Morinie (original) (raw)
Anciennes br�ves
- 02/10/2006 : Nouvelle mise en ligne !
Fran�ois CARON & Thomas DELVAUX mettent en ligne l'inventaire du fonds Noircarmes qu'ils ont effectu� en 2001.
Le Fonds Noircarmes, conserv� dans le fonds d'archives locales de la Biblioth�que de la Communaut� d'Agglom�ration de Saint-Omer, consiste en 63 boites d'archives (cot�es de 206/1 � 206/63). Il regroupe un grand nombre de notes sur les familles nobles et bourgeoises de la r�gion, dans l'esprit des fonds Sars de Solmont � Valenciennes, Pitpan de Montauban � Cambrai, ou Rodi�re � Dainville.
Il s'agit des dossiers constitu�s entre 1845 et 1926 par Fernand Joseph Hippolyte Violette de Noircarmes, notable de la ville. Promis � sa mort par son fils Hector, ils furent finalement c�d�s � la biblioth�que municipale de Saint-Omer par les h�riti�res de Mme Laure Saubinet, de Versailles, fille de Fernand. Certains de ces dossiers comportent des tableaux g�n�alogiques extraits du Ms 911 de la ville ou des documents notari�s originaux. - 02/10/2006 : Nouvelle publication !
Fran�ois CARON publie le terrier d'Ecques (1613).
Les �l�ments g�n�alogiques de ce fichier sont issus d'un des terriers conserv�s dans le fonds d'archives locales de la Biblioth�que de la Communaut� d'Agglom�ration de Saint-Omer, dans la S�rie 2G qui regroupe les archives du Chapitre de Saint-Omer. Cette s�rie, en cours d'inventaire, comporte de nombreux cueilloirs et terriers pour la proche campagne de Saint-Omer o� le Chapitre avait des possessions.
Pour la commune d'Ecques, on trouve des terriers d�s 1535. Ce terrier, conserv� sous la cote 2.G.2317, date de 1613. Il est donc int�ressant, car ant�rieur aux registres paroissiaux, qui d�butent en 1626. - 20/10/2006 : Nouvelle parution !
Thomas DELVAUX publie La l�gende de Raoul de Cr�quy : essai de d�cryptage g�n�alogique. - 04/11/2006 : Nouvelle publication !
Fran�ois CARON publie un inventaire des terriers du II.G. Il recense les terriers relatifs aux communes audomaroises conserv�s au sein des archives du chapitre de Saint-Omer � la biblioth�que de l'agglom�ration de Saint-Omer (s�rie II.G.). - 28/11/2006 : Nouvelle parution !
Fran�ois CARON & Thomas DELVAUX publient Les 75 ans de la sonnerie "Aux Morts" dans le dernier num�ro (92) de G�n�alogie 62. - 02/12/2006 : Mise en ligne du site.
Apr�s quelques semaines de travail acharn� : "l'enfant est pr�t � na�tre" suivant la formule d'un ami.
Nous avons essay� qu'il soit le plus complet possible d�s le d�but mais bien s�r, il sera compl�t� progressivement de nos publications et annonces. - 17/12/2006 : H�bergement
Morinie a le plaisir d'h�berger les publications �lectroniques de Philippe MAY en commen�ant par un sujet qui lui tient particuli�rement � coeur : les chapelles d'Audincthun-Wandonne - 21/12/2006 : Annonce publique
Les rares initi�s n'ont plus de scoop ! Morinie est officiellement annonc� sur divers sites amis. - 02/01/2007 : Nouvelle parution !
D�but d'ann�e en fanfare pour Philippe MAY qui, aux c�t�s de Michel CHAMPAGNE, publie une monographie des Peuvion. - 08/01/2007 : Nouvelle parution !
- 12/01/2007 : Nouvelle mise en ligne !
Fran�ois CARON publie une �tude des seigneurs du Saulchoy. - 20/01/2007 : Conf�rence � la biblioth�que de Saint-Omer
- 21/01/2007 : Merci !
Avec pr�s de 1500 visites et 8300 pages consult�es depuis le lancement du site il y a un mois, Morinie est un succ�s. Merci de votre engouement et de votre int�r�t pour nos travaux, qui sont un encouragement pour nous. - 22/01/2007 : Nouvelle mise en ligne !
- 28/01/2007 : Nouvelle mise en ligne !
- 03/02/2007 : Nouvelle rubrique !
- 05/02/2007 : Nouvelle rubrique !
- 06/02/2007 : Enrichissement d'une rubrique
Fran�ois CARON poursuit la s�rie des pages sur les th�mes de recherches favoris. - 10/02/2007 : Merci !
Lors de ce samedi 10 f�vrier, la 10 000� page a �t� charg�e. Plus que jamais, cela nous encourage � pers�v�rer dans cette voie et � enrichir ce site. Merci de votre engouement et de votre int�r�t pour nos travaux, qui sont un encouragement pour nous. C'est l� une occasion de vous rappeler que vous pouvez r�agir ici. - 11/02/2007 : Enrichissement d'une rubrique
Thomas DELVAUX compl�te la page d�veloppant l'histoire des comtes d'Artois. Outre l'h�raldique, il y est question de la succession parfois chaotique au comt� d'Artois notamment lors de la c�l�bre guerre priv�e entre Mahaut et son neveu Robert III d'Artois, ou sous Marguerite III de Flandre. - 14/02/2007 : Nouvelle conf�rence
- 18/02/2007 : Nouvelles mises en ligne !
- 22/02/2007 : Nouvelles rubriques !
D�j� 2 mois de mises en ligne ! C'est l� l'occasion de mieux situer la Morinie, carrefour entre France, Flandre et Boulonnais. Nous sommes donc heureux de vous proposer une page rassemblant quelques liens afin de mieux faire conna�tre l'histoire de cette contr�e. De plus, Thomas DELVAUX initie une page retra�ant l'histoire de Th�rouanne. Progressivement le site Morinie s'�toffe de divers id�es et projets qui continueront � se mettre en place dans les jours � venir.
Pour rappel, il est possible de consulter les anciennes br�ves ici afin de garder en m�moire l'actualit� du site morinie. - 25/02/2007 : Nouvelles parutions !
- 26/02/2007 : Nouvelles conf�rences annonc�es
- 07/03/2007 : Nouvelle mise en ligne
Suite � la conf�rence du 20 janvier annonc�e ici, l'Ind�pendant a publi� un compte-rendu que nous avons le plaisir de vous livrer. - 13/03/2007 : Nouvelle parutions !
- 17/03/2007 : Nouvelle rubrique !
D'aucuns penseront s�rement que nous eussions d� commencer par l�, mais Habent sua fata libelli (Les livres ont leur propre destin) et ce n'est qu'� ce jour qu'une �bauche de l'histoire de la Morinie vous est propos�e ici. - 22/03/2007 : Nouvelle mise en ligne
- 28/03/2007 : Nouvelle parution !
- 09/04/2007 : Entre conf�rences, mise en ligne et renaissance ...
Matthieu et Thomas annoncent chacun leurs communications respectives ici et l�. La compl�mentarit� des travaux y est flagrante entre les conf�renciers bien qu'ils ne se contentent pas de ces seuls sujets : on connaissait les articles de Matthieu sur les prisonniers espagnols (annonc�s ici-m�me), Thomas r�cidive aujourd'hui sur l'�tude de la famille de Cr�quy.
Cependant, l'actualit� morinienne est surtout marqu�e par une (re)d�couverte de tout premier plan : Le mandement de Charles-Quint ! Sans nul doute, nous serons bient�t amen�s � en reparler plus longuement d'autant que l'�cole des Chartes, et Jean-Charles BEDAGUE en particulier, travaille � la publication de ce document exceptionnel.
Enfin, en ce d�but avril, Morinie passe un double cap : 3000 visites et 15000 pages consult�es. Cela nous invite � continuer � enrichir ce site et nous vous invitons � r�agir ici. - 12/04/2007 : Actualit�
Pr�s de trois mois apr�s la temp�te qui endommagea la cath�drale de Saint-Omer, voici un premier bilan des dommages. La restauration reprend actuellement pour plusieurs mois. - 15/04/2007 : Actualit�
Le Dr Philippe DERIEUX vient de publier au GGRN deux d�pouillements d'�tat-civil de Saint-Omer. Il y a d�j� quelques temps de cela, les paroisses Sainte-Aldegonde et Sainte-Marguerite furent �tudi�es, c'est aujourd'hui au tour de Saint-S�pulcre. Une reconstitution des familles de 1565 � 1599 est �galement r�alis�e (r�f�rence AM 296). De plus, l'ensemble du gros des notaires de 1566 � 1573 est �dit� dans les m�mes conditions (AM 295).
D'autre part, ce dimanche est marqu� par l'assembl�e g�n�rale de l'AGP qui, outre une modification de ses statuts, proc�dait au renouvellement biannuel du tiers de ses administrateurs. Membre de longue date (12 ans de b�n�volat), Fran�ois CARON a d�sir� int�grer cette �quipe afin de s'engager plus avant dans l'entraide apport�e aux adh�rents. - 28/04/2007 : Publication
Michel CHAMPAGNE publie deux articles sur les familles de BASSECOURT et DOUZINEL dans le bulletin 198 du GGRN. Le sommaire est d�taill� ici. - 01/05/2007 : Conf�rence et mise en ligne
Dans le cadre des 4�mes journ�es euror�gionales des villes fortifi�es, du tricentenaire de la mort de Vauban et de l'ann�e culturelle 2007 "Saint-Omer ville et pays d'art et d'histoire", Thomas DELVAUX a anim� une conf�rence sur la prise de Saint-Omer en 1677 dans la galerie des tableaux � l'h�tel de ville de Saint-Omer en pr�sence de Mr Jean-Jacques DELVAUX, maire de Saint-Omer, conseiller g�n�ral, de Mme Marie-Pascale BATAILLE, adjointe � la culture et candidate aux l�gislatives, et de Mr Michel BLAREL, maire de Tatinghem, vice-pr�sident de la Communaut� d'Agglom�ration de Saint-Omer (CASO).
De plus, un armorial de la Morinie vous est propos� ici. - 02/05/2007 : Conf�rence, article et mise en ligne
Cl�ment LALLAIN anime une communication sur quelques aspects sur le canton d'Hersin-Coupigny au cours de la r�volution organis�e par le comit� historique d'Hersin-Coupigny le jeudi 10 mai � 17 h (salle Agora de de cette ville).
De plus, une interview de Thomas DELVAUX, diffus�e sur les ondes de RDL, est d�sormais accessible ici. Celle-ci a eu lieu quelques heures avant la conf�rence consacr�e � Pierre Dupont.
Enfin, Fran�ois CARON et Thomas DELVAUX ont le plaisir d'annoncer la parution prochaine d'un article consacr� aux fl�aux qui se sont abattus sur l'Artois de 1709 � 1710. - 23/05/2007 : Revue de presse
- 29/05/2007 : Revue de presse
L'avenir de l'Artois a fait para�tre un compte-rendu de la conf�rence de Matthieu FONTAINE dans ses colonnes du 24 mai. Morinie vous propose aujourd'hui cet article. - 11/06/2007 : Conf�rences
En l'espace de 15 jours, Matthieu, Fran�ois et Thomas ont anim� une conf�rence � Annezin, Paris et Bondaroy. De la vie paysanne sous l'Ancien R�gime, � l'h�raldique en passant par la d�fiscalisation, de multiples sujets sont ainsi trait�s suivant les sp�cialisations de chacun. - 12/06/2007 : Conf�rence
- 23/06/2007 : Reportage et revue de presse
Dans le cadre de ses �tudes, Jean-Charles fouille le site m�di�val de Th�rouanne dont les vestiges enfouis s'�talent du XII� au XVI� si�cle. Du 04 au 08 juin dernier, une nouvelle campagne a eu lieu sous l'�gide de l'Ecole des Chartes. Quelques photos vous sont propos�es sur les d�couvertes r�alis�es.
De plus, une mise � jour de la revue de presse a �t� effectu�e concernant tant les travaux de Fran�ois et Thomas que de Michel PARENTY. - 08/07/2007 : Conf�rences
- 09/07/2007 : Revue de presse
L'Ind�pendant a publi� un article concernant les journ�es euror�gionales des villes fortifi�es. La participation de Thomas y est soulign�e via la conf�rence qui a �t� pr�sent�e. - 17/07/2007 : Coup de coeur
- 19/07/2007 : Revue de presse
Morinie est pr�sent� dans Nord G�n�alogie n� 199. Toute l'�quipe de Morinie tient � remercier l'ensemble des membres du conseil d'administration du GGRN et du comit� de r�daction de Nord G�n�alogie, et plus particuli�rement M. Michel Champagne pour cette d�marche. - 20/07/2007 : D�couverte arch�ologique
- 01/08/2007 : Conf�rence
Fran�ois anime le 3 septembre une conf�rence sur la d�fiscalisation. Une invitation vous pr�sente cette communication. - 02/08/2007 : Merci !
Lors de ce jeudi 02 ao�t, la 5 000� visite a �t� r�alis�e. Plus que jamais, cela nous encourage � pers�v�rer dans cette voie et � enrichir ce site. Merci de votre engouement et de votre int�r�t pour nos travaux, qui sont un encouragement pour nous. C'est l� une occasion de vous rappeler que vous pouvez r�agir ici. - 27/08/2007 : Souscription !
C'est avec grand plaisir que Thomas vous informe de la prochaine parution de son ouvrage sur la famille de Saint-Omer.
Travail initi� il y a maintenant 5 ans, de multiples fonds d'archives ont �t� d�pouill�s livrant quantit� de renseignements sur cette dynastie. Aujourd'hui, vous avez la possibilit� d'adh�rer � la souscription qui vient d'�tre lanc�e. - 30/08/2007 : Nouvelles publications !
- 02/09/2007 : Nouvelle mise en ligne !
Morinie est heureux de mettre en ligne le premier tome de la statistique f�odale de Justin de PAS. Ouvrage fondamental pour l'�tude de cette r�gion, il vient compl�ter avec bonheur les liens d�j� tiss�s vers les travaux touchant l'Artois et la Flandre. - 07/09/2007 : Nouvelle publication !
Semaine faste pour Fran�ois : apr�s sa communication le 03 septembre (cf. ci-dessus), il signe un article sur le site de Marc TOUATI. - 10/09/2007 : Nouvelle publication !
- 13/09/2007 : Nouvelle mise en ligne !
- 20/09/2007 : Nouvelle mise en ligne !
100 ans apr�s le d�part de leurs grands-parents C�lestin Hermary et Gabrielle Mathilde Tassez pour le Canada, Val�rie Chatain-White et Claire Henry sont venues pour la premi�re fois en France passer une dizaine de jours � la rencontre de leurs cousins. Plus de photos tr�s prochainement sur Morinie. - 29/09/2007 : Nouvelles mise en ligne et publication !
L'exposition annuelle du Comit� Historique de Mazingarbe se tenait ce week-end. A cette occasion sortait le n� 34 de leur bulletin, dans lequel figure une communication de Fran�ois sur un sceau r�volutionnaire de la municipalit�. Plus de photos de l'exposition tr�s prochainement sur Morinie. - 30/09/2007 : Revue de presse !
Une mise � jour de la revue de presse a �t� effectu�e, avec trois publications concernant tant les travaux de Fran�ois que de Thomas. - 02/10/2007 : Nouvelles publications !
Morinie a le plaisir d'annoncer deux nouvelles publications de Michel CHAMPAGNE dont le second tome des notaires de Fruges co-�crit avec Philippe MAY. - 05/10/2007 : Visite touristique !
A l�occasion d�un congr�s professionnel de Fran�ois dans la "capitale de la gastronomie", deux des trois mousquetaires de Morinie se sont retrouv�s � Lyon le temps d�un week-end.
L�occasion pour eux de "trabouler" dans le Vieux Lyon, Croix-Rousse et Fourvi�re, d�alterner saucisson � cuire et cervelle de canut, de visiter les ateliers de soierie, mais �galement d�aller sur la tombe de Jacques Martin. Plus de photos tr�s prochainement sur Morinie. - 13/10/2007 : Exposition historique !
Le foyer rural d�Ecques �tait le th��tre d�une exposition Ecques au coeur de la guerre a�rienne 1939-1944, � l�initiative de Hugues Chevalier, consacr�e aux six chutes d�avion dans la commune, la DCA de Mussent et les bombes sur les hameaux de Cauchy, Coubronne et Rons. Plus de photos de l�exposition tr�s prochainement sur Morinie. Plus d'infos ici et l�. - 18/10/2007 : Nouvelles publications !
Morinie est heureux de vous annoncer la parution prochaine d�un article de Fran�ois sur les placements �thiques en France ainsi que d�une co-�criture de Fran�ois et Matthieu sur la descendance Olivares. - 02/12/2006 - 20/11/2007 : Editorial
Morinie est n� de la passion de trois amis pour leur contr�e. En 2006, pour la seconde fois cons�cutive, la derni�re semaine d'ao�t fut l'occasion d'un authentique p�lerinage dans les salles d'archives du royaume de Belgique. La moisson fut fructueuse pour faire avancer les dossiers en cours, mais ce fut aussi l'occasion d'une mise au point facilit�e par la r�union des protagonistes ... trop rare depuis l'exil volontaire de deux comparses en r�gion parisienne.
L'un des sujets principaux fut alors d'ent�riner la cr�ation d'un site diffusant nos publications et nos centres d'int�r�ts : chacun de nous �tant r�guli�rement sollicit� � ce sujet. De plus, cela permettait de garder la trace des publications de tous � port�e de main : en seulement 5 ans, la liste devient longue et il devient de plus en plus difficile de retrouver des �l�ments plusieurs mois plus tard. Plus qu'un effet de mode : une n�cessit� !!!!
Ent�riner est bien le mot puisqu'en fait, il s'agissait essentiellement de d�finir avec pr�cision la pr�sentation et les rubriques retenues. Le d�p�t du nom de domaine ayant �t� effectu� le 14 juillet 2006. Le mois d'ao�t a servi � composer une premi�re maquette pr�sent�e � Mons. Un nouveau mod�le fut choisi en octobre et mis en oeuvre le 1er novembre. - 02/11/2007 : Actualisation
Pr�alablement aux diverses mises en ligne annonc�es, une actualisation de la revue de presse a �t� r�alis�e. - 15/11/2007 : Prochainement
Suite � ce qui avait �t� annonc�, l'exposition 2007 du comit� historique de Mazingarbe vous est pr�sent�e ici. Plusieurs nouvelles annonces vous sont �galement indiqu�es sur la page � venir. - 20/11/2007 : Editorial
A quelques jours du premier anniversaire de Morinie, une �volution de l'�ditorial est mise en place pour c�l�brer les grandes dates de cette r�gion.
Le 20 novembre 1607, George BASTA meurt � Prague. Bien loin de la Flandre ou de l'Artois ! Cependant, plusieurs liens le rattachent � ces contr�es :
* Sa femme, Anne de GAVRE-LIEDEKERKE est issue d'un lignage important en Flandre dont les familles alli�es repr�sentent la meilleure noblesse du pays.
* "En r�compense de ses m�rites exceptionnels et de ses services �minents" l'empereur Rodolphe II lui accorda "in infinitum" les titres de comte d'Hust et du Saint-Empire pour l'ensemble de sa descendance tant masculine que f�minine. De plus, ceux-ci ont la permission de brocher les armes anciennes des BASTA d'un �cusson aux armes de l'Empire (d'or � l'aigle �ploy�e de sable, accompagn� en chef d'une couronne imp�riale).
De nombreuses familles peuvent s'enorgueuillir d'avoir George BASTA pour a�eul dont madame Bernadette CHIRAC et la Maison de SAINTE-ALDEGONDE (11 fois).
Le 20 novembre 1947, Elizabeth II Windsor, reine de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord �pouse Lord Philip MOUNTBATTEN, cr�� le m�me jour duc d'Edimbourg.
Les anc�tres moriniens des �poux sont nombreux : Cr�quy, Cro�, Egmont, van der Gracht, Hallwijn, Hornes, Lalaing, Ligne, Merode, Sainte-Aldegonde, Saint-Omer, ... cette liste n'est bien �videmment pas exhaustive. - 24/11/2007 : Mise en ligne
Suite � ce qui avait �t� annonc�, l'exposition Ecques au coeur de la guerre a�rienne 1939-1944 vous est pr�sent�e ici. - 27/11/2007 : Mise en ligne
- 01/12/2007 : Nouvelles publications !
Sommaire particuli�rement riche pour le num�ro 96 de G�n�alogie 62, puisque vous pourrez y retrouver au fil des pages :
- De Saint-Floris au Manitoba, chronique d'un centenaire et d'une cousinade, pp. 268-270, o� Fran�ois revient sur la visite de ses cousines canadiennes en France
- la g�n�alogie sur 10 g�n�rations de Daniel Viseur, ancien pr�sident de l'AGP, et de Claudine son �pouse, pp. 275-289.
- Suspicions et arrestations sous la "Terreur", l'exemple du canton d'Hersin-Coupigny (1792-1795), par Cl�ment Lallain, pp. 290-302.
- et enfin une pr�sentation p. 303 du livre de Thomas, Le sang des Saint-Omer des Croisades � la quenouille, pr�sentation r�dig�e par son correcteur ... Fran�ois. - 04/12/2007 : Editorial
04 d�cembre 1642 : Armand-Jean du Plessis, duc de Richelieu, pair de France, cardinal, meurt � Paris. Le 05 d�cembre 1793, les r�volutionnaires l'exhum�rent de son tombeau de la chapelle de la Sorbonne.
Lors de la guerre de Trente Ans, les arm�es royales envahissent (temporairement) l'Artois en 1640. Richelieu disait des Art�siens qu'ils �taient "tous ennemis jur�s des Fran�ais et plus espagnols que les Castillans". C'est �galement lors de ce conflit que les tercios (carr�s d'infanterie espagnols) perdirent leur r�putation d'invincibilit� lors de la bataille de Rocroi (1643). - 12/12/2007 : Nouvelle publication !
Il y a exactement 390 ans, une c�r�monie fun�bre se d�roula dans l'�glise de Morbecque, scellant dans le marbre la fin des Saint-Omer. Quasi-oubli� jusqu'au XIX� si�cle, ce lignage vient de faire l'objet d'une �tude la plus exhaustive possible : Le sang des Saint-Omer.
Thomas a anim� le samedi 15 d�cembre � 16 heures en la salle patrimoniale de la biblioth�que de l'agglom�ration de Saint-Omer une pr�sentation de cet ouvrage. - 21/12/2007 : Un an d�j� !...
Qu'il e�t �t� facile de multiplier � loisir les chiffres ! N'en gardons qu'un : pr�s de 100 pages sont consult�es par jour.
