Molenbeek-Saint-Jean (original) (raw)

Molenbeek-Saint-Jean (nl) Sint-Jans-Molenbeek
Molenbeek-Saint-Jean Moulins à vent multicolores le long du quai des Charbonnages.
Blason de Molenbeek-Saint-JeanHéraldique Drapeau de Molenbeek-Saint-JeanDrapeau
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région de Bruxelles-Capitale Région de Bruxelles-Capitale
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté françaiseDrapeau de la Flandre Communauté flamande
Arrondissement Bruxelles-Capitale
Bourgmestre Catherine Moureaux (PS)
Majorité PS + MR
SiègesPSMRcdH/CD&VEcoloPTB+/PVDA+DéFINVA 45171333711
Section Code postal
Molenbeek-Saint-Jean 1080
Code INS 21012
Zone téléphonique 02
Démographie
Gentilé Molenbeekois(e)
Population– Hommes– FemmesDensité 98 365 _(1er janvier 2024)_49,71 %50,29 %16 351,63 hab./km2
Pyramide des âges– 0–17 ans– 18–64 ans– 65 ans et + _(1er janvier 2024)_27,74 %60,68 %11,58 %
Étrangers 29,29 % (1er janvier 2024)
Taux de chômage 18,00 % (2022)
Revenu annuel moyen 11 774 €/hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 51′ nord, 4° 19′ est
Superficie– Terr. non-bâtis– Terrains bâtis– Divers 6,02 km2 _(2021)_11,95 %33,72 %54,33 %
Localisation
Localisation de Molenbeek-Saint-Jean Situation de la commune au sein de la Région de Bruxelles-Capitale.
Géolocalisation sur la carte : Belgique Voir sur la carte topographique de BelgiqueMolenbeek-Saint-Jean Géolocalisation sur la carte : Belgique Voir sur la carte administrative de BelgiqueMolenbeek-Saint-Jean
Liens
Site officiel www.molenbeek.be
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Molenbeek-Saint-Jean (prononcé [moː.lən.ˌbeːk sɛ̃ ˈʒɑ̃] ; en néerlandais Sint-Jans-Molenbeek ; en bruxellois Meulebeik), couramment appelée « Molenbeek », est une des dix-neuf communes bilingues de la Région de Bruxelles-Capitale en Belgique. Ses habitants sont appelés les Molenbeekois. Située dans l'ouest de la région, la commune est bordée par la Ville de Bruxelles, dont elle est séparée par le canal Charleroi-Bruxelles, ainsi que par les communes d'Anderlecht, Berchem-Sainte-Agathe, Dilbeek, Jette et Koekelberg. Le ruisseau Molenbeek, d'où elle tire son nom, traverse la commune. Comme dans toutes les communes bruxelloises, l'administration est officiellement bilingue (français-néerlandais).

Depuis ses origines au Moyen Âge jusqu'au xviiie siècle, Molenbeek était un village rural à la périphérie de Bruxelles, mais au tournant du xixe siècle, il connut une croissance importante provoquée par l'essor du commerce et de l'industrie pendant la révolution industrielle. Sa prospérité déclina après la Seconde Guerre mondiale, en raison de la désindustrialisation, entraînant d'importants plans d'investissements et de régénération. Connaissant un fort mouvement d'immigration, principalement marocaine, à partir des années 1950 et 1960, Molenbeek est devenue progressivement multiculturelle avec une population musulmane minoritaire[1],[2]. Dans les années 2010, Molenbeek a acquis une notoriété médiatique mondiale en tant que base pour les terroristes islamistes qui ont mené des attentats à Paris (2015) et à Bruxelles (2016).

Molenbeek est une commune principalement résidentielle composée de plusieurs quartiers historiquement et architecturalement distincts. Au 1er janvier 2024, la commune comptait 98 365 habitants[3]. La superficie totale est de 6,02 km2, ce qui donne une densité de population de 16 339,70 hab./km2, soit le double de la moyenne bruxelloise. Sa partie supérieure est plus verte et moins densément peuplée. Plus de la moitié de la population est d'origine étrangère. Molenbeek portera la candidature au titre de capitale européenne de la culture en 2030[4].

Le nom Molenbeek dérive de deux mots néerlandais : molen, signifiant « moulin », et beek, signifiant « ruisseau »[5]. Il provient du nom du ruisseau homonyme aujourd'hui voûté, sur lequel se trouvaient des moulins à eau, et pourrait être littéralement traduit en français en « ruisseau du moulin » ou « ruisseau des moulins »[6],[7]. C'est un nom très courant pour les ruisseaux aux Pays-Bas et en Belgique, comme le Molenbeek (Erpe-Mere Bovenschelde), ainsi que le Molenbeek-Ter Erpenbeek, tous deux dans le Denderstreek, en Flandre.

Le village de Molenbeek (orthographié « Meulebeeck ») sur la carte de Ferraris, xviiie siècle.

