Morinie (original) (raw)

Anciennes br�ves

Tels des cours d�eaux, les branches des arbres g�n�alogiques prennent parfois leur source dans d�obscures contr�es, nous entra�nent dans de nombreux m�andres avant de rejoindre des canaux artificiels faussement creus�s par l�homme et de d�boucher ainsi dans des torrents d�anc�tres ou de descendants prestigieux.On verrait ainsi la cr�quoise traverser Bournonville et Saint-Omer, rejoindre le canal de Guines pour d�boucher dans l�oc�an Atlantique � Boulogne et venir ainsi arroser l�estuaire du Saint-Laurent.En cette p�riode estivale, Morinie vous invite � prendre l�ombre de ces arbres, � vous rafra�chir au bord de ces cours d�eau et � vous reposer sur l�Oreiller du Roy.

Elle est compl�t�e de diverses animations parmi lesquelles une communication de monsieur Arnaud PATTIN qui �voque les Armes et armures dans l�espace bourguignon au d�but du XVe si�cle" le 17 septembre.
Deux ans apr�s avoir �voqu� le protestantisme dans nos r�gions, Nathalie R�b�na, est � l'origine et � la r�alisation d'une nouvelle exposition � la Biblioth�que de l'Agglom�ration de Saint-Omer, dont elle est l'�me du fonds ancien depuis une dizaine d'ann�es. Le th�me abord� est celui de l'�p�e, aussi bien sous la forme de l'arme du guerrier, puis du sportif, que sous celle du symbole. On soulignera l'importance du travail de recherche - dont nous sommes t�moins - et de synth�se, tant au niveau des archives qu'� celui de l'iconographie, recherches effectu�es sur le temps libre, par passion. La mise en valeur des documents, ponctu�e de panneaux clairs et bien �crits, et d'�p�es pr�t�es par le Mus�e Sandelin, fait, comme � chacune des expositions de Nathalie, honneur au lieu. Des combats m�di�vaux � l'actuel Escrime Club Audomarois, des ma�tres armuriers de Saint-Omer � l'arrageois Louis Fid�le Picquette : � visiter (et � lire) imp�rativement !

Exposition visible du 30 septembre au 30 novembre 2011 aux heures d'ouverture de la Biblioth�que d'Agglom�ration, en la salle Aubin, dite salle patrimoniale.

Il �voque la vie quotidienne de Saint-Omer depuis sa conqu�te par les arm�es de Louis XIV en 1677 jusqu'� l'aube du XVIII� si�cle. Cette prise de possession est illustr�e au sein du plan-relief de Saint-Omer par une refonte des fortifications.

De par sa descendance, ensuite. En effet, 14 ans avant sa mort, il avait pu voir sa petite-fille, C�lestine de Fa� de La Tour-Maubourg (issue de sa fille Anastasie), �pouser en 1820 le baron de Brigode, natif de Lille et d�put� du Nord (1805-1810, 1815-1837). De cette union allait na�tre No�mi (en 1827) et Adrien (en 1829), qui furent tous deux maires d'Annapes.
Sa fille cadette, Virginie, avait quant � elle �pous� en 1803 en 1803 le marquis de Lasteyrie du Saillant, dont la tante (et la soeur de cette derni�re) avaient figur� parmi les derni�res chanoinesses du chapitre noble de Maubeuge, et �taient les seules - en 12 si�cles d'existence - � avoir jamais �t� impos�es au chapitre par d�cret du roi (ayant eu pour plaider leur cause leur oncle maternel, Mirabeau, que l'�mission de France 2 mentionne �galement � l'occasion du Serment du jeu de paume).
Le pr�c�dent opus de l'�mission avait rendu hommage � un autre grand homme d'�tat : Talleyrand, dont le neveu Edmond avait �pous� Valentine de Sainte-Aldegonde, fille du comte Camille de Sainte-Aldegonde et d'Ad�la�de de Bourlon-Chavanges. De cette derni�re, veuve en premi�res noces du mar�chal Augereau, et dont les yeux �taient abrit�s de sourcils �pais et tr�s noirs, le diable boiteux disait "ses yeux sont des arcs sans fl�ches".

