Statut cooperative (original) (raw)

STATUTS TYPES POUR LA SOCIETE COOPERATIVE AVEC CONSEIL D'ADMINISTRATION (COOP-CA

, créée le 17 octobre 1993 par le Traité de Port-Louis (île Maurice), tel que révisé à Québec, le 17 octobre 2008 .Il s'agit d'un traité qui donne à son organe disposant du pouvoir normatif, le Conseil des Ministres, compétence pour légiférer dans les domaines intéressant le droit des affaires ou à celui qu'il trouvera opportun de rattacher au droit des affaires (article 2 du traité). Comprenant, à ce jour, 17 Etats Parties, elle a produit, depuis sa création, neuf(09) « Actes uniformes » qui, conformément à l'article 10 dudit traité, priment sur les dispositions nationales antérieures contraires. Ceci signifie que les textes de l'OHADA sont directement applicables dans chaque Etat membre, sans qu'une intervention du législateur national ne soit nécessaire ; ils y sont également obligatoires et s'imposent contre toute disposition de droit interne antérieure ou à venir. C'est dans ce contexte que l'Acte uniforme relatif au droit des sociétés coopératives a été adopté, le 15 décembre 2010, et est entré en vigueur, le 11 mai 2011 (publié au JO OHADA du 15 février 2011). Ainsi, en raison de la supranationalité des normes de l'OHADA sur le droit interne, cette nouvelle règlementation, qui définit la société coopérative comme un groupement autonome de personnes volontairement réunies pour satisfaire leurs aspirations et besoins économiques, sociaux et culturels communs, au moyen d'une entreprise dont la propriété et la gestion sont collectives et où le pouvoir est exercé démocratiquement, et selon les principes coopératifs ( art. 4 de l'Acte), tout en précisant, dans son article 3, que les formes de sociétés coopératives qu'elle prévoit s'imposent dès lors que l'activité, exercée sous forme coopérative, est envisagée dans l'espace OHADA, abroge, notamment, la loi n 97-721 du 23 décembre 1997 relative aux coopératives, ainsi que le décret n°98-257 du 03 juin 1998 portant application de ladite loi. L'adoption de l'Acte uniforme relatif au droit des sociétés coopératives constitue une opportunité et, cela, à plus d'un titre : Tout d'abord, il contribue à proposer des solutions aux difficultés rencontrées par les coopératives qui, selon l'Alliance Coopérative Internationale, résident dans les maux suivants : crise de crédibilité, de management, d'idéologie et surtout une complexité organisationnelle, sans oublier l'ignorance des textes ; Ensuite, permettant de connaître les obligations et les droits de chacun, acteurs institutionnels, coopérateurs et juridictions, tout en incitant les coopératives à se tourner vers le secteur formel , le nouveau texte couvre un domaine assez large : non seulement il vient compléter les Actes uniformes relatifs au droit commercial général et au droit des sociétés commerciales, dans le but de poursuivre l'objectif d'assainissement du droit des affaires, mais, il est applicable aux sociétés coopératives, aux unions, fédérations et confédérations de sociétés coopératives et à leurs réseaux, qui seront constitués sur le territoire de l'un des Etats Parties, à compter de son entrée en vigueur dans l'Etat partie 1 concerné ; même si cette application immédiate ne remet pas en cause les formalités constitutives accomplies antérieurement, qui n'auront pas à être renouvelées. Quant aux structures constituées antérieurement à l'entrée en vigueur du nouveau texte, elles sont tenues de mettre leurs statuts en harmonie avec les dispositions de l'Acte uniforme, dans un délai de deux (02), ans à compter de son entrée en vigueur, soit le 15 mai 2013. A défaut de mise en harmonie, les clauses statutaires contraires à ces dispositions seront réputées non écrites. Cette mise en harmonie, qui intéresse tant les coopératives existantes que celles qui vont être mises en place par des initiateurs potentiels de nouvelles structures, pose un problème de base qui est celui de la matérialisation du contrat de société, à savoir, les statuts. Si les statuts constituent, en effet, un document indispensable, tant pour la constitution de la société coopérative, son organisation, son fonctionnement, que pour tous les autres actes de la vie sociale, leur mise en harmonie s'avère une question essentielle pour la mise en oeuvre du nouveau cadre juridique consacré aux coopératives. La mise en harmonie procède de l'article 390 de l'Acte uniforme, susvisé, qui dispose que les sociétés coopératives, les unions de sociétés coopératives, les fédérations de sociétés coopératives, les confédérations de sociétés coopératives et leurs réseaux constitués antérieurement à l'entrée en vigueur de l'Acte sont, sauf dispositions contraires, soumises à ces dispositions. Ils sont tenus de mettre leurs statuts en harmonie avec les dispositions dudit Acte dans le délai précité. L'article 390 est complété par les dispositions suivantes (articles 391 à 395) de l'Acte, visant à expliquer en quoi consiste la mise en harmonie. Ainsi, aux termes de l'article 391, la mise en harmonie a pour objet d'abroger, de modifier et de remplacer, le cas échéant, les dispositions statutaires contraires aux dispositions impératives de l'Acte uniforme et de leur apporter les compléments rendus obligatoires. Elle peut être accomplie par voie d'amendement aux statuts anciens ou par l'adoption de statuts rédigés à nouveau en toutes leurs dispositions. Elle peut être décidée par l'assemblée générale des coopérateurs, statuant aux conditions de validité des décisions ordinaires, nonobstant toutes dispositions légales ou statutaires contraires, à la condition de ne modifier, quant au fond, que les clauses incompatibles avec l'Acte uniforme. Autrement dit, pour la mise en harmonie, le législateur Ohada laisse le choix entre deux solutions : modifier les anciens statuts ou en rédiger de nouveaux, l'option dépendant essentiellement du nombre d'articles dont la rédaction est à revoir. Autant le nombre d'articles à reprendre est élevé, autant il paraît commode de privilégier la seconde solution, à savoir l'élaboration de nouveaux statuts. Non seulement le caractère d'ordre public de l'Acte uniforme milite dans ce sens, mais le contenu de son article 392 conseille une telle position. En effet, alors que les assemblées générales extraordinaires sont, seules, compétentes pour apporter des modifications aux statuts, cette disposition reconnaît, exceptionnellement, compétence à l'assemblée générale ordinaire pour décider de la modification des anciennes clauses incompatibles avec le droit nouveau. Aussi, pour ne pas se 2