Outre les bi(bli)ographies et revues de presse de Fran�ois, Thomas et Matthieu, de multiples pages relatent d�sormais divers �pisodes de l'histoire de la Morinie. A l'image de Philippe MAY restaurant avec patience les chapelles du Haut-Pays, nous souhaitons poursuivre nos efforts pour tirer de l'oubli, qui un village, qui un lignage ou autre manuscrit.
L'heure, bien loin d'�tre aux bilans, est donc � la poursuite des recherches en cours. - 30/12/2007 : Nouvelle mise en ligne !
Le 19 juin dernier, Matthieu animait une conf�rence sur "les m�decins et chirurgiens dans les campagnes au 18e si�cle". Un aper�u photographique est d�sormais disponible ici. - 14/01/2008 : Nouvelle publication !
Philippe May et Michel Champagne publient le tome 2 de la statistique f�odale du Haut-Pays. Publi� au GGRN, cet ouvrage concerne les villages d'Audincthun, Dennebroeucq et Wandonne. - 14/02/2008 : Nouvelles mises en ligne !
Mois de janvier particuli�rement charg� pour Fran�ois sur le plan professionnel. Omnipr�sent dans Financial Events du Centre des Professions Financi�res pour sa participation au Congr�s Patrimonia et sa r�cente promotion, il donne une conf�rence sur l�investissement socialement responsable chez Alten le 14, et encha�ne, actualit� de la Soci�t� G�n�rale oblige, sur une interview le 29 pour eFinancialCareers (reprise par la suite par La Tribune). - 02/03/2008 : Nouvelle mise en ligne !
Une exposition fut r�alis�e le 15 d�cembre dernier lors de la publication du Sang des Saint-Omer. Elle eut lieu dans la biblioth�que de l'agglom�ration de Saint-Omer o� les premiers mots de cet ouvrage fut �crit. - 11/03/2007 : Editorial
Le 11 mars 1565, Pie IV - de son vrai nom Giovanni Angelo Medici di Marignano ou Jean-Ange de M�dicis (portrait ci-dessus) - �l�ve Antoine de Cr�quy � la pourpre cardinalice. Celui-ci est alors h�ritier de la Maison de Cr�quy qui tombe en quenouille � sa mort en 1574.
Le nom de Cr�quy est relev� par son neveu Antoine de Blanchefort. Avec la principaut� de Poix, les titres de mar�chal et duc et pair de France, ce nouveau rameau parvient aux plus hautes charges et dignit�s conf�r�es par la Couronne. - 11/03/2008 : Nouvelle publication !
Philippe Seydoux publie un nouvel ouvrage concernant les Ch�teaux et manoirs du Pas-de-Calais. Ce nouveau livre enrichit la bibliographie de ce sp�cialiste reconnu des r�sidences ch�telaines. - 11/03/2008 : Editorial
Il y a 30 ans, le 11 mars 1978, disparaissait Claude Fran�ois. A ce jour, une seule rue a �t� baptis�e "Claude Fran�ois" et se situe ... � Vitry-en-Artois depuis les ann�es 80. Heureux hasard ? Pas si s�r, quand on sait que Fabien Lecoeuvre, son biographe officiel, est originaire de Vitry.
Ce chef-lieu de canton de l�arrondissement d�Arras, � la limite du Nord, �tait jusqu�alors surtout connu pour avoir vu mourir en 575 Sigebert 1er, roi d�Austrasie, assassin� par deux hommes originaires de Th�rouanne, sur ordre de Fr�d�gonde (sa belle-soeur), �pouse de Chilp�ric 1er, roi de Neustrie.
Non loin de l�, nous vous recommandons �galement un site tr�s particulier, celui des bonnettes de Sailly-en-Ostrevent, o� Fran�ois a r�cemment �t� t�moin du mariage d�un de ses amis. - 20/03/2008 : Nouvelle publication !
Philippe May publie un article touchant � l'�glise de Lumbres. Cette question fut mise � l'honneur sur TF1 le 18 mars � 13 h. Ce reportage fait suite � une visite de l'�quipe journalistique, compos�e notamment de Jean-Pierre Pernault, le 22 f�vrier dernier � Lumbres et Arras. - 06/04/2008 : Exposition prochaine !
Jean-Charles B�dague animera le 26 avril prochain une conf�rence relative � l'histoire de l'�criture. Cette communication cl�ture une exposition pr�sentant de nombreux exemples pal�ographiques audomarois. - 02-03/05/2008 : Editorial
A la fin du mois d�avril 1808, � Bayonne, l�Empereur Napol�on dicte sa volont� � l�Espagne, en pr�sence de toute la famille royale autour de Charles IV. Toute ? Manque � l�appel l�infant Fran�ois de Paule, treize ans, qui doit quitter Madrid le 2 mai. Pour emp�cher le d�part de celui qui devient aux yeux des espagnols le seul membre libre de la famille, la foule manifeste. Joachim Murat fait donner la troupe, d�clenchant une �meute qui tourne � l�insurrection, marquant le d�but du soul�vement national espagnol. Pour l�anecdote, c�est en ... 1989 (sic) que le conseil municipal du village de M�stoles mettra fin officiellement � l��tat de guerre avec la France.
Six ans plus tard, Francisco Jos� de Goya y Lucientes peint d�apr�s t�moignages le c�l�bre � Dos de Mayo � ou � La charge des Mameluks �, rendant ainsi hommage aux combattants espagnols.
Le 3 mai 1808, lendemain de l�insurrection, les prisonniers sont ex�cut�s. C�est �galement en 1814 que Goya peint ce qui est son tableau le plus c�l�bre, le � Tres de Mayo � ou � Les fusillades du Trois Mai �
Ces deux tableaux furent gravement endommag�s en 1937 lors d'un transport en camion. En 2000, la d�cision fut prise de les restaurer. C'est d�sormais chose faite : les Dos et Tres de Mayo sont expos�s au Prado du 15 avril au 13 juillet dans le cadre de l'exposition Goya et les ann�es de guerre.
Le rapport avec nos contr�es septentrionales ? C�est par une suite indirecte de ces �v�nements que des Rodriguez et autres Olivar�s pour ne citer que deux patronymes, sont arriv�s dans les d�partements du Nord et du Pas-de-Calais. Beaucoup sont morts, certains ont fait souche, et leur souvenir est perp�tu� par leurs descendants. De mani�re r�ciproque - � l'instar de Hugues Quentin Fontaine, n� � St-Quentin-l�s-Aire le 18 f�vrier 1790, mort des suites de blessures le 19 novembre 1812 � Vitoria, fusillier au 26e de ligne, 5e bataillon, 4e compagnie - des milliers de jeunes soldats originaires du Nord et du Pas-de-Calais ont pris part � ce qui sera appel� Guerre d'Ind�pendance d'un c�t�, Guerre d'Espagne de l'autre. - 04/05/2008 : Reportage photographique !
Matthieu s'est rendu � Inghem lors de la descente de la cloche de l'�glise. Celle-ci, restaur�e, va bient�t rejoindre son clocher. - 12/05/2008 : Coups de coeur
- 22/05/2008 : Revue de presse
- 28/05/2008 : Revue de presse
Mazingarbe, "charmante bourgade de l'Artois situ�e entre B�thune et Lens", comme aime � la d�crire G�rard Delporte, responsable de l'antenne AGP du lieu, a v�cu un �v�nement peu ordinaire il y a deux semaines. A l'invitation du m�me G�rard Delporte, la comtesse Catherine Cauvet de Blanchonval et du Limon, r�sidant dans l'Orl�anais, est venue visiter le comit� historique de Mazingarbe et plus particuli�rement l'h�tel de ville, plus connu sous le nom de ch�teau Mercier.
En effet, la comtesse n'est autre que l'arri�re-arri�re-petite-fille de Louis Mercier, le directeur de la compagnie des mines de B�thune, qui a fait construire la demeure vers 1895. L'Avenir de l'Artois et La Voix du Nord ont bien s�r couvert cette rencontre.
La comtesse sera de nouveau � Mazingarbe � l'occasion du 1er forum d'histoire locale et de g�n�alogie, organis� conjointement par l'AGP et le comit� historique de Mazingarbe. - 31/05/2008 : Nouvelle parution !
L'histoire peut �tre affaire de famille. Comme on le voit dans le dernier num�ro de G�n�alogie 62, les Porion ou les Lamiot sont de v�ritables dynasties industrielles. Cette parution fut �galement l'occasion d'une collaboration de Guy CARON et de son fils Fran�ois pour mettre � l'honneur la destin�e du site manufacturier situ� � Wardrecques. - 20/06/2008 : Editorial
Le 20 juin 1553 la cit� de Th�rouanne est investie par les arm�es de Charles-Quint. De nombreux po�tes imp�riaux et fran�ais furent marqu�s par la destruction de la ville :
"L'an quinze cent avec chinquante trois
Si tu me crois en juin le jour vingt,
Fut Th�rouanne par rigoureux destrois
En girefs des Rois mis en estas infime"
"Dites adieu l'oreiller du Roi,
Adieu Th�rouanne la jolie,
Comment as-tu perdu ton nom."
Charles-Quint an�antit la ville jusqu'aux fondations et interdit toute nouvelle occupation en y r�pandant symboliquement du sel. Depuis un si�cle, la ville se reconstruit progressivement � c�t� du site arch�ologique, laissant la place tant au d�veloppement d'un bassin �conomique qu'� l'�tude scientifique d'un territoire historique. - 20/06/2008 : Nouvelles parutions !
Afin de comm�morer l'anniversaire de la prise de Th�rouanne, les animateurs de morinie se sont fait r�dacteurs de l'Oreiller du Roy rassemblant ainsi au sein d'une nouvelle publication leurs contributions � l'histoire de l'Artois et de la Flandre.
Vous avez la possibilit� de livrer vos remarques aupr�s d'une bo�te aux lettres �lectronique plus conviviale ou de laisser libre cours � votre pens�e dans le Livre d'or. - 03/07/2008 : Editorial
Le 03 Juillet 1648 Samuel de Champlain fonde la ville de Qu�bec. On ne saurait r�sumer l'histoire de cette belle province au seul discours gaullien, de nombreux liens culturels et familiaux se multiplient entre "cousins". Pour Fran�ois Fillon, premier ministre fran�ais : "Il existe en chaque Qu�b�cois une �motion fran�aise, il y a en chaque Fran�ais un r�ve qu�b�cois" que r�alisent 100 000 fran�ais en r�sidant outre-atlantique.
Les c�r�monies qui se d�roulent actuellement soulignent ces liens : "le Qu�bec, c'est le souvenir et l'avenir" suivant le mot de la d�put�e Nicole Ameline. De nombreux Art�siens ont fait le voyage pour s'installer dans les "quelques arpents de neige" de Qu�bec. - 07/07/2008 : Classement au patrimoine mondial de l'UNESCO !
Le r�seau des villes Vauban vient d'�tre class� au patrimoine mondial de l'UNESCO comme le confirme France Info et l'AFP. Douze sites sont mis � l'honneur dont la citadelle d'Arras (ci-dessous). C'est l� le r�sultat d'efforts continus qui sont aujourd'hui consacr�s par une r�compense de port�e internationale. - 25/07/2008 : Enigme historique
Un coeur a �t� retrouv� � Douai il y a pr�s d'un an. Aujourd'hui, les analyses r�alis�es posent plus de questions qu'elles ne donnent de r�ponses. Le 24 mai dernier, la Voix du Nord revient sur ce curieux t�moignage du XVI� si�cle. - 28/07/2008 : Nouvelles r�serves naturelles
La beaut� des paysages audomarois est mise en avant avec la cr�ation, par d�crets publi�s au Journal Officiel le 7 mars 2008, de deux nouvelles r�serves naturelles nationales, � savoir d'une part les �tangs du Romela�re, et de l'autre la grotte et les pelouses d'Acquin-Westb�court et les coteaux de Wavrans-sur-l'Aa.
Au-del� de la richesse �cologique exceptionnelle de ces deux sites, tant sur le plan de la faune que sur celui de la flore, il faut y voir la reconnaissance d'un autre visage de notre r�gion, une nouvelle fois mise � l'honneur dans sa diversit�. - 03/08/2008 : Nouveau coup de coeur
Michel CHAMPAGNE vient de publier au GGRN un ouvrage intitul� : les BEAURAIN de Montreuil. Cet ouvrage fait suite � ses nombreuses publications dont la qualit� n'est plus � d�montrer.
Depuis 330 ans, Saint-Omer est officiellement revenue � la France. Matthieu FONTAINE r�alise une exposition � la biblioth�que de l'agglom�ration de Saint-Omer du 1er ao�t au 21 septembre.
Par ailleurs, le CNRS vient de faire une d�couverte majeure derri�re les Bouddhas d�truits de Bamiyan : la Flandre n'est plus l'inventrice de la peinture � l'huile au d�but du XV� si�cle. Cette technique, d�couverte au haut Moyen-Age dans l'actuel Afghanistan puis oubli�e, a fait l'objet d'une nouvelle mise au point par le peintre flamand Jan van Eyck. - 05/08/2008 : Editorial
En ce 05 Ao�t 2008 la statue de Notre-Dame-du-Saint-Cordon vient de d�buter son p�riple vers Lourdes o� se rendra bient�t le pape Beno�t XVI pour comm�morer les 150 ans des apparitions de la Vierge � Bernadette SOUBIROUX. Double anniversaire donc puisque Valenciennes c�l�bre le mill�naire du miracle du Saint-Cordon. En effet, depuis 1000 ans, chaque 2� dimanche de septembre les Valenciennois effectuent le tour de la ville remerciant la Vierge d'avoir �pargn� leur ville de la peste.
Mois riche en comm�morations : voici d�sormais un si�cle que Georges PONTIER, n� � Lumbres, a d�couvert le Mammouth de la Garenne (du nom d'un lieu-dit de la banlieue de Saint-Omer). Si les restes pr�historiques faisaient d�j� les belles pages des publications de la Soci�t� Acad�mique des Antiquaires de la Morinie, l'animal retrouv� ici se caract�rise par la qualit� de sa conservation : le squelette est quasi-intact mettant en lumi�re les richesses insoup�onn�es des vall�es de l'Aa et du Haut-Pays. - 10/08/2008 : Colloque international
Les 12 et 13 septembre prochain, � l'invitation de Jan HOSTEN, Thomas DELVAUX animera une communication � Ypres sur le th�me Fr�res crois�s et crois�s fr�res. Ce colloque international rassemble des intervenants belges, n�erlandais, anglais et fran�ais issus notamment du domaine universitaire. - 12/08/2008 : Terre de Lumi�re sur France 2
La traditionnelle "saga de l��t�" vient de d�buter sur France 2. L�occasion de retrouver sur le petit �cran Jean-Yves Bertheloot, n� � Saint-Omer le 27 ao�t 1957, popularis� au grand �cran pour son r�le de R�mi dans Da Vinci Code. - 13/08/2008 : Capital sur M6
Dans son num�ro "Les nouvelles destinations de r�ve" des 10 et 13 ao�t, l��mission �conomique de M6 consacrait un reportage au Mont�n�gro, o� Fran�ois s�est rendu en mai dernier. L�occasion de d�couvrir notamment la ville m�di�vale de Kotor, class�e au patrimoine mondial de l�UNESCO. C�est non loin des bouches de Kotor que se trouve le petit village de p�cheurs baptis� Morinj. - 16/08/2008 : Jeux olympiques
Morinie, comme le reste de la plan�te, vit � l�heure de P�kin en ce mois d�ao�t. C�est tout particuli�rement le cas pour 8 sportifs du Pas-de-Calais. Une mention toute particuli�re pour Antoine P�rel, qui d�fendra les couleurs de la France en athl�tisme lors des jeux paralympiques de septembre. Originaire d�Haverskerque, o� Fran�ois � de nombreux anc�tres, r�sidant � Saint-Omer, Antoine a �t� sacr� champion du monde en 2006. - 17/08/2008 : Editorial
Derni�re des batailles de la guerre de trente ans, la bataille de Lens marque la r�ussite de la contre-offensive fran�aise.
Il y a 360 ans, le 17 ao�t 1648, la ville �tait tomb�e aux mains de l�archiduc L�opold-Guillaume de Habsbourg. Le 20, le prince de Cond� contre-attaque. Sauf que contrairement au nom sous lequel la post�rit� se souvient de cette bataille, celle-ci n�eut pas lieu � Lens, mais dans la plaine � l�ouest de la ville, sur les territoires notamment de Loos, Vermelles, Grenay, Li�vin et Mazingarbe.
En inf�riorit� num�rique (16 000 hommes contre 20 000), Cond� galvanise les troupes :
"Amis, vous souvenez-vous de Rocroi, de Fribourg, de Nordlingen. Il nous faut vaincre ou mourir. Vous marcherez sur une seule ligne. Vous conserverez quoi qu�il en co�te votre ordre de bataille. Vous essuierez sans tirer le premier feu de l�ennemi. Ensuite seulement vous pourrez tirer."
Bless� lors de la bataille, Jean de Beck meurt le 22. Pendant longtemps, l�arbre de Cond� a comm�mor� cette victoire. - 29/08/2008 : Prochaine conf�rence
Matthieu animera le 13 septembre prochain une conf�rence "� propos du Trait� de Nim�gue". Cette fin du XVII� si�cle est essentielle � la compr�hension de l'histoire de l'Artois. Apr�s de multiples retournements et p�rip�ties, cette province est d�sormais d�finitivement fran�aise. - 01/09/2008 : Nouvelle publication
Depuis les publications de Fran�ois et Matthieu, sur les prisonniers espagnols annonc�es ici et l�, la s�rie se poursuit avec le troisi�me volet : Les prisonniers de guerre espagnols sous l�Empire � Saint-Venant.
Cette trilogie s'inscrit dans l'�tude des soldats oubli�s de Napol�on selon le mot de Denis Smith. Loin de leurs terres natales, leur descendance est le signe tangible de leur int�gration parfaite renouant avec une tradition initi�e plusieurs si�cles plus t�t lors des Pays-Bas espagnols. - 13/09/2008 : Conf�rences en relai
Si pour le sportif yprois, un marathon �tait pr�vu ce dimanche 14 septembre, l'amateur d'histoire de Morinie savait que le sien d�butait l'avant-veille. Apr�s un aller-retour en express � Vizille (Is�re) le vendredi pour �couter Matthieu disserter sur une jeunesse en �migration : parcours et formation d�une noble art�sienne, Julie de Gant�s, il fallait le samedi se faire fi des distances, entre la communication de Thomas � midi � Ypres (Ieper) et celle de Matthieu � 18 h � Saint-Omer, n�cessitant de quitter les collines art�siennes pour le plat pays flamand au pas de charge. Les plus t�m�raires auront m�me pu se d�tourner en passant la matin�e � H�nin-Beaumont o� se d�roulait le conseil d'administration de l'AGP.
Fran�ois n'est pas en reste puisque, pensant ne faire qu'accompagner Thomas, il se retrouve mandat� pour un nouvel article. - 29/09/2008 : Nouveau coup de coeur !
Michel CHAMPAGNE publie au GGRN un nouvel ouvrage sur les BLAUWART. Ce travail fait la synth�se sur cette famille tout en �tant solidement document� par des d�pouillements d'archives. En annexe, les documents les plus pertinents sont transcrits pour une meilleure compr�hension de l'histoire de cette dynastie. - 10/10/2008 : Nouvelle nomination !
Depuis quelques semaines, Emmanuel de Merode dirige le parc de Virunga (Congo). Proche des grands lacs d'Afrique, cette zone est caract�ris�e par une tr�s grande diversit� �cologique aujourd'hui menac�e et inscrite sur la liste du patrimoine mondial en p�ril de l'UNESCO depuis 1994. Ce cadet de l'une des plus prestigieuses familles belges (un de ses membres a refus� le tr�ne au XIX� si�cle) met ainsi sa vie en danger pour prot�ger un des derniers sanctuaires des Gorilles dans la brume. 20 ans, presque jour pour jour, apr�s la sortie du film consacr� � la m�moire de Diane Fossey, c'est l� un r�el d�fi que souhaite relever Emmanuel de Merode. - 04/11/2008 : Editorial
Le nouveau pr�sident des Etats-Unis originaire de l'Audomarois.
Vision sans doute incongrue � l'heure o� l'Am�rique �lit son 44e pr�sident en remplacement de George Walker Bush.
Pourtant, Barack Obama, tout comme son adversaire John McCain, descend de nombreuses dynasties art�siennes et flamandes. En effet, par la famille de Fiennes ou les Dammartin, le s�nateur d�mocrate a de nombreux cousins dans la France du nord. - 11/11/2008 : Editorial
Ce 11 novembre est le premier o�, en France, aucun poilu n'est pr�sent pour comm�morer la "der des ders". Avec la mort de Lazare Ponticelli le 12 mars dernier, la France a perdu son dernier v�t�ran de la 1e guerre mondiale.
La flamme du souvenir se maintient pourtant dans l'histoire de ceux que nous ne souhaitons pas oublier. Henry Allingham, Londonien et doyen des Europ�ens, est venu � plusieurs reprises � Saint-Omer dont il est d'ailleurs citoyen d'honneur de la ville depuis le 11.11.2006.
A Auchel, dans la ville natale de Matthieu, on se souvient encore de l'enfant du pays, Maurice Hacot, t�l�graphiste � la tour Eiffel qui entendit le 05 novembre 1918 : "All� Eiffel... All� Eiffel... Vous entendez ? All� Eiffel... All� Eiffel... Ici le quartier g�n�ral de Spa... Nous d�sirons entrer en relation avec vous en vue de pourparlers sur un �ventuel armistice."
La paix �tait toute proche. De Saint-Floris (dont �tait originaire C�lestin Hermary) � la Somme, de Saint-Venant � la Marne, d'Ypres � Verdun, la fin de la guerre r�sonna six jours plus tard.
Ce jour est �galement marqu� par la parution de L'Arm�e fran�aise dans la Premi�re Guerre mondiale, ouvrage synth�tisant l'"histoire des Poilus � travers leurs uniformes et �quipements" et �crit par le colonel St�phane Dekerle, commandant le groupement de gendarmerie du Nord � Villeneuve-d'Ascq. - 13/11/2008 : Nouvelle mise en ligne !
L'histoire mon�taire des comtes de Flandre de 1482 � 1556 de Louis Deschamps de Pas est d�sormais en ligne sur Morinie. Vous pouvez consulter de nombreux documents similaires sur la page suivante. - 17/11/2008 : Europeana mis en orbite
Madame Viviane Reding, commmissaire europ�en en charge de la soci�t� de l'information et des m�dias, a annonc� le lancement officiel de la biblioth�que num�rique europ�enne Europeana lors du Forum d'Avignon sur la culture et l'�conomie.
A partir du 20 novembre, plus de deux millions d'objets culturels num�ris�s seront accessibles gratuitement pour les internautes qui iront sur le portail europeana, a-t-elle pr�cis�. Le service sera disponible en 21 langues : "L'objectif est d'atteindre voire de d�passer 10 millions d'objets culturels d'ici 2010".
