Les interfaces entre les politiques municipales : développement social, famille, loisir, sport et vie communautaire (original) (raw)

Lien social et politique de la ville: une politique de la ville en quête d'objectifs.

Observatoire décentralisé de l'action sociale (ODAS), 2004

La politique de la ville manque d'objectifs affichés en terme de résultats. Tout au plus relève-ton des objectifs en termes de moyens engagés (voir encadré sur le rapport spécial de la Cour des comptes de février 2002). Rapport spécial de la Cour des Comptes sur la politique de la ville, février 2002. (Synthèse) La politique de la ville : objectifs et engagements financiers imprécis La Cour des comptes observe que lorsque des objectifs sont affichés au plan national, ils concernent essentiellement les moyens mis en oeuvre, et exprimés souvent termes financiers (par exemple, le nombre d'emplois créés pour les services publics les plus concernés) d'actions à mener (nombre de logements réhabilités). L'objectif de réduction progressive des écarts constatés et de retour au droit commun devrait être prédominant. Cela suppose de les déterminer sur des critères précis et que les mesures qui les concernent aient des objectifs concrets et soient limitées dans le temps. Les contrats de plan État région n'indiquent pas de façon précise les objectifs de résultats que poursuit la politique de la ville. De manière générale, les thèmes d'action listées (requalification urbaine, insertion économique et social, habitat, service public, prévention de la délinquance, intégration, soins, participation des habitants...) ne sont pas hiérarchisés. Le lien entre les orientations retenues et le diagnostic est souvent lâche et peu explicite. Autant les signataires cherchent à être exhaustifs dans l'énumération des orientations, autant ils sont laconiques dans la description des objectifs eux-mêmes. Les résultats à atteindre ne sont pas chiffrés, rendant l'évaluation ultérieure difficile. Le grand projet de ville (GPV) de Grigny (Essonne) pour 2000-2006 constitue sur ce point pour la Cour un progrès remarquable: outre quatre axes d'actions prioritaires (réussite scolaire, emploi et insertion, habitat et peuplement, enfance et petite enfance), le contrat fixe des objectifs de résultat précis et réalistes : réduire de manière significative les écarts à la moyenne départementale, réduire le taux de chômage dans le même rythme que pour l'ensemble du département. La Cour conclut qu'il convient en conséquence de hiérarchiser les priorités d'action et de définir, en fonction du diagnostic de départ, les résultats à atteindre et les moyens mettre en oeuvre. Les engagements financiers des contrats de ville font l'objet de chiffrages fréquemment peu précis et souvent sans échéancier. Ils ne portent fréquemment que sur une partie des crédits nécessaires à la réalisation des nombreuses opérations devant être menées à bien, si bien qu'en fin de période des engagements financiers peuvent avoir été tenus alors que les opérations sont loin d'avoir toutes été conduites à leur terme. Dans certains cas, les engagements financiers affichés correspondent au total des dépenses, sans que l'on puisse faire le partage entre les dépenses de droit commun et les actions spécifiques...

Le maire et ses partenaires : du schéma centre-périphérie à la gouvernance multi-niveaux

Pouvoirs, 2014

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Intercommunalité, métropole et social : quel avenir ?

Informations sociales, 2013

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POLITIQUES INTERCULTURELLES À L’ÉCHELLE MUNICIPALE

Villes interculturelles au Québec, 2022

Conception graphique Vincent Hanrion Dépôt légal : 4 e trimestre 2022 › Bibliothèque et Archives nationales du Québec › Bibliothèque et Archives Canada © 2022-Presses de l'Université du Québec Tous droits de reproduction, de traduction et d'adaptation réservés Imprimé au Canada D5832-1 [01] Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada Titre : Villes interculturelles au Québec : pratiques d'inclusion en contexte pluriethnique / Bob W. White et Jorge Frozzini.

Economie sociale et solidaire, développement économique local et politique de la ville

Si économie sociale et solidaire et territoire sont intrinsèquement liés, les modes d’action évoluent. Comment le rôle de l’économie sociale et solidaire dans le développement des territoires se recompose-t-il aujourd’hui ? L’article propose plusieurs axes d’analyse de ces évolutions. Là où l’économie sociale participait à l’aménagement du territoire, on s’inscrit désormais dans une dynamique de développement local rural et urbain. Les organisations de l’économie sociale et solidaire y trouvent des positionnements différenciés : accompagnant l’essor démographique et économique par l’offre de nouveaux services, elles représentent aussi des freins à la déqualification des territoires (structures d’insertion, Scop…), prennent en charge certains coûts sociaux et cherchent à corriger des déséquilibres (finance solidaire…). S’appuyant sur de nombreux exemples, les auteurs éclairent l’action des organisations d’ESS dans la construction de nouveaux processus de solidarisation, de la ville à la campagne.

Le maire et ses partenaires : des rapports centre-périphérie à la gouvernance multi-niveaux

Pouvoirs, 2014

Les maires ont pu constituer jadis un groupe homogène, uni par le même type de relations bilatérales et verticales avec un partenaire dominant, l’Etat. Ces relations étaient typiques des rapports centre-périphéries asymétriques qui prévalaient dans les systèmes dits « napoléonien » de gouvernement local. Pour les maires, elles se traduisaient par une subordination juridique au centre mais aussi par une grande capacité d’accès à ce même centre, via notamment le cumul des mandats. Ce système relationnel a volé en éclat au profit d’un autre, davantage multilatéral et dans lequel l’Etat a perdu le monopole des relations avec les maires. Ce système relève de ce que les spécialistes de l’Union Européenne ont appelé la gouvernance multi-niveaux. Il est beaucoup plus ouvert, pluraliste mais il est en même temps gros de logiques de différenciation et d’inégalités dans l’accès aux ressources. Les grandes métropoles et leurs maires-présidents sortent grands gagnants de ce système en voie d’émergence.