Un Baudelaire flamand : la traduction des Fleurs du Mal par Bert Decorte (1946) (original) (raw)
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Application de l'A.L.S.© au corpus des "Fleurs du Mal" de Ch. Baudelaire [Research Report]
(French then english abstract) • Voici le résumé de la contribution que j'ai proposée pour les 4èmes Journées de Linguistique de Corpus de Lorient. (15, 16 et 17 septembre 2005), organisées par le laboratoire ADICORE de l'Université de Bretagne Sud. • Ces journées réunissent "des chercheurs venus d'horizons divers qui s'intéressent à l'utilisation de l'informatique pour l'analyse des faits de langue". • Je propose ma communication sur Baudelaire en tant que chercheur indépendant venu de l'horizon « psychologie et linguistique ». Ma contribution concerne la lexicologie monolingue et l'analyse du discours. Application of A.L.S. to the corpus of the "Flowers of Evil " by Ch. Baudelaire • Here is the summary of the contribution I proposed for the Lorient 4th "Journées de Linguistique de Corpus" (15, 16 and September 17, 2005), organized by the language lab ADICORE , University of Southern Brittany. • These "Journées" bring together "researchers from different backgrounds interested by the application of computing science to the analysis of facts of language". • It is as an independent researcher with a "psychology and linguistics" background that I propound this communication on Baudelaire. My contribution concerns monolingual lexicology and speech analysis.
À l’ombre des Fleurs du mal. Variations d’un traducteur
Revue italienne d’études françaises, 2014
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Les traductions de Baudelaire en Amérique latine
AmeriQuests, [S.l.], v. 12, n. 1, sep. 2015. ISSN 1553-4316., 2015
L’étude des influences et des dialogues littéraires, qui fait l’objet de la littérature comparée, acquiert une nouvelle dimension si nous ajoutons à l’analyse la perspective traductologique, discipline de plus en plus autonome dont les approches enrichissent les points de vue sur les traductions et leur rôle dans un système littéraire et culturel d’accueil. Loin d’une conception de la traduction comme une simple opération de passage opéré entre deux langues, les dernières réflexions, dont une source incontournable est la célèbre préface de Walter Benjamin intitulée « La tâche du traducteur » aux Tableaux Parisiens baudelairiens, remarquent l’aspect créatif et non ancillaire de cette sorte de réécriture productive. C’est dans ce cadre théorique que le présent travail se propose de retracer les traductions de l’oeuvre de Charles Baudelaire en Amérique Latine et de réfléchir sur les rhétoriques et les moules d’écriture qui opèrent dans les versions en espagnol. Plus particulièrement, nous nous demandons sur quelle rhétorique poétique le traducteur crée son poème en espagnol et en même temps quel est le moule d’écriture suggéré par la traduction dans l’invention d’une langue dont l’esthétique oscille entre la sublimation et la cruauté propres au style baudelairien. Pour ce faire, nous prenons le cas de quelques poèmes des Fleurs du Mal et des Tableaux Parisiens.
Revue italienne d'études françaises, 2022
Dans un fragment de Mon coeur mis à nu, Baudelaire affirme que « le monde ne marche que par le Malentendu ». L'aspect universalisant de ce propos, déjà inscrit dans la formulation syntaxique et dans l'emploi de la capitale, s'affirme davantage dans la suite du texte : «-C'est par le Malentendu universel que tout le monde s'accorde.-Car si, par malheur, on se comprenait, on ne pourrait jamais s'accorder » 1. Le premier extrait propose une sorte de clé interprétative générale. Seul le malentendu explique les rapports qui se créent dans le monde. Le second, apparemment paradoxal, met l'accent sur la dimension mensongère et illusoire de tout accord entre les hommes. La conséquence est logique et pessimiste : la compréhension mutuelle empêcherait tout accord, autrement dit, l'entente entre les hommes rendrait la vie en société impossible. André Guyaux rapproche ce fragment d'extraits de Pascal et de La Rochefoucauld. Du second, il cite la maxime LXXXVII : « Les hommes ne vivraient pas longtemps en société s'ils n'étaient les dupes les uns des autres », et de Pascal, la pensée 758 : « Personne ne parle de nous en notre présence comme il en parle en notre absence. L'union qui est entre les hommes n'est fondée que sur cette mutuelle tromperie » 2. La Rochefoucauld et Pascal sont pourtant moins assertifs dans leur formulation que Baudelaire. L'élévation du malentendu à la condition de principe universel qui mérite l'emploi de la majuscule, la formule qui exclue d'autres possibilités d'interprétation (« ne marche que »), et l'adverbe « jamais », tout cela prend une tonalité plus péremptoire que le style modalisé des deux penseurs du XVII e siècle. Si Pascal et La Rochefoucauld paraissent plus préoccupés des rapports sociaux, de la dimension théâtrale des relations sociales, topos de la pensée baroque, Baudelaire, lui, va plus loin en identifiant dans le malentendu un principe philosophique, un élément fondamental dans le fonctionnement du « monde », mot qui n'apparaît pas dans les extraits des deux autres auteurs.