La France, pionni�re dans ce projet initi� par la BNF, est actuellement la principale contributrice avec 52 % des oeuvres mises � disposition. Pour le moment seul 1 % du contenu des biblioth�ques nationales en Europe est num�ris�. Ce chiffre devrait passer � 4 % d'ici 2012.
Selon Viviane Reding : "C'est le d�but d'une fabuleuse aventure. [...] Europeana offrira un visage � la culture europ�enne sur internet". Elle permettra par exemple d'avoir acc�s � des ouvrages de la litt�rature fran�aise (manuscrits de Zola, Balzac), � la reproduction num�rique d'un autoportrait de Rembrandt authentifi�e par le Rjiksmuseum � Amsterdam, � des cartes d�tenues par la biblioth�que slov�ne ou encore � des partitions musicales hongroises. - 18/11/2008 : Nouvelle mise en ligne !
Les annexes de l'histoire mon�taire des comtes de Flandre de 1482 � 1556 de Louis Deschamps de Pas sont consultables sur Morinie. Vous pouvez �tudier de nombreux travaux touchant � l'histoire de l'Artois et de la Flandre sur la page suivante. - 23/11/2008 : La bataille de Wolder
Le 25 juin 1673, un mar�chal de camp monte � l'assaut de Maastricht � la t�te de ses hommes. La ville est alors assi�g�e par Louis XIV en personne. Le risque est (trop) grand et l'ardeur au combat ne suffit pas � les prot�ger des mousquets. Charles de Batz s'effondre, une balle dans la gorge. Le souverain fait lui-m�me son oraison dans une lettre �crite � la reine le m�me jour : "J'ai perdu d'Artagnan en qui j'avais la plus totale confiance et qui �tait bon � tous".
Aujourd'hui, Odile Bordaz dans son livre Sur les chemins de d'Artagnan et des mousquetaires affirme avoir retrouv� la s�pulture du mousquetaire qu'elle localise dans l'�glise de Wolder, toute proche de Maastricht. Les mousquetaires y �tant cantonn�s pour la dur�e du si�ge, il est donc probable que l'inhumation y ait eu lieu. L'�glise Saint-Pierre-et-Paul de Wolder a �t� reconstruite au XIX� si�cle transformant largement les lieux. Odile Bordaz poursuit ses travaux pour confirmer ses recherches en archives par des preuves arch�ologiques.
Sujet complexe puisqu'une autre l�gende indique que d'Artagnan a �t� inhum� dans la chapelle d'Olhain (actuellement dans la cour du ch�teau). L� aussi les lieux ont �t� transform� rendant le travail de l'historien aussi difficile que passionnant ... - 26/11/2008 : A l'assaut du ch�teau de Berkeley
Dans son �mission du 26 novembre, Louis Laforge nous pr�sente le ch�teau de Berkeley. Unique ch�teau britannique poss�d� par une m�me famille depuis 900 ans, ce fief int�resse les Morins � plus d'un titre en nous rem�morant la guerre de 100 ans. Ainsi, le 25 janvier 1308, Edouard II �pousa � Boulogne-sur-Mer, Isabelle, fille de Philippe IV le Bel. Cette alliance, scell�e au coeur du Boulonnais, est ensuite l'un des principaux arguments de revendication de la couronne fran�aise. Edouard II, �cart� du tr�ne par la Louve de France, est enferm� au ch�teau de Berkeley avant d'y �tre ex�cut�. Cet �pisode est longuement retrac� par Maurice Druon dans le c�l�bre roman Les rois maudits.
De plus, ce domaine a servi de cadre lors du tournage de Braveheart dont l'intrigue nous emm�ne aux confins de l'Ecosse sous le regard de William Wallace. Une histoire qui nous est plus proche qu'il n'y para�t : en effet, depuis les XII�/XIII� si�cles, l'Auld Alliance est scell�e entre la France et l'Ecosse, et renouvell�e � de nombreuses reprises notamment lors du mariage de Fran�ois II, roi de France et Mary Stuart, reine d'Ecosse et pr�tendante au tr�ne d'Angleterre contre sa cousine Elizabeth 1e. Elle fut r�affirm�e lors de la 2e guerre mondiale par le g�n�ral de Gaulle. - 02/12/2008 : Nouvelles publications
Michel CHAMPAGNE multiplie actuellement les publications : la statistique f�odale du Haut-Pays depuis quelques jours � laquelle s'ajoute d�sormais la g�n�alogie des WIDANIEL parue dans la revue g�n�alogie 62 n� 100. La qualit� de ces travaux n'est plus � d�montrer : chaque mention est issue d'archives souvent in�dites. - 19/12/2008 : Editorial
Avec la d�mission ce 19 d�cembre du gouvernement d'Yves Leterme en Belgique, ce second anniversaire de "Bye Bye Belgium", le "JT fiction" de la RTBF annon�ant l�ind�pendance de la Flandre, r�sonne comme une r�surgence de la crise qui secoue nos voisins depuis plusieurs ann�es.
Hasard du calendrier, � l�heure o� Madrid capitulait face aux arm�es napol�oniennes il y a 200 ans, nous apprenons �galement le d�c�s de "Gorge Profonde", le c�l�bre indicateur du scandale du Watergate.
Entre les questions identitaires de la Flandre, le conflit franco-espagnol sous l�Empire et le contre-espionnage contemporain, un d�nominateur commun : les sujets d�int�r�t des acteurs de Morinie, et le nouvel opus de l'Oreiller du Roy. - 11/01/2009 : Editorial
A l�heure o� la t�l�vision s�appr�te � diffuser une mini-s�rie sur l�abolition de la peine de mort, l�actualit� r�gionale comm�more la derni�re ex�cution capitale publique en France : celle de la bande � Pollet le 11 janvier 1909 � B�thune par Anatole Deibler, � la suite d�un proc�s aux Assises de Saint-Omer. Au moment o� les t�tes d�Abel et Auguste Pollet, Th�ophile Deroo et Canut Vromant tombent dans le panier de son, c�est le proc�s de Jules Millon, le petit monstre, qui d�bute dans l�Audomarois, mais �galement les pr�mices de la censure cin�matographique et des brigades du Tigre, comme l�explique Fran�ois dans un article � para�tre dans le prochain num�ro de G�n�alogie 62.
Mais cette p�riode de janvier est �galement le th��tre d'autres �v�nements majeurs v�cus par notre r�gion. Le 12 janvier 1519 dispara�t Maximilien d�Autriche, ouvrant une succession qui allait conduire Charles Quint sur le tr�ne quelques mois plus tard.
Enfin, le 15 janvier marque le 450�me anniversaire du couronnement d'Elisabeth 1�re, d�sormais reine d�Angleterre, et dont les cons�quences en Artois marqu�rent les Temps modernes. L'abandon de l'alliance espagnole fait bient�t de la Manche un enjeu strat�gique majeur pour la domination des mers. La perte d'influence sur le continent (Le duc de Guise occupant Calais) masque la puissance de cette jeune souveraine, qui dans le prolongement de son couronnement, et malgr� les menaces, r�tablit l'Acte de Supr�matie. Elisabeth impose la religion protestante alors que la Flandre, et m�me plus g�n�ralement l'Europe, se d�chire. - 17/01/2009 : Prochain congr�s
Le programme du 20e congr�s national de g�n�alogie qui se d�roulera du 22 au 24 mai prochain est d�sormais disponible. Il est � noter la participation de Matthieu sur le sujet : Les archives familiales en Belgique comme source pour l'histoire de l'Artois et des Art�siens. Question d'autant plus pr�gnante que de multiples fonds touchant la Morinie sont dispers�s entre la France et la Belgique. - 14/02/2009 : Nouvelle association
Une nouvelle association a vu le jour pour pr�server la chapelle du Saint-Esprit dans le village de Cr�quy. Construite au XII� ou XIII� si�cle, elle comm�more les p�rip�ties v�cues par Raoul de Cr�quy. D�truite en 1830, reb�tie un si�cle et demi plus tard, elle ne doit sa pr�servation pendant de longue ann�e qu'au soin que lui apporte Camille Dupond. Son avenir est d�sormais assur� par une association appel�e La Chapelle du Saint-Esprit. Chaque ann�e, un p�lerinage a lieu le lundi de Pentec�te. - 17/02/2009 : Nouvelle parution
En 2007 disparaissait Fran�ois Godart, que Fran�ois a longuement c�toy� dans les ann�es 90 � l'antenne AGP d'Aire-sur-la-Lys.
Outre sa g�n�alogie, M. Godart amassait depuis de longues ann�es de pr�cieuses notes sur son village de Blessy, non loin du fief de Matthieu. La maladie et le d�c�s de son auteur avaient priv� le public de la lecture de ce tr�sor. C'est finalement chose r�par�e, puisque sa veuve a r�uni ces documents dans une publication en hommage � son mari : Notes historiques sur la commune de Blessy. - 22/02/2009 : Nouvelle mise en ligne !
L'histoire mon�taire des comtes de Flandre de 1482 � 1556 de Louis Deschamps de Pas sont consultables sur Morinie. Vous pouvez �tudier de nombreux travaux touchant � l'histoire de l'Artois et de la Flandre sur la page suivante. - 06/03/2009 : Editorial
Le 06 mars dernier, un incendie particuli�rement violent � d�truit le ch�teau d'Ebblinghem. Monument du XVIII� si�cle, le ch�teau du Creusaert a �t� construit entre 1770 et 1780 par Albert de Stappens, grand ma�tre des bois et de wateringues de la Flandre Maritime et appartient ensuite � la famille van Pradelles de Palmaert connue au 15� si�cle. Depuis la disparition de son dernier occupant, Yves van Pradelles de Palmaert en 2002, la question de l'avenir de cette b�tisse se posait. Parmi les projets, celui de Bernard Westeel, maire du village n'a pu obtenir l'aide de la communaut� de communes pour racheter et entretenir le ch�teau comme il l'indique dans une interview sur France3. Les destructions particuli�rement importantes que l'on peut d�sormais y constater mettent en p�ril l'avenir d�j� bien sombre de ce patrimoine non prot�g�. - 20/03/2009 : Pr�servation du patrimoine
Il y a exactement un an, Morinie se faisait l'�cho de la venue des �quipes de TF1 � Lumbres, � propos du projet de destruction de l'�glise Saint-Sulpice. A cette occasion, Philippe May proposait un article touchant � l'�difice. La nouvelle est tomb�e ce lundi 16 mars : le dioc�se renonce � d�truire l'�glise. L'association de sauvegarde du patrimoine, emmen�e par Francis Dellerie, envisage une souscription pour contribuer � sa restauration. - 14/04/2009 : Nouvelle parution
Il y a un si�cle, les manchettes n'�voquaient que la destin�e de quatre comparses : "la bande � Pollet". Au travers d'un article largement document� publi� dans le num�ro 101 de G�n�alogie 62, Fran�ois restitue l'ambiance trouble du B�thunois lors du proc�s qui suivit leur capture. - 18/04/2009 : Editorial
Il y a cent ans, le 18 avril 1909 naissait � Wittes Marcel, enfant naturel de Blandine Caron. Le p�re biologique avait propos� le mariage � la demoiselle de 34 ans, qui l�avait refus� !
Marcel Caron �tait issu d�un long lignage morin, trouvant ses origines dans le Haut-Pays au milieu du 17�me si�cle : Marc Caron, tige de cette lign�e, laboureur, avait �pous� Antoinette Cadart en 1646 � Ligny-les-Aire. De ce couple, des branches font souche � Ligny, Coyecques, N�donchel, Westrehem (dont Jacques Joseph Caron, maire de la commune de 1800 � 1819), Auchy-au-Bois, Crecques, Blendecques et Bomy notamment.
Un des petits-fils de Marc, Antoine, se marie � Eps et vient se fixer � Roquetoire. Pendant 70 ans, la famille Caron y poss�de la ferme dite � de la vall�e �, non loin du ch�teau de la Morande r�cemment construit. Cette ferme est toujours visible aujourd�hui, dans l�enclave roquestorienne de Racquinghem.
Jacques Alexandre, arri�re-petit-fils d�Antoine, se fixe au Cornet, hameau situ� au milieu de la plaine entre Wittes et Blaringhem, o� il a �pous� une fille du lieu. De l� na�tra une abondante descendance, dont Blandine, arri�re-petite-fille de Jacques Alexandre.
Marcel Caron �pouse en 1933 Andr�a Leroy, native d�Ecques, fille d�Am�d�e et de Marie Bienaim�. De leur union naissent 3 enfants et 9 petits-enfants (dont Fran�ois). Anecdote de la lign�e agnatique de Fran�ois : son arri�re-grand-m�re Blandine a eu son grand-p�re � 34 ans, sa grand-m�re Andr�a a eu son p�re � 34 ans et sa m�re a eu Fran�ois � 34 ans !
Le couple Caron-Leroy vit � Wittes jusqu�au d�c�s de Blandine en 1951, puis � B�thune et enfin au hameau de Rond, � Ecques, o� Marcel d�c�de la veille de l�Assomption 1976. Il est inhum� au cimeti�re d�Ecques avec son �pouse. Leur caveau jouxte ceux des familles Leroy-Bienaim� et Bienaim�-Dubois, parents et grands-parents d�Andr�a.
Pour plus de pr�cisions sur ce lignage : un formulaire est � votre disposition. - 25/04/2009 : rencontrer un membre de Morinie
Ce samedi 25 avril est l'occasion pour ceux qui le souhaiteraient de rencontrer Fran�ois � l'occasion de l'assembl�e g�n�rale de l'AGP � la Charit� � B�thune (rue de la D�livrance) puis lors du repas au Vieux Beffroi.
Pr�sent en tant qu'administrateur de l'AGP, Fran�ois sera heureux de r�pondre � vos sollicitations g�n�alogiques ou relatives � l'histoire locale. - 15/05/2009 : Nouvelle conf�rence
Michel PARENTY anime une conf�rence Salle Cassar 18 place de la R�sistance � la biblioth�que municipale de Boulogne-sur-Mer � 18 h 30. Michel d�veloppera une Histoire in�dite de quelques demeures de la campagne boulonnaise, La Croix � Wimille, Beauregard � Saint-Martin-Boulogne (Ostrohove), Berguette � Wacquinghen. - 23/05/2009 : Nouvelle conf�rence
Jean-Charles BEDAGUE anime une conf�rence � la biblioth�que de l'agglom�ration de Saint-Omer. Jean-Charles d�veloppera une �tude portant sur le Liber floridus : enqu�te arch�ologique sur les manuscrits de Saint-Omer. Tirant profit de l'extraordinaire richesse du fonds de la biblioth�que de Saint-Omer, cette conf�rence envisagera le manuscrit comme un objet mat�riel. A la mani�re d'une enqu�te arch�ologique et � partir d'exemples issus notamment des abbayes de Saint-Bertin ou de Clairmarais, elle s'attachera � d�crire les �tapes de la fabrication des manuscrits, depuis la r�alisation des feuillets du parchemin jusqu'� la reliure, et leur �volution dans le temps, du d�but du Moyen �ge au XVIIIe si�cle. Elle sera aussi l'occasion de s'attarder sur un manuscrit prestigieux, le Liber floridus du chanoine Lambert de Saint-Omer, une des rares encyclop�dies enlumin�es du Moyen �ge conserv�es dans sa version autographe. - 22 au 24/05/2009 : Congr�s de g�n�alogie
Matthieu animera une conf�rence le 23 mai prochain sur le th�me : Les archives familiales en Belgique comme source pour l'histoire de l'Artois et des Art�siens. Comme souvent, les g�n�alogistes sont largement confront�s � des probl�mes frontaliers. Ainsi, une parfaite connaissance des fonds de part et d'autre est indispensable pour appr�hender au mieux les recherches � entreprendre. - 03/06/2009 : Avenir du patrimoine cultu(r)el
Depuis plusieurs si�cles, Aldegonde est une figure marquante des saints fondateurs de notre culture septentrionale. Tr�s pr�sente en Belgique, son culte est plus discret en France, o� il risque bien de dispara�tre comme la Voix du Nord s'en ai fait l'�cho r�cemment. - 09/06/2009 : Nouvelle parution
Premier opus de Fran�ois en tant que directeur de publication, le n�102 de G�n�alogie 62, dont la une comm�more le centenaire de la travers�e de la Manche par Louis Bl�riot, fait une part belle � l�Artois et � ses �rudits.
Outre l�assembl�e g�n�rale de l�association � B�thune et un article consacr� aux m�decins et chirurgiens, on y retrouve en effet le premier opus d�une s�rie d�articles de Michel Champagne consacr�e aux dispenses de consanguinit� de Boulogne, o� l�on rencontre des familles bien connues telles que les Lencquesaing, Harchies, Zuytpeene, Canteleu, mais �galement la premi�re partie de la transcription du manuscrit d�Alexis Lavoine par notre ami Didier Bouquet, o� l�on croise tour � tour le ch�teau de Cohem, des Cr�quy, Dion, Bournonville, Croy, Quarr�, et autres familles notables de nos contr�es. - 20/06/2009 : Editorial
Tels des cours d�eaux, les branches des arbres g�n�alogiques prennent parfois leur source dans d�obscures contr�es, nous entra�nent dans de nombreux m�andres avant de rejoindre des canaux artificiels faussement creus�s par l�homme et de d�boucher ainsi dans des torrents d�anc�tres ou de descendants prestigieux.On verrait ainsi la cr�quoise traverser Bournonville et Saint-Omer, rejoindre le canal de Guines pour d�boucher dans l�oc�an Atlantique � Boulogne et venir ainsi arroser l�estuaire du Saint-Laurent.En cette p�riode estivale, Morinie vous invite � prendre l�ombre de ces arbres, � vous rafra�chir au bord de ces cours d�eau et � vous reposer sur l�Oreiller du Roy. |
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- 01/07/2009 : Nouvelle exposition
Il y a 500 ans naissait Calvin.
A l�occasion de cet anniversaire, la biblioth�que de l�Agglom�ration de Saint-Omer pr�sente une exposition qui relate l�histoire de la religion r�form�e au XVIe si�cle en nos provinces de Flandre et d�Artois. Des documents d�archives, t�moins de cette p�riode troubl�e, nous livrent les aspects de ce long et meurtrier conflit politico-religeux. Des plans, de Saint-Omer et de la r�gion, nous situent dans l��poque. Et la pr�sentation de la Bible (� quarante-deux lignes de Gutenberg) nous enseigne la base m�me du protestantisme : la lecture des Saintes Ecritures.
Le protestantisme en Flandre-Artois au XVIe si�cle : Entre �me et conscience.
Salle patrimoniale
Biblioth�que de l�Agglom�ration de Saint-Omer
40 rue Gambetta, 62500 Saint-Omer.
Mardi, mercredi, vendredi, samedi de 9h � 12h et de 13h � 17h. - 20/08/2009 : Nouveau coup de coeur !
Michel Champagne, dont on ne soulignera jamais assez la qualit� des travaux, publie la suite de son opus touchant � la ch�tellenie de Longvilliers. Ses recherches corrigent notamment de nombreuses erreurs �crites sur les Blondel de Joigny. - 03/09/2009 : Revue de presse
R�aliser une filiation est un exercice complexe et p�rilleux qui n�cessite bien plus d'efforts qu'un modeste travail r�alis� � la petite semaine ... d'une "quarantaine d'heures". Monsieur Saint-Andr�, maire de B�thune, le sait bien qui, d�couvrant la longue litanie de ses anc�tres, a pu mesurer la t�che accomplie notamment par un de ses administr�s : Fran�ois. Lors de ces recherches, cet �dile a d'ailleurs eu la surprise d'apprendre son cousinage avec votre serviteur � la faveur de multiples liens notamment via les Bernastre. - 19 & 20/09/2009 : Journ�es du patrimoine
Le pays morin a particuli�rement les honneurs du journal de 13h de TF1 de Jean-Pierre Pernaut. En effet, quelques mois apr�s avoir m�diatis� l'�glise de Lumbres, le journaliste picard a soulign� les soucis rencontr�s par les ch�teaux de Grand-Rullecourt et Barly : � savoir l'implantation d'�oliennes � proximit� imm�diate d�un patrimoine class� du XVIIe si�cle. L'action de ces ch�telains a �t� relay�e par de nombreux m�dias, notamment la Voix du Nord et Ouest-France.
Le marquis et la marquise de Saulieu, qui avaient fait les beaux jours des �missions de Jean-Luc Delarue lors du mariage de leur fille, ainsi que MM. Cramoisan et Dragesco, antiquaires parisiens, se font ainsi les chefs de file d�un patrimoine arrageois en p�ril, et ont lanc� une p�tition pour mobiliser l�opinion publique et obtenir un moratoire. - 23/10/2009 : Nouveau docteur !
Apr�s huit ans de travail faisant suite � une ma�trise et un DEA, Matthieu est devenu vendredi 23 octobre 2009 docteur en histoire moderne de l'Universit� d'Artois avec mention Tr�s Honorable, sur un sujet qui est � lui seul tout un programme : "Espace, temps et administration. Vivre dans les campagnes du nord de l'Artois (bailliages d'Aire et de Saint-Omer), de la reconqu�te fran�aise � la R�volution (1677-1790)". Un public nombreux �tait venu le soutenir, dans lequel on pouvait remarquer bien s�r Fran�ois, ses parents, et Thomas. Matthieu tient tout particuli�rement � remercier les personnes pr�sentes et celles absentes qui l'ont soutenu par la pens�e. Merci � tous. - 27/10/2009 : Nouvelle parution !
"Se souvenir ranime" : telle pourrait �tre la devise des Saint-Florissois. En effet, Alain Defer �tudie l'Epigraphie de l'ancien cimeti�re de Saint-Floris depuis pr�s de 20 ans.
Au d�tour de cette lecture publi�e par l'ALPHA et de promenades, les d�couvertes sont nombreuses comme les s�pultures des Tassez et Hermary, trisa�eux de Fran�ois. - 02/11/2009 : Nouveau fonds d'archives !
Loin du r�le de Patrick McKenna interpr�t� par Ewan McGregor, descendant du clan �cossais �ponyme, dans Anges et D�mons, Xavier de Merode, cam�rier du pape Pie IX, � l�origine d�importants travaux de modernisation de la cit� romaine, a �t� honor� en ce week-end de Toussaint qui a vu une partie de ses archives, retrouv�es au sein de la famille, transf�r�es dans les tr�s priv�es archives vaticanes.
