De principiis: de l’aporétique de l’Un à l’aporétique de l’Ineffable (original) (raw)
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Les métamorphoses de l’apologétique sous le pavillon de la théologie fondamentale depuis 1960
“Nul n’est heureux comme un vrai chrétien”. La défense du christianisme dans le catholicisme français de l’âge apologétique (XVIIIe-XXIe siècle).Sylvio Hermann de FRANCESCHI et Sylvain MILBACH (dir.), 2022
2 textes du magistère romain susceptibles d'éclairer notre question 6. La cartographie disparate des théologiens Puisqu'il revient à la théologie fondamentale, en l'une de ses fonctions, d'analyser de façon critique la nature, la méthode et les branches du savoir théologique, prenons à témoin trois artisans réputés de cette discipline dans les années 1960, pour voir comment ils ont compris la place, les enjeux et la pertinence de l'apologétique dans sa relation à la théologie fondamentale. Trois auteurs, trois manières différentes de voir les choses.
1995
sur la réalité de cette lecture ; voir ci-après chapitre 2. 23. Il semble toutefois adopter un point de vue plus nuancé dans l'introduction aux Ag., où il évoque Saint Thomas, "peu cité mais certainement présent comme il le sera dans Le Repos et certains poèmes de CE" p. 35. 24. C'est la thèse de Howells dans l'article cité note 1. 25. Une campagne anti-symboliste se dessine en effet autour de 1895. On reproche à Mallarmé et à ses disciples le goût de l'obscurité et de l'abstraction, l'indifférence à la vie. C'est l'époque, notamment, du mouvement naturiste de Saint-Georges de Bouhélier, qui exalte les splendeurs de la Vie, de l'Univers, et aussi de la Nation. 26. Les commentaires de G. Gadoffre dans son édition de CE insistent souvent sur cet aspect de l'héritage symboliste ; voir par exemple son analyse de "Religion du Signe", "Portes", "La Nuit à la Vérandah", "La lampe et la Cloche", etc. 27. In lettre à Léon Guichard du 26 décembre 1930, cité dans les notes de J., I, p. 1366. 28. Voir ci-dessous dans le chapitre 2 les pages consacrées à Mallarmé.
Inéluctable totalité: Damascius et l’aporie du principe au-delà du tout
Synthesis philosophica, Vol. 27, No.1, 2012
In this article, we discuss the first part of the aporia of the first principle formulated by Damascius in his treatise De principiis. We are trying to identify the source of this aporia that opposes the principle and "all things". The hypothesis that we are going to argue is that it is precisely the specific sense of the 'all' in Damascius' thought that is responsible for this aporia. We will discuss the inherent dynamics of this 'all', which prevents that the principle be situated "above the all".
« Petite Philosophie Pascalienne de l’IPAA »
2020
Participation à la table ronde (virtuelle, pour cause de crise sanitaire) du DIU Santé Pratiques addictives de l’Université Claude Bernard Lyon 1, organisée par Serge Luc et Benjamin Rolland sur les Pratiques Infirmières Avancées en Addictologie.
Quelques aperçus sur les prolégomènes a la philosophie de David l’Invincible
Vox Patrum
David l'invincible, commentateur et philosophe arménien de l'École néo platonicienne d'Alexandrie, est situé par certains philologues au Ve et par d'autres au VIe siècle. En effet sa chronologie est encore souvent objet de discussion. Il est considéré comme l'introducteur du savoir philosophique systématique en Arménie, étant donné que la traduction et diffusion de ses oeuvres y permit la classification et systématisation du savoir et des sciences. Nous voudrions introduire la figure et la pensée de David l'invincible, en sollicitant à la fois des questions fondamentales qui attendent encore des réponse. Certaines des questions font l'objet d'une recherche actuelle dans laquelle nous sommes engagée. Après la création de l'alphabet par Mesrop Mastoc1, ses disciples ouvrirent une époque d'activité de traduction, qui aurait perdurée jusqu'à VII-VIIIème siècles. L'intérêt des premiers traducteurs1 concerna la littérature patristique, en particulier celle à caractère liturgique, homilétique, exégétique et apologé tique. Quant aux traducteurs postérieurs, nommés traducteurs de la deuxième génération, ils furent plus intéressés par la traduction des oeuvres philosophi ques grecques. Les auteurs traduits furent les philosophes grecs et hellénistiques entre autre: Porphyre, Philon l'Hébreu d'Alexandrie, Jamblique et Olympiodore. La floraison de la littérature arménienne commença à partir du Vème siècle, connu comme le siècle d'or de la littérature et de la langue, grâce à l'invention de l'alphabet. D'ailleurs son inventeur eut l'intuition de forger l'identité de la nation arménienne2 par la création de l'alphabet et d'une culture littéraire à travers la diffusion des textes traduits, surtout de la langue grecque.
De l’irréductibilité d’une ‘vision ecclésiale’ à l’ecclésiologie
Réflexions herméneutiques et systématiques à la suite de la lecture d'une étude remarquable sur l'ecclésiologie de Jean Zizioulas. Paru sous forme simplifié comme « Vision ecclésiale et ecclésiologie », dans Contacts n° 154 (2/1991), p. 106-123 (Paris) le texte a été remis à jour à cause de l’importance de problématique qui va au-delà du travail de G. Baillargeon et même de l'œuvre de J. Zizioulas et qui nous semble toujours actuelle.
