Le guide spécifique patient à l’épaule peut être encore amélioré. Retour d’une première expérience de 10 patients opérés (original) (raw)

Les instabilités antérieures de l’épaule:à propos de 73 cas

Pan African Medical Journal, 2016

Entre 2005 et 2014, 73patients (77 épaules) ont bénéficié d'une intervention de Latarjet pour instabilité antérieure de l'épaule. Nous avons, rétrospectivement, évalué les résultats cliniques et radiologiques de cette technique opératoire. L'intervention a été réalisée pour le traitement d'une luxation récidivante dans 69 cas, subluxation récidivante douloureuse dans 5 cas et 3 épaules douloureuses Tous les patients ont eu une évaluation radiographique avant l'intervention et lors du contrôle le plus récent. Selon le score de Rowe, 73 (94.8 %) des 77 épaules ont obtenu un résultat bon ou excellent. Au plus grand recul, 74 épaules étaient indemnes d'arthrose glénohumérale.

Comment conduire la réhabilitation précoce en chirurgie de l’épaule ?

Le Praticien en Anesthésie Réanimation, 2008

Disponible sur Internet le 2 mai 2008 MOTS CLÉS Réhabilitation ; Rééducation ; Épaule ; Chirurgie de l'épaule ; Arthroscopie ; Analgésie multimodale Résumé La réhabilitation précoce se fonde sur l'amélioration des techniques chirurgicales, anesthésiques et une rééducation fonctionnelle adaptée. Les techniques arthroscopiques sont en plein essor (moindre douleur, hospitalisation plus courte et meilleures suites). La technique anesthésique repose sur une analgésie multimodale. La rééducation pré-et postopératoire varie en fonction des sutures tendineuses et des lésions osseuses.

Analyse critique et comparative des exercices de rééducation et d’auto rééducation de l’épaule dans la prise en charge des raideurs de l’épaule – étude prospective multicentrique de 148 épaules

Resuscitation, 2011

Revue de chirurgie orthopédique et traumatologique (2011) 97S, S428-S441 Analyse critique et comparative des exercices de rééducation et autorééducation dans les raideurs de l'épaule S429 Épaule gelée ; Algodystrophie ; Éducation thérapeutique Constant) et goniométrique a été réalisé à l'inclusion, à la sixième semaine et au troisième mois. Les évolutions comparatives ont été étudiées et les tests de corrélations ont permis d'analyser pour chaque séance l'impact respectif de chaque exercice. Résultats Mis à part la physiothérapie et la balnéothérapie, les exercices de rééducation conventionnelle avaient un effet délétère sur l'évolution clinique pendant les trois à cinq premières semaines (p < 0,05), ce qui n'empêchait pas une amélioration clinique lente mais constante (p < 0,05). L'autorééducation montrait une progression fonctionnelle rapide avec une amélioration proportionnée au nombre d'exercices réalisés (p < 0,05), au prix d'une majoration douloureuse diurne mais combinée à une diminution de la douleur nocturne. L'encadrement par un kinésithérapeute permet de compléter et d'optimiser le travail d'autorééducation avec un résultat équivalent à six semaines mais meilleur à trois mois (p < 0,05).

Rééducation d’une épaule douloureuse, faire simple ou compliqué ? Faire compliqué

Revue du Rhumatisme Monographies, 2010

La rééducation est quasiment toujours indiquée dans le traitement d'une épaule douloureuse. Nous utilisons la méthode concept global d'épaule (CGE) élaborée au cours des 25 dernières années. Après une évaluation fonctionnelle et un examen clinique précis de l'articulation scapulohumérale (amplitude de flexion, abduction et adduction horizontale), nous effectuons des tests de résistance des différentes unités tendinomusculaires de la coiffe des rotateurs ainsi qu'une recherche des signes de bursite. Le protocole est adapté à chaque patient en fonction des données recueillies. Ainsi devront être corrigés les décentrages antérosupérieurs et en spin de l'articulation scapulohumérale. Une rééquilibration dynamique (travail des rotateurs latéraux) est effectuée par stimulation électrique, puis contre résistance après disparition des douleurs. Une récupération de la mobilité scapulothoracique est systématiquement réalisée, puis la force de compression des muscles scapulohuméraux est restaurée pour stabiliser la tête humérale. Une reprogrammation neuromusculaire en chaîne fermée et double tâche termine ce programme. En fonction du bilan initial, ce programme s'adapte au patient présentant une bursite, une tendinopathie, ou une tendinopathie rompue de la coiffe des rotateurs. La réalisation du programme jusqu'à stabilisation complète, suivie d'une autorééducation permet de minimiser les risques de récidives.