En effet, Xavier de Merode, beau-fr�re de Montalembert, est le descendant de la c�l�bre famille princi�re flamande, qui a notamment poss�d� la seigneurie de Mametz, ch�re � Matthieu, et a �t� la famille la plus r�pr�sent�e au chapitre noble de Sainte-Aldegonde � Maubeuge. La princesse Philippe de Merode, propri�taire du ch�teau de Tr�lon, �tait d�ailleurs de la nombreuse assistance lors d�une conf�rence donn�e par Fran�ois � l�occasion de l�assembl�e g�n�rale de la Soci�t� Arch�ologique et Historique de l�arrondissement d�Avesnes, en 2005. - 10/11/2009 : Revue de presse
Suite � un reportage du JT de TF1 de Jean-Pierre Pernaut, l�article r�dig� par Philippe May pour Morinie en mars 2008, consacr� � l��glise Saint-Sulpice de Lumbres, avait �t� repris par Beno�t de Sagazan, r�dacteur en chef du Monde de la Bible, dans son Patrimoine en blog. L�article de Philippe s�inscrivait en effet pleinement dans le cadre d�une enqu�te de P�lerin sur les �glises du XIXe si�cle en p�ril.
Depuis, la nouvelle est tomb�e : le dioc�se renonce � d�truire l'�glise et l�association de sauvegarde de l��glise, emmen�e par Francis Dellerie, a lanc� une souscription pour effectuer les premiers travaux de restauration.
Dans le cadre du dossier sp�cial consacr� � la remise annuelle des prix de son concours � Un patrimoine pour demain �, c�est cette fois P�lerin qui, ayant d�cid� d�actualiser son �tude sur ces �glises en p�ril, publie un article intitul� Lumbres, la seconde vie de l��glise relatif � notre clocher morin.
On mentionnera tout particuli�rement, parmi les laur�ats du cru 2009 du concours, l��glise de La Pigui�re, dans l�Orne, et sa statue de sainte Philom�ne, la � ch�re petite sainte � du cur� d�Ars.
Celle-ci fait l�objet d�un culte tout particulier dans le dioc�se d�Arras, et ce depuis les ann�es 1840. Le doyen d�Aire a rapport� de Rome une relique de la sainte, v�n�r�e � Herly. A l�initiative des Halewyn et des Hauteclocque, des chapelles ont ensuite �t� �rig�es � Liettres et Roellecourt. De nos jours, ce site consacr� � la sainte lui attribue 53 lieux de cultes dans la r�gion, dont Aire, Alquines, Boncourt, Cr�py, Fruges, Herly, Laires, Saint-Omer et Wandonne, (o� sa statue figure dans la chapelle fun�raire des Dion).
On notera toutefois un oubli du site : la statue de Philom�ne (et celle du cur� d�Ars, son � protecteur �) sont �galement visibles dans l��glise de Roquetoire, o� elle est repr�sent�e de la m�me mani�re qu�� La Pigui�re. - 15/11/2009 : Nouvelles mises en ligne !
La base des ouvrages remarquables s'est enrichie de plusieurs contributions notamment celles de Goethals et de Poplimont. - 24/11/2009 : Nouveau coup de coeur !
Morinie a le plaisir d'accueillir le premier ouvrage de Val�rie Chatain-White intitul� What�s your isolation factor ?
Cousine de Fran�ois, Val�rie red�couvrit la terre de ses a�eux en 2007 : des champs de Vimy et Lorette � la tour Eiffel, des ch�teaux art�siens au concert de la garde r�publicaine. - 08/12/2009 : Histoire du patrimoine local
La ville de Longuenesse est au coeur de l'histoire sociale de l'Audomarois : berceau des Platiau, lesquels hantent chaque page de l'�tat civil, c'est � une forme de retour que l'on assiste aujourd'hui. En effet, la commune vient d'acqu�rir le ch�teau "de la Tour" s'unissant un peu plus avec son histoire familiale dont tout le monde conna�t les autres principaux lignages alli�s : Soinne, Noyelle ou Lardeur. - janvier 2010 : Editorial
En cette nouvelle ann�e, toute l��quipe de Morinie vous pr�sente ses meilleurs v�ux.
2009 a �t� une ann�e faste pour notre site : 28 % de visiteurs en plus, la 2�me bougie de l�Oreiller du Roy, cinq communications, quatre articles, une publication, une soutenance, � et de nombreux nouveaux projets ! Mais 2009 a �galement �t� marqu�e par de nombreux �v�nements dans la r�gion, avec notamment la mise en ligne d�une partie des archives d�partementales. Petite r�trospective de l�ann�e :
janvier : il y a 100 ans, la bande � Pollet �tait ex�cut�e � B�thune. Fran�ois y consacre un article.
f�vrier : une publication historique consacr�e � Blessy, �uvre posthume de Fran�ois Godart, est �dit�e.
mars : le ch�teau du Creusaert � Ebblinghem, propri�t� des van Pradelles de Palmaert, est d�truit par un violent incendie.
avril : il y a cent naissait Marcel Caron, grand-p�re paternel de Fran�ois.
mai : Matthieu fait une allocution lors du XX� congr�s national de g�n�alogie.
juin : le d�partement comm�more la premi�re travers�e de la Manche par Bl�riot.
juillet : la biblioth�que de l�Agglom�ration de Saint-Omer consacre une exposition relative � la R�forme � l�occasion du 500�me anniversaire de Calvin.
ao�t : St�phane Saint-Andr�, maire de B�thune, re�oit sa g�n�alogie, fruit d�un travail collectif auquel a largement contribu� Fran�ois.
septembre : les ch�teaux de Barly et Grand-Rullecourt n�ouvrent exceptionnellement pas leurs portes pour les traditionnelles journ�es du patrimoine, afin de protester contre un projet d�implantations d��oliennes.
octobre : Matthieu soutient sa th�se d�histoire moderne, fruit de huit ans de travail.
novembre : l��glise de Lumbres est mise � l�honneur du concours � un patrimoine pour demain � dans P�lerin.
d�cembre : La mairie de Longuenesse rach�te le ch�teau de la Tour.
En 2009, Alice Denoyelle, Claude Masset et Raymond Lancial nous ont quitt�s � et la petite In�s est arriv�e le 26 septembre. - janvier 2010 : Editorial
Dans le pr�c�dent Oreiller, nous vous invitions � vous promener le long des cours d�eau, sous l�ombrage des arbres.
Cette fois, faisons un peu de botanique et d��nologie. Au mot � greffe �, le dictionnaire Larousse indique : � op�ration qui permet la multiplication des arbres fruitiers, de la vigne, de nombreuses esp�ces ornementales (arbres, rosiers, �) et de certains l�gumes [�] sous serre par l�insertion sur une plante (sujet) d�une partie d�une autre (greffon) dont on d�sire d�velopper les caract�res. � Le vin, � fruit de la vigne et du travail des hommes � et qui a donn� lieu � de nombreux proc�d�s de greffe, peut ensuite �tre � coll� �, c'est-�-dire � clarifi� par l�ajout d�une substance (colle) �.
En mati�re g�n�alogique, un de ces arbres fruitiers, le cr�quier, sorte de cerisier (selon le P. Menestrier) ou de prunier sauvage, s�est largement d�multipli�, donnant lieu � de nombreuses branches, ramifications � et greffes loin de son fief originel, � l�image de son rameau en Flandre maritime.
Mais certains auteurs, par des collages trop h�tifs entre les cr�quiers et leurs greffons alli�s, ont omis d�en d�velopper les caract�res et, loin de clarifier l�historiographie, l�ont obscurci.
En cette p�riode hivernale, o� la neige recouvre de son long manteau blanc la terre, nous vous proposons donc de repartir du pied de vigne originel et � en faire des � boutures � qui, selon le m�me Larousse, permet � une � jeune pousse � d��tre � � l�origine d�un nouveau pied �.
Morinie vous convie donc � parcourir ce nouvel Oreiller du Roy, et � partir d� � un nouveau pied � relativement � l�historiographie de la maison de Cr�quy. - 12/01/2010 : Patrimoine en question
L'avenir du patrimoine num�rique est au centre du rapport Tessier publi� aujourd'hui.
Cette pr�occupation est �galement relay�e, ce m�me jour, par Viviane Reding, commissaire europ�en charg�e de la soci�t� de l'information et des m�dias, laquelle pr�cise que : "L'Europe devrait saisir cette opportunit� de prendre le leadership, et de s'assurer que la num�risation des livres se d�roule dans un cadre reposant sur le droit d'auteur europ�en, tout en respectant enti�rement la diversit� culturelle europ�enne."
Morinie s'est d'ores et d�j� associ� � cette probl�matique d�s le premier �ditorial de l'Oreiller du Roy. - 12/01/2010 : Anniversaire
Monseigneur Leuliet, �v�que �m�rite d�Amiens, f�te ses cent ans.
N� le 12 janvier 1910 � Richebourg-l�Avou�, G�ry-Jacques-Charles Leuliet, fils d�un notaire audomarois, �tudie au coll�ge Saint-Bertin de Saint-Omer avant d�int�grer le grand s�minaire d�Arras. Ordonn� pr�tre le 8 juillet 1933, il devient professeur au coll�ge Saint-Pierre � Calais, avant d�en devenir le sup�rieur en 1941.
Nomm� doyen de Notre-Dame � Calais en 1951, puis directeur de la maison des �uvres dioc�saines en 1953, il devient vicaire g�n�ral en 1956 puis archidiacre des zones rurales en 1962.
Consacr� �v�que d�Amiens le 9 mai 1963, il participe � ce titre aux trois derni�res sessions du concile Vatican II. Frapp� par la limite d��ge en 1985, il devient �v�que �m�rite, avant d��tre remplac� en 1987 par Mgr Noyer. Il continue n�anmoins de servir l�Eglise et revient dans sa r�gion d�origine. C�est ainsi qu�il officie � de nombreuses reprises en territoire morin, et plus particuli�rement � Roquetoire, o� Fran�ois le servit.
Aujourd�hui retir� � la maison dioc�saine Jean XXIII � Arras, il est le doyen des �v�ques fran�ais, et le 3�me �v�que le plus �g� au monde. A 100 ans, sa devise demeure Fides in virtute Dei. - 20/01/2010 : Nouvelle conf�rence
Matthieu a le plaisir de vous inviter � la prochaine communication qu'il animera le samedi 13 f�vrier � 14 h 30 � Molinghem, salle L�o-Lagrange.
Le th�me d�veloppera : "Un aper�u des institutions au village avant la R�volution : Seigneurie, Communaut� d'habitants et Fabrique au XVIIIe si�cle dans la r�gion d'Isbergues".
"Le fonctionnement des institutions villageoises d'Ancien R�gime demeure mal connu. Si la seigneurie s'impose aux esprits lorsqu'il est question du sujet, ses cadres, son personnel et son organisation restent mal d�finis. La fabrique g�re les biens produisant revenus pour l'entretien de l'�glise et la c�l�bration du culte, elle a v�cu jusqu'� la s�paration de l'Eglise et de l'Etat en 1905. Quant � la communaut� d'habitants, compos�e des chefs de famille du village, elle s'occupe essentiellement de la r�partition de l'imp�t entre chaque foyer fiscal. Ces institutions seront pass�es en revue, et leur r�le pr�cis�, � l'aide d'exemples pris dans les villages des environs d'Isbergues" - 26/01/2010 : Am�nagement du territoire
En pleine pol�mique sur l'avenir du TGV dans le Pas-de-Calais, alors que depuis plusieurs ann�es le devenir de l'�glise saint-S�pulcre est pos� � Saint-Omer, que le bassin d'emploi est en berne (tant Arc International que la fili�re papeti�re), l'Audomarois s'interroge sur la place qui sera la sienne.
Arri�re-pays du littoral ou banlieue de la m�tropole lilloise ? Comment redynamiser une ville qui fut la 8e de France au XIII� si�cle ? Saint-Omer doit tirer profit de ce qui est per�u aujourd'hui comme une charge � savoir son patrimoine architectural et le marais.
Tetra vient de rendre public son rapport final en d�cembre dernier touchant � la communaut� d'agglom�ration de Saint-Omer. A l'heure o� le centre-ville bruisse de rumeurs sur chacun des quartiers de la ville, voire sur une hypoth�tique fusion avec la banlieue, cette �tude a le m�rite de brosser un tableau des enjeux et de dresser un �tat des perspectives pour l'Audomarois. - 01/02/2010 : Nouveau p�riodique
Morinie a le plaisir de vous pr�senter Jub�s et �chauguettes.
Compl�mentaire de l'Oreiller du Roy, cette publication est centr�e plus particuli�rement sur l'actualit� de notre patrimoine.
Pour ce premier num�ro, Thomas vous propose un article �tudiant Eadgyth de Wessex. Femme d'Otton 1er, sa s�pulture fait actuellement l'objet de fouilles approfondies. Sa descendance se d�veloppe notamment en Lotharingie et en Artois en s'agglom�rant avec les lignages seigneuriaux. - 06/02/2010 : Les mines bient�t incrites � l'UNESCO ?
Le 25 janvier dernier, la France a d�pos� la candidature du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais en vue d'une inscription au patrimoine mondial de l'humanit� dans la cat�gorie "patrimoine culturel �volutif".
Ce projet, initi� en 2002 et unissant l'ensemble du bassin minier au sein d'une association, serait une premi�re mondiale en raison de l'importance de la zone g�ographie impliqu�e.
"Aux rayons enflamm�s de l�astre, par cette matin�e de jeunesse, c��tait de cette rumeur que la campagne �tait grosse. Des hommes poussaient, une arm�e noire, vengeresse, qui germait lentement dans les sillons, grandissant pour les r�coltes du si�cle futur, et dont la germination allait faire bient�t �clater la terre." (Emile Zola, derni�res phrases de Germinal) - 11/02/2010 : Un site n�olithique pill� � Noyon
Tout am�nagement du territoire fait l'objet de recherches arch�ologiques pr�ventives men�es par la DRAC r�gionale. A l'occasion de ces prospectives, des sites inconnus peuvent �tre identifi�s, et bien s�r, fouill�s.
La journ�e de mardi fut particuli�rement douloureuse pour les arch�ologues picards : le site de Noyon a �t� visit� dans la nuit. Saccag� m�thodiquement. Ruinant tout espoir de nouvelles d�couvertes scientifiques.
L'app�t du gain sans doute, la fi�vre de poss�der un objet rare peut-�tre ; pour la satisfaction personnelle de quelques inconscients certainement, une documentation riche de milliers d'ann�es sur notre culture pass�e est d�sormais effac�e. Notre patrimoine ne s'�crit pas sur l'�tal des brocantes ou la poussi�re de nos �tag�res mais dans l'�tude scientifique du terrain et des archives � notre disposition. Une partie de notre M�moire dispara�t avec les t�moignages de Noyon. Nous rendant un peu plus amn�sique, un peu plus ignorant.
"Si l'on �tait responsable que des choses dont on a conscience, les imb�ciles seraient d'avance absous de toute faute. L'homme est tenu de savoir. L'homme est responsable de son ignorance. L'ignorance est une faute." (Milan Kundera, Risibles amours) - 12/02/2010 : M�moire d'Opale
La C�te d'Opale est trop souvent per�ue comme une zone obscure o� le ressac poursuit son travail de sape, o� Jules C�sar et Napol�on essay�rent d'asseoir leur h�g�monie sur la (Grande-)Bretagne, et o� les motos disputent le monopole du sable aux embruns.
Morinie est heureux d'accueillir une nouvelle consoeur, "M�moire d'Opale" qui, par son action dynamique, vise � enrichir et renouveler notre connaissance de Montreuil au Boulonnais. La parution d'un nouveau p�riodique annuel �ponyme sanctionne ce besoin indispensable de pr�servation du patrimoine historique et g�n�alogique. Lo�c Vambre, pr�sident de l'association, a bien compris le danger d'�tre g�n�ralement �cart� par les acteurs traditionnels du monde culturel associatif : "Il �tait alors indispensable de se f�d�rer pour la sauvegarde de l'histoire de notre c�te d'Opale."
En effet, les associations g�n�alogiques et historiques � assise r�gionale ou d�partementale ont trop longtemps d�laiss� ce "pays". Cette fosse des Mariannes est d�sormais combl�e et le ressac peut continuer de poursuivre son oeuvre ailleurs ... - 13/02/2010 : Un mus�e en p�ril ?
Affiche d�fra�chie depuis longtemps, devenue illisible avec le temps. Salles d�saffect�es faute d'en conna�tre la simple existence. Le mus�e du cabinet des m�dailles est actuellement � l'agonie.
La restructuration actuelle du site de Richelieu n'est pas pour donner de l'espoir : rien n'est envisag� actuellement quant � son avenir. Une association s'est d'ailleurs constitu�e afin d'essayer de pallier � cette fermeture.
L'avenir est-il si noir ? Rassurons-nous. Que le cabinet des m�dailles existe encore (ou pas), l'escalier (class� en 1983) pour y parvenir est promis � une destruction certaine ...
Dans sa lettre aux lecteurs de janvier, la BNF indique : "La valorisation et la rationalisation de son patrimoine immobilier seront une orientation majeure." Serait-ce au prix de son �me ? La question est ouverte pour une institution dont l'objectif "traditionnel et fondamental", r�p�t� dans le contrat de performance 2009-2011, est d'"enrichir, signaler et pr�server les collections nationales". - 17/02/2010 : La "rouge" pour le g�n�ral Dumas ?
Le drame qui a secou� Ha�ti n'a laiss� personne indiff�rent. A ce titre, le pr�sident de la r�publique fran�aise, monsieur Nicolas SARKOZY, s'est rendu sur les lieux afin de se rendre compte de la solidarit� internationale et pour renouer le lien ancestral qui relie la m�tropole � son ancienne colonie. En effet, aucun pr�sident fran�ais n'avait encore rendu visite � cet �tat depuis son ind�pendance le 1er janvier 1804.
Une premi�re ! Mais celle-ci a un go�t d'inachev�. En effet, depuis la fondation de l'ordre de la L�gion d'honneur, le g�n�ral Dumas (p�re d'Alexandre) est le seul officier de ce rang � avoir �t� �cart� de cette dignit�. Cet ostracisme semble �tre cons�cutif au r�tablissement de l'esclavage le 20 mai 1802 (lendemain m�me de la fondation de l'ordre de la L�gion d'honneur). Par cette loi, les militaires indig�nes furent �cart�s et assign�s � r�sidence.
Les m�rites du g�n�ral Dumas sont notoires : son nom orne les murs de l'Arc de Triomphe � l'instar de nombre de ses camarades ayant particip� aux campagnes napol�oniennes. Pour autant, Jacques CHIRAC a refus� de lui d�cerner cette croix en 2006. Claude Ribbe continue inlassablement de perp�tuer son souvenir dans le cadre d'une requ�te adress�e au pr�sident de la r�publique, en qualit� de grand-ma�tre de l'Ordre.
L'affaire reste actuellement en suspens : cette visite pr�sidentielle est l'occasion, pour la patrie des droits de l'Homme, de rendre justice � l'un de ses serviteurs d�vou�s. Le p�re d'Alexandre Dumas est aujourd'hui encore marqu�e par la "rose de Meung", puisse le jugement d'Armenti�res �tre plus cl�ment que cette infamie par omission ... - 18/02/2010 : Changement dans la continuit� � Aire-sur-la-Lys
Jean Catteau vient de passer la main � Michel Behague � la pr�sidence du comit� de sauvegarde de la coll�giale d'Aire-sur-la-Lys.
Ce monument a eu, comme tant d'autres, son histoire marqu� par les destructions (notamment de la nef, restaur�e ensuite) et reste particuli�rement fragile. La volont� affich�e de maintenir un haut niveau quant au rythme des restaurations ne peut que satisfaire la communaut� historique. - 18/02/2010 : Question pour un champion
Question Architecture : Type d��difice urbain dont le nom, tir� de l�allemand, signifiait � l�origine � qui garde la paix �, je suis pr�sent notamment dans la commune d�Aire-sur-la-Lys. Tour symbolisant, comme le donjon seigneurial, le lieu du pouvoir communal, je permet �galement par ma position �lev�e de guetter les dangers susceptibles de menacer la Cit�. Sorte de campanile, pouvant �tre surmont� d�une girouette, d�un clocheton, un carillon, et d�une horloge � gros cadran, je suis, je suis � le beffroi bien s�r !
Telle �tait la formulation de la question pos�e ce jeudi par Julien Lepers dans la quotidienne de l��mission de jeu phare du service public. L�animateur a, au passage, gratifi� la cit� de Lyderic du qualificatif de � magnifique commune �. - 18/02/2010 : Conf�rence de Matthieu
A l�occasion de l�Assembl�e G�n�rale annuelle de l�Association Locale Pour l�Histoire de l�Artois (ALPHA), et � l�invitation de son ancien professeur d�histoire-g�ographie, Gilles Pouchain, Matthieu donnait le 13 f�vrier � Molinghem une conf�rence sur le th�me � Un aper�u des institutions au village avant la R�volution �.
L�occasion de d�finir, expliquer et �tayer d�anecdotes des notions telles que la seigneurie ou le fief, et leurs fonctions inh�rentes (le conseil, l�intendant, le receveur) ; les officiers et le corps de justice, avec leurs �chevins, mayeurs, baillis, procureurs fiscaux ou autres greffiers et notaires, la Table des Pauvres, ou encore le conseil de fabrique et ses marguilliers.
Avec, en conclusion du propos de Matthieu, la pr�sentation d�une instance trop souvent ignor�e ou m�connue, celle des assembl�es de communaut�s d�habitants, forme de r�union des notables du village dont notre jeune docteur s�est efforc� d��tudier tant les lieux d�assembl�e que leur p�riodicit� calendaire.
Une conf�rence de plus d�une heure trente, richement document�e et abondamment applaudie, qui a permis de faire le point sur cette question essentielle de notre pass� rural. On d�plorera simplement que l�Echo de la Lys n�ait trouv� que 3 minutes a accorder � cette allocution.
Au passage, Morinie recommande aux journalistes f�minines de cette r�daction l�usage de chaussures sans talon, pour plus de discr�tion lorsque l�on subit un tel retard, et par respect, tant pour l�intervenant que pour son auditoire. - 26/02/2010 : nouvelle publication
Il y a trois semaines disparaissait � Gosnay Madeleine Guillemant-Sintive, figure de la R�sistance b�thunoise.
Fran�ois souhaitait lui rendre un dernier hommage, ainsi qu�� d�autres oubli�s de l� � arm�e des ombres �, au travers du second opus de Jub�s et �chauguettes. Morinie tient �galement � pr�senter ses sinc�res condol�ances � la famille. - 28/02/2010 : Patrimoine en danger
Alors que la Vend�e et la Charente tentent de panser leurs plaies suite au passage de la temp�te Xynthia, celle-ci n�a pas �pargn� notre r�gion, et notamment son patrimoine. Ainsi, la chute d�un c�dre vers 14 heures ce dimanche a fait voler en �clats un des vitraux de la chapelle du ch�teau de Tr�lon, propri�t� des Merode depuis 1577 (le ch�teau a �t� reconstruit en 1704 et largement remani� au XIXe si�cle).
