APPROCHE MARXISTE DES TRAJECTOIRES DES ORGANISATIONS SYNDICALES: Étude de cas de la CSC et de la FGTB (original) (raw)
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L'ANALYSE STRUCTURALE DES ORGANISATIONS : LE CAS DE LA THÉORIE DES CONVENTIONS
Le structuralisme, au cours des années 60-70, a constitué un moment important et passionné dans la pensée française. Il a contribué à la popularité de certains penseurs comme Michel Foucault, Jacques Lacan ou Claude Lévi-Strauss qui furent, de tous, les plus célèbres. Le structuralisme a permis l'entrée de la linguistique dans tous les départements de la pensée humaine, ce qui a entraîné une sorte de rafraîchissement du savoir et un renouvellement des cadres épistémologiques dans les sciences sociales ). C'est la « pensée 80 » qui va dresser l'acte de décès du structuralisme : les théories structurales ont mauvaise réputation car totalisantes et jugées trop difficiles d'accès, quand elles ne sont pas taxées de positivisme (Bourdieu [1980]), et la mode est désormais aux approches multi-paradigmatiques ). Or, malgré ce caractère totalisant (et souvent arrogant), le structuralisme continue d'influencer nos réflexions théoriques avec d'autant plus d'effets que ses principes sont entrés dans ce qui est convenu comme un savoir commun. Il convient de nous interroger sur ce qu'il nous a légué, notamment en sciences de gestion.
LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES VS LA SOUVERAINETE DE L'ETAT
LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES VS LA SOUVERAINETE DE L'ETAT, 2022
Avant le traité de Westphalie, existaient des entités, des royaumes, des empires, ainsi que d'autres systèmes de groupes sociaux et d'organisations. Avec le traité de Westphalie (1648) est apparu le système étatique qui a centré la politique autour de l'État avec une souveraineté absolue. En d'autres termes, la souveraineté exprimait l'indépendance ou l'autonomie de l'État pour prendre et mettre en oeuvre des décisions sur son territoire sans ingérence d'autres États. Cependant, les relations interétatiques et la nature déséquilibrée des relations dans le système international ont, au fil des ans, considérablement réduit la souveraineté des nations, car les moins fortes économiquement dépendent des riches pour l'aide financière. Cela a également conduit à d'autres formes de dépendance, notamment la dépendance politique. Encore une fois, avec l'émergence de la mondialisation, renforcée par les technologies de l'information qui ont affaibli les frontières des États, les politiques protectionnistes ne sont plus à la mode, conduisant à des économies de marché plus libres et à des relations moins restreintes entre les nations et davantage propagées par le vent démocratique. Cela a conduit les multinationales, les OIG et les ONG à avoir un accès plus libre aux territoires des États.
De la difficulté d’ancrer la décroissance énergétique dans l’espace public : la problématique du monde associatif, 2020
En approchant les politiques de décroissance énergétique avec dix-huit associations environnementales françaises, cette étude s’ancre ainsi dans les réalités politiques des contraintes du fonctionnement institutionnel existant. Une approche sociohistorique fait apparaître clairement le rationnement carbone, en tant que dispositif de répartition de quotas individuels d’émission de CO2, comme culturellement défavorisé par rapport à la taxation carbone. Si cette dernière est considérée comme un dispositif central dans la lutte contre le changement climatique, elle souffre de nombreux défauts intrinsèques et extrinsèques difficilement dépassables. Plutôt que changer de paradigme, les associations ont préféré revisiter la taxe carbone et inclure les entreprises dans l’effort fiscal. Quoique compréhensible, cette stratégie a la caractéristique de désengager de la transition écologique les personnes – en tant que sujets visant l’émancipation – puisque la fiscalité comportementale ne s’adresse qu’à des agents économiques quasi automatiques tandis que l’effort des entreprises ne les concerne pas. Simultanément, le nucléaire et la perspective de l’effondrement interviennent dans les trajectoires de décroissance énergétique avec le potentiel de les bouleverser. De nouveaux phénomènes politiques en matière de nucléaire sont ici documentés. Les associations récentes, dont l’ensemble de celles de jeunesse, ne s’opposent plus à cette technologie. Sujettes au discours de la décarbonation qui s’accommode du nucléaire, elles semblent prioriser la lutte contre le changement climatique. Quant à la perspective de l’effondrement, elle a la capacité de remettre en cause cette hiérarchie des luttes et peut directement opérer sur la manière d’organiser la décroissance énergétique par le souci de la résilience et de l’autonomie. L’étude empirique démontre que les théories de l’effondrement sont largement répandues dans le monde associatif écologiste, mais qu’elles tardent à se manifester dans leurs activités tant le décalage avec le paradigme de la transition écologique peut être vaste. À partir de ces grands résultats, ce travail discute les perspectives françaises de décroissance énergétique afin d’alimenter les réflexions politiques relatives à l’organisation collective de la raréfaction de l’énergie.
RÉPONSES SYNDICALES À LA SOUS-TRAITANCE
Just Labour, 2005
l se passe rarement une semaine sans que les journaux ou les bulletins d'information ne fassent mention qui d'un conflit de travail où les discussions achoppent sur la question de la sous-traitance, qui de la volonté d'une administration publique de confier des activités au secteur privé ou qui de la décision d'une entreprise de délocaliser la production de ses biens et services à l'extérieur du Canada. Que l'employeur menace d'y recourir ou qu'il y recoure effectivement, cette stratégie patronale d'externalisation peut être lourde de conséquences pour les travailleurs et les syndicats. S'il est généralement pris pour acquis que les syndicats veulent empêcher tout recours à la sous-traitance et s'y opposent becs et ongles, l'expérience des syndicats décrite dans les pages qui suivent rend compte d'une réalité où leur position est plus nuancée.
CONTRAINTES ET CHOIX ORGANISATIONNELS DANS LES DISPOSITIFS DE MONNAIES SOCIALES
Annals of Public and Cooperative Economics, 2009
This text discusses the organisational choices related to community or complementary currency schemes (like LETS, Argentinean trueque, Time banks, etc) by presenting a set of possibilities and their implications. The key question is that of the viability of the schemes, based on the idea that different objectives require suitable organisational choices. Two main domains are explored: first, the schemes' size and the categories of people and exchanges to be included in; second, the conditions of the issuance, the circulation and the convertibility of the currencies. Each possible option is associated with a set of constraints. The combinations of these constraints result in identifying five models of community or complementary currencies, which seem coherent compared to their objectives.