La rotation externe est-elle la bonne immobilisation après une primo-luxation de l’épaule ? Une étude IRM

2010

Introduction. -La luxation antérieure d'épaule est fréquente avec un taux élevé de récidives. L'immobilisation en rotation externe semblerait améliorer les résultats. Cependant, peu de travaux le démontrent. Nous avons étudié, à l'IRM, l'incidence de la rotation externe sur les lésions labrales et capsuloligamentaires post primo luxation. Matériel. -L'étude prospective était débutée le 1 er janvier 2007. Les critères d'inclusion étaient la survenue d'un premier épisode de luxation antéro-interne d'épaule sans antécédent traumatique. On dénombrait 24 patients de 37 ans de moyenne d'âge.

Instabilité antérieure récidivante de l'épaule chez le rugbyman. Résultats d'une série de 85 épaules opérées par la technique de Latarjet avec un recul moyen de sept ans

Journal de Traumatologie du Sport, 2007

La stabilisation de l'épaule instable chronique est un challenge difficile chez le sportif de contact comme le rugbyman. Nous rapportons notre expérience de l'intervention de Latarjet modifiée à propos d'une série rétrospective de 85 épaules chez 79 rugbymen (recul moyen de 75 mois). Il s'agissait tous d'hommes jeunes avec une prédominance d'épaule dominante. Ils occupaient tous les postes avec une relative surreprésentation des troisièmes lignes. Quatre-vingts pour cent présentaient des lésions osseuses, la première luxation étant traumatique (placage). Nous décrivons notre technique ainsi que notre protocole postopératoire. Sept pour cent ont récidivé de leur instabilité à la faveur d'un nouveau traumatisme et 67 % ont repris le rugby dans un délai moyen de huit mois en gardant pour certains une gêne fonctionnelle en pratique sportive (16 patients). Seules deux complications mécaniques ont été observées. Au total, 93 % des patients ont été satisfaits de leur intervention.

Peut-on améliorer l’analyse radiologique des lésions osseuses de l’instabilité chronique antérieure de l’épaule ?

Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, 2010

Les lésions osseuses glénoïdiennes et l'encoche céphalique humérale sont prédictives de récidives après une intervention de Bankart arthroscopique. L'objectif de cette étude était d'analyser pour chacun des critères radiologiques standards « glène » et « encoche » du score Instability Severity Index Score (ISIS) : (1) la reproductibilité inter-et intraobservateur de leur évaluation qualitative et quantitative ; (2) les corrélations entre la positivité des critères et leur mesure quantitative. Trente et un dossiers ont été retenus pour l'évaluation de la glène et 26 pour celle de l'encoche. La réponse oui/non pour la présence du critère ISIS a été complétée par sa mesure quantitative par les méthodes tomodensitométriques de Griffiths et Sugaya pour la glène et le calcul de l'index P/R sur les radiographies standards en rotation interne pour l'encoche. Deux lectures consécutives par trois observateurs ont été réalisées pour chaque critère. L'analyse du critère radiologique glénoïdien du score ISIS apparaît suffisamment reproductible pour la pratique courante. En cas de positivité, la perte osseuse est supérieure à 15 % sans pouvoir établir de valeur maximale. Dans cette étude, l'analyse du critère encoche du Peut-on améliorer l'analyse radiologique des lésions osseuses ? S309 score ISIS n'est pas reproductible. Elle peut être améliorée par l'utilisation de l'index P/R et devra être complétée par l'imagerie tomodensitométrique. Niveau IV. -Étude diagnostic rétrospective.