Bien qu'appliqué d'abord au ruisseau qui traversait le village, le nom Molenbeek (orthographié à l'origine Molembecca) finit par être utilisé pour désigner le village lui-même, vers l'an 985[5]. Le suffixe Saint-Jean en français, ou Sint-Jans en néerlandais, fait référence au saint patron de la paroisse principale de la commune, Saint Jean-Baptiste. Ce suffixe est toutefois rarement utilisé dans le langage courant, les habitants d'aujourd'hui, qu'ils soient francophones ou néerlandophones, raccourcissant généralement le nom en simplement Molenbeek[8].

Dès le ixe siècle, Molenbeek abrite une église dédiée à Saint Jean-Baptiste. Les limites paroissiales de l'église Saint-Jean sont beaucoup plus étendues qu'aujourd'hui, s'étendant jusqu'à la Senne[9], et à partir de la fin du xiie siècle, comprennent une chapelle dédiée à Sainte Catherine. Cette chapelle est séparée du reste de la paroisse à la suite de la construction des murs de la Ville de Bruxelles et devient progressivement l'actuelle église Sainte-Catherine dans le centre de Bruxelles. La première mention documentée de Molenbeek date du 9 avril 1174 dans une bulle pontificale du pape Alexandre III répertoriant les biens du chapitre de la collégiale Saints-Michel-et-Gudule (aujourd'hui cathédrale) à Bruxelles, qui comprenait l'église Saint-Jean, ainsi que d'autres biens. Le béguinage de Bruxelles, fondé avant 1247 hors des murs de la ville[10], dépend à cette époque également de Molenbeek.

Les danseurs de la Saint-Jean (1592) de Pieter Brueghel le Jeune.

Au début du Moyen Âge, le village rural fournit Bruxelles en produits agricoles. Il est pendant des siècles un lieu de pèlerinage dû à la présence d'une source de sainte Gertrude de Nivelles, la mythique fondatrice de l'abbaye de Nivelles, considérée comme miraculeuse[11]. Selon la légende, elle a visité Molenbeek, offrant le terrain sur lequel la première église du village a été construite, et aurait fait jaillir cette source sacrée en enfonçant sa crosse d'abbesse dans le sol près de l'église. Plus tard, la tradition d'un pèlerinage pour les patients souffrant d'épilepsie se développe autour de l'église Saint-Jean. Le jour de la Saint-Jean (24 juin), une procession dansante a lieu, au cours de laquelle les épileptiques peuvent être libérés de leur maladie pendant un an s'ils franchissent un pont enjambant le ruisseau Molenbeek en direction de l'église sans que leurs pieds ne touchent le sol. Un tableau de Pieter Brueghel le Jeune, datant de 1592, illustre cette procession.

Molenbeek est annexée par Bruxelles au xiiie siècle. Par conséquent, le village agricole perd une grande partie de ses terres au profit de son plus puissant voisin. En outre, son église principale est démantelée en 1578 pendant une période de domination calviniste à Bruxelles, entraînant un nouveau déclin, bien qu'elle soit ensuite reconstruite au même endroit. Son caractère demeure essentiellement rural jusqu'au xviiie siècle.

À la fin du xviiie siècle, la révolution industrielle apporte la prospérité à Molenbeek à travers le commerce et l'industrie. En 1785, la commune retrouve son statut de commune indépendante. À cette époque, Molenbeek connaît une première vague d'urbanisation avec l'apparition de rues dans les quartiers à l'ouest immédiat de la Ville de Bruxelles, telles que la rue de la Borne, la rue de la Colonne, la rue Fin, et l’actuelle rue Brunfaut.

Vue de Bruxelles depuis Molenbeek le long du canal Charleroi-Bruxelles, v. 1855.

Durant le premier quart du xixe siècle, plusieurs centaines d'ouvriers sont employés dans les industries chimiques et textiles de Molenbeek[12]. Au total, il existe cinquante entreprises à Molenbeek en 1829. L’ouverture du premier canal entre Bruxelles et Charleroi en 1832 fait largement augmenter le trafic de charbon à Molenbeek, et donc la mécanisation de l'industrie, ce qui entraîne le développement de fonderies, d'entreprises d'ingénierie et de métallurgie dans la commune[13].

De voddenrapers [_Les ramasseurs d'ordures_], Eugène Laermans (1914), avec Molenbeek comme décor.

La croissance démographique se poursuit tout au long du xixe siècle. Attirés par les opportunités industrielles, de nombreux travailleurs s'y installent, d'abord provenant des autres provinces belges (principalement des ruraux originaires de Flandre[11]) et de France, puis d'Europe du Sud, et plus récemment des pays d'Europe de l'Est et d'Afrique. Elle acquiert alors le surnom de « Petit Manchester » ou « Manchester belge »[7] en référence à la ville du nord de l'Angleterre qui a mené l'histoire de l'industrialisation[8]. En 1835, Molenbeek est le point de départ du premier train pour passagers sur le continent européen[7]. À la fin du xixe siècle, Bruxelles réintègre le territoire du canal au sein de son nouveau port, qui est ainsi perdu au profit de Molenbeek.

