Hors du livre, avant le livre. Les périodiques savants germanophones des XVIIe-XVIIIe siècles, in: Revue d’Anthropologie des connaissances, 8 (2014/4), p. 759-779. (original) (raw)
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Le problème du « métissage » dans la formation et la circulation des savoirs est devenu un thème central dans l'historiographie de ces dernières années. Le practical et le global turn qui ont caractérisé les travaux récents ont été deux tournants méthodologiques qui ont permis de faire surgir de nouveaux questionnements autour des modalités de production et de circulation des savoirs, des techniques et des savoir-faire, ainsi qu'en relation aux différents acteurs engagés dans ces processus. 1 Dans ce contexte et dans les plus récentes démarches d'histoire comparée, la notion de « transfert culturel », élaborée par Michel Espagne et Michael Werner dans le cadre d'études sur les interactions culturelles franco-allemandes 2 et largement exploitée dans les années 1980-1990 au sein du débat sur la communication et la circulation des savoirs dans la République des Lettres, a été revisitée et
Article publié dans Histoire & Sociétés, Revue d'histoire sociale européenne, Hors-série n° 1, juin 2004, p. 15-24. Le lien entre l'historiographie -entendue au sens de la discipline telle qu'elle se renouvelle par la recherche ou s'enseigne à l'université -et l'histoire enseignée dans le secondaire est une préoccupation récurrente des milieux universitaires. Ainsi, à chaque refonte des programmes voit-on les associations professionnelles d'historiens, notamment depuis que la part de l'histoire contemporaine et de l'histoire du temps présent est croissante, se mobiliser pour défendre l'enseignement de « leur période ». Une démarche identique venant d'un champ -en l'occurrence l'histoire sociale -est donc ni inhabituelle et ni, bien-sûr, illégitime.
Les études philosophiques , 1999
Les Presses universitaires du Septentrion (anciennement Presses Universitaires de Lille) publient, sous le titre Sciences et savoirs aux XVIe et XVIIe siècles un recueil de douze articles de Gérard Simon, écrits entre 1976 et 1993. L'auteur y arpente le champ de l'histoire des idées, attentif à ces époques, énigmatiques entre toutes, où des « sciences » cohabitaient avec des « savoirs » comme l'astrologie ou la physiognomonie. Ce sont ces moments de turbulences, où le vrai et le faux ne sont pas encore discernables, où l'erreur et les a priori du temps jouxtent parfois, l'espace d'un traité, une découverte majeure, que l'auteur étudie. Contre une histoire des sciences animée par un « positivisme de bon aloi », dont les idées erronées structurent encore la pédagogie des sciences de la nature (p. 77), l'auteur opte pour une histoire « des sciences et des savoirs » qui invite le lecteur à penser sans recourir aux catégories simplificatrices et « faussement claires » issues de l'épistémologie bachelardienne (p. 13, 23). Ces articles concernent Porta, Kepler, Descartes, Newton, traitent de l'astrologie et de l'astronomie, de la physiognomonie, du rêve et de la fiction, de l'optique et des machines. L'unité du livre réside dans la démarche : il s'agit, à la manière de Koyré, de restituer la problématique qui travaille un champ à une époque. Mais l'ambition de l'auteur est également de contribuer, dans le sillage de Michel Foucault, à une histoire de la subjectivité.
Le Livre d’Yvain est un florilège arthurien qui est resté jusqu’à présent inédit. Il réunit sept épisodes emblématiques qui illustrent les prouesses d’Yvain, des quêteurs du Graal, de Palamède, de Gauvain, du Chevalier à la Cotte Maltaillée, de Tristan et de Lancelot. Cette série d’exploits héroïques s’ouvre par le seul fragment connu d’une mise en prose d’Yvain ou le Chevalier au Lion de Chrétien de Troyes. Composé en langue française, probablement en Italie à la fin du XIIIe siècle, Le Livre d’Yvain est actuellement conservé par un seul manuscrit, à la National Library of Wales.