Vers d'autres formalisations des savoirs ? (original) (raw)
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Mouvements, 2012
Distribution électronique Cairn.info pour La Découverte. Distribution électronique Cairn.info pour La Découverte. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-mouvements-2012-4-page-7.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info. 2. C'est l'économiste et démographe français Alfred Sauvy qui invente l'expression, dans un article paru dans L'Observateur du 14 août 1952 sous le titre « Trois mondes, une planète ».
Un bouleversement du rapport aux savoirs
Documentaliste-Sciences de l'Information, 2014
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2010
Quels sont les dispositifs inventés, les La mise en texte Des savoirs TexTes réunis par Kazuhiro MaTsuzawa eT Gisèle séGinGer ColleCTion « ForMes eT savoirs » universiTé de Marne-la-vallée-lisaa (liTTéraTure, savoir eT arTs) Informations pratiques : 346 p. > ISBN 978-2-86820-457-8 > 23 € Gisèle Séginger • Introduction I-SAVOIRS ET GENÈSE DU TEXTE Takayuki Kamada • Pour une génétique du discours préfaciel balzacien. Discours scientifique et réflexion poétique dans la préface originale d'Illusions perdues (1837) Agnès Bouvier • « Une chose presque religieuse » : la mise en roman de la Bible dans Salammbô de Flaubert Yvan Leclerc • Salammbô, les styles de l' érudition Gisèle Séginger • Zola et la production du savoir. Le gène et la vapeur Michihiro Nagata • De l'avant-texte à l' oeuvre, la parodie du savoir colonial chez
Vers les « communs de la connaissance »
Documentaliste-Sciences de l'Information, 2011
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Plaidoyer pour une décolonisation des savoirs
En s’imposant comme le paradigme dominant au cours des derniers siècles, la modernité a historiquement structuré et façonné les sociétés occidentales. Souvent considérée comme un phénomène exclusivement européen, la modernité est plutôt un phénomène indissociable de la colonisation, de l’expansion et des conquêtes européennes (Dussel, 1993). Les principes directeurs ayant émergé de la modernité, tels que l’universalisme, la rationalité ou encore l’objectivité, ne sont donc ni neutres ni ahistoriques : ils sont porteurs d’un rapport colonial et eurocentré au monde et aux savoirs. Dès lors, la décolonisation des savoirs, terrain de la critique décoloniale, consiste à réévaluer dans une perspective historique critique comment notre rapport aux savoirs demeure empreint de rapports de pouvoir colonial (Grosfoguel, 2010). Tout en reconnaissant les apports des études postcoloniales, la critique décoloniale s'en distingue en s'efforçant « de défendre un projet de décolonisation épistémique radicale » prenant au sérieux la pensée critique issue des traditions intellectuelles non occidentales (Mignolo, 2000, dans Grosfoguel, 2010, p. 119). Sans rejeter les pensées critiques européennes, il s’agit de valoriser une diversité épistémique pour remettre en question l’hégémonie blanche et la domination de la pensée eurocentrée (Grosfoguel, 2010). Ainsi, en considérant la critique décoloniale pour étudier les enjeux de race et de genre, je souhaite ici questionner comment des formes et des techniques de savoir héritées de la modernité participent à maintenir des inégalités de pouvoir. Pour cela, j’introduirai le processus historique de colonisation des savoirs en soulignant comment celui‑ci est indissociable de la « modernité » et du colonialisme. Je poursuivrai en montrant comment la colonisation des savoirs est reproduite dans des discours et des pratiques contemporaines. Enfin, j’interrogerai le concept d’intersectionnalité à travers sa capacité à contribuer à une décolonisation des savoirs et des connaissances, et illustrerai cela en jetant un regard sur le caractère intersectionnel du mouvement social Black Lives Matter.
Anabases, 2008
L'ENTREPRISE DES « LIEUX DE SAVOIR » se signale d'emblée par son ampleur : un premier volume paru de près de 1 300 pages, trois autres annoncés que l'on imagine du même format… À cela s'ajoute un programme intellectuel hors du commun : « une histoire comparée des pratiques intellectuelles des tablettes mésopotamiennes à l'Internet », selon les termes de la plaquette de présentation diffusée par l'éditeur. Il s'agit donc de couvrir la totalité de ce qu'il est convenu d'appeler l'histoire, mais aussi de se situer au niveau mondial, du moins de prendre en compte l'ensemble des cultures ayant disposé de l'écrit. Un tel projet n'était pas concevable en dehors de la mobilisation de spécialistes nombreux et divers, tant sur le plan des objets que des disciplines. Et, dans les faits, son support institutionnel a été pour l'essentiel offert par le Groupe de Recherche International « Les mondes lettrés » qui, sous l'égide du CNRS, a assuré depuis plusieurs années la collaboration active de dizaines de chercheurs pour la plupart européens et nord-américains. On mesure sans peine les risques de ce programme : l'éparpillement spatial et temporel des contributions, l'impossible encyclopédisme de ce qui pourrait être une histoire universelle des progrès de la connaissance, le cloisonnement par disciplines ou domaines de la pensée… Les historiens comme les anthropologues nous ont habitués, depuis longtemps déjà, à souligner les singularités plus que les constantes, au point de rendre suspecte toute démarche comparative large aussi bien que tout essai de synthèse. Il importe donc d'identifier la problématique de l'ouvrage et de saisir ce qui le situe au-delà des objections préjudicielles que chacun est à même de formuler. C'est ce que l'on tentera sur la base du volume disponible. L'intitulé même de la série évoque immédiatement un projet comparable au moins par son ambition et peut-être ses perspectives : celui des « Lieux de mémoire » développé voilà quelques années, à l'échelle de le France seulement, sous la conduite de Pierre Nora. Dans les deux cas, la notion de lieu est à prendre à la lettre-il y a des mémoriaux, des monuments, des sites tout
Des relations aux savoirs, une perspective incarnée
Médiation et Information, 2020
Analyser les savoirs dans une perspective située et incarnée, permet de les considérer comme un effet émergent des relations du chercheur avec un terrain, et non pas comme un contenu objectif parvenu à se détacher de tout contexte. Les enjeux sont importants : ceux d'un partage du sensible, d'une reconnaissance d'une réflexivité partagée sur le terrain, d'une attention et d'une écoute aux situations d'enquête qui ne subsume pas leur richesse dans une conceptualisation surplombante. Deux exemples de pratiques, l'une de conscientisation somatique, l'autre impliquant la parole partagée à travers le média radio, viennent illustrer l'importance d'une attention aux relations dans les pratiques de recherches et le partage des savoirs.
Le formalisme informatif, un formalisme de protection ?
Résumé : Le 5 mai 2022, la Cour de Justice de l’Union Européenne a statué à la suite d'un renvoi préjudiciel sur l’obligation d’information du commerçant concernant la garantie commerciale fournie par le producteur d’un produit, en mettant l’accent sur l’intérêt légitime du consommateur à recevoir des informations nécessaires pour l’aider dans sa prise de décision. En analysant le cadre normatif dans la matière, la juridiction européenne réconforte le formalisme informatif dont la composante essentielle est l’obligation d’information et accentue la nécessité de protéger le consommateur.