En 1897, la ville de Bruxelles annexe la zone portuaire de Tour et Taxis ; Molenbeek perd à ce moment une partie de son territoire, de même que Laeken. Cette dernière sera définitivement rattachée à la capitale belge quelques années plus tard[14].

Jusqu'au début du xxe siècle, Molenbeek est une banlieue en plein essor qui attire une importante population ouvrière. De remarquables nouveaux aménagements urbains et cités-jardins tels que la Cité Diongre sont construits à cette époque pour accueillir l'afflux de nouveaux arrivants. L'église Saint-Jean-Baptiste est également reconstruite entre 1930 et 1932 dans le style Art déco pour accueillir cette population croissante[15]. Le déclin industriel, cependant, qui débute déjà avant la Première Guerre mondiale, s'accélère après la Grande Dépression et la Seconde Guerre mondiale.

Tour L'Écluse sur le boulevard Louis Mettewie.

À la suite du déclin industriel d'après-guerre, commence alors le dépeuplement des quartiers limitrophes de la Ville de Bruxelles. Une grande partie de la population ouvrière belge d'origine, lorsque ses moyens financiers le lui permettent, quitte le bas-Molenbeek pour la seconde couronne bruxelloise en plein développement. Dans cette partie basse de la ville, de nouvelles populations immigrées s'installent, créant le tissu urbain actuel formé de quartiers industrieux aux échoppes colorées, souvent animées par une population essentiellement allochtone[11]. Le dépeuplement n'est compensé qu'à partir des années 1960 par la construction de nouvelles zones résidentielles dans l'ouest rural de la commune. En 1990, cette expansion est arrêtée, laissant quelques bois et prairies à Molenbeek tels que le site semi-naturel du Scheutbos[16],[17]. Dans cette partie haute, la commune offre de ce fait un paysage urbanistique plus résidentiel et bordé d'espaces verts.

Projet Bonne-Mariemont sur le Quai de Mariemont.

Là où Molenbeek était autrefois un centre d'activité industrielle intense, concentrée autour du canal et du chemin de fer, la plupart de ces industries ont disparu pour faire place à un renouvellement urbain à grande échelle basé sur la Charte moderniste d'Athènes, tels que la tour L'Écluse le long du boulevard Louis Mettewie dans la partie haute de la commune et la tour Brunfaut près du canal[18]. De plus, les travaux de dégagement pour l'extension du métro dans les années 1970 et 1980 ont entraîné de nouvelles destructions. Malgré cela, Molenbeek a conservé son caractère jusqu'à ce jour. Ce passé industriel est encore commémoré au Musée bruxellois de l'industrie et du travail La Fonderie, construit sur le site de l'ancienne fonderie de la Compagnie des Bronzes de Bruxelles.

Molenbeek connait une notoriété médiatique mondiale depuis les attentats de Paris du 13 novembre 2015 suivis de ceux du 22 mars 2016 à Bruxelles, comme un vivier du terrorisme islamiste en Europe et un foyer de l'islamisme radical en Belgique. Les médias décrivent Molenbeek comme « un repaire de djihadistes »[19]. C'est notamment de ce faubourg de Bruxelles que sont originaires Abdelhamid Abaaoud, Chakib Akrouh, Mohamed Abrini, Salah Abdeslam et son frère Brahim Abdeslam.

La commune possède des armoiries qui lui ont été octroyées en 1818 et confirmées le 16 mai 1839. Elles montrent Saint Jean, le saint-patron local. Comme aucune couleur originelle n'était connue, on lui a attribué les couleurs hollandaises. Elles ont été continuées après l'indépendance de la Belgique en 1830. Délibération communale : 26 mars 1838 Arrêté de l'exécutif de la communauté : 16 mai 1839 Moniteur belge : N° 378 de 1839 Source du blasonnement : Heraldy of the World[20].

Molenbeek-Saint-Jean est située dans la partie centrale de la Belgique, à environ 110 kilomètres de la côte belge et à environ 180 km de la pointe sud du pays. La commune est située au cœur du plateau brabançon (nl), à environ 45 km au sud d'Anvers (Flandre) et à 50 km au nord de Charleroi (Wallonie). C'est la troisième commune la plus occidentale de la Région de Bruxelles-Capitale après Anderlecht et Berchem-Sainte-Agathe. Avec une superficie de 5,89 km2, c'est aussi une commune relativement petite de la région, se classant onzième sur dix-neuf. Elle est bordée par les communes bruxelloises d'Anderlecht, Berchem-Sainte-Agathe, Jette et Koekelberg, ainsi que par la commune flamande de Dilbeek.