Ce vitrail repr�sentait l�un des faits marquants au XIVe si�cle de l�histoire de la famille princi�re, en l�occurrence l�apparition en songe de saint Mathias, ap�tre, au baron Werner VI de Merode, l�invitant � construire un monast�re. Suite � cette r�v�lation, le baron avait fond�, avec son fils Werner VII, l�abbaye de Schwarzenbroich dans la for�t de Merode, non loin de Cologne, et y avait install� des P�res Croisiers. Seul le paisible noble assoupi a r�sist�. Par ailleurs, du mobilier a �galement �t� ab�m�, ainsi qu�un Christ d�capit�.
La chapelle a �t� �rig�e dans les ann�es 1860, sous la conduite de l�architecte Cl�ment Parent et � la demande du marquis Werner de Merode, fr�re du cam�rier Xavier de Merode dont les archives ont r�cemment rejoint le Vatican. Deux jours avant, la princesse Philippe de Merode, n�e Micheline de Gontaut-Biron, et son gendre, Bernard Collin, avaient tent� de prot�ger le vitrail par la pose d�un grillage m�tallique, qui s�est r�v�l� insuffisant. Un expert est attendu prochainement et il est vraisemblable que la chapelle familiale viendra rejoindre la liste des 138 �glises faisant ou ayant l�objet d�un programme de restauration dans la r�gion depuis 2008. - mars 2010 : Editorial
L�historiographie est une composante pleine et enti�re de l�Histoire. Celle-ci a donn� lieu � d�bats entre auteurs, ceux-ci �tant parfois regroup�s en �coles ou courants de pens�e.
La difficult� de l�exercice consiste alors � en demeurer au fond, par un (contre-)argumentaire factuel et surtout sourc�, et d��viter de verser dans des d�rives faciles de forme, de la pol�mique � la calomnie voire la diffamation.
Ainsi en fut-il de la succession de Bernard Ch�rin, g�n�alogiste des ordres du Roi, qui donna lieu � la publication en 1788 de nombreux pamphlets entre le fils Ch�rin et Antoine Maugard, tels l�Abr�g� chronologique d��dits [�], la Lettre � M. Ch�rin ou Remarques sur la noblesse, tous portant sur le d�licat sujet des preuves de noblesse et de la v�rification des titres de noblesse.
Que dire �galement de cette condamnation d�finitive prononc�e par l�archiviste Cuvelier en 1889 dans les Archives belges : � Il ne me sera jamais possible de dire tout le mal que je pense de cet ouvrage � geschiedenis van Westende � ainsi que des autres productions du m�me auteur. C�est l��lucubration d�un homme qui n�a pas la moindre id�e de l�histoire. Avec une absence compl�te de m�thode, il accumule des tas de renseignements h�t�rog�nes, puis�s sans discernement aux sources les plus invraisemblables, dans l�unique but, dirait-on, de noircir le plus de pages possible [...] On aura une id�e de la valeur de cet � historien du littoral � quand on saura que, dans une seule pi�ce justificative, nous avons relev� une dizaine de fautes. Cessez d��crire, M[onsieur] de B[eaucourt]. �
L�actualit� ne d�roge pas � cette tradition avec la publication ce mois-ci de deux ouvrages en opposition totale : deux livres, deux maisons d��dition, deux pr�sidents de la Biblioth�que Nationale de France (BNF), un seul th�me : Google, et la num�risation du patrimoine fran�ais.
D�un c�t�, on retrouve Jean-No�l Jeannerey, pr�sident de la BNF de 2002 � 2007, qui publie ce mercredi 3 mars une nouvelle �dition de Quand Google d�fie l�Europe, plaidoyer pour un sursaut chez Mille et une nuits. Jeannerey avait �t� un fervent d�fenseur des projets publics fran�ais (baptis� Gallica) et europ�en (Europeana). Cette nouvelle �dition est agr�ment�e d�une postface intitul�e Nouvelle bataille.
De l�autre, Bruno Racine, actuel pr�sident de la BNF et candidat � sa propre succession, partisan d�clar� d�un accord avec le g�ant am�ricain (auquel il avait n�anmoins du renoncer l��t� dernier compte tenu des pressions gouvernementales), r�v�le d�s le lendemain dans Google et le nouveau monde (paru chez Plon) que son pr�d�cesseur, s�il �tait oppos� � un partenariat avec la firme de Mountain View, avait n�goci� en 2005 avec un autre mastodonte de l�Oncle Sam : Microsoft.
En parall�le, certaines collectivit�s ont d�ores et d�j� sign� avec Google des accords de partenariat impliquant des conditions de subordination, telle la biblioth�que municipale de Lyon qui a confi� la num�risation de 500 000 livres anciens (dont des incunables du XVe si�cle) afin d��conomiser 50 millions d�euros � mais dont la consultation ne sera possible que sur GoogleBooks, propri�taire des fichiers, et qui annonce avoir d�j� num�ris� plus de 12 millions d�ouvrages.
A cela est maintenant venu s�adjoindre le grand emprunt national, et son enveloppe de 750 millions d�euros allou�e � la num�risation du patrimoine : 100% public ou mixte ? Le dossier est donc dor�navant rue de Valois et � l�Elys�e, qui devra trancher. Leurs homologues transalpins viennent de le faire : le minist�re italien de la culture vient d�annoncer ce 10 mars la signature d�un accord avec Google portant sur la num�risation d�un million de livres libres de droits issus des biblioth�ques de Rome et de Florence. De son c�t�, la firme a indiqu� lors d�une conf�rence de presse qu�elle pensait que ce projet allait ouvrir � la voie � d�autres potentiels en Europe �.
Morinie esp�re que le d�nouement de ce d�bat autour de notre m�moire nationale se fera avant tout dans l�int�r�t conjoint des auteurs (et de leur droit � la propri�t� intellectuelle) et des lecteurs (et de leur droit d�acc�s � leur patrimoine). - 04/03/2010 : hommage � Jacques Marseille
Ce matin, Jacques Marseille est d�c�d� � 64 ans.
N� dans un terroir que n'aurait pas reni� Pierre Goubert, cet Abbevillois a assur� avec brio la succession de Marc Bloch et Jean Bouvier � la chaire d'Histoire �conomique et sociale de la Sorbonne.
Contributeur r�gulier au Point, son directeur Franz-Olivier Giesbert a souhait� lui rendre hommage : "J'aimais beaucoup son humour, son esprit, son ouverture, son c�t� pas id�ologique. C'�tait le contraire d'un id�ologue."
En un temps o� le "politiquement correct" est � la mode, Val�rie P�cresse, ministre de l'Enseignement Sup�rieur et de la Recherche, "salue �galement un homme de conviction et d'engagement qui d�fendait avec fougue et passion les id�es qui �taient les siennes."
Morinie s'associe � l'ensemble de la communaut� historique et pr�sente ses plus sinc�res condol�ances � Madame et ses trois enfants.
Les manteaux de duc tra�nent dans leur fourrure
Pendant que des grandeurs on monte les degr�s
Un bruit d'illusions s�ches et de regrets
Comme, quand vous montez lentement vers ces portes
Votre robe de deuil tra�ne des feuilles mortes.
Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac - 05/03/2010 : Nouvelle publication !
La 72e livraison de Gauh�ria, revue d�histoire de la Gohelle, est parue, avec notamment un bel article de Monsieur Bernard Ghienne qui fait le point des connaissances sur la participation du Corps Exp�ditionnaire Portugais pendant la Premi�re Guerre Mondiale, sujet cher � Matthieu, qui, � l�instigation de l�auteur, pr�sente en compl�ment quelques photographies de soldats portugais et britanniques qui sont pass�s par Mametz, photographies provenant de la collection d�une figure de l�histoire locale Madame Marie-Th�r�se Delmaire. - 06/03/2010 : Nouvelle exposition !
A l�initiative de Monsieur Ren� Decroix, directeur de cabinet de Monsieur Bruno Magnier, maire de Saint-Omer, et avec la participation de Madame Rose-Marie Pasquier-Bierman, la municipalit� audomaroise rend hommage � Monsieur Gustave Vandenbergue � travers une exposition visible � l�Ecole des Beaux-Arts, dirig�e par Monsieur Jean-Paul Tartar, du 5 mars au 2 avril 2010 (9 h.-12 h., 14 h.-18 h.), sauf le week-end.
Gustave Vandenbergue (1894-1954), n� � Saint-Omer, s�est illustr� dans le domaine artistique autant dans la gravure que dans l�architecture, mais il a aussi �t� un citoyen engag�, animateur et dirigeant de la D�fense Passive. A voir notamment les bois grav�s (du buis), v�ritables faces cach�es du travail de l�artiste. - 07/03/2010 : Patrimoine en p�ril !
Les cloches de l��glise d�Ecques se taisent depuis quelques mois d�j�. La chute d�une pierre qui s�est d�tach�e de la rembarde situ�e en haut de la tour de l��difice a occasionn� quelques d�g�ts � la toiture. Ces d�g�ts r�par�s, l�avis de sp�cialistes ayant �t� demand� et l��tat avanc� d��rosion de la tour constat�, la municipalit� a jug� prudent de ne plus faire sonner les cloches pour �viter les risques li�s aux vibrations.
L��glise d�Ecques, o� furent baptis�s et mari�s et pr�s de laquelle furent ensevelis nombre d�a�eux de Fran�ois, est l�une des plus belles de la r�gion comprise entre Aire et Saint-Omer, portant notamment des traces visibles de fortification. Elle vient s�ajouter � la liste d�j� longue de celles n�cessitant des r�parations importantes. - 08/03/2010 : Bernanos au th��tre
Actuellement, se joue au th��tre des Mathurins � Paris le Journal d�un cur� de campagne, interpr�t� sur les planches par Maxime d�Aboville.
Ce dernier, arri�re-arri�re-petit-fils d�une Gorguette d�Argoeuves de Saint-Omer, mais �galement descendant des Taffin, Dion, Cr�quy et autres Sainte-Aldegonde et Saint-Omer, y tient le r�le du cur� d�Ambricourt rendu c�l�bre par Georges Bernanos, et qui avait valu � son auteur le grand prix du roman de l�Acad�mie fran�aise en 1936.
Georges Bernanos, pour cet ouvrage comme pour Sous le soleil de Satan, La joie, Monsieur Ouine ou encore Les grands cimeti�res sous la Lune, s�est directement inspir� des lieux qui ont berc� son enfance au c�ur du Haut-Pays, notamment � Fressin, o� la famille a poss�d� sa � ch�re maison � de 1896 � 1924, le � ch�teau noir � aujourd�hui h�las pratiquement en ruines.
Le cr�ateur de Mouchette a �galement �tudi�, tout comme Fran�ois, au coll�ge Sainte-Marie � Aire-sur-la-Lys de 1904 � 1906 (une plaque comm�more le passage de ce prestigieux �l�ve � l�entr�e de l�institution). Outre la pi�ce, on (re)lira avec profit Bernanos et l�Artois, par Louis L�ger, dans le cadre des M�moires de l�Acad�mie des sciences, lettres et arts d�Arras, et Un adolescent d�autrefois pour aujourd�hui : Georges Bernanos, notice �dit�e par le coll�ge cit� supra en 1988. - 09/03/2010 : Les Fauconberg au cin�ma !
Depuis quelques jours, Alice Liddell fait des merveilles au box-office am�ricain. Ainsi, d�s son premier week-end, le film de Tim Burton fait d�filer dans les salles l'arm�e de la dame de coeur au grand complet.
On y retrouve bien s�r tous les personnages ayant suivi le Lapin Blanc comme le Chapelier Fou (Johnny Depp) ou la Reine Blanche (Anne Hathaway, d�j� remarqu�e dans le r�le d'Andy dans Le diable s'habille en Prada aux c�t�s de Meryl Streep).
Une telle oeuvre, �crite par Lewis Carroll en 1865, sous le titre Alice's Adventures in Wonderland ne manque pas d'�tre en phase avec le monde d�jant�, burlesque (Charlie et la chocolaterie) et parfois gothique de Tim Burton (Les noces fun�bres en 2005).
Rappelons qu'au del� du conte, la jeune Alice Liddell a r�ellement exist�. Elle descend des ch�telains de Saint-Omer par la branche anglaise des lords Fauconberg.
L'entr�e au pays des merveilles est pr�vue en salle le 24 mars ou dans les assiettes d�s � pr�sent (que vous ayez un joyeux non-anniversaire � f�ter ou non ...) - 10/03/2010 : patrimoine mis en valeur ?
Dans son �dition locale de Saint-Pol-sur-Ternoise du 7 mars, La Voix du Nord revient sur le projet, initi� il y a quelques semaines par la communaut� de communes du Pernois, de mise en valeur du donjon de Bours dans le cadre du projet europ�en LEADER (Liaison Entre Actions de D�veloppement de l�Economie Rurale) afin d�en faire un � site incontournable de la r�gion �.
Le projet ne manque pas d�int�r�t : en effet, si plusieurs pistes sont explor�es, l�id�e g�n�rale tendrait � en faire un maillon d�un r�seau reliant le donjon au site de la bataille d�Azincourt et au ch�teau des seigneurs de Cr�quy, � Fressin.
On peut toutefois regretter la mani�re dont est trait� le volet historique de cet article. Le journaliste, annon�ant dans son article un encadr� plus historique, mentionne que � son histoire regorge d�anecdotes et de faits plus ou moins sanglants � � et s�empresse d�omettre le fait criminel le plus marquant, � savoir le meurtre perp�tr� par Jeanne de Mailly, ch�telaine de Bours, vers 1375 et son ex�cution � Arras.
Plus grave encore le r�cit de la transmission familiale du ch�teau, dont la formulation sugg�re que les Bours l�ont poss�d� jusqu�au moins 1569 � alors m�me que la derni�re mention d�un Bours remonte � 1446 et que les Mailly en sont propri�taires depuis au moins 1457. On passera sur le fait que toutes les transmissions ne se sont pas n�cessairement faites par mariage (� l�image de l�achat par les Noyelles en 1527) et qu�aucune allusion n�est faite � la puissante famille de Sainte-Aldegonde, bien qu�elle l�ait poss�d� tr�s pr�cis�ment de 1600 � 1900 !
Enfin, m�me si la mairie a �t� le moteur, d�s 1962, de la restauration de ce pr�cieux monument, l�article ignore totalement que ce dernier a obtenu en 1988 le 14�me prix national de Chefs d��uvre en p�ril, d�une valeur de 100 000 francs, qui furent les bienvenus pour permettre l�ach�vement de son sauvetage.
Autant d��l�ments qui, dans un article relatif � l�un des plus vieux monuments m�di�vaux de notre r�gion, eurent davantage trouv� leur place qu�une comparaison anachronique � l��tablissement nocturne Kes-West. - 02/04/2010 : D�couverte arch�ologique
Les corps de nombreux Vikings viennent d'�tre d�couverts en Angleterre. Datant probablement du X� si�cle, ils furent les contemporains d'Edith de Wessex.
C'est � la suite de ces exp�ditions que se forgea leur l�gende sur la base des �crits eccl�siastiques : "Les hommes du Nord continuent de tuer et de capturer les chr�tiens ; ils d�vastent sans r�pit �glises et maisons, et incendient les villes. le bord des routes est jonch� de cadavres de religieux et de gens du peuple, de nobles et d'autres, de femmes, d'enfants et de nouveau-n�s." (Annales de Saint-Vaast, 884) - 05/04/2010 : les Poilus de Craonne 1917
M. Herv� Toulotte pr�sente une exposition sur les Poilus de � Craonne 1917 � � la salle des f�tes de Racquinghem du 16 au 19 avril 2010, de 9 h � 12 h et de 14 h � 18 h. Ceux qui l�ont vue gardent un excellent souvenir de sa pr�c�dente exposition, consacr�e � Verdun, en 2006. Herv� anime �galement deux blogs, consacr�s l�un aux 73e et 273e R�giments d�Infanterie et au 6e R�giment d�Infanterie Territoriale de B�thune, l�autre aux 8e et 208e R�giments d�Infanterie et au 7e R�giment d�Infanterie Territoriale de Saint-Omer durant la Premi�re Guerre Mondiale, parmi lesquels on compte les deux r�giments (7e R.I.T. & 6e R.I.T.) o� Louis Denis double arri�re-grand-p�re de Matthieu a combattu du 3 ao�t 1914 au 29 d�cembre 1915 (merci Herv� !). Voici donc pr�sent� au public, de mani�re impeccable, le fruit de nouvelles recherches minutieuses, qui constitue un nouvel et tr�s bel hommage aux soldats de la Grande Guerre. - 07/04/2010 : Nouvelle communication !
Matthieu anime une communication � Neuch�tel sur le th�me suivant : Quand un paysage particulier devient attraction touristique : les �les flottantes dans le marais audomarois (Artois, XVI-XVIIIe si�cles). - 07/04/2010 : Un mythe boulonnais en ... Chine !
Une fois n'est pas coutume, la br�ve qui suit est footbalistique. Tout est parti d'une interview de Franck Rib�ry (n� le 7 avril 1983 � Boulogne-sur-Mer), star du Bayern de M�nich, dans la presse allemande, lequel affirme avoir "peut-�tre" du sang chinois, l'histoire de l'un de ses anc�tres d�couverte par un de ses cousins ressemblant � celle de Zhu Yuanzhang, premier empereur de la dynastie Ming. L'histoire, soumise � deux experts chinois par les journalistes du Quotidien du Peuple, journal officiel du Parti Communiste du Pays, est trouv�e plausible, notamment par certains indices, dont une phrase cit�e par ledit journal, qui est dite �tre transmise � travers les g�n�rations : "notre pays natal est situ� dans l'orient lointain". M�me si cette hypoth�se demande bien entendue � �tre �tay�e par des �tudes que ne renieraient pas Dum�zil ou L�vi-Strauss, cette histoire est r�v�latrice du pouvoir et de l'impact des l�gendes familiales, lesquelles font partie des sujets de recherche des acteurs de Morinie.
Du terrain au th��tre maintenant. On se souvient de l'�pop�e du CRUFC, club de la ville de Calais, finaliste de la coupe de France en 2000. L'histoire de ces amateurs arriv�s si pr�s de l'un des troph�es les plus prestigieux du football fran�ais a inspir� l'�crivain italien Osvaldo Guerrieri, dont l'oeuvre a �t� adapt�e au th��tre par Emanuela Giordano sous la forme d'un monologue interpr�t� par l'actrice Marianella Bargilli. A voir actuellement � Turin, puis Naples et Rome, et en France ult�rieurement, apr�s traduction. - 09/04/2010 : La fin d�une �poque
La c�r�monie annuelle de comm�moration de la bataille de Vimy, qui se tient ce jour au m�morial situ� au sommet de cette cr�te r�put�e imprenable, aura une tonalit� particuli�re. En effet, le dernier canadien � avoir pris part � la premi�re guerre mondiale, John Babcock, s�est �teint le 18 f�vrier.
N� le 23 juillet 1900, il s�enr�le d�s l��ge de 15 ans au sein du 146�me bataillon du corps exp�ditionnaire canadien et d�barque en Angleterre. L�armistice sera sign� avant qu�il n�ait pu gagner le front, trop jeune. Il sert finalement dans l�arm�e am�ricaine de 1921 � 1924. Son d�c�s ferme une page de l�histoire militaire canadienne, et de ses 650 000 soldats qui prirent part au 1er conflit mondial, parmi lesquels C�lestin Hermary, auquel Fran�ois avait consacr� un article. Ainsi, � C�est la fin d�une �poque �, comme en a t�moign� Claudette Th�riault, directrice du m�morial.
Des recueils de pens�e ont �t� ouverts � Vimy, et M. Pierre Bousquet de Florian, pr�fet du Pas-de-Calais, a �t� le premier � y apposer son t�moignage de sympathie. Ces recueils rejoindront ensuite le Canada. - 11/04/2010 : Double anniversaire et conf�rence
Cette ann�e, la maison syndicale des mineurs de Lens f�te son centenaire. Elle avait �t� inaugur�e en 1910 et une plaque � l�entr�e de l��difice rappelle cet �v�nement. Parmi les c�l�bres noms de syndicalistes du bassin lensois (Basly, Lamendin, Maes, �), on y retrouve bien s�r un certain Henri Mailly auquel Fran�ois a consacr� deux articles en 2006 et 2008.
Dans ce cadre, une conf�rence est organis�e ce mercredi 14 avril, au cours de laquelle le journaliste Jacques Kmieciak abordera l�immigration polonaise en tentant de r�pondre � cette question : les mineurs polonais du Nord-Pas-de-Calais. Une assimilation exemplaire : mythe ou r�alit� ?
Un anniversaire pouvant en cacher un autre, on notera que le tr�sorier du syndicat, charg� de la collecte des fonds par une souscription lanc�e aupr�s des 30 000 adh�rents que comptait alors l�organisation ainsi que du suivi du projet, Casimir Beugnet, est d�c�d� � Lens le 1er juillet 1910. Un buste en bronze en son honneur tr�ne au milieu de la cour int�rieure du b�timent qui est situ� � rue Casimir Beugnet, tout un symbole ! - 15/04/2010 : Editorial
Quiconque a consult� la presse r�gionale ces derniers jours n�aura pas manqu� de noter que l�on comm�more le centenaire du naufrage du Titanic, en partie sorti de l�oubli par la fresque monumentale de James Cameron (ou plus r�cemment par la mini-s�rie du r�alisateur de Downton Abbey). En effet, il s�agit d�une des plus grandes trag�dies maritimes de l�Histoire, qui a fait environ 1 500 victimes.
De nombreux articles ont fait �tat de la couverture m�diatique de l��poque (La Voix du Nord du 13 avril, l�Ind�pendant du 13 avril) ou ont dress� un portrait des victimes r�gionales de la trag�die (La Voix du Nord du 13 avril).
En effet, huit personnes originaires du Nord ou du Pas-de-Calais �taient pr�sentes sur le paquebot transatlantique lors de son - funeste - voyage inaugural, ce qui fait de notre r�gion l�une des plus touch�es de France. Sept p�rirent, � l�image de la famille Lefebvre de Li�vin (La Voix du Nord des 13 et 15 avril, L�Avenir de l�Artois du 8 mars) qui fut litt�ralement d�cim�e : Marie Daumont, originaire d�Escaudain, et �pouse de Franck Lefebvre, mineur, p�rit avec ses quatre plus jeunes enfants. Une c�r�monie d�hommage leur a �t� consacr�e ce dimanche � Li�vin, o� une st�le comm�more leur disparition. On pouvait r�cemment d�couvrir la g�n�alogie de Marie Lefebvre sur les forums r�gionaux.
Une seule rescap�e : Berthe Leroy, native d�Hersin-Coupigny, et gouvernante des Douglas (dont le mari p�rit dans la catastrophe). Fort de l�impressionnant travail men� depuis 2001 par l�Association Fran�aise du Titanic (et sa parent� demeur�e en France) ainsi que de l�exposition-conf�rence organis�e en 2009, la presse n�a pas h�sit� � en faire le symbole du Titanic pour notre r�gion (La Voix du Nord des 13 et 14 avril, Nord Eclair du 15 avril), La Voix du Nord y consacrant m�me sa � une � du 13 avril. Depuis 2009, la tombe de Berthe dans le cimeti�re d�Hersin rappelle d�ailleurs cette journ�e de sa vie qui allait sceller son destin � jamais.