Baudelaire maudit, Drame-spectacle en hommage au poète Charles Baudelaire (1821-1867)
Anales De Filologia Francesa, 2013
Il est temps, capitaine. Appareillons! Levons l'ancre! La lumière nocturne dessine les silhouettes des figurants encapuchonnés, qui montent sur scène des deux côtés de la salle tandis que, faibles, lentes, majestueuses, nous parviennent les mesu res du «Tanhausser» de Wagner. Notre saisissement se baigne de spiritualité. La Muse du poète descend des cintres. Elle avance jusqu'au milieu de l'espace scénique, portant, tel un Livre sacré, LES FLEURS DU MAL. La musique se tait. Silence. La Muse soulève le livre et trace un Tau dans l'espace. Ses larges manches se plient jusqu 'aux épaules et dévoilent ses bras blancs où s'enrou lent des serpents. Le livre laisse voir dis tincte ment son titre. voix des Censeurs, en un murmure presque inintelligible, le livre toujours levé.-Anathema sit. Haereticus iste. Dans les flammes. Au feu ces pages obscènes. Deshonneur de nos traditions. Consummatur liber... Coup de timbale qui fait taire les voix. Sur le côté droit de l'avant-scène, la Muse avance vers le lutrin, bran dissant le livre, sous l'ac com pagnement de l'orgue. Elle le pose lente ment. Sur le rideau du fond nous pouvons admirer le portrait du poète peint par Courbet (plume, livre, pipe), auquel se superpose, en fondu, la mer. La Muse récite, les paumes tendues vers le ciel. la muse.-Au commencement fut le Néant, et, dans le Néant, le Bien n'existait pas, et, dans le Néant, le Mal n'exis tait pas. Vint ensuite l'Esprit et multiplia le plaisir des Sens. Et dans les Sens il n'existait pas de Bien, et dans les Sens il n'existait pas de Mal. Car le Mal n'était pas dehors. Il était à l'intérieur. Dans le désir dédoublé en serpent et en volonté. La Muse cesse de lire. Elle regarde l'espace infini. Tel est l'antique secret des siècles. écris-le, Poète, premier de ton lignage à qui je confie la fatidique mission de chercher la Beauté du Mal mêlée à la Beauté du Bien, et de vivre la mystique du Gouffre. Elle pose le Livre après sa récitation, l'embrasse et commence à se défaire lentement de ses vêtements tandis que les voix censoriales reprennent. Claquements de fouet qui, cette fois-ci, ne parviennent pas à les faire taire. La lumière s'affaiblit jusqu'à l'obscurité initiale. Les figurants éclatent en litanies que les Voix des Censeurs essayent de couvrir. Les rideaux commen cent à se fermer. voix des figurants.-Il est temps, capitaine. Appareillons! Levons l'ancre.-Faisons le voyage du rêve et du Néant.-écris ta chronique, le temps est court.
Pasolini traducteur de Baudelaire
Revue italienne d'études françaises, 2017
Répondant à une commande éditoriale collective, Pasolini a entrepris la traduction de deux sections des Fleurs du mal dans les années 1950 : « Fleurs du mal » et « Le Vin ». Le projet n’ayant pas abouti, ces traductions sont restées dans ses cartons jusqu’à leur publication fragmentaire dans l’édition des Poésies complètes (Mondadori, 2003). Conservé au Cabinet Vieusseux à Florence, le dossier manuscrit qui les rassemble présente une pluralité de versions et d’états qui illustrent les étapes du travail traductif de l’auteur et permettent d’aborder ses essais dans une perspective génétique.
Traduire l'Ekphrasis. Le cas des Fleurs du mal de Baudelaire en Iran
Studia Romanica Posnaniensia, 2021
Cultural exchanges between Iran and France started over three centuries ago. In spite of the strong relationship between the two countries, some books such as Les Fleurs du mal (Flowers of Evil) went unnoticed in Iranian society. In addition to the literary value of the book, we propose to study ekphrasis in Baudelaire's poems and its translation into Persian. Its meaning being that of a general description an artwork (imaginary or real), the term ekphrasis belongs to an interdisciplinary field of literature and art where the textual challenges we face may vary from one to another. To narrow down our study, we will focus on four chosen poems that have a minimum of two published translations in Persian, thus allowing the opportunity for a comparative study. These chosen poems, "La Beauté", "L'Invitation au voyage", "Les Plaintes d'un Icare" and "Femmes damnées" ("Delphine et Hippolyte") as well as our corpus translation in Persian, are being studied and analysed through Descriptive Translation Studies. The analysis focuses on the ekphrastic aspect of these poems, their translations into Persian through syntactic and semantic levels and the influence of culture and society on the translation.
Traverser la peinture. Diderot - Baudelaire
Traverser la peinture. Diderot - Baudelaire, 2018
Table des matières Remerciements ix Préambule : Les cheveux de Madeleine x Je voudrais remercier ici les lecteurs de ce livre. Ceux qui lurent le manuscrit à l'occasion de ma candidature à l'Habilitation à Diriger des Recherches à l'Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3, dont le présent essai formait une pièce maîtresse du dossier :