Carte de 1550. On voit dans le haut de l'image une partie du cours du Molenbeek, qui serpente d'ouest en est entre les Étangs Noirs et une espèce d'étang situé à l'intérieur des remparts de Bruxelles, d'où il repart ensuite vers le nord.

Molenbeek est sur le parcours du deuxième plus grand axe du réseau belge des voies navigables, c'est-à-dire l'axe Anvers-Bruxelles-Charleroi par l'Escaut maritime, le canal maritime et le canal Charleroi-Bruxelles.

Le territoire de Molenbeek est très hétérogène et se caractérise par un mélange de quartiers plus vastes comprenant de plus petits quartiers résidentiels et (anciennement) industriels. Les zones du centre de la commune sont densément bâties et socialement défavorisés, tandis que les quartiers plus périphériques, construits pour l'essentiel après la deuxième guerre mondiale, sont plus aérés, plus verts et accueillent une population de type classe moyenne. Le quotidien britannique The Guardian décrit « des groupes de maisons proprettes de la classe moyenne inférieure, habitées par leurs propriétaires, ainsi que des appartements corrects, avec leur dose d'espaces verts, et de belles villas »[21]. Le quartier le long du canal connaît actuellement un vaste programme de revitalisation, dans le cadre du Plan Canal de la Région de Bruxelles-Capitale[22].

Le centre historique de Molenbeek est le quartier central de la commune. Il s'est développé pendant la révolution industrielle le long du canal Bruxelles-Charleroi et se trouve actuellement dans une situation sociale et économique fragile en raison du déclin de son économie et de la mauvaise qualité de certains de ses logements. La maison communale de Molenbeek est située sur la place communale, au cœur de ce quartier[23].

La place de la Duchesse de Brabant.

Situé au sud du centre historique de Molenbeek, ce quartier est centré sur la place de la Duchesse de Brabant. La place a été créée en 1847 sur le terrain des Hospices de Bruxelles, dont il ne reste que la façade néo-classique. Les bâtiments des Hospices abritent aujourd'hui une école primaire (école communale n°5). En 1869, l'église Sainte-Barbe y fut érigée pour le culte catholique de la nouvelle paroisse[24]. La rue de Birmingham, la rue de Manchester, la rue de la Princesse, la rue Vanderstraeten et la rue Isidoor Teirlinck y aboutissent également.

Situé au sud-est de Molenbeek, à proximité des Abattoirs d'Anderlecht (principal abattoir de Bruxelles) et le long du canal de Charleroi, Heyvaert fait partie du plus vaste quartier Cureghem et est délimité par la rue Nicolas Doyen, la rue de Birmingham, la place de la Duchesse de Brabant, la rue Isidoor Teirlinck, la rue Delaunoy et la rue Heyvaert (anciennement rue de l’Écluse, du fait de sa proximité avec l'écluse du canal).

L'Entrepôt royal de Tour et Taxis.

Situé au nord de Molenbeek, le quartier Maritime est né, vers 1900, de l'implantation du port de Bruxelles et de la gare Maritime, une gare de marchandises sur le site de Tour et Taxis. Un certain nombre d'agences douanières et d'activités de manutention mêlées à des habitations confèrent au quartier un caractère diversifié. Les habitants, historiquement constitués d'ouvriers, ainsi que de petite et grande bourgeoisie, étaient également dès l'origine d'une grande diversité.

Situé au nord de la partie haute de Molenbeek, le parc Karreveld et le quartier qui l'entoure doivent leur nom de l'ancien domaine du château de Karreveld, qui s'étend aujourd'hui sur 3 ha. Il s'agit aujourd'hui d'un quartier essentiellement résidentiel situé entre l'avenue de la Liberté, la chaussée de Gand et la voie ferrée.

Situé au nord-est de Molenbeek, Korenbeek abrite le cimetière de Molenbeek entre la chaussée de Gand et le boulevard Louis Mettewie. Ce cimetière fut inauguré le 16 août 1864 pour remplacer l'ancien cimetière paroissial autour de l'église Saint-Jean-Baptiste, devenu trop petit, et dont les derniers vestiges ont été déblayés en 1932[25].

Le parc Albert.

Situé dans la partie haute de Molenbeek, ce quartier se situe dans la vallée du Maelbeek (ou Molenbeek) qui a donné son nom à la commune. À l'origine, le quartier faisait partie de l'ancien domaine d'Oostendaal. En 1920, il est racheté par la commune et partiellement aménagé en deux parcs, le parc Albert et le parc Marie-José, dans le triangle formé par le boulevard Edmond Machtens, l'avenue De Roovere et le boulevard Joseph Baeck. Ils ont été conçus par l'architecte et urbaniste Louis Van der Swaelmen et portent le nom du roi Albert Ier et de sa fille, la princesse Marie-José, dernière reine d'Italie.