Seule � ombre � � ce tableau : on pourra regretter que, absence de la reine oblige (ou week-end pascal ?), les m�dias r�gionaux aient �t� beaucoup moins prolixes la semaine derni�re, s�agissant du 95�me anniversaire de la bataille de Vimy. En d�pit de la pr�sence du gouverneur g�n�ral Johnston (qui est le repr�sentant de la reine d�Angleterre au Canada) et de plusieurs ministres canadiens sur ce lieu de m�moire de notre r�gion, ce sont bien les m�dias canadiens (et non fran�ais) qui ont le plus �crit autour de cet �v�nement, au cours duquel 3 598 canadiens furent tu�s (et 7 104 bless�s) pour lib�rer notre r�gion.
On notera que figuraient dans les rangs � la feuille d��rable les fr�res Gervais et C�lestin Hermary (qui devait mourir un an plus tard dans la plaine de Mercatel). Une tr�s belle chanson en l�honneur de ces soldats a d�ailleurs �t� compos�e, et interpr�t�e lors de la c�r�monie, par Lizzy Hoyt, jeune artiste de l�Alberta. Nul doute que notre presse r�gionale aura � c�ur de r�parer ce relatif manque au devoir de m�moire, et rendra l�hommage d� � ces lointains soldats lors des importantes comm�morations du centenaire pr�vues en 2017. - 09/05/2010 : inauguration
Une double inauguration a eu lieu ce dimanche � la Coupole d�Helfaut, dirig�e par Yves Le Maner : la nouvelle sc�nographie du mus�e ainsi que le m�morial des d�port�s et des fusill�s du Nord-Pas-de-Calais, hommage aux 7 977 victimes de l�occupation allemande d�apr�s une liste consciencieusement �tablie par Laurent Thierry : fusill�s, otages ex�cut�s, condamn�s � mort, d�port�s de r�pression pour r�sistance ou suite � une rafle, juifs, tsiganes. Une liste o� figure notamment Auguste Trannin, de Vermelles, ex�cut� � la citadelle d�Arras le 14 avril 1943 � l��ge de 30 ans. Auguste �tait le cousin germain de Denis Sintive, p�re de la r�sistante Madeleine Guillemant-Sintive, � laquelle Fran�ois a r�cemment rendu hommage. - 10/05/2010 : disparition
Jean Saint-Andr�, maire honoraire de Saint-Omer est d�c�d� ce jour � l��ge de 87 ans. Ancien pharmacien, maire de Saint-Omer de 1977 � 1983, conseiller municipal de 1965 � 2002, conseiller g�n�ral de 1976 � 2001 et d�put� suppl�ant en 1973, il �tait le p�re de trois enfants, dont St�phane Saint-Andr�, premier �dile de la cit� de Buridan depuis 2008.
C�est ainsi que Fran�ois avait �tabli l�an dernier la g�n�alogie du maire de B�thune, qu�il �tait parvenu � faire remonter � la 22�me g�n�ration, vers 1272 � et qui lui avait permis de d�couvrir qu�il cousinait plus d�une dizaine de fois avec St�phane Saint-Andr�, notamment par des familles audomaroises bien connues comme les Dausque, Desgardins, Marcotte, Bernastre, de Lattre de Beaupr� ou Renty. En remerciement, le premier magistrat de la ville lui avait offert un exemplaire d�dicac� de Votre fils qui vous aime, livre qu�il avait consacr� � sa famille, ainsi que le jeton de la monnaie de Paris repr�sentant le beffroi et Gambrinus le g�ant.
Fran�ois et Morinie pr�sentent leurs sinc�res condol�ances � la famille. - 23/05/2010 : La Morinie ... � Cannes !
Le Grand Prix du jury du 63�me festival de Cannes est attribu� � � Des hommes et des dieux, de Xavier Beauvois. Beauvois, un nom qui sonne bien de la Morinie, o� le r�alisateur a vu le jour en 1967. Au point de susciter maintenant la pol�mique entre la ville qui l�a vue na�tre et celle qui l�a vue grandir.
De par son p�re Francis, pr�parateur en pharmacie, et sa grand-m�re Simone Bienaim�, Xavier Beauvois, cousine � de tr�s nombreuses reprises avec Fran�ois, notamment par les Goudalier ou les Desgardins, avec de nombreux ecquois � mais aussi avec un autre nordiste c�l�bre : G�rard Houllier.
Sa m�re, Gabrielle Chovaux, ancienne professeur de couture et conseill�re municipale d�Aire-sur-la-Lys, d�c�d�e il y a deux ans, avait fait une apparition dans le premier film de son fils, Nord, en 1991. Elle �tait �galement la s�ur de notre ami Bernard Chovaux. - 06/06/2010 : Nouvelle publication !
Michel Champagne pr�sente la poursuite de ses recherches touchant � Longvilliers. Il est d�sormais question de l'abbaye de Longvilliers, compl�tant ainsi avantageusement l'�tude de ce fief. - 13/06/2010 : Cousinade Hermary !
Fran�ois et ses parents participaient ce dimanche � une cousinade des (et chez les) Hermary. Plus d�infos ici. - 19 juin 2010 : Editorial
Le 19 juin est une date importante pour la famille royale de Su�de. En effet, le 19 juin 1850, Karl XV convolait en justes noces avec Louise d�Orange-Nassau. Le 19 juin 1976, Karl-Gustav XVI, actuel roi de Su�de, �pousait Silvia Sommerlath. Fid�le � cette � tradition �, ce 19 juin 2010, leur fille Victoria, princesse h�riti�re, a �pous� � Stockholm l�homme qui partage sa vie depuis maintenant 8 ans, M. Daniel Westling, donnant lieu au mariage le plus fastueux depuis celui du prince Charles de Galles avec Lady Diana Spencer. Pour l�occasion, la princesse Victoria avait rev�tu les m�mes diad�me aux cam�es et voile que portaient sa m�re 34 ans plus t�t.
D�une famille fran�aise (la famille royale su�doise constituant le lignage palois du mar�chal d�Empire Bernadotte) � une autre, le 19 juin constitue �galement une date importante pour les Lefebvre de Mazingarbe. En effet, ce 19 juin 2010, Marcel Lefebvre aurait eu 100 ans.
N� � Mazingarbe en 1910, Marcel est le 3�me enfant d�Emile Lefebvre et Aim�e Lefebvre. Si ceux-ci sont en effet cousins germains par leurs m�res respectives, Bernardine et Marie-Joseph Wattebled, leur parent�le Lefebvre est bien plus �loign�e, puisqu�elle trouve son origine au sein de la premi�re g�n�ration des Lefebvre, telle qu�attest�e par les registres paroissiaux subsistants, soit en 1685. On notera toutefois que les Lefebvre sont d�j� pr�sents dans la commune lors du centi�me de 1569. Emile, p�re de Marcel, �tait le cousin germain de Thomas Lefebvre, maire de la commune.
R�fugi� dans la famille Brige de sa grand-m�re maternelle � Barlin durant la premi�re guerre mondiale, Marcel prend part � la seconde et se r�fugie un temps en zone libre lors de l��vacuation en 1940. Il rentre en 1943 � Mazingarbe afin de convoler avec Raymonde Lain�, native de Saint-Venant, fille d�Eug�ne, facteur, et de Rosa, cabareti�re rue Descatoires � Mazingarbe. Unis le 8 mai 1943, ils ont deux enfants : Pierre (1943-2008) et Anne-Marie (1946-).
De son lignage, Marcel Lefebvre avait h�rit� un surnom : � l�avocat �. En effet, selon la l�gende villageoise, les liens de proximit� unissant ses a�eux � Maximilien de Robespierre (liens attest�s ex post par les registres paroissiaux) auraient permis aux anc�tres de Marcel de se faire les � porte-parole � du village lors de la Terreur, permettant notamment � Mazingarbe d��tre l�unique commune de la Gohelle sans guillotin� (l� encore, les archives devaient confirmer ce fait). Intervention av�r�e ou non, la tradition s�est n�anmoins perp�tu�e � Mazingarbe jusqu�� nos jours : le p�re de Marcel Lefebvre, puis lui-m�me, son fils Pierre, et enfin son petit-fils Fran�ois se voyant qualifi�s ainsi. - 23/06/2010 : Nouvelle destruction du patrimoine !
Chaque jour le patrimoine fran�ais est menac�. N�gligences, incomp�tence notoire voire acte criminel, les menaces ne manquent pas et sont bien pr�gnantes dans notre quotidien.
Le Courrier picard se fait aujourd'hui le relai de la destruction du ch�teau Latour � Liancourt. Ce triste �pisode en rappelle un autre, en 2009, o� le ch�teau du Creusaert � Ebblinghem a �t� enti�rement consum� par les flammes.
A l'heure o� l'Etat se d�sengage de son parc immobilier inutilis�, les plus grandes craintes peuvent se faire jour sur l'avenir de cette batisse du 19� si�cle. - 14/07/2010 : Jean Favier d�cor� !
La lecture du journal officiel de ce jour souligne l'int�r�t que suscite (quelquefois) les recherches historiques men�es de fa�on aussi p�dagogiques que scientifiques.
Ainsi, Jean Favier est �lev� � dignit� de Grand'Croix de la L�gion d'honneur.
Il n'est pas sans int�r�t de rappeler ici, notamment aux journalistes de TF1, que Jean Favier est r�put� pour ses travaux sur l'histoire m�di�vale et non pour la p�riode napol�onienne qu'affectionne plus particuli�rement Jean Tulard. - 14/07/2010 : Le ch�teau de Sedan endommag� !
D'importantes intemp�ries accompagn�es de bourrasques de vent se sont abattues sur le centre et le nord de la France. Ces derni�res ont gravement endommag� le toit du ch�teau de Sedan. Les collections, un temps menac�es, ont �t� mises � l'abri par des volontaires.
Le ch�teau de Sedan est r�put� �tre le plus grand d'Europe (35 000 m�), et appartient � la ville depuis 1962. Il est class� depuis 1963.
Morinie souhaite que la municipalit�, sensibilis�e aux probl�me de la conservation de notre patrimoine depuis 50 ans, trouve les moyens de pers�v�rer dans son oeuvre malgr� ce terrible revers. - 14/07/2010 : Nouvelles publications !
Matthieu est heureux de vous faire part de la parution des actes du colloque de Vizille et du congr�s de Champs-sur-Marne. - 19/07/2010 : comm�moration !
Il y a 94 ans, le 19 juillet 1916, avait lieu l�une des batailles les plus sanglantes de la premi�re guerre mondiale dans notre r�gion : Fromelles. Gr�ce � l�acharnement d�un historien amateur de Melbourne, Lambis Englezos, et apr�s deux ann�es de fouilles et de recherches ADN, 250 soldats britanniques et australiens peuvent enfin b�n�ficier, depuis ce 19 juillet 2010, d�une derni�re demeure o� reposer et o� leurs familles peuvent se recueillir. Pour son inauguration, le nouveau cimeti�re de Fromelles a re�u la visite prestigieuse de Charles, prince de Galles, de Camilla, duchesse de Cornouailles, et du gouverneur g�n�ral d�Australie. Alors qu�il se recueillait sur les tombes de ses compatriotes, le prince Charles eut-il une pens�e pour ses a�eux Sainte-Aldegonde, barons de Fromelles ? Le cimeti�re militaire de Fromelles, d�sormais accessible au public, constitue un nouveau lieu de m�moire que Morinie vous recommande de visiter pendant ces mois estivaux. - ao�t 2010 : Editorial
Apr�s vous avoir convi�s � une fl�nerie hydrologique dans L'Oreiller du Roy n�3, puis � une digression botanique dans notre 4�me opus, nous vous invitons aujourd�hui � vous initier � la gemmologie, cette science annexe de la min�ralogie qui s�attache � l��tude des pierres pr�cieuses, et qui a en commun avec l�hydrologie de parler de � rivi�res �.
Du chercheur de Kollur ou de Golkonda aux joailliers de la place Vend�me en passant par les comptoirs des n�gociants d�Anvers, le chemin est parfois long pour faire d�un diamant brut une pierre d�exception, telles le Koh-i-Noor ou le R�gent. Et, puisqu�il est ici question du r�gent Philippe d�Orl�ans, que dire de son p�re (Monsieur) qui se vit usurper dans l�iconographie officielle le m�rite de la victoire de Cassel par Louis XIV, et o� certains experts n�ont vu dans ce tableau qu�une pierre fine, et non la pierre pr�cieuse qui se cachait derri�re, tel un modello derri�re une �uvre accomplie ?
Il en est de m�me des perles, autrefois d�couvertes par hasard au creux des hu�tres, maintenant objets d�une v�ritable culture en Asie. Elles sont comparables � ces chapitres nobles de chanoinesses qui, fond�s par la vocation de saintes telles Waudru, Aldegonde, Begge, Remfroye ou Gertrude, se sont ensuite largement d�velopp�s pour accueillir en leur sein de jeunes filles nobles et les transformer en femmes de la bonne soci�t�, � la fois d�votes et bien mari�es.
Enfin, pour nous historiens et g�n�alogistes, il est des p�pites d�archives qui p�sent nombre de carats, et dont on se r�jouit de les avoir (re)d�couvertes, au d�tour d�une demande fortuite ou d�une erreur de classement d�un document. Ainsi en est-il de ces contrats de mariage de la r�gion sud de Saint-Omer, retrouv�s au sein des archives de la Justice de Paix. Pourtant, en Histoire comme en diamanterie, � la diff�rence de la Justice, il faut prendre soin d��viter les gendarmes, ces points analogues � des f�lures dans les pierres, et qui en diminuent fortement la valeur.
C�est au contraire le sertissage des documents d�archives, mis bout � bout sans les d�former ou les d�naturer, qui nous permet d�assembler les maillons manquants de nos arbres et de les parer de leur plus bel �clat.
Que ce soit pour comprendre l�origine d�un portrait, l�ascension d�une chanoinesse ou la vie quotidienne de nos anc�tres, il faut parfois savoir se baisser et d�gager les �pines d�un cr�quier sauvage pour d�couvrir le rubis dissimul� en son cimier. - 03/09/2010 : Patrimoine en danger !
Lens est la ville symbole du bassin houiller du Nord-Pas-de-Calais dans la France enti�re, et sa Maison Syndicale, o� tr�ne le buste d'Henri Mailly, est l'un de ses b�timents-phares, dont on f�te cette ann�e le centenaire (ainsi que celui de la disparition de son concepteur, Casimir Beugnet, en l'honneur duquel est �rig� un monument dans la cour int�rieure). En janvier dernier, le gouvernement retenait la candidature du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais au patrimoine mondial de l'UNESCO. Soixante-neuf sites miniers suppl�mentaires ont �t� rajout�s en juin � ceux d�j� inscrits � l'inventaire Suppl�mentaire des Monuments Historiques pour �tayer cette candidature.
Un de ces sites est � l'origine du dernier conflit en date entre le d�put�-maire de Lens, M. Guy Delcourt, et l'Architecte des B�timents de France (ABF), Mme Catherine Madoni. En jeu, la r�novation ou la pr�servation de la Cit� 12, voulues respectivement par l'un et par l'autre. Cette Cit� 12 est consid�r�e comme un fleuron du pass� minier par l'ABF, tout comme par M. Jean-Fran�ois Caron, maire de Loos-en-Gohelle et pr�sident de Bassin Minier Uni, association qui porte la candidature dudit bassin au patrimoine mondial. Ce conflit, r�v�lateur des tensions entre ABF et certains �lus locaux, s'est envenim� � la fin du mois d'ao�t lorsque Catherine Madoni a refus� un permis de destruction dans cette cit�, pr�cisant qu'un tel acte contribuerait � faire "perdre son identit� � la commune".
En guise de protestation, Guy Delcourt d�cide de faire proc�der � la d�molition d'un de ces b�timents inscrits, un logement de fonction de l'�cole Jean-Mac�, s'exposant ainsi � des poursuites p�nales. Cinq jours plus tard, le 25 ao�t, un arr�t� pr�fectoral lui ordonne de faire stopper cette destruction. Ce n'est pas la premi�re fois que l'ABF et le d�put�-maire s'opposent, Catherine Madoni ayant �mis en avril 2009 un avis d�favorable � la destruction de la fa�ade Art D�co de l'Apollo, mythique salle de spectacle lensoise qu'ont foul�s la plupart des stars de l'�poque de Jos�phine Baker � celle de Coluche. Ces conflits sont du plus mauvais effet pour la candidature du bassin minier, ils illustrent les difficult�s � percevoir certains �l�ments du patrimoine comme des �l�ments positifs du paysage, et de la soci�t�, par ceux m�mes qui devraient en �tre les plus convaincus. - 07/09/2010 : La Morinie � l'�cran !
Ce mercredi soir, France 2 diffuse Le chat et les souris, nouvel opus des aventures du commissaire Larosi�re et de l�inspecteur Lampion, c�l�bres personnages de la s�rie des petits meurtres inspir�s d�Agatha Christie.
L�intrigue ? Un myst�rieux meurtre a �t� commis � proximit� d�une institution pour jeunes filles de la haute soci�t� (mais nous sommes � la fin des ann�es trente, et donc pas au chapitre noble des chanoinesses de Sainte-Aldegonde � Maubeuge).
A noter que ce t�l�film s�int�resse toutefois � notre r�gion, puisque l�essentiel du tournage a eu lieu dans le prestigieux cadre de la chartreuse Notre-Dame-des-Pr�s � Neuville-sous-Montreuil.
Celle-ci, fond�e au XIV� si�cle par Robert VII de Boulogne, apr�s avoir connu de nombreuses vicissitudes par les guerres franco-anglaises, de religion, et finalement la R�volution, a �t� reconstruite dans les ann�es 1870 sous la direction de l�enfant du pays Clovis Normand, dont elle constitue l�un des plus beaux chefs-d��uvre.
Une occasion donc de se divertir tout en d�couvrant cet important monument de notre patrimoine r�gional. - 09/09/2010 : Romy Schneider en Morinie ?
Ce mardi 7 septembre, France 2 diffusait un nouveau num�ro de son �mission � Un jour, un destin �, pr�sent� par Laurent Delahousse et consacr� � Romy Schneider. D�aucuns auront peut-�tre �t� interpell�s de lire le nom d�un des t�moins interrog�s : Catherine Hermary-Vieille, auteur en 1988 d�une biographie simplement nomm�e Romy.
Auteur de nombreux romans historiques � succ�s (tels Le Grand Vizir de la nuit, prix Femina 1981 ou la trilogie Le cr�puscule des rois), cette derni�re a �t� candidate en 2009 � l�immortalit�, mais le fauteuil de Maurice Rheims a finalement �chu � Fran�ois Weyergans.
N�e � Paris, vivant aujourd�hui � Charlottesville (Virginie) apr�s avoir longuement r�sid� au Texas, Catherine Hermary-Vieille porte un patronyme connu des art�siens, et pour cause : elle descend en effet des Hermary de Mazinghem, et donc de ceux de Bours.
Et par voie de cons�quence, elle est donc une lointaine cousine de Fran�ois. - 09/11/2010 : Editorial
Ce matin (09/11) a �t� inhum� Jacques Dupont, fils de Pierre Dupont.
Depuis pr�s de 5 ans, il correspondait r�guli�rement avec Thomas afin de mieux faire conna�tre aux Audomarois la vie de son p�re, chef de la Musique de la Garde r�publicaine dans l'Entre-Deux-Guerres. T�moin privil�gi� de la carri�re de son p�re, il t�moigna inlassablement et avec bonhomie des �pisodes qu'il a personnellement connus.
Apr�s avoir renou� un premier contact depuis plusieurs ann�es par l'interm�diaire de l'Amicale de la Musique de la Garde r�publicaine, Jacques Dupont a tiss� des liens durables en 2006 avec la cellule historique de la Garde r�publicaine. Personnage empreint d'une pr�sence charismatique, il savait �mailler son discours de traits d'humour toujours appr�ci�s. En 2007, il �tait venu en famille � la communication retra�ant la jeunesse de son p�re dans l'Audomarois.
V�ritable retour aux sources, puisque Jacques Dupont avait pu d�couvrir son ascendance quelques mois plus t�t dans le n� 92 de G�n�alogie 62 o� Fran�ois et Thomas ont retra�� l'ascendance et la vie du compositeur.
Morinie pr�sente ses sinc�res condol�ances � sa famille. - 10/10/2010 : le visage des archives
La qualit� de l'accueil dans un fonds d'archives est essentielle. Pour les historiens familiers de ces lieux, parcourant parfois plusieurs centaines de kilom�tres pour consulter un document, l'image de la ville se r�sume souvent � ces quelques attentions prodigu�s par les biblioth�caires. A Saint-Omer, l'�quipe se r�v�le particuli�rement sympathique et comp�tente depuis de nombreuses ann�es. Chacun se souvient de la gentillesse de Fran�oise Patschkowski, Olivier Ferlin ou Nathalie R�b�na.
Morinie salue donc avec plaisir l'initiative de la Voix du Nord qui met � l'honneur le travail de ce service en la personne de Nathalie. Il n'est qu'un mot pour r�sumer celui-ci : le d�vouement. - 03/11/2010 : Un historien honor�
Les couleurs de nos souvenirs viennent d'�tre couronn�s par le prix M�dicis de l'essai. A travers cet ouvrage, c'est le travail inlassable de Michel Pastoureau qui est r�compens� � juste titre.
Est-ce le chef d'�uvre d'une vie ? Surement pas. Comme l'indique Victor Hugo : "Les nouveaux venus respectent les vieux. On se succ�de, on ne se remplace point. Le beau ne chasse pas le beau. Ni les loups, ni les chefs-d'�uvre, ne se mangent entre eux." (William Shakespeare, 1867) - 30/11/2010 : Nouvelle communication !
A l'invitation de l'Universit� degli Studi di Firenze, Thomas a particip� au colloque international intitul� Les mythes fondateurs de l'Europe. A cette occasion, il a anim� une communication �voquant : Ulysse en Ithaque : de l'imaginaire mythologique � l'�pop�e dynastique. La l�gende de l'�ternel retour du h�ros dans la litt�rature m�di�vale art�sienne.
De nombreux �changes se sont cr��s, enrichissant un d�bat particuli�rement ouvert et convivial entre centres de recherches sur le sens des l�gendes, terroir de nos r�gions et v�ritable vivier de notre histoire culturelle et sociale. - 04/12/2010 : Nouvelle publication !