L'illustration de l'affiche est tir�e d'un croquis repr�sentant un feu � lampions, utilis� lors des illuminations festives, plus exactement la partie haute de ce feu. Ce croquis a �t� envoy� par le Magistrat de Saint-Omer � celui d'Aire, sur sa demande, � l'occasion de la naissance du prince dont il est question. Les Audomarois accompagnent leur envoi de la recette de la mati�re inflammable desdits lampions : "Pour faire la composition des lampions, prenez 3 livres de cire, 8 livres de suif, 1 pots d'huille commune, 1 livre d'huille terbentine, un quarteron d'esp�glaire*. Le tout fondu et mell�e ensemble, remplissez-en vos lampions" (*esp�glaire : "sorte d'aromate" (dict. de Godefroy)

La ville de Bergues accueille dans le cadre charg� d'histoire de la Poudri�re du moulin le 5e colloque international de pathographie du 9 au 12 mai 2013, organis� par l'Association fran�aise de pal�opathologie et de pathographie en partenariat avec l'Association du patrimoine berguois. Mise sous les feux des projecteurs par le docteur Philippe Charlier et son identification controvers�e de la t�te pr�sum�e de Henri IV, la discipline peut, avec la rigueur scientifique ad�quate, apporter des informations utiles � l'historien, l'aider dans ses questionnements. Morinie, qui appr�cie les �changes interdisciplinaires, sera � Bergues pour l'occasion, � travers la pr�sence de Fran�ois et Thomas, dont les fid�les du site savent l'int�r�t pour la question.

Le XXIe congr�s national de g�n�alogie aura lieu du 31 mai au 2 juin prochain au palais des congr�s de Marseille, parc Chanot, sur le th�me du "Retour aux sources, Marseille carrefour des cultures de la Baltique � la mer Eg�e". A cette occasion, le pays invit� d'honneur sera la Gr�ce. La majeure partie des r�gions fran�aises sera naturellement repr�sent�e. Le choix de Marseille �tait naturel en cette ann�e 2013 o� Marseille-Provence est capitale europ�enne de la culture.
On se souvient qu'en 2009 Fran�ois et Matthieu �taient pr�sents au XXe congr�s � Champs-sur-Marne, o� Matthieu avait donn� une conf�rence sur le th�me des "archives familiales en Belgique comme source pour l'histoire de l'Artois et des Art�siens". C'est � cette occasion que des liens avaient �t� nou�s avec G�niwal, concr�tis�s peu apr�s par un article de Matthieu sur la famille Wacquez de la Belgique � l'Artois.
Quatre ans plus tard, le partenariat Morinie - G�niwal est concr�tis� par la pr�sence de Fran�ois � Marseille pour repr�senter Morinie sur le stand de nos amis belges, que nous f�licitons au passage pour la mise en ligne de leur nouveau site dont il faut souligner la qualit� graphique, sans oublier le contenu.

Morinie lui doit une part notable de ses travaux.
En effet, c�est apr�s que Thomas ait int�gr� la Garde R�publicaine en 2004 que son grand-p�re lui avait dit : � Maintenant, tu sais qui est Pierre Dupont ? �, conduisant Thomas, puis l'ensemble de Morinie, � plusieurs publications et conf�rences autour de cet Audomarois, tomb� dans l�oubli g�n�ral dans sa ville natale, alors m�me qu�il a l�gu� � l�Humanit� la c�l�bre sonnerie Aux morts.
Philippe Lacocque nous a quitt�s ce jeudi 6 juin 2013, � l��ge de 86 ans. Retrait� de la Verrerie cristallerie d�Arques, p�re de quatre filles, grand-p�re et arri�re-grand-p�re aimant de neuf petits-enfants et cinq arri�re-petits-enfants, f�ru d�histoire locale, mais �galement de l�histoire du rail et fid�le soutien du train touristique de la vall�e de l'Aa, dont il fut secr�taire d�s la fondation.
Il repose d�sormais au cimeti�re d�Arques, dans le caveau de famille, au c�t� de son �pouse Monique, partie il y a quelques mois, et de Christiane, leur fille tragiquement d�c�d�e en 2001.
Fran�ois et Matthieu s�associent � la peine et aux pri�res de la famille. Celles et ceux qui souhaiteraient �galement t�moigner leur affection � Thomas et ses proches peuvent le faire en �crivant � morinie[at]morinie.com

Rendez-vous donc � Mazingarbe, salle des f�tes, rue Alphonse D�catoire, le samedi 5 octobre 2013 de 14 � 19 heures et le dimanche 6 octobre 2013 de 10 � 19 heures.
Morinie prend �galement plaisir � annoncer la conf�rence que donnera Michel Parenty pour le Cercle historique de Wimille-Wimereux le 4 octobre prochain � 18 heures 30 � Wimille, espace Pil�tre de Rozier, 1 bis, rue de Lozembrune. Il y sera question de trois belles demeures du Boulonnais, Berguette (et son jardin botanique, ant�rieur � celui du baron de Courset, cher � Matthieu), Maison-Bleue � Wacquinghen, et Wicardenne � Saint-Martin-Boulogne.