Osseghem est situé dans la partie haute de Molenbeek, à l'ouest du centre historique de la commune. Le quartier était autrefois un hameau rural. Le nom est d'origine germanique et est composé de Odso + -inga + gem, signifiant « résidence des habitants d'Odso ». Un ancien chemin de campagne, l'actuelle rue d'Osseghem, qui débouchait sur la chaussée de Gand à proximité de l'actuelle station de métro Osseghem, reliait le hameau à Molenbeek et à Bruxelles.

Situé à l'extrême ouest de Molenbeek, près du boulevard Louis Mettewie, le Scheutbos (ou Scheutbosch) est le dernier espace « vert » de la commune, abritant le site semi-naturel du même nom[16],[26].

Certains quartiers historiques de Molenbeek connurent une transition difficile pour passer de la société industrielle à la société tertiaire. Le déclin des industries a laissé de nombreuses balafres dans le paysage urbain et de cruelles blessures dans le tissu social. Le Figaro décrit Molenbeek comme un « ghetto de misère, à six kilomètres à peine du rond-point Schuman et du QG monumental de l'Union européenne »[27]. Tandis que le Guardian dépeint Molenbeek comme « d'un côté au bas de l'échelle [sociale], avec une nombreuse population marocaine et turque, d'un autre côté classe moyenne »[21]. Pour les zones les plus défavorisées de la commune, des programmes spécifiques de revitalisation de quartiers sont réalisés et d'autres sont en cours[28],[29],[30].

Certains quartiers comme celui de la gare de l'Ouest sont dangereux à cause de leur criminalité[31],[32],. Cependant, les bourgmestres successifs refusent cette image négative de commune particulièrement touchée par la criminalité. Ainsi, Philippe Moureaux affirme en 2011, qu'« il n'y a pas de problème de vivre ensemble »[33]. Il en veut pour preuve une criminalité en baisse en 2009[34]. Françoise Schepmans, elle, refuse le terme de « zones de non-droit » et affirme que « la sécurité est assurée partout » dans la commune[35].

Pour le sénateur Alain Destexhe en revanche, la commune de Molenbeek serait une des zones de non-droit au sein de la capitale belge. Il évoque en particulier les agressions des équipes de télévision de France 3 et de la chaîne belge RTL-TVI, la difficulté qu'y rencontrent la police, les agents des compagnies de gaz ou d'électricité pour faire leur travail et les attaques régulières contre les contrôleurs de la STIB. Il dénonce aussi le fait que « la liberté élémentaire d'aller et venir portant une tenue de son choix n'existe plus »[36].

Un Molenbeekois parti se recueillir à la Bourse de Bruxelles après les attentats du 22 mars 2016.

Molenbeek connaît une forte radicalisation, et est la critique de nombreux détracteurs. Commune à forte population musulmane[37][Quoi ?], Molenbeek a connu une notoriété médiatique depuis les attentats de Paris de novembre 2015. Molenbeek est perçue comme un vivier du terrorisme islamiste[38],[39], « un foyer de l'islamisme radical en Belgique »[40],[41]ou encore « L'étiquette de capitale du terrorisme colle à la peau de Molenbeek »[42]. En 2005, dix ans avant les attentats, la journaliste Hind Fraihi (nl) a publié une enquête affirmant l'existence d'un foyer islamiste et d'un réseau de recrutement de djihadistes à Molenbeek, une enquête suscitant le scepticisme du bourgmestre de l'époque, Philippe Moureaux[43]. Le leader de l'extrême-droite néerlandaise Geert Wilders a notamment déclaré en mars 2016 au sujet de Molenbeek : « c'est la bande de Gaza de l'Europe occidentale »[44]. Début 2013, la commune comptait une quinzaine de personnes parties combattre en Syrie[45].

Les attentats qui ont touché la France et la Belgique durant les années 2000 et 2010 ont eu un ou plusieurs perpétrateurs molenbeekois ou ayant séjourné à Molenbeek[46] :

Maison communale de Molenbeek-Saint-Jean.

De 2012 à 2018, la Bourgmestre est Françoise Schepmans (MR). La majorité est une nouvelle coalition composée du MR, des CDH-CD&V (auquel est affilié Ahmed El Khannouss, le premier échevin) et d'Ecolo-Groen. Malgré son score plus élevé lors des élections de 2012 (seize sièges, contre quinze pour le MR), le PS rejoint l'opposition et perd le maïorat après vingt ans de pouvoir, aux côtés du PTB+, du FDF, du parti ISLAM, et de la N-VA.

Lors des élections communales en 2018, Catherine Moureaux (PS), fille de l'ancien bourgmestre Philippe Moureaux, reprend le maïorat dans la commune de Molenbeek mais signe un pacte de majorité avec la bourgmestre sortante, Françoise Schepmans (MR). Le CDH-CD&V et ecolo-groen sont renvoyés dans l'opposition.

