersubjective. A l'aide de l'approche phénoménologique du philosophe Husserl, nous avons tenté cette compréhension intime, éprouvée à même le phénomène démentiel, sans omettre ce qu'il a de déroutant et d'étrangement rétif à toute rationalité. Ce qui est source d'obscurité est ici requalifié comme ressortant d'une empathie délicate de maniement, voire empreinte d'une « trop grande » transparence, au point qu'elle apparaît de bout en bout comme déconcertante. Le malade Alzheimer souffrant de troubles du comportement est ainsi retrouvé comme ce sujet parfois « trop vivant », de sorte qu'il importe à chaque soignant de reconsidérer sa conception de ce qui « dément » véritablement la perception de ce qui fait sens dans la relation, et de ce qui permet de « faire cogito » ensemble.

Empathie, spiritualité et mysticisme

Chronique de Marc Charbit-(lecture 18mn) Introduction Dans ce texte, je soutiendrai l'hypothèse que ces trois émotions, empathie, spiritualité et mysticisme sont de même nature et que ce n'est qu'une différence de degrés qui les différencie. Ce sont des émotions produites par l'esprit humain à partir de certaines croyances. La différence de degrés qui séparent ces trois émotions est en lien direct avec la construction de l'ego de chaque individu. Une personne dont l'ego est « cristallisé » sera plutôt égoïste et narcissique, il ne tiendra pas compte des émotions de son entourage, une autre personne avec un ego plus « dilué » aura de l'empathie envers ses proches. En abaissant encore le curseur de l'ego, les humains parviennent à ressentir une spiritualité commune, un accord sur des modes de vie avec une éthique commune, comme les religions, les philosophies ou les diverses traditions. Enfin, quand le curseur de l'ego est à son plus bas niveau, l'individu peut ressentir une émotion mystique, la sensation de faire partie du Tout, une sorte de sentiment « océanique » qui ne fait plus la différence entre le sujet et l'objet. C'est cette hypothèse que j'essaierai d'étayer, par une définition de ces trois émotions, et par une approche sur la constitution et le fonctionnement de l'ego ainsi que des moyens possibles pour un individu d'en modifier le curseur. Une nouvelle explication du mysticisme, à la fois matérialiste et psychologique, sans aucun recours au divin. L'ego L'ego c'est la conscience et la représentation que j'ai de moi-même en tant que personne, c'est la construction du « moi » qui permet de se considérer comme un individu séparé du monde. Comme le disait Spinoza l'ego c'est le corps. L'ego et la partie de l'esprit humain qui permet la séparation entre le sujet et l'objet il est donc aussi à la base de toutes connaissances. Cette représentation du corps et de ses limites est primordiale pour la « volonté de survivre » et la protection de soi-même, inhérent à tout être vivant. L'ego est également façonné par l'éducation, la société et le milieu familial qui vont construire le caractère de l'individu. L'ego est le centre de notre être, de notre conscience et de notre vie émotionnelle. L'ego se construit de façon différente selon la culture et l'éducation de chaque individu. Parfois, on peut dire que certaines personnes ont un ego surdimensionné, autrement dit, qu'elle se surestime, car elles ont une soif débordante de reconnaissance ou de domination… L'ego et probablement l'aspect le plus visible de notre personnalité. En psychologie, il est considéré comme le fondement de la personnalité. Lorsque l'ego est trop puissant et très cristallisé, le caractère de l'individu devient égocentrique et narcissique, aveugle aux besoins des autres, l'individu manifeste souvent de façon inconsciente, le désir d'imposer ses idées et sa façon de penser ou d'agir. Si l'ego est trop puissant, il peut empêcher l'individu à raisonner correctement et intelligemment. Pour les philosophies orientales, l'ego est plutôt une entrave à l'éveil spirituel. Pour les bouddhistes, l'ego est une illusion, une perception qu'il faut dépasser pour mieux voir la réalité.