Parmi les � crit�res de nuisance � retenus par le tribunal, la d�naturation du paysage (notre photo, prise par Morinie (FC) en 2012, parle d�elle-m�me et montre la vue offerte depuis la fa�ade jardin du ch�teau) ainsi que les g�nes visuelles et auditives. Cette d�naturation, on ne peut que la constater devant les superbes paysages des r�gions de Fruges et de Fauquembergues, massacr�s par d�immenses champs �oliens.
Rappelons � l'occasion que les �oliennes, longtemps pr�sent�es comme productrices d� � �nergie verte � mais v�ritables objets de promotion immobili�re sauvage, sont de v�ritables installations industrielles � l�imposant socle de b�ton. L�actualit� dans l�Aude montre que les promoteurs �oliens sont pr�ts � sacrifier un site arch�ologique m�di�val pour leurs installations. Les �oliennes sont surtout encore loin de constituer une alternative au niveau �nerg�tique. Ainsi la presse se fait l��cho du fait que l�Allemagne, longtemps mod�le sur le sujet, en est revenue � ouvrir de nouvelles centrales au charbon, les �nergies solaire et �olienne �tant trop ch�res et trop peu fiables en nos contr�es pour faire face � la demande d��nergie.
Certaines des �oliennes � d�truire se situent dans l�axe de perspective du ch�teau de Flers, de quoi donner de l�espoir aux autres propri�taires de Monuments Historiques en lutte dans le d�partement, au premier rang desquels les propri�taires de Barly et de Grand-Rullecourt, qui luttent avec une belle constance depuis des ann�es devant les tribunaux contre un projet �olien men� par la soci�t� Infinivent, projet d�sastreux pour les paysages de campagne de la belle r�gion d�Avesnes-le-Comte.

L��glise d�Ecques, dont nous suivons r�guli�rement les �tapes de la restauration (photo Morinie (MF) 30-04-2006). Les statues des saints Roch et Nicolas qui s'y trouvent vont b�n�ficier du prix CEA - ARC Nucleart en partenariat avec l�Association des maires de France, qui a pour but d�aider au financement de la restauration de biens culturels en bois appartenant au patrimoine non class� des communes fran�aises.
Tr�ve des confiseurs oblige, l�activit� est ralentie en cette fin d�ann�e. Mis � part les traditionnelles multi rediffusions et r�trospectives annuelles, signalons un programme original propre � susciter l�int�r�t des g�n�alogistes et autres amateurs d�histoire. Le jeudi 2 janvier 2014 � 20 h 35, sur France 5, Marina Carr�re d�Encausse nous guidera � la d�couverte des tr�sors des Archives nationales, occasion de visiter les coulisses de l'institution qui a pour mission la conservation des documents qui t�moignent de notre pass�, depuis les plus prestigieux jusqu�aux innombrables minutes notariales.
Cette p�riode est aussi la plus apte � profiter des avantages procur�s par les mises en ligne des Archives d�partementales du Pas-de-Calais et d�ailleurs. Pour les g�n�alogistes du d�partement, 2013 aura �t� l�ann�e de la mise en ligne, tant attendue, des registres paroissiaux. En compl�ment des registres matricules et des recensements de population, cela repr�sente une aide formidable � la recherche. Pour Morinie, l�ann�e 2013 a �t� f�conde en articles publi�s et en informations diffus�es, toujours dans l�optique de la compl�mentarit� entre disciplines, mais aussi entre petite et grande histoire, articles scientifiques et grand public. Ce fut aussi l�ann�e du rapprochement avec nos amis de G�niWal, qui s�annonce plein de promesses.
A quelques jours de la nouvelle ann�e, Fran�ois, Matthieu et Thomas vous souhaitent une excellente ann�e 2014, sur Morinie et ailleurs, pleine de bonheurs priv�s et de trouvailles !

On conna�t l'attachement de Fran�ois, et Thomas, au vieux lignage de Sainte-Aldegonde, Audomarois d'origine. Suite � une chaleureuse prise de contact avec Mich�le Dilaj, secr�taire g�n�rale du Cercle G�n�alogique du Loir-et-Cher, lors du dernier congr�s de la F�d�ration Fran�aise de G�n�alogie, l'ann�e derni�re � Marseille, Fran�ois est invit� � donner une communication le 5 avril prochain lors de l�assembl�e g�n�rale du cercle Loir-et-Ch�rien. Il �voquera � Les Sainte-Aldegonde, ch�telains de Beauregard �.
Le ch�teau de Beauregard, situ� � quelques kms au sud de Blois, sur le territoire de la commune de Cellettes est connu pour sa fameuse � galerie des illustres �. Mais cette demeure a vu se jouer quelques-unes des plus riches heures de la famille de Sainte-Aldegonde au XIXe si�cle. C�est par Adela�de Jos�phine de Bourlon de Chavanges, veuve du Mar�chal Augereau, �pouse de Charles Camille de Sainte-Aldegonde, que Beauregard fut associ� � la famille. Valentine de Sainte-Aldegonde, leur fille, est un v�ritable personnage de roman. Epouse d�Alexandre Edmond de Talleyrand-P�rigord, Anatole Demidoff en fut �perdument amoureux. De quoi alimenter un r�cit qui promet d��tre particuli�rement vivant !