Parti Voix % +/- Sièges +/- Collège
PS - sp.a 12 122 31,34 en augmentation 2,16 17 / 45 en augmentation 1
MR-VLD (Liste du bourgmestre) 9 268 23,96 en diminution 3,37 13 / 45 en diminution 2
PTB-PVDA 5 262 13,61 en augmentation 9,09 7 / 45 en augmentation 6
cdH-CD&V 3 246 8,39 en diminution 3,22 3 / 45 en diminution 3
Ecolo (Ecolo Samen) 3 163 8,18 en diminution 0,88 3 / 45 en diminution 1
DéFI 1 842 4,76 en augmentation 0,29 1 / 45 en stagnation 0
N-VA 1 307 3,38 en diminution 0,62 1 / 45 en stagnation 0
Total 70 467 100 49 30
Partis 1976 1982 1988 1994 2000 2006 2012 2018
Votes / Sièges % 39 % 41 % 41 % 39 % 41 % 41 % 45 % 45
Extrême Gauche PTB-PVDA 0,75 0 0,3 0 0,4 0 0,7 0 2,17 0 2,84 0 4,52 1 13,61 7
Ecologistes Ecolo - 6,33 2 5,9 2 8,0 3 13,25 5 8,34 3 9,06 4 8,18 3
Groen - - - - - - - 2,43 0
Socialistes PS-Sp.a - - 28,0 14 32,7 16 38,22 18 39,52 19 29,18 16 31,34 17
PS 47,84 22 22,8 12 - - - - - -
SP - 3,45 1 - - - - - -
Chrétiens-Démocrates cdH-CD&V 4,94 1 3,04 0 3,04 0 5,2 1 - - 11,61 6 8,39 3
CVP-SCM/CVP-PVV 5,33 1 6,23 2 - - - - - -
Fédéralistes Francophones Défi - - 12,8 5 10,1 4 - - 4,47 1 4,76 1
Libéraux MR 8,13 3 12,02 5 15,9 7 16,8 7 29,08 14 32,22 16 27,33 15 23,96 13
Nationalistes Flamands Volksunie - 2,69 0 - 1,36 0 2,09 0 - - -
N-VA - - - - - - 4,00 1 3,38 1
Extrême Droite Flamande Vlaams Belang - 2,05 0 3,3 0 5,2 1 7,66 2 6,53 2 2,28 0 -
Extrême Droite Francophone FN - - 4,0 1 16,6 7 6,11 2 4,05 1 - -
Islamisme ISLAM - - - - - - 4,12 1 1,80 0
SDM - - 5,3 1
UDRT-RAD - 4,24 1
VEM 7,37 2
Autres(*) 2,95 3,31 2,1 3,34 1,4 6,51 3,34 2,15
Total des votes 38213 32384 28849 27036 30271 37423 39353 41255
Participation % 94,78 93,28 92,8 94,9 81,61 86,46 81,39 82,86
Votes blancs ou nuls % 5,21 6,72 7,2 5,1 6,77 7,61 8,85 6,26

(*)1976: UPM-PEM 1982: FNK,UPM-PEM 1988:PFN, EVA 1994: CVP,MERCI 2000: DB,FNB 2006: Force Citoyenne, spirit&indép,PJM 2012: PP, Egalité 2018 : Cit EUR M3E, Molenbeek act

Evolution des résultats électoraux au conseil communal de Molenbeek.

Nom Date de début Date de fin Durée Parti
Louis Mettewie 1914 1938 24 ans Libéral
Edmond Machtens 1938 1978 40 ans PSB
Marcel Piccart 1978 1989 11 ans PS
FDF
Léon Spiegels 1989 1992 3 ans PRL
Philippe Moureaux 1992 2012 20 ans PS
François Schepmans 2012 2018 6 ans MR
Catherine Moureaux 2018 En cours 4 ans PS

Molenbeek-Saint-Jean accueille sur son territoire deux importantes institutions politiques : d'une part le Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles[61], d'autre part Wallonie-Bruxelles International (WBI)[62], qui est « l’organisme chargé des relations internationales de Wallonie-Bruxelles »[63].

Molenbeek-Saint-Jean comptait, au 1er janvier 2024, 97 950 habitants (49,8 % d'hommes et 50,2 % de femmes), soit une densité de 16 728,18 hab./km2[64] pour une superficie de 5,89 km2.

Année 1806 1816 1830 1846 1856 1866 1876 1880 1890 1900 1910 1920 1930 1947 1961 1970
Habitants 1 632 1 845 4 142 12 065 15 994 24 333 37 292 41 737 48 723 58 445 72 783 71 225 64 775 63 922 63 528 68 411
Index 100 113 254 739 980 1491 2285 2557 2985 3581 4460 4 364 3 969 3 917 3 893 4 192
Année 1980 1990 2000 2010 2015 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024
Habitants 70 958 68 904 71 219 88 181 95 576 97 005 97 462 97 979 98 112 97 697 98 270 98 365
Index 4 348 4 222 4 364 5 403 5 856 5 944 5 972 6 003 6 011 5 986 6 021 6 027
chiffres INS – 1806 = Index 100

Graphe de l'évolution de la population de la commune.

