CHARAVINES - MAISONS ET VILLAGES, DENDROCHRONOLOGIE (original) (raw)
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CHARAVINES - LES COUCHES ET LA STRATIGRAPHIE
COPYRIGHT Comme pour les éditions sur papier, le contenu de ce DVD a des auteurs et un éditeur qui doivent être cités quand des références scientifiques ou iconographiques y sont puisées.
Société des Amis des Arts et des Sciences de Tournus, 2021
Contrairement aux églises, châteaux et parfois maisons de villes, les cabanes et chaumières du passé lointain ne laissent pour seuls vestiges que les traces de leurs substructions. Tenter de restituer ce qui était en élévation à partir des seuls restes laissés à la surface du sol peut s'avérer hasardeux et mener à des représentations minimalistes décevantes. Il existe plusieurs approches pour « donner vie » à des vestiges abscons. L'ethnoarchéologie, qui s'appuie sur les pratiques de populations actuelles ayant des modes de vie traditionnels. En France, dans les années 1970, c'est André Leroy-Gourhan qui a introduit la méthode. Ainsi, des populations vivant dans les mêmes conditions qu'au Moyen Âge seraient susceptibles de produire les mêmes types de structures. Des cartes postales du début du XX e siècle montrent les habitats précaires des populations forestières. Beaucoup de ces cabanes et maisons pourraient correspondre aux vestiges des habitats médiévaux trouvés en fouille (Chapelot 2009 ; Blaising 2019). En 2009, un travail mené sur les « loges » d'Anjou a été publié (Epaud 2009) montrant l'énorme décalage entre les structures présentes au-dessus de la surface du sol et les traces archéologiques susceptibles d'être laissées. • Dans le même esprit, un regard critique sur les représentations picturales du passé peut renseigner sur les réalités anciennes (Blaising 2004 ; Zimmermann 1998). Cet article aborde les représentations du bâti médiéval sur trois Nativités exposées au musée des Beaux-Arts de Dijon. Chaque culture matérielle étant unique, toutes ces approches ont leurs limites et leurs parts d'incertitudes.
LES VILLAGES DU ''TCHOLOGO'' EN PAYS NIARAFOLO DE CÔTE D'IVOIRE
RÉSUMÉ La société Niarafolo est constituée de ''Fonon'', c'est-à-dire de forgerons. Ces spécialistes, rompus au travail du fer, occupent quatre villages historiques dans le nord de la Côte d'Ivoire : Dongaha, Solikaha, Fonnikaha et Tchologokaha. Tous ces villages ont en commun le « Tchologo ». Cette institution socioculturelle détenue et pérennisée par la caste des Fonon, reste l'une des valeurs traditionnelles qui caractérisent spécifiquement le peuple Sénoufo-Niarafolo. L'étude du « Tchologo » présente un intérêt socio-historique et renseigne fort éloquemment sur le patrimoine culturel ancestral de l'ensemble des sociétés du nord-ivoirien. ABSTRACT The company Nyarafolo language consists of 'Fonon' ', that is to say blacksmiths. These specialists, experienced in working iron, occupy four historic villages in northern Côte d'Ivoire: Dongaha, Solikaha, Fonnikaha and Tchologokaha. All these villages have in common "tchologo". This socio-cultural institution owned and nurtured by the caste of Fonon, remains one of the traditional values that specifically characterize the Senufo-Nyarafolo language people. The study of "tchologo" presents a socio-historical and eloquently information on the ancestral cultural heritage of all North Ivorian companies.
2014
La baie de Bevaix, situee sur la rive nord du lac de Neuchâtel, contient un ensemble remarquable de villages dates de l’âge du Bronze final. Le site le plus au large, Bevaix-Sud, immerge sous trois a quatre metres d’eau a ete integralement fouille entre 2004 et 2007. L’etude dendroarcheologique comprend trois volets principaux. Le premier concerne la restitution de l’architecture au sol du village depuis l’abattage du premier chene sessile en 1011 av. J.-C. jusqu’a l’abandon du village soixante ans plus tard. Le second se penche sur une methode destinee a assembler les produits de refente, c’est-a-dire a retrouver les pieux provenant d’un meme arbre. Ce travail a permis de collecter des informations sur la gestion du bois d’oeuvre et d’aider a montrer qu’une structuration de l’espace a precede l’implantation des maisons. Le dernier chapitre traite de l’integration du village dans l’evolution de l’habitat au Bronze final le long du littoral neuchâtelois. Cette approche dendro-archeol...
LE PROGRAMME DÉCORATIF DE LA VILLA D’ANDILLY-EN-BASSIGNY, FOUILLES ANCIENNES ET RÉCENTES
La villa d'Andilly-en-Bassigny, inventée à la fin du XIX e siècle par Virgile Multier mais véritablement fouillée à partir de 1961 par Pierre Ballet et Thérèse Zeyer, est un de ces domaines d'exception dans lesquels les notables gallo-romains aimaient à afficher leur aisance avec ostentation. Les prospections géophysiques récentes ont permis de délimiter un site d'environ six hectares, dont un tiers est dévolu à la partie résidentielle, notamment des thermes de près de 500 m 2 . Si les vestiges affichent parfois plus de 1,50 m de conservation en élévation, presque tous les éléments décoratifs n'ont été trouvés qu'en position secondaire, dans les remblais antiques ou les déblais postérieurs à l'abandon du site. La reprise récente des fouilles par le Conseil général de la Haute-Marne et des études sur le mobilier trouvé anciennement permettent de mieux approcher ce programme décoratif et d'apprécier la richesse des propriétaires.