Le principe de jouissance à la lumière de l’imprédicativité et de la généricité
Conséquences cliniques du principe de jouissance, 2021
Comme nous le rappelle Christian Fierens, la méthode de la raison pratique commence selon Kant du côté de la forme (et du formel) par le principe de la loi morale, pour déterminer ensuite le concept, ce qui est Bien, et terminer enfin par « la mobilisation de la sensibilité vers la loi morale (le respect) » (Fierens, 2000, p. 116). Ce cheminement jamais achevé de la raison pure pratique, que la méthode psychanalytique est invitée à reprendre, entraîne le praticien dans un mouvement perpétuel : « il doit se refaire et ce n’est que dans la répétition qu’il devient effectif » (ibid.). Une première manière d’exprimer la thèse défendue à travers ma contribution serait celle-ci : en agissant moralement, nous interagissons nécessairement avec un réel que notre action transforme, et cette transformation implique l’imprédicativité et la généricité. Ce que vous pouvez comprendre de l’ « imprédicativité » (cette notion sera précisée plus loin) c’est que nous ne parviendrons jamais à enfermer cette transformation réelle dans un discours pouvant présumer tout savoir. Quant à la « généricité » (notion sur laquelle je reviendrai également plus loin), elle signifie que nous n’en finirons jamais d’apprendre grâce à cette transformation réelle.
LE PROBLÈME PHILOSOPHIQUE DE LA CONCEPTUALITÉ DE L’INSAISISSABLE
2021
La thèse intitulée Le problème philosophique de la conceptualité de l’insaisissable propose une analyse de l’insaisissable défini comme quelque chose qu’on ne peut pas saisir ni par la pensée, ni par les organes de sens. Dans l’introduction, la notion d’insaisissable est définie dans le contexte de la philosophie contemporaine et du vingtième siècle – le point de départ de l’analyse est la notion de l’altérité chez Emmanuel Levinas et Jacques Derrida. Pour parler spécifiquement de l’insaisissable qui concerne la réalité sensible, on peut utiliser les mots comme ‘intouchable’, ‘invisible’, ‘inaudible’, ‘ingoûtable.’. Pour penser l’insaisissable qui concerne la réalité abstraite, on peut parler du ‘non-conceptuel’, de ‘l’ineffable’, du ‘non-itérable’. Ces derniers sont peut-être des modalités de l’insaisissable, tandis que l’insaisissable lui-même n’est réductible à aucune de ces modalités. Dans l’histoire de la philosophie, ces modalités prenaient plusieurs formes. Elles étaient parfois considérées comme entrelacées, mais pouvaient aussi être estimées absolues par certains penseurs – par exemple la théologie négative considère l’insaisissable absolument invisible, absolument intouchable, absolument inaudible, absolument ineffable...etc. L’absoluité de ces modalités est une forme d’exclusivité liée à un certain désir de saisir caractérisé par trois traits : l’exactitude, la propreté et la domination. Le premier chapitre est consacré au rôle du motif de la main dans la phénoménologie : dans cette partie on examine de près le rôle de la main dans la métaphysique de la présence, afin de cerner davantage la notion d'insaisissable qui, par principe, échappe à la main. Pour la phénoménologie, le privilège de la main consiste dans une exemplarité de celle-ci et dans son antériorité dans les analyses phénoménologiques de la perception par rapport aux autres parties du corps, étant donné que la main est censée être le meilleur exemple du saisi. Même si la main n’est qu’un exemple, elle est toujours le meilleur, l'exemple de l’anthropocentrisme. Dans le deuxième chapitre on fait une analyse de la première œuvre de Levinas qui propose une pensée de l’insaisissable de la nature (à partir de la notion d’il y a). Le troisième chapitre est consacré à Derrida qui a montré que l’altérité n’est pas uniquement humaine mais aussi animale et théorique, alors qu’il ne consacre que peu d’espace à l’altérité des objets inanimés ou anorganiques. Toute cette problématique implique la question importante sur l’altérité des objets qu’on appelle anorganiques ou inanimés. Dans l’expression ‘altérité de l’inanimé’, il s’agit de l’insaisissabilité de la nature et des artefacts. Cette problématique fait l’objet du dernier chapitre. Mots-clés : l’insaisissable, l’altérité, l’altérité des objets, l’altérité de l’inanimé.
« L’Autre à Tu-tête : la lettre de L’Immobile »
Numéro spécial: "Anne-Marie Alonzo", VOIX ET IMAGES, 1994
Silence/parole, mort/vie: tel est le chiasme qui articule le texte préambule "Cuir-et-chrome" dans "L'Immobile. Lettres" d'Anne-Marie Alonzo. Avant de pouvoir écrire une lettre à l'autre, le sujet meurtri a dû reprendre le chemin douloureux de la parole sur soi. Nous montrons avec la psychanalyse lacanienne comment c'est dans l'articulation de trois instances que se projettera dans l'écriture ce sujet en devenir: 1) un sujet du désir, fragile, mis en scène tout d'abord comme objet passive par l'Autre, menacé par le silence et la prostration; 2) un corps-déchet, objectif, de l'ordre d'un réel qui tend à empêcher la parole désirante de la première instance; 3) un corps symbolique, support de l'être, signifié, re-totalisê, d'abord par des déguisements puis par des noms propres; le vrai nom de cette dernière instance étant le "je", sujet ayant retrouvé l'illusion de sa totalité et de sa communicabilité, et donc capable de s'identifier et d'écrire à d'autres "je", semblables, aimées, aimantes...