Les outils de l’imagerie médicale et de la 3D au service des maladies du passé (original) (raw)

Petite histoire d'un objet socio-technique : l'imagerie médicale

2014

L’imagerie médicale est devenue un outil incontournable de la médecine moderne, indispensable et utilisé en routine. Le terme désigne aussi la spécialité des médecins qui utilisent cet outil au quotidien. Mais est-ce si simple ? En 1800, les rayons X n’existaient pas ! Qu’est-ce qui leur a permis de devenir un outil bien réel pour la médecine ? Qu’est-ce qui a permis à l’imagerie médicale de venir à l’existence, indissociablement comme technique et comme profession, c'est-à-dire comme objet "socio-technique" ? Prenons l’exemple de la France, et essayons d’aller à la rencontre de quelques protagonistes de cette histoire, aussi divers que des rayons X, des photographes, des poumons tuberculeux, des sociétés avantes de médecins...

Surdités brusques : place de l’imagerie

Journal de Radiologie, 2011

La surdité brusque est idiopathique. Elle s'installe en moins de 24 heures et régresse spontanément dans deux tiers des cas en 15 jours. L'imagerie participe à l'élimination des autres causes de surdité d'apparition brutale (schwannome vestibulaire, dissection des artères vertébrales, accident vasculaire cérébral [AVC]) et permet également de faire une analyse morphologique de l'oreille interne. Des études portant sur cet aspect de l'imagerie ont fourni un substrat anatomique à un nouveau concept : « l'oreille fragile ». Les anomalies morphologiques les plus souvent rencontrées touchaient, par ordre décroissant de fréquence : le canal semi-circulaire externe (hypoplasie ou dilatation), le canal semi-circulaire supérieur, le canal semi-circulaire postérieur, le vestibule et la cochlée. Notons par ailleurs qu'une dilatation de l'aqueduc du vestibule est également fréquemment rencontrée.

Muséologie, patrimoine, humanités numériques et 3D

2016

La communication se propose d’approfondir les reflexions menees sur la place et le role des publics dans le cadre de recherches interdisciplinaires menees au sein des etablissements d’enseignement superieurs et de recherche de Nantes. A partir de cas d’etudes patrimoniaux, elle vise a definir une nouvelle approche de la mediation culturelle et patrimoniale et tend a etablir les nouvelles bases du processus de creation/recreation des espaces et objets patrimoniaux (patrimoine materiel et immateriel) a partir de nou-veaux paradigmes epistemologiques des Humanites Numeriques unissant tant les approches en science humaine et sociale qu’en ingenierie 3D.

L’Usage De La 3D En Archéologie

Information Technology and Egyptology in 2008, 2009

The NS/f of JD modeling in anhaeology has deueloped fron1 the strrll gh(fonwrd proNlction of images for i/lNstrafil)e pwposes into heroming on effidive tool to t1id sdmtiftc orchaeoloy,ical research. VirlNal "&oli!J o//r;ws not on!J the restoration o/ ondent slmctNres which have now disoppeond bMt al.Jo permits the testing ef new l!Jfx!lheses os to ho11,• these stmctwes worhd. A porlicNlor use within F.gyp10/ogy has heen the non-invasive st1,1dies of mNmmies with this new technol o,_f!J. However, in tiew o/ the importance ef architectural remains along the Nile val/ ry , there con be little do11bt that the most signijiconf prJtential lies in the vir11,,a/ reshJrotion ef those slnlchim. A/t JJ01, 1gh 3D images allow the p11blic to 1,1nderstand better these processes, we sho11/d never lose sight of the fact that their productirm WaJ driven by underfyiflj!, scientific goals. A 3/J techn(ll og kal platfarm spedjically far W(ltk with (Ifft architechlral heritage ha1 been created in Bordemo:; ii is espedal!J adapted far 3[) sranning, modelling, and maintaining the persistence ef JD digital data. UNE PLATE-FORME TECHNOLOGIQUE 3D L'UMR 5607 du CNRS s'est dote d'une espace architectural completant la Maison de l'Archi:ologie. Un nouveau b:itiment de pres de mille metres car ri:s, se compose de salles <(chcrcheurs ►►, d'un laboratoire de ci:ramologie, d'un es pace d'exposition et d'une Plate-forme Technologique JD du CNRS. Le concept de ce b:itiment repose sur la possibilire donnee au public de venir voir la recherche en archi:ologie ((entrain de sefain >>. L'archi:op6le n'est pas un musec mais plutc":i t une interface entre Jes citoyens et !es chercheurs.

Du bon usage de la 3D en archéologie

Le relevé a pour fonction la figuration d'une réalité conditionnée par la perception qu'en a son auteur et par sa maîtrise des techniques de transcription. La mise à plat d'un relief suppose des connaissances en géométrie et un matériel de mesure adapté pour limiter les erreurs de proportions. Les illustrations ainsi produites sont pertinentes si elles sont géométriquement fiables. Pour que la restitution soit fidèle au vestige, une part de la subjectivité doit donc être compensée par des moyens de mesure adaptés. Ils assurent ainsi l'objectivité par la prise de références ou de valeurs témoins contrôlables. L'acquisition 3D est un moyen d'enregistrement de formes irrégulières ou complexes. Le relevé en 3D de certains types de sites (très stratifiés, structures au relief accidenté, architecture monumentale ou vernaculaire) préserve leur géométrie. Ces relevés contribuent à la documentation scientifique sous la forme de vue fixe. En effet, les modes de diffusion de l'information s'inscrivent principalement dans un schéma classique qui nous conduit à envisager les illustrations finales en 2D. La modélisation facilite considérablement ce travail de restitution des observations. Elle autorise les vues cavalières, les axonométries et surtout les vues géométrales qui correspondent à nos codes de représentation.