CHARAVINES - LE BOIS ET SON TRAVAIL
Comme pour les éditions sur papier, le contenu de ce DVD a des auteurs et un éditeur qui doivent être cités quand des références scientifiques ou iconographiques y sont puisées.
ANTHROPOLOGIQUES - LA DÉCOUVERTE HUMAINE
Ceci est un travail sur la culture, en deux partie : I - Transmetteurs de sagesse & II - Sur les origines du langage et le devenir des sociétés. C'est peut être un peu ambitieux comme programme, mais il faut bien quelquefois être ambitieux pour avancer un peu dans tout le fatras des sciences sociales et cognitives. Je tente donc une « percée » dans le savoir, en avançant (sans preuves) des vérités qui peut être vous déplairons. Je ne suis pas là pour passer la brosse à reluire, les choses auxquelles il faut nous confronter, la dure réalité, exigent de nous courage, perspicacité et sang froid. Je parle enfin de politique sexuelle, sujet brûlant mais essentiel. Ensuite, comme saisi soudainement de confusion, je me débats pour comprendre de quoi je parle. C'est avec Philip K. Dick le génial auteur de S-F que je conclus cette traversée homérique à la recherche d'un foyer humain.
LA MAISON DES ALPES FRANÇAISES. DU VILLAGE MÉDIÉVAL À L’HABITAT TRADITIONNEL
Dans les Alpes, la maison de la fin du Moyen âge semble bien préfigurer celles des époques plus récentes. Elle rappelle en tout cas fortement les types qualifiés « d’archaïques » par les spécialistes de la maison traditionnelle. Sans doute a t-elle par la suite gagné en volume et en complexité, gagnant sur l’espace encore disponible représenté par la court, intégrant davantage sous le même toit divers bâtiments jusque là plus où moins imbriqués. Dans certain secteurs, des transformations plus radicales ont pu avoir lieu, du fait de la pénurie de certains matériaux ou de l’adoption de nouveaux procédés de construction : passage du bois à la pierre, par exemple. Dans la majorité des cas, cependant, il semble s’être s’agit d’évolutions lentes brodant parfois sur le bâti d’origine pour le transformer en permanence. Les franches ruptures, avant celles du XXe siècle, sont sans doute plus tardives : fin XVIIIe et première moitié du XIXe siècle et paraissent s’imposer à l’occasion des reconstructions consécutives aux nombreux incendies provoqués par le resserrement de l’habitat. Quant à leurs causes, elles sont sans doute liées, moins à l’évolution de l’agriculture, si ce n’est pour des périodes très récentes, qu’à la surpopulation, à l’exercice de nouvelles activités (tourisme, très précoce à Chamonix, proto industrie, comme dans les Bauges), ou aux revenus procurés par l’émigration temporaire (dans le Faucigny, en Oisans et Briançonnais et Queyras). Il faudrait y ajouter les influences extérieures, elles aussi véhiculées par les passages de travailleurs migrants exerçant dans le bâtiment.
LRCW2, Late roman coarse wares, cooking wares and amphorae in the Mediterranean, archeolgy and archeometry, 2007
La reprise des fouilles sur l'acropole lycienne de Xanthos à partir de 1994 a permis la mise au jour d'une très importante domus, adossée au rempart tardif, probablement abandonnée à la suite d'un tremblement de terre au début du VII e s. ap. J.-C. Les quantités de céramiques, très importantes, s'inscrivent en grande majorité dans une fourchette assez étroite postérieure à la fin du V e s. Parmi les céramiques fines, les importations chypriotes (Late Roman D ware) sont les plus nombreuses, mais on retrouve quelques sigillées phocéennes (Late Roman C ware) et quelques rares sigillées africaines (D) qui permettent d'établir des calages chronologiques assez précis. Les amphores sont mal représentées, mis à part quelques types LRA 1, LRA 3 et LRA 4. Les céramiques communes, quant à elles sont particulièrement abondantes. On les divise en deux catégories principales : la première se caractérise par une pâte calcaire assez fine et bien cuite souvent badigeonnée à l'engobe. Le répertoire se compose de vases de stockage domestiques, de vases à verser, de bassines et de jattes ou mortiers. La seconde, tout aussi abondante, est de nature sableuse et de couleur brun-rouge. Sa fonction est essentiellement culinaire. Le répertoire se compose en majorité de pots à feu aux formes originales bien que l'on puisse sentir l'influence de traditions égéennes. Elle s'inscrit dans une tradition locale qu'on peut faire remonter jusqu'au III e s. av. J.-C. Pour l'heure, son aire de distribution s'étend à la Lycie occidentale. Épisodiquement, on trouve encore quelques pièces isolées qui semblent provenir de la région de Limyra, à l'est de la Lycie.