Statut de la compétence

Le statut de la compétence dans l'analyse d'une situation cible professionnelle L'approche actionnelle dans l'enseignement des langues peut difficilement faire l'économie d'une réflexion sur la notion de compétence, indissociable des notions de tâche et de situation. Cet article propose des pistes d'intégration de la notion dans la pratique du FOS, des réflexions sur les composantes de la compétence communicative dans un milieu professionnel, un modèle d'analyse des besoins centré sur les compétences, et un schéma synthétisant la démarche analyse/programmation. Yann Bouclet est enseignant et formateur de formateurs à l'IRFFLE. Il assure un cours sur le FOS et les enseignements en langue à des publics spécifiques dans le cadre du Master 2 FLE de l'IRFFLE. Il a exercé quelques années dans le contrôle de gestion, le commerce et le conseil. Il a également vécu et travaillé en Angleterre et au Japon.

Travail coopératif et groupware

Computer Supported Cooperative Work (CSCW) is a m ulti-disciplinary research theme involving software developers, computer scientists, as well as psychologists or sociologists. CSCW is devoted to the analysis of interactions among individuals when performing their work in a collaborative way-enhancing communication, collaboration and cooperation but not excluding possible competition. CSCW is the research field at the origin of a new category of software developments called groupware. The main application fields are : work organisation, Healthcare, Education and Training.

Compta-societe

Pour constituer une société commerciale, il est nécessaire d’accomplir certaines démarches administratives. Des documents justificatifs sont exigés pour compléter le dossier d’immatriculation au registre de commerce. Ces documents doivent être déposés au Centre régional d’investissement ou bien directement au Greffe du Tribunal de Commerce.

Entre souverainete copartagee et cooperation conditionnelle

Cet article souhaite examiner la reconstruction de l'État du Liberia par les acteurs externes et propose d'analyser en particulier le Programme d'assistance à la gouvernance et à la gestion de l'économie (GEMAP). Ce programme repose sur des cosignatures par des experts internationaux pour des dépenses étatiques. L'argument soutenu ici est que le Liberia se trouve dans une situation paradoxale, à mi-chemin entre une coopération conditionnelle et une cosouveraineté avec ses partenaires internationaux qui n'est ni volontaire, ni clairement imposée. Pour comprendre ce phénomène, l'auteure adopte un cadre théorique basé sur la path dependency. Cet article étudie donc le fondement et le fonctionnement du GEMAP afi n d'illustrer ce propos.

LA GOUVERNANCE DES COOPERATIVES : UN ZOOM SUR LA SPECIFICITE

Dans le sillage de la responsabilité sociétale des entreprises et plus largement des organisations suite à l'adoption du référentiel ISO 26000, la question de la gouvernance n'a cessé d'occuper une place de choix dans les politiques, les stratégies et les programmes aussi bien des pays, des entreprises et des organisations de la société civile. En évoquant la construite gouvernance, plusieurs auteurs insistent sur son rôle primordial, bien qu'il soit jugé indirect, dans la création de la valeur (Charreaux, 1998). Toutefois, les différentes recherches consacrées à la gouvernance des coopératives ont emprunté une approche simpliste de rapprochement aveugle à l'entreprise classique sans tenir compte de la raison d'être particulière à une coopérative. Dans le présent article, on reviendra davantage sur les spécificités de gouvernance des coopératives à la lumière des particularités organisationnelles de celles-ci et des sujets abordés par les principaux courants de la gouvernance. Abstract: In the wake of the social responsibility of companies and organizations more widely following the adoption of the ISO 26000 standard, the issue of governance has continued to

Les lois de la coopération

2011

A propos de : Tom R. Tyler, Why People Cooperate. The Role of Social Motivations, Princeton University Press.

ACTE UNIFORME RELATIF AU DROIT DES SOCIÉTÉS COOPÉRATIVES

Les statuts comportent obligatoirement : 1°) la forme de la société coopérative ; 2°) sa dénomination suivie, le cas échéant, de son sigle ; 3°) la nature et le domaine de son activité et qui forment son objet social ; 4°) son siège et sa durée ;