Nombre d'habitants de 1992 à nos jours

Évolution démographique[3]

Année Population Évolution 1992=index 100
1992 67 993 100,0
1993 68 619 100,9
1994 68 143 100,2
1995 68 406 100,6
1996 68 513 100,8
1997 68 912 101,4
1998 69 380 102,0
1999 70 075 103,1
2000 71 219 104,7
2001 72 380 106,5
2002 74 662 109,8
2003 76 177 112,0
2004 78 087 114,8
2005 78 520 115,5
2006 79 877 117,5
2007 81 632 120,1
2008 83 547 122,9
2009 85 735 126,1
2010 88 181 129,7
2011 91 733 134,9
2012 93 893 138,1
2013 94 653 139,2
2014 94 854 140,6
2015 95 576 142,1
2016 96 586 142,7
2017 96 629 143,3
2018 97 005 144,1
2019 97 462 144,3
2020 97 979 144,1
2021 98 112 144,3
2022 97 697 143,7
2023 98 270 144,5
2024 98 365 144,7

La Maison du Saree, une boutique située sur la Chaussée de Gand spécialisée dans la vente de tissus et vêtements pour événements traditionnels marocains.

Dès les années 1800, Molenbeek voit l'installation de Belges flamands et francophones. Elle accueille aussi des personnes considérées comme des « agitateurs politiques » français, qui viennent s'y établir.

Durant les siècles suivants viennent s'installer des communautés d'Italiens, d'Espagnols, de Portugais, suivies plus tard par des Arméniens, Marocains[65], Turcs, Pakistanais, Africains et des populations des pays de l'Europe de l'Est (Pologne, Roumanie, Serbie, Ukraine[66],[67]).

Entrée de la mosquée al Khalil, plus grande mosquée de Belgique, située à Molenbeek.

Dans les années 1950 et 1960, une importante communauté marocaine, principalement venue du Rif, s'installe dans la commune[68],[69]. Dans les années 2010, Molenbeek devient une commune à forte population marocaine musulmane[37]. Aujourd'hui, plus de la moitié des Molenbeekois sont d'origine marocaine[70],[71],[72]. En 2013, la communauté musulmane représentait 40 % de la population de la commune bruxelloise[73]. Plus de la moitié de cette communauté molenbeekoise est originaire du Maroc, principalement du nord (Tanger, Tétouan et le Rif)[74].

Dans le contexte dramatique de la guerre en Ukraine, la commune s'inscrit dans la démarche des autorités fédérales pour apporter le soutien nécessaire aux personnes arrivant en Belgique en provenance d'Ukraine[75].

Pays de naissance Population[76]
Drapeau du Maroc Maroc 25 839
Drapeau de la Roumanie Roumanie 2 093
Drapeau de la Pologne Pologne 1 930
Drapeau de l'Espagne Espagne 942
Drapeau de la France France 891
Source : IBSA Brussels, chiffres au 1er janvier 2015.
Nationalité Population[77]
Drapeau du Maroc Maroc 5 530
Drapeau de la Roumanie Roumanie 4 141
Drapeau de l'Espagne Espagne 2 652
Drapeau de la Syrie Syrie 2 074
Drapeau de la France France 1 964
Drapeau de l'Italie Italie 1 529
Drapeau de l'Ukraine Ukraine 1 321
Drapeau de la Pologne Pologne 793
Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo 730
Drapeau du Portugal Portugal 675
Source : IBSA Brussels, chiffres au 1er janvier 2024.

Église Saint-Jean-Baptiste.

Château du Karreveld.

Molenbeek-Saint-Jean possède un riche patrimoine culturel et architectural[78],[79]. C'est par exemple à la chaussée de Gand que prend naissance le cinéma belge. Plusieurs films dont La Fille de Delft mais aussi le prémonitoire Maudite soit la guerre ont été tournés dans l'environnement des studios du château du Karreveld[80].

Molenbeek-Saint-Jean accueille plusieurs entreprises d'importance, qui y ont pour certaines leur siège central. Notamment :

Enseignement primaire[100] :

Enseignement secondaire :

Stade Edmond Machtens.

Le Racing White Daring Molenbeek est un club belge de football. Ses couleurs sont le rouge, le blanc et le noir. Il connaît ses heures de gloire dans les années 1970 où il devient champion de Belgique en 1975. Le club porte le matricule 47 jusqu'à la faillite en août 2002, le RWDM revit depuis 2015 sous le matricule 5479.