A l'occasion de la publication du tome 4 de la Statistique f�odale du Haut-Pays, Michel Champagne nous ouvre les portes de l'histoire de Bomy, Reclinghem et Vincly. La vie quotidienne y rejoint l'histoire de nos anc�tres autant que leur vie mat�rielle. L'analyse des dynasties cit�es souligne leur r�le dans le modelage du paysage que nous c�toyons chaque jour sans y pr�ter une attention suffisante. - 19/12/2010 : Nouvelle publication !
Depuis le 16 d�cembre, la communaut� scientifique est en �moi avec l'identification de la t�te d'Henri IV, l'ann�e m�me de la comm�moration de son assassinat par Ravaillac.
Cependant, plusieurs zones d'ombre demeurent, soulignant l'absence de recherches historiques en compl�ment des analyses r�alis�es en laboratoire. Thomas vous propose dans le Jub�s et �chauguettes n� 3 de revenir sur cette �nigme. - Janvier 2011 : Editorial
Depuis fin novembre, l'H�tel de la Marine fait l'objet d'un "appel � valorisation" aupr�s d'investisseurs priv�s.
L'id�e en soi ne soul�verait pas le c�ur si les cons�quences les plus pr�visibles n'�taient � redouter. En effet, les projets connus du seul candidat d�clar� laissent � penser que l'un des derniers h�tels particuliers ayant �chapp� � la fureur r�volutionnaire sera d�pouill� de ses meubles (en place depuis l'origine) et d�figur� (toiture, am�nagements int�rieurs) au m�pris des recommandations du Conservateur du patrimoine. Le proc�d� n'est gu�re nouveau : que l'on se souvienne de l'H�tel Lambert actuellement d�natur� malgr� son classement !
La place de la Concorde deviendra-t-elle une nouvelle place de Gr�ve o� sera ex�cut� l'H�tel de la Marine sur l'autel de ... quoi d'ailleurs ? Le ma�tre-mot d�sormais s'apparente � de path�tiques "soldes avant liquidation totale" alors que les repr�sentations �trang�res en France se font une gloire de pr�server les monuments qui leur sont confi�s (ambassade d'Italie). La communaut� des historiens se mobilisent pour sauver ce joyau d'une destruction certaine et propose des solutions alternatives.
Comme l'indique H. E. Jenkins : "Si la France n'a jamais eu � rougir de sa Marine, la Marine fran�aise a � rougir de la France."
Episode suivant : Apr�s les soldes ... la braderie ! L'H�tel particulier du Grand-Veneur, inscrit aux monuments historiques et situ� 60 rue de Turenne � Paris, devrait �tre prochainement tranform� en appartements HLM, avec l'Imprimatur de la Mairie de Paris.
A suivre ... - 15/01/2011 : Nouvelle conf�rence !
Le 21 janvier prochain, Michel PARENTY �voquera Les vieux manoirs du Boulonnais de Roger Rodi�re, une histoire d�amour, Hobengues � Wimille et le Lucquet � Pittefaux. Le conf�rencier d�veloppera l�historiographie de cet ouvrage mythique, pr�cisera l�approche de la seconde r�elle �dition sur laquelle il travaille depuis plus de dix ans et, � titre d�illustration, exposera les heurs et malheurs des manoirs d�Hobengues et du Lucquet � partir de ses nouvelles notices. - 30/01/2011 : Une nouvelle t�te ...
Le Jub�s et �chauguettes n� 3 �voquait l'analyse d'une t�te passant pour celle d'Henri IV, le moulage d'une autre vient d'entrer au mus�e de la Piscine de Roubaix. La provenance de celle-ci est parfaitement document�e et pr�tera le flanc � moins de pol�miques : il s'agit de celle d'Abel Pollet dont l'histoire a �t� d�velopp�e par Fran�ois en 2009. - 15 f�vrier 2011 : Editorial
Une grande figure de l�histoire locale nous a quitt� : le docteur Albert Bourgeois est d�c�d� ce mardi 15 f�vrier � Cuinchy, � l��ge de 90 ans.
N� � Sailly-Labourse, il a toute sa vie concili� sa profession de m�decin g�n�raliste, notamment � Cambrin, et sa passion pour l�Histoire, et plus particuli�rement pour l�arch�ologie et les cimeti�res m�rovingiens.
Latiniste �clair�, on lui doit de nombreuses monographies de villages de la Gohelle : Sailly, son village natal, Cuinchy, son village d�adoption ou encore Mazingarbe, dans un num�ro sp�cial de Gauheria.
Co-fondateur aux c�t�s de Philippe Decroix, Marie-Th�r�se Breynaert et Annie Morel des amis du mus�e de B�thune, install� dans le cadre somptueux de l�h�tel de Beaulaincourt, dont il �tait encore le pr�sident �m�rite, c�est lui qui avait re�u la donation du manoir de l�Estracelles, � Beuvry, ville qu�il connaissait �galement tr�s bien pour avoir publi� de nombreux articles sur ses seigneurs (notamment les Lens et les Ghistelles) ou encore une statistique f�odale de ses fiefs (notamment ceux de Bellenville, de l�Estracelles ou de Bellefori�re).
Conciliant sa profession et sa passion, il avait r�dig� une imposante histoire des l�preux et maladreries du Pas-de-Calais, parue dans les M�moires de la Commission d�partementale des monuments historiques du Pas-de-Calais en 1972. Avec le docteur Meurin, il �tait �galement l�auteur d�une histoire de la peste, sanctionn�e par le premier grand prix de la Soci�t� fran�aise d�histoire des h�pitaux.
Ses domaines d�int�r�t demeuraient toutefois extr�mement vari�s. Parmi l�imposante bibliographie qu�il laisse derri�re lui, que ce soit � la Commission d�partementale d�histoire et d�arch�ologie du Pas-de-Calais ou dans les bulletins de la Soci�t� Acad�mique des Antiquaires de la Morinie, on se contentera de mentionner un article sur le clerc d��glise et l�enseignement en Artois avant la R�volution, une histoire de l�enseignement �l�mentaire � Hesdin sous l�Ancien R�gime ou encore une �tude sur les enfants trouv�s de Paris plac�s en Artois de 1746 � la R�volution.
Son avis dit � Je suis juste de l�autre c�t� du chemin. Tout est bien �.
A son fils, sa fille, ses petits-enfants et arri�res-petits-enfants, Morinie tient � pr�senter ses plus respectueuses condol�ances. - 21/02/2011 : Crise aux Archives Nationales !
"Adieu." C'est par ce simple mot qu'Isabelle Neuschwander a annonc� son d�part des Archives Nationales. Poste qu'elle occupait depuis le 06 f�vrier 2007.
Ce limogeage n'est pas encore officiel puisqu'il ne sera publi� que dans quelques jours au Journal Officiel. Cependant, la remise du badge et des cl�s de l'H�tel de Soubise, samedi dernier (19/02), ne laissent gu�re de doute ...
La gr�ve continue depuis plusieurs semaines et l'opposition au projet de mise en place de la Maison de l�histoire de France expliquent largement cette mise � l'�cart toute politique. Isabelle Neuschwander, chantre d'une r�novation des Archives Nationales concurrente de la conception pr�sidentielle, en fait aujourd'hui les frais.
Salons, dorures et petits fours ont parfois un go�t amer qui semble bient�t donner des relents de b�tons de chaise aux canap�s. - 09/03/2011 : Coup d'�tat sur le Nil !
Les tr�nes li�s au patrimoine roulent aussi vite que celui des dictateurs actuellement. Ce 09 mars, Zahi Hawass a �t� limog� du Conseil Supr�me des Antiquit�s Egyptiennes qu'il pr�sidait depuis 2002.
Il n'est pas question de remettre en cause son professionnalisme qui a �t� universellement reconnu � l'�chelle internationale. Les innombrables documentaires sur l'�gyptologie en t�moignent. Une fois de plus, le politique prend le pas sur une d�fense efficace du patrimoine. Dans un temps o� le pays est instable, il ne fait gu�re de doute que c'�tait le temps r�v� pour r�gler des comptes partisans ... Pilleurs de tombes et de mus�es s'en d�lectent encore ... - 09/04/2011 : Musiques Maestro !
Le Conseil G�n�ral du Pas-de-Calais pr�sente depuis la fin du mois de f�vrier et jusqu�au mois de mai 2011, au centre de Dainville des Archives d�partementales, une exposition intitul�e Musiques Maestro ! Une histoire de la musique et de la danse en Pas-de-Calais. L��quipe des Archives d�partementales, sous la direction de Lionel Gallois, nous y pr�sente un panorama de ces activit�s artistiques depuis l��poque m�di�vale jusqu�� celle moderne, en passant par les mythes et all�gories qui y sont attach�s, sans n�gliger l�art campanaire, si important dans les soci�t�s anciennes. On y retrouve, entr�autres, Antoine Busnois, Pierre Alexandre Monsigny, l�organiste Herv�, Alfred Demont, Alfred Lemaire et Pierre Dupont, dont la sonnerie Aux morts est l�un des morceaux diffus�s par les audiophones, avec, on ne pouvait passer outre, L�ami Bidasse. Les documents d�archives ne sont pas les seuls mis en valeur, ils c�toient les tableaux, sculptures et autres objets pr�t�s par une vingtaine d�institutions et de particuliers, du Nord-Pas-de-Calais et de Belgique. Une exposition qui vaut le d�tour, et qui peut agr�ablement d�buter ou achever une journ�e d�archives !
Musiques Maestro ! Une histoire de la musique et de la danse en Pas-de-Calais. Du 23 f�vrier au 15 mai 2011 au Centre Mahaut-d�Artois des Archives d�partementales du Pas-de-Calais, 1, rue du 19-Mars-1962 � Dainville. Librement accessible du lundi au vendredi de 9 h � 17 h. Ouvertures exceptionnelles certains dimanches, visites guid�es sur inscription. - 19 avril 2011 : Editorial
Pour 5000 � (� 4400), le "College of Arms" de la City vient de rendre sa copie (19/04). Les journalistes (recopiant fid�lement l'agence AFP, elle-m�me s'inspirant de la presse britannique) s'illustrent d�j� par les descriptions h�raldiques approximatives : "Le blason, dans les tons rouge et bleu pour s'harmoniser ensuite avec celui de William, repr�sente trois rameaux de ch�ne portant chacun un gland, symbole des trois enfants. Un chevron en forme de V invers� couleur or rappelle le nom de jeune fille de la m�re de Kate, Carole Goldsmith (gold �tant le mot anglais pour or)."
Le v�ritable blasonnement doit se lire ainsi : "Parti d'azur et de gueules ; charg� d'un chevron d'or encadr� de deux cotices d'argent, accompagn�s de trois glands feuill�s renvers�s aussi d'or."
Dans quelques jours, la berg�re va �pouser son prince charmant. Mais si Kate Middleton est effectivement roturi�re, elle n'en descend pas moins des baron of Sutton et par l� m�me des Nevill, la m�me famille que Richard Nevill, surnomm� "Warwick the Kingmaker" (le Faiseur de rois) et William Nevill, 1st earl of Kent lequel �pousa avant 1422 Jeane de Fauconberg, descendante des ch�telains de Saint-Omer.
Ceci lui donne un point commun suppl�mentaire avec Diana Spencer, les deux princesses ayant une partie de leur ascendance dans nos contr�es : outre les ch�telains de Saint-Omer, on y �grenne les sires de Cr�quy, seigneurs de Bournonville, Fiennes, Ardres, comtes de Guines, Dammartin, ...
Les bruy�res fleurissent sur les dalles de Westminster ! - 19/04/2011 : Nancy tire un trait sur son pass� ?
Un projet "d�cid� sans concertation, anachronique, ferm� � la cr�ation et � l'imaginaire" !
La guerre fait rage � Nancy o� la r�novation de la place du march� d�chaine les passions. Bien s�r il n'est pas question d'opposer "les anciens aux modernes" mais les contradicteurs n'h�sitent pas � d�noncer un "aust�re pastiche [...] totalement d�connect� de notre si�cle." Toute la mauvaise foi est �galement r�quisitionn�e � travers "les in�vitables symboles qui sont rattach�s � toute statue �questre : d'abord, le cheval, c'est un instrument du pouvoir, ensuite, Charles III est en tenue de combat. On rend hommage � l'esprit guerrier." Dans notre monde o� un art que d'aucuns appellent ironiquement "comptant pour rien" est n�cessairement omnipr�sent, un projet "classique" n'est pas dans le ton. Seul compte la provocation au m�pris des oeuvres originelles.
Rappellons l'installation (ill�gale) des "colonnes de Buren" dans la cour du Palais-Royal (depuis 1986), "le mur de la Paix" sur le champs de Mars (en mars 2000 ... pour 3 mois) ou la r�cente pol�mique touchant � l'implantation de la Femme-Loire pr�s de Marmoutier.
A-t-on encore le droit d'�riger la copie d'une statue du XVI� si�cle ? Saluons � ce titre la ville d'Arras qui s'est risqu� � mettre en place au coeur de la ville une copie de la statue de Pierre Mazeline, "L'Europe", suite au financement de la restauration de l'original, conserv� au ch�teau de Versailles. - 19/04/2011 : Un berceau en Belgique !
L�opold von Limburg Stirum, fils de Rodolphe Eug�ne Fran�ois Xavier Marie Joseph Ghislain et de Marie Christine von Habsburg-Lothringen, Erzherzogin von �sterreich (archiduchesse d'Autriche), vient de na�tre en Argentine o� vit le couple apr�s son mariage en 2008.
L'ascendance du petit L�opold est bien connue : petit-fils du grand-duc Jean (Luxembourg), il est �galement arri�re-petit-fils de Charles et de Zita, derniers souverains d'Autriche-Hongrie ; et de L�opold III (p�re du roi Albert II).
Par son p�re, L�opold descend des comtes de Limburg Stirum, famille m�diatis�e du grand-duch� de Berg. Celle-ci est alli�e aux principales dynasties belges : Chastel de La Howarderie, Cro�, Ursel, Liedekerke, Marnix, van de Woestyne, Woelmont, ... - 20/06/2011 : La BL num�rise ses archives !
Par communiqu�, la British Library annonce la mise � disposition prochaine de 250 000 documents. Les fonds s�lectionn�s sont des ouvrages publi�s entre 1700 et 1870. Libre de droits, ces quelques 40 millions de pages constituent "un vaste �chantillon de livres, pamphlets et p�riodiques couvrant une p�riode qui a vu la R�volution fran�aise et la r�volution industrielle, la bataille de Trafalgar et la guerre de Crim�e, l'invention du chemin de fer et du t�l�graphe [...] et la fin de l'esclavage" et seront disponibles sur le portail Googlebooks.
Une premi�re approche int�ressante afin de pr�parer les d�placements sur place indispensables � toute �tude s�rieuse. - 29/06/2011 : Retour sur un canular scientifique
En d�cembre dernier, la pr�sentation d'une pr�tendue t�te d'Henri IV nous invitait � exprimer quelques doutes quant � son authenticit�.
Depuis, les journalistes � l'origine de cette �tude ont r�agi par diverses publications d'articles et interviews. De plus, un documentaire illustrant la m�thode employ�e a �t� diffus� sur France5.
L'analyse attentive de ces informations nous pousse � affiner notre opinion au sein d'une nouvelle publication. - 07/07/2011 : Les carrosses royaux � Arras !
- 09/08/2011 : Publication d'inventaire !
Parmi les manuscrits de la KBR (Koninklijke Bibliotheek van Belgi� - Biblioth�que Royale de Belgique), les sept volumes conserv�s sous la c�te II, 2308 attirent l'attention de ceux qui s'int�ressent aux familles des provinces septentrionales. Ce Fonds Ghys de Bruxelles est une partie des papiers d'Ambroise Ghys. Ecrits de 1777 � 1815, ils sont actuellement dispers�s entre la capitale belge et Lille. - 01/09/2011 : Exposition !
Du 03 septembre au 30 novembre, une exposition autour de l'�p�e "des combats sanglants aux duels sportifs" est visible � la biblioth�que d'agglom�ration de Saint-Omer.
Elle est compl�t�e de diverses animations parmi lesquelles une communication de monsieur Arnaud PATTIN qui �voque les Armes et armures dans l�espace bourguignon au d�but du XVe si�cle" le 17 septembre.
Deux ans apr�s avoir �voqu� le protestantisme dans nos r�gions, Nathalie R�b�na, est � l'origine et � la r�alisation d'une nouvelle exposition � la Biblioth�que de l'Agglom�ration de Saint-Omer, dont elle est l'�me du fonds ancien depuis une dizaine d'ann�es. Le th�me abord� est celui de l'�p�e, aussi bien sous la forme de l'arme du guerrier, puis du sportif, que sous celle du symbole. On soulignera l'importance du travail de recherche - dont nous sommes t�moins - et de synth�se, tant au niveau des archives qu'� celui de l'iconographie, recherches effectu�es sur le temps libre, par passion. La mise en valeur des documents, ponctu�e de panneaux clairs et bien �crits, et d'�p�es pr�t�es par le Mus�e Sandelin, fait, comme � chacune des expositions de Nathalie, honneur au lieu. Des combats m�di�vaux � l'actuel Escrime Club Audomarois, des ma�tres armuriers de Saint-Omer � l'arrageois Louis Fid�le Picquette : � visiter (et � lire) imp�rativement !
Exposition visible du 30 septembre au 30 novembre 2011 aux heures d'ouverture de la Biblioth�que d'Agglom�ration, en la salle Aubin, dite salle patrimoniale.
- septembre 2011 : Editorial
Il y a deux ans et demi de cela, Morinie publiait une �tude g�n�alogique sur les Marcotte et les Bernastre, familles du Haut-Pays, pr�sentes notamment sur Affringues, Seninghem et Lumbres.
Au-del� d�un simple rappel des alliances de Louis Marcotte de Samette, bien connues depuis les relev�s �pigraphiques de Roger Rodi�re � la fin du XIXe si�cle, cette causerie essayait de brosser un �tat des lieux des pistes aujourd�hui ouvertes aux g�n�alogistes par les sources � notre disposition.
C��tait sans compter sur les nombreux �chos, questionnements ou pl�biscites dont a b�n�fici� depuis cet article de l�Oreiller du Roy, tant dans certains forums g�n�alogiques que directement aupr�s de Morinie (qui remercie par la m�me occasion les personnes nous ayant �crit).
Quel plus bel hommage pouvait-on rendre � Roger Rodi�re, le c�l�bre �rudit montreuillois, et Charles Brunet de la Charie, descendant des Beaulaincourt, dont les travaux ont servi de base � cette �tude ?
En effet, en cette ann�e 2011, nous f�tons le centenaire de la publication en deux volumes des Archives de la famille de Beaulaincourt, dont la lecture doit demeurer une source indispensable � tout g�n�alogiste s�int�ressant � ces patronymes. - 25/09/2011 : Prochaine communication !
Le 07 novembre prochain, Matthieu va animer une communication sur le th�me suivant : L�administration d�un village au XVIIIe si�cle, l�exemple de la communaut� d�habitants de Blendecques.
Cette conf�rence se tiendra � la maison des Associations, salle Marcel Pagnol, � Saint-Omer, de 20h � 21h30. - 02/11/2011 : Nouveau site !
Le comit� historique de Mazingarbe ne ch�me pas en ce moment !
Il y a � peine un mois, c'�tait l'organisation de son exposition annuelle, d�di� pour ce cru 2011 � la mine, et qui a encore connu un franc succ�s.
A cette occasion, les voisins de l'auberge du mulet couronn� publiaient une imposante, et richement document�e, "histoire de la Compagnie des Mines de Bethune", dans laquelle on pourra notamment mieux conna�tre Maurice Genel, ing�nieur de la compagnie, ou bien s�r Louis Mercier, son directeur.
Leur site Internet n'�tait malheureusement pas le reflet de toute cette activit� : c'est maintenant chose r�par�e avec un tout nouveau blog, o� l'on retrouve notamment Fran�ois et ses parents en photo. - Novembre 2012 : Editorial
"C�est le devoir de m�moire qui nous parle du pass�." (Marc Aug�)
2 novembre, 11 novembre.
De la f�te des morts � l�armistice de la Grande Guerre, le mois des brumes est propice � la comm�moration, tant religieuse que civile, de nos d�funts. A contribuer � ce � devoir de m�moire � si bien d�crit par S�bastien Ledoux et Olivier Lalieu. Avec pour symboles floraux de ce souvenir le coquelicot anglo-saxon ou le chrysanth�me fran�ais (cf. Thomas, De l'inauguration des chrysanth�mes, num�ro Histoire, M�moire, Identit�, dans Revue de la gendarmerie nationale, n� 237, Paris, d�cembre 2010, pp. 53-58).
Exercice souvent difficile que ce "devoir de m�moire", tant il int�gre en son c�ur la notion de responsabilit�, pass�e ou pr�sente, et o� certains �v�nements historiques peuvent aussi bien bouleverser des destins individuels que marquer les g�n�rations futures, comme Mazarine Pingeot l�imagine dans Pour m�moire, chez Julliard.
Exercice parfois p�rilleux, qui peut donner lieu � la pol�mique, quand les chemins du devoir de m�moire croisent ceux de la repentance, comme la r�cente reconnaissance de la r�pression du 17 octobre 1961 par Fran�ois Hollande l�a encore d�montr�. Illustration d�une plaie encore vive, alors que l�on comm�more cette ann�e le cinquanti�me anniversaire des accords d�Evian qui ont mis fin � la guerre d�Alg�rie, que l�Etat fran�ais a confin� � de simples "�v�nements d�Alger" et une op�ration de "maintien de l�ordre" jusque fin 1999. La m�moire est parfois s�lective � On mentionnera au passage la r�cente publication par La Voix du Nord d�un hors-s�rie constitu� de nombreux t�moignages d�anciens d�Alg�rie originaires de notre r�gion.
A sa mesure, Morinie souhaitait contribuer � ces comm�morations et ce "devoir de m�moire" en consacrant le nouvel opus de l�Oreiller du Roy � un enfant du pays, Pierre Dupont, chef d�orchestre de la Garde r�publicaine, poilu tout comme son fr�re Henri (qui p�rit au front), qui rendit le plus vibrant hommage � l�ensemble de ses cong�n�res par l��criture de la sonnerie Aux morts, �uvre dont la post�rit� d�passe aujourd�hui celle de son auteur.
Nul n��tant toutefois proph�te en son pays, on pourra s��tonner que la municipalit� de Saint-Omer s�obstine � ne pas honorer la m�moire de cet audomarois, qui a notamment fr�quent� les bancs de l��cole de musique d�Henri Filleul.
A l�inverse de cette amn�sie publique, nous ne pouvons que saluer l�initiative - unique au monde - de regrouper l�ensemble des 600 000 victimes de la Grande Guerre dans la r�gion, toutes nationalit�s confondues, au sein d�un m�me m�morial qui verra le jour � Lorette en 2014. Projet coordonn� par Yves Le Maner et o�, nous l�esp�rons, figurera en bonne place C�lestin Hermary (cf. Fran�ois, De Saint-Floris au Manitoba, chronique d�un centenaire et d�une cousinade, G�n�alogie 62, n� 96, H�nin-Beaumont, 4�me trimestre 2007, pp. 268-270).
