D’une « politique nationale de prestige » à un « marketing urbain » (original) (raw)
Related papers
Gouvernance d’une marque de ville : les stratégies ambiguës
2015
Cette étude explore la gouvernance de la marque de ville SO Toulouse. Une étude de cas permet d’étudier les modalités de participation de parties prenantes à cette gouvernance. L’analyse structurale permet de mettre au jour une fonction de double inversion stratégique et symbolique de la marque territoriale, ainsi que les ambiguïtés inhérentes à cette stratégie. This study explores the governance of the city brand SO Toulouse. A case study allows to study the modalities of participation of stakeholders in this governance. The structural analysis allows to bring to light a function of double strategic and symbolic inversion of the city brand, as well as the ambiguities inherent to this strategy.
Du marketing territorial à une esthétique de l’action publique
Design des politiques publiques, Chantiers ouverts au public, 2015
« La crise se produit quand le vieux monde tarde à mourir et le nouveau à naître. Dans ce clair-‐obscur peuvent surgir des monstres » Antonio Gramsci Les temps changent. Les mutations en cours qui bouleversent nos habitudes et nous obligent à changer de paradigme pour imaginer d’autres formes d’intelligence collective, d’organisation et de coopérations dans lesquelles les figures du design et du territoire soient convoquées et associées afin que « dans le clair obscur de la crise ne surgissent pas les monstres » annoncés par l’écrivain italien.
La « politique de la ville » : une « exception française » ?
Espaces et sociétés, 2007
Distribution électronique Cairn.info pour Érès. © Érès. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Le binôme « tourisme – luxe », une nouvelle composante du marketing urbain
Le luxe a toujours été lié à la ville. Il était associé à la richesse de la consommation aristocratique ou bourgeoise, qui s'est développée dans des lieux exceptionnels, palais, opéras, palaces etc. Il s'est concentré dans les plus grandes capitales et aujourd'hui encore, Paris, New-York, Londres, Tokyo, Milan, restent les hauts lieux du luxe. C'est dans cette perspective que Lucien Karpik (2007, p.200) parle de : « l'édification de ces palais du luxe situés dans les quartiers prestigieux des grands métropoles mondiales et qui par eux-mêmes affichent l'indiscutable association de la singularité, de la richesse et du pouvoir social ». Ces mêmes capitales sont également devenues les villes phares du tourisme.
La politique de la ville ou les déconvenues de l’évaluation néo-managériale
Diversité Ville-École-Intégration , 2012
Dans les années 1980 et 1990, la politique de la ville avait été pionnière dans l’expérimentation, puis la tentative de généralisation dans l’action publique locale d’une évaluation de type « démocratique ». Les pratiques étaient restées bien en deçà de l’idéal d’évaluation démocratique, définie par Patrick Viveret comme un moyen « d’accroître la qualité de la vie démocratique » en nourrissant le débat public par la formation d’un jugement collectif sur la valeur d’une politique publique . Depuis la loi Borloo, la politique de la ville et son évaluation sont entrées dans l’ère du néo-managérialisme. Sommée de prouver son efficacité et son efficience, cette politique a été entièrement refaçonnée, sur le plan des objectifs comme des instruments . Mais en rabattant l’évaluation sur la seule mesure quantitative des résultats, et en faisant l’impasse sur les processus de formation d’un jugement collectif, le tournant néo-managérial de la politique de la ville représente finalement un recul pour la pratique évaluative.
Un maire et ses souliers de course : Bruno Marchand et sa « marque politique »
La Conversation, 2021
Au terme d’une soirée électorale qui restera longtemps dans les annales politiques québécoises, le chef du parti Québec forte et fière, Bruno Marchand, un nouveau visage en politique, est devenu maire de Québec. Toutefois, ce dont on parle peut-être le plus depuis sa victoire, ce n’est ni de son parcours professionnel atypique, ni de ses résultats électoraux. Il s’agit de ses souliers de course qu’il a l’habitude de porter en toutes occasions. D’un point de vue de communication politique, cela est loin d’être anodin.