Tout près du stade Edmond Machtens, port d'attache du RWDM, se trouve la piscine olympique Louis Namèche, une des piscines les plus modernes de Bruxelles[103].

.

Le parc régional du Scheutbos.

Près de 12 % du territoire de la commune étant non-bâti, Molenbeek compte pas moins de 15 espaces verts :

La commune de Molenbeek-Saint-Jean est jumelée avec[110] :

La commune entretient des partenariats avec :

  1. Corinne Torrekens, « Concentration des populations musulmanes et structuration de l’associatif musulman à Bruxelles », Brussels Studies. La revue scientifique pour les recherches sur Bruxelles / Het wetenschappelijk tijdschrift voor onderzoek over Brussel / The Journal of Research on Brussels,‎ 5 mars 2007 (ISSN 2031-0293, DOI 10.4000/brussels.369, lire en ligne, consulté le 9 mai 2024)
  2. « 781.887 musulmans vivent en Belgique: découvrez la carte, commune par commune », sur sudinfo.be, 25 mai 2016 (consulté le 9 mai 2024)
  3. a b et c https://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Fstatbel.fgov.be%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Ffiles%2Fdocuments%2Fbevolking%2F5.1%2520Structuur%2520van%2520de%2520bevolking%2FPopulation_par_commune.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK
  4. Daniel Couvreur, « Bruxelles capitale de la culture 2030: «Construire le laboratoire européen à partir de Molenbeek» », Le Soir,‎ 26 avril 2023 (lire en ligne Accès payant, consulté le 8 octobre 2023).
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  6. La Petite Senne au cœur de Molenbeek
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  8. a et b Steffens 2007.
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  12. Paulo Charruadas, « La formation de Molenbeek : industrialisation et Urbanisation », Les Cahiers de la fonderie n°33,‎ décembre 2005
  13. Paulo Charruadas, « La formation de Molenbeek : industrialisation et Urbanisation », Les Cahiers de la fonderie n°33,‎ décembre 2005
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  110. Jumelages.
v · mRégion de Bruxelles-Capitale
Bruxelles-Capitale Anderlecht Auderghem Berchem-Sainte-Agathe Ville de Bruxelles Etterbeek Evere Forest Ganshoren Ixelles Jette Koekelberg Molenbeek-Saint-Jean Saint-Gilles Saint-Josse-ten-Noode Schaerbeek Uccle Watermael-Boitsfort Woluwe-Saint-Lambert Woluwe-Saint-Pierre Drapeau de Bruxelles-Capitale
Voir aussi :Belgique Région de Bruxelles-Capitale Communauté française Communauté flamande Communes Anciennes communes de la région de Bruxelles-Capitale
v · mBruxelles
Histoire Fondation Chronologie Première enceinte Seconde enceinte Bombardement de 1695 Voûtement de la Senne Francisation Expositions de 1897, 1910, 1935, 1958 Bruxellisation Incendie de l'Innovation Drame du Heysel Attentats du 22 mars 2016
Politique Région Région linguistique Parlement Gouvernement Ministre-président Bourgmestres Commission communautaire française Commission communautaire flamande Commission communautaire commune
Voies Grand-Place Rue Neuve Ceintures périphériques Petite Ceinture Grande Ceinture Troisième Ceinture Ring Rue de la Loi Avenue Louise Avenue de Tervueren
Monuments Atomium Basilique du Sacré-Cœur Berlaymont Bourse Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule Cimetière, crypte royale et église de Laeken Château de Laeken Coudenberg Cathédrale Saint-Jacques-sur-Coudenberg Espace Léopold Galeries royales Grand-Place Hôtel de ville Jeanneke-Pis La Monnaie 16, rue de la Loi Manneken-Pis Palais des expositions Palais de justice Palais royal Parlement fédéral Serres royales Stade Roi Baudouin
Transports Métro Prémétro Jonction Nord-Midi Trams Bus Villo! Cyclisme Aéroport de Bruxelles-National Aéroport de Charleroi Bruxelles-Sud
Parcs Astrid Parc de Bruxelles Bois de la Cambre Cinquantenaire Duden Parc de Forest Heysel Étangs d'Ixelles Josaphat Laeken Léopold Forêt de Soignes Tenbosch Woluwe Wolvendael
Listes Cinémas Communes et anciennes communes Églises Gares Gastronomie Gratte-ciel Localités et quartiers Musées Parcs et jardins Personnalités Ponts Quartiers Rues Stations de métro Théâtres Tunnels
v · mCommunes les plus peuplées de Belgique
Plus de 200 000 habitants Anvers Gand Charleroi
Plus de 100 000 habitants Liège Bruxelles-ville Schaerbeek Anderlecht Bruges Namur Louvain
Plus de 70 000 habitants Molenbeek-Saint-Jean Mons Ixelles Malines Alost Uccle La Louvière Hasselt Saint-Nicolas Ostende Courtrai