S�agissant de Pierre Dupont, un homme a accompagn� la plupart de nos recherches : en nous confiant des documents, parfois, en r�pondant � nos questions, souvent, en nous soutenant et nous encourageant par son enthousiasme face � nos d�couvertes, toujours. Malheureusement, Jacques Dupont nous a quitt� en novembre 2010. Ces pages lui sont d�di�es. Parce que la m�moire, c�est aussi se souvenir.
Fran�ois CARON - 09/01/2012 : Vers une Ecosse ind�pendante ?
David Cameron, premier ministre britannique, a inscrit ce lundi le r�f�rendum d'ind�pendance de l'Ecosse au conseil des ministres.
La perfide Albion serait-elle en voie d'�clatement ? Oui et non. En acc�l�rant la requ�te du Parti national �cossais (SNP), et en souhaitant rendre le r�sultat contraignant plut�t que consultatif, David Cameron pratique surtout la politique du pire. Avec 38 % d'ind�pendantistes, le refus semble actuellement acquis ... ce qui ne sera peut-�tre pas le cas lors des comm�moration de la bataille de Bannockburn en 2014.
Par ailleurs, soulignons que les prochains mois vont continuer d'exacerber l'antagoniste entre ces deux peuples : 2013 sera �galement le 500� anniversaire de la bataille de Flodden Field.
La France, et nos r�gions septentrionales, furent largement impliqu�es dans ces questions. Depuis le XIII� si�cle, la France et l'Ecosse sont alli�es au sein de l'Auld Alliance, laquelle fut paraph�e par Jean Baliol (descendant de la seigneurie de Bailleul-en-Vimeu). Par la suite, elle fut largement invoqu�e pendant la guerre de 100 Ans, th��tre des Rois maudits, et du c�l�bre conflit entre Robert d'Artois et sa "bonne tante Mahaut" - 06/02/2012 : le succ�s du mus�e de l'arm�e
Le journaliste Jean-Marc Tanguy (sp�cialis� dans l'actualit� de d�fense) nous pr�sente un reportage original aux Invalides.
L'occasion de visiter un mus�e que l'on r�sume trop souvent au seul tombeau de Napol�on en occultant totalement l'�glise Saint-Louis, les r�fectoires de Louis XIV et le mus�e des plans-reliefs dont l'exposition permanente compl�te la sc�nographie pr�sent�e actuellement au Grand Palais jusqu'au 17 f�vrier. - 01/03/2012 : Editorial
Le premier mars dernier s'�teignait Marie-Th�r�se Delmaire. Figure de l'histoire locale, de la d�fense du patrimoine et de l'administration, elle �tait connue dans toute la r�gion.
Amoureuse de son Mametz, elle l'a servi avec ardeur et brio. La photographie ci-dessus la montre en 1987, le jour de son d�part du poste de secr�taire de mairie, entour�e du maire de l'�poque, Jean-Pierre Qu�tu, et de ses amis Fran�ois-Xavier B�cuwe, le regrett� maire d'Aire-sur-la-Lys, et Roland Huguet, maire d'Isbergues et pr�sident du Conseil G�n�ral du Pas-de-Calais. Ce dernier parlait alors avec justesse � son sujet d'une "main de fer dans un gant de velours". Ceux qui l'ont connue se rappelleront de son franc-parler, et de son humour. Elle ne l'envoyait pas dire, Marie-Th�r�se ! Ce clich� illustre � lui seul un pan important de l'histoire de la commune dans la seconde moiti� du XXe si�cle.
Il en faudrait des pages pour �voquer son parcours, le cabaret familial, la figure bien aim�e de son p�re, pr�matur�ment disparu, le pensionnat de Dohem, ses �tudes d'infirmi�re, l'exercice de sa profession, le poste de secr�taire de mairie de Mametz et Rebecques, son r�le dans les affaires du village, sa famille, ses proches... Nous insisterons sur la mani�re dont elle a su recueillir la m�moire des anciens au travers de conversations au long cours, mais aussi sa volont� de transmettre cette m�moire, notamment en renseignant ceux, nombreux, qui venaient la consulter, et au travers des chroniques historiques qu'elle tenait chaque ann�e dans un bulletin municipal qu'elle eut l'id�e de cr�er d�s 1979, ainsi que dans la presse �crite, dont elle aimait souligner l'importance.
Partie rejoindre ses chers disparus, elle laisse en h�ritage � ceux qui restent son souci constant de mettre en valeur le pass�, l'histoire des personnes, celle des lieux, et surtout de rendre cette histoire accessible � tous. - 27/02/2012 : Nouvelles publications & conf�rence !
Apr�s avoir contribu� � la r�daction du Guide des mus�es, monuments et promenades de Saint-Omer aux �ditions du Patrimoine (Paris, 2011), paru en fin d'ann�e derni�re, et �voqu� la construction du clocher actuel de l'�glise de Marthes (1899-1900) dans le bulletin communal 2012 de Mametz, Matthieu vous invite une conf�rence le samedi 24 mars prochain � 15 heures 30 � Annezin, espace Roquelaure, avenue de Verdun, � l'invitation des Amis du Mus�e de Poche et de leur pr�sident Patrick Honor�.
Le th�me en sera le suivant : "Regards sur l'histoire de l'Artois du XVIe si�cle � la R�volution, pour en finir avec des id�es re�ues". - 05/03/2012 : Nouvelles publications
Il �voque la vie quotidienne de Saint-Omer depuis sa conqu�te par les arm�es de Louis XIV en 1677 jusqu'� l'aube du XVIII� si�cle. Cette prise de possession est illustr�e au sein du plan-relief de Saint-Omer par une refonte des fortifications.
- 07/03/2012 : Patrimoine en danger
Nous nous sommes d�j� fait l'�cho des p�rils que conna�t actuellement le patrimoine �gyptien suite au "printemps arabe". Pour autant, point n'est besoin de r�volution pour mettre en danger notre h�ritage.
Ainsi, la crise dite "de l'euro" menace les vestiges en Gr�ce par manque de moyens pour continuer les fouilles mais aussi pour assurer le simple entretien et la protection des sites arch�ologiques.
Deux vols importants sont � d�plorer � Olympie en f�vrier, et on d�nombre pas moins d'une dizaine de fouilles sauvages sur le site de Pella en 2011.
Comment peut-on maintenir un calendrier de fouilles ? Comment lutter contre des pilleurs sans avoir les moyens d'assurer la protection des sites ? Plus que jamais, l'argent est le nerf d'une guerre d'ores et d�j� perdue par l'incurie politique qui a d�sormais d'autres priorit�s que la valorisation de son patrimoine. Rappelons que 15 % des ressources de la Gr�ce proviennent du tourisme. N�gliger ainsi ce secteur est probablement un luxe que d'aucuns pensent pouvoir encore se permettre. - 02/05/2012 : Archives en ligne
Les services des archives d�partementales du Pas-de-Calais ont mis � jour le catalogue des recensements disponible en ligne. L'occasion de se replonger avec d�lice dans ces documents uniques o� rejaillissent les battements de la vie de nos anc�tres au sein de leurs quartiers. - 09/05/2012 : D�couverte archivistique
Faut-il le rappeler ? La lecture des archives est indispensable � l'avanc�e de la recherche historique. Bien loin de la Flandre ou de l'Artois, il est des trouvailles qui nous interpellent. Ainsi, il est question des comtes de Ponthieu au sein des archives municipales de Lyon (1 GG 511).
Dans cet acte, il s'agit du mariage d'un fils naturel de Charles, comte de Ponthieu, d�c�d� en 1650. Celui-ci est cit� sous son titre de duc d'Angoul�me. La mention du pr�nom du p�re est importante et assure le bon rattachement g�n�alogique car, en 1672, le duc d'Angoul�me et comte de Ponthieu r�cemment d�funt est le fils du pr�c�dent : Louis-Emmanuel, d�c�d� en 1653.
Ces titres ne sont pas vacants en 1672 mais port�s par la fille de Louis-Emmanuel, Marie-Fran�oise, laquelle �pouse Louis, duc de Joyeuse. Celui-ci assi�gea Arras en 1654 aux c�t�s de Turenne. Bless� � cette occasion, il meurt quelques semaines plus tard.
Fran�ois avait d�j� �voqu� ces comtes de Ponthieu dans L'Oreiller du Roy n� 2, pp. 107-120 : "Un cr�quier issu du Ponthieu : les Marcotte descendants des comtes de Ponthieu ?". Une descendance encore inconnue est-elle � d�couvrir ? - 27/05/2012 : Publication d'archives
La reine Elizabeth II a mis en ligne le journal de sa trisa�eule, la reine Victoria. Celle-ci est surnomm�e "la grand-m�re de l'Europe" pour les multiples alliances dans les cours europ�ennes de ses enfants.
Si ses anc�tres les plus proches sont allemands, ses origines sont tr�s diversifi�es. Elle descend notamment des comtes de Saint-Pol, du Ponthieu, des vicomtes d'Aire, des seigneurs de B�thune, de Saint-Omer, de Bournonville ou des sires de Cr�quy.
La dynastie britannique a connue une histoire particuli�rement riche, recueillant plusieurs h�ritages depuis Guillaume le Conqu�rant (dont Franco de Fauconberg fut l'un des compagnons) : l'ascension de la dynastie Stuart puis celle de Hanovre en sont des exemples. - 28/06/2012 : Nouvelles publications
- 22/09/2012 : Exposition � ne pas manquer !
Comme chaque ann�e, le dynamique Comit� Historique de Mazingarbe, avec lequel Fran�ois collabore r�guli�rement, propose au public une exposition, consacr�e cette fois aux estaminets, lieux de sociabilit� bien connus. Cette exposition, comme toujours bien document�e et illustr�e, s'accompagnera d'une bourse d'objets de brasserie. Rendez-vous donc � Mazingarbe, salle des f�tes, rue D�catoire, le samedi 29 septembre 2012 de 14 h � 19 h et le dimanche 30 de 10 � 19 h. - 14/10/2012 : Prochaine conf�rence
Demain soir, 15 octobre 2012, Matthieu, membre titulaire de la Soci�t� Acad�mique des Antiquaires de la Morinie, parlera des f�tes autour de la naissance du comte d'Artois dans la province (1757), th�me qu'il aura l'occasion de d�velopper le mois prochain. Rendez-vous donc dans le cadre des conf�rences mensuelles des Antiquaires, � Saint-Omer, Maison des Associations, salle Marcel-Pagnol, de 20 heures � 21 heures 20. - 21/10/2012 : Pour que continue � vivre l'�glise d'Ecques
L'�glise d'Ecques est l'un des joyaux patrimoniaux du Nord de l'Artois. Aussi Morinie, comme en son temps pour Haverskerque, ne peut que soutenir l'initiative du Comit� pour la Sauvegarde de l'�glise Saint-Nicolas, lequel, en partenariat avec la Fondation du Patrimoine, vient de lancer une souscription pour la restauration de cet �difice. Bien plus que de simples lieux de culte, les �glises furent durant des si�cles le centre et la vitrine des villages, lieux de vie et de refuge, b�ties et inlassablement restaur�es par l'argent des villageois. Sans la volont� des habitants et de tous ceux qui sont attach�s au village, l'�glise est amen�e � plus ou moins long terme � subir le sort de tant d'�difices qui se meurent inexorablement, dans l'indiff�rence. Si vous avez des anc�tres � Ecques, comme Fran�ois, si vous connaissez le pass� de ce village, comme Thomaset Matthieu, ou si vous souhaitez sauver un b�timent d'exception m�connu, souscrivez ! - 23/10/2012 : Une conf�rence, un forum � venir
Dans le cadre de sa s�rie de conf�rences sur l'histoire des ch�teaux et manoirs de Wimille et sa campagne, pour le Cercle historique Wimille-Wimereux, Michel Parenty �voquera plusieurs demeures de la vall�e du Denacre, parmi lesquelles la Tr�sorerie, le Petit-Denacre et l'Espagnerie. Rendez-vous en mairie de Wimille le vendredi 26 octobre 2012 � 18 heures 30.
Direction Emmerin le dimanche 25 novembre 2012, de 10 heures � 18 heures, pour le 5e forum du M�lantois, salle Henri-Lhote, rue du Maire Castel. - 06/11/2012 : De La Fayette � Obama
A l'occasion du "Big Tuesday" am�ricain, qui a vu la r��lection de Barack Obama (dont Morinie avait mentionn� les lointaines racines art�siennes via les Fiennes et Dammartin lors de son �lection en 2008), l'excellente �mission Secrets d'Histoire, pr�sent�e par St�phane Bern, a rendu hommage ce mardi 6 novembre au cousin au 11�me degr� du pr�sident am�ricain, le fran�ais le plus c�l�bre aux Etats-Unis : le marquis de La Fayette.
Celui qui a donn� son nom � pas moins de 5 comt�s, 31 villes (r�parties dans 27 �tats), une place dans la capitale Washington D.C., sans parler des montagnes, universit�s ou autres biblioth�ques am�ricaines, a �galement �t� l'un des sept �trangers fait "citoyen d'honneur" des Etats-Unis d'Am�rique. A l'inverse, on ne sera pas surpris de constater qu'il pr�nomma son fils a�n� du nom de son proche ami de l'Oncle Sam : George Washington Motier de La Fayette.
On sait moins par contre que La Fayette avait �galement des attaches dans notre r�gion. De par son mariage tout d'abord, puisque son �pouse, Adrienne de Noailles, est l'arri�re-arri�re-petite fille d'une Bournonville.
De par sa descendance, ensuite. En effet, 14 ans avant sa mort, il avait pu voir sa petite-fille, C�lestine de Fa� de La Tour-Maubourg (issue de sa fille Anastasie), �pouser en 1820 le baron de Brigode, natif de Lille et d�put� du Nord (1805-1810, 1815-1837). De cette union allait na�tre No�mi (en 1827) et Adrien (en 1829), qui furent tous deux maires d'Annapes.
Sa fille cadette, Virginie, avait quant � elle �pous� en 1803 en 1803 le marquis de Lasteyrie du Saillant, dont la tante (et la soeur de cette derni�re) avaient figur� parmi les derni�res chanoinesses du chapitre noble de Maubeuge, et �taient les seules - en 12 si�cles d'existence - � avoir jamais �t� impos�es au chapitre par d�cret du roi (ayant eu pour plaider leur cause leur oncle maternel, Mirabeau, que l'�mission de France 2 mentionne �galement � l'occasion du Serment du jeu de paume).
Le pr�c�dent opus de l'�mission avait rendu hommage � un autre grand homme d'�tat : Talleyrand, dont le neveu Edmond avait �pous� Valentine de Sainte-Aldegonde, fille du comte Camille de Sainte-Aldegonde et d'Ad�la�de de Bourlon-Chavanges. De cette derni�re, veuve en premi�res noces du mar�chal Augereau, et dont les yeux �taient abrit�s de sourcils �pais et tr�s noirs, le diable boiteux disait "ses yeux sont des arcs sans fl�ches".
- 08/11/2012 : Prochaine conf�rence
Les carrosses de Versailles sont expos�s au Mus�e des Beaux-Arts d'Arras pour un an encore, dans le cadre d'un partenariat entre l'�tablissement public du ch�teau, du mus�e et du domaine national de Versailles, la r�gion Nord - Pas-de-Calais et la ville d'Arras. Parall�lement � l'exposition, des manifestations sont organis�es, parmi lesquelles un cycle de conf�rences, par la Facult� d'Histoire et de G�ographie de l'Universit� d'Artois (Arras). C'est dans ce cadre que Matthieu parlera des f�tes pour la naissance du comte d'Artois � Arras (1757), sujet abord� le mois dernier � Saint-Omer pour la Soci�t� Acad�mique des Antiquaires de la Morinie, qui le sera sous un angle diff�rent. Rendez-vous le mercredi 14 novembre 2012 � l'Office Culturel d'Arras (Grand'Place), � 18 heures.
L'illustration de l'affiche est tir�e d'un croquis repr�sentant un feu � lampions, utilis� lors des illuminations festives, plus exactement la partie haute de ce feu. Ce croquis a �t� envoy� par le Magistrat de Saint-Omer � celui d'Aire, sur sa demande, � l'occasion de la naissance du prince dont il est question. Les Audomarois accompagnent leur envoi de la recette de la mati�re inflammable desdits lampions : "Pour faire la composition des lampions, prenez 3 livres de cire, 8 livres de suif, 1 pots d'huille commune, 1 livre d'huille terbentine, un quarteron d'esp�glaire*. Le tout fondu et mell�e ensemble, remplissez-en vos lampions" (*esp�glaire : "sorte d'aromate" (dict. de Godefroy)
- 20/01/2013 : Les gentilhommi�res des pays de l'Aisne � l'honneur.
Philippe Seydoux poursuit sa s�rie des Gentilhommi�res en pr�sentant au public les belles demeures de l'Aisne aux �ditions de la Morande. Si ce d�partement a �t� particuli�rement affect� par les destructions du premier conflit mondial, il y reste n�anmoins de nombreuses belles demeures. Le premier tome est consacr� au Laonnois, au Vermandois et � la Thi�rache, le second au Soissonnais, au Tardenois et � la Brie, les deux �tant rassembl�s, � l'habitude, en un coffret. On y retrouve outre l'�rudition que l'on conna�t � l'auteur, des noms qui nous sont familiers, et des ch�teaux qui ne le sont pas moins. Nous citerons Braine, demeure favorite du comte d'Egmont-Pignatelli � la fin du XVIIIe si�cle, depuis laquelle il signe des documents de gestion de ses seigneuries art�siennes, d'apr�s les archives consult�es par Matthieu, et Villequier-Aumont, nom attach� � la famille des gouverneurs du Boulonnais puis au XIXe si�cle, aux Sainte-Aldegonde chers � Thomas et Fran�ois. - 2013 : R�trospective
"En cette nouvelle ann�e, l'�quipe de Morinie vous pr�sente ses meilleurs voeux pour 2013.
Morinie a continu� son cheminement en 2012, en accueillant de nouveaux visiteurs venus des Bahamas, de la Mongolie, de Djibouti, de Lettonie, d'Ethiopie ou encore des Iles Vierges am�ricaines, portant ainsi � 128 les pays de consultation de notre site, ce dont nous nous r�jouissons.
Mais aussi en s'appr�tant � accueillir notre 70'000�me visiteur dans les tous prochains jours, et en ayant souffl� une 6�me bougie de chacune de nos publications, l'Oreiller du Roy et Jub�s et �chauguettes.
Enfin, au travers de 7 communications, 9 publications, et un nouvel ouvrage... et avec toujours de nouveaux projets pour 2013 !
Mais 2012 a �galement �t� une ann�e faste pour le Nord - Pas-de-Calais sur le plan g�n�alogique et historique, avec notamment de nombreuses nouvelles mises en ligne par les Archives d�partementales du Nord, l'inauguration du Louvre-Lens tout r�cemment, l'annonce du projet de m�morial � Lorette en 2014 ou la diffusion du Nord au coeur, opus de l'�mission Des racines et des ailes d�di� � notre r�gion.
. Petite r�trospective de l'ann�e :
Janvier : Matthieu intervient aupr�s de la Commission d�partementale d'histoire et d'arch�ologie du Pas-de-Calais, dont il est membre correspondant, et �voque le th�me "Vivre dans les campagnes du nord de l'Artois de la reconqu�te fran�aise � la R�volution". Matthieu commet �galement un article sur la construction du clocher de l'�glise de Marthes dans le bulletin communal de Mametz.
F�vrier : Fran�ois publie une aide � la recherche : un inventaire des contrats de mariage et ravestissements conserv�s aux Archives communales de Douai (1228-1494)
Mars : Pour la premi�re fois, les trois auteurs de Morinie s'unissent pour un Jub� et �chauguettes sp�cial d�di� au plan relief de Saint-Omer � la suite de l'exposition La France en relief, chefs d'oeuvre de la collection des plans-reliefs de Louis XIV � Napol�on III au Grand Palais � Paris.
Avril : Thomas publie son deuxi�me ouvrage, consacr� � Saint-Omer sous Louis XIV, et r�pond aux journalistes de La Voix du Nord (en mars) et de L'Ind�pendant (en mai).
Mai : Le Canada a longtemps �t� le deuxi�me pays de provenance des visiteurs de Morinie (aujourd'hui le quatri�me). Fran�ois a plusieurs fois publi� sur le Canada, au sein du McGill Daily, puis sur les Hermary ou la g�n�alogie de C�line Dion. Matthieu le rejoint en co-publiant avec Vincent Cuvilliers, au sein de la Revue d'histoire de l'univerit� de Sherbrooke dans un dossier consacr� aux espaces urbains et espaces ruraux.
Juin : Matthieu se rend � nouveau dans la cit� de Buridan pour une conversation chez les Amis du Mus�e de B�thune et de l'Estracelles sur le th�me de la vie dans les campagnes du nord de l'Artois d'apr�s les cartes. Une communication pleine de clins d'oeil aux Soinne, Sainte-Aldegonde et autres lignages bien connus de Morinie.
Juillet : De nombreux articles de presse se font �cho de l'annonce, fin juin, du projet de construction, face � la n�cropole de Notre-Dame de Lorette, d'un vaste m�morial regroupant les noms des 600'000 soldats tomb�s lors de la premi�re guerre mondiale en Flandre fran�aise et en Artois et ce, sans distinction de nationalit� ou de grade. Ce m�morial, l'un des plus grands au monde et unique sous cette forme, sera inaugur� lors des comm�morations du centenaire en 2014. Devrait y figurer le nom de C�lestin Hermary.
Ao�t : Cousinade, ce mot bien connu des g�n�alogistes, qui consiste en un vaste rassemblement du plus grand nombre possible de descendants d'un m�me couple "souche", est enfin reconnu comme tel en int�grant l'�dition 2013 du Petit Larousse. Morinie s'�tait fait l'�cho en juin 2010 de la cousinade Hermary � Saint-Floris.
Septembre : Le Comit� Historique de Mazingarbe organise son exposition annuelle, cette ann�e consacr�e aux caf�s et estaminets de la Gohelle, de Mazingarbe � Bully, et o� l'on peut donc retrouver le caf� Lain�-Tassez de Mazingarbe, les arri�re-grands-parents de Fran�ois. L'occasion �galement pour les visiteurs de se procurer le 39�me num�ro du bulletin du Comit�, o� Fran�ois publie Robert Dunsire : une Victoria Cross � Mazingarbe.
Octobre : Le Comit� pour la sauvegarde de l'�glise Saint-Nicolas d'Ecques, en partenariat avec la Fondation du patrimoine, lance une souscription pour la restauration de cet �difice majeur de l'histoire du village des origines familiales de Fran�ois.
Novembre : Dans le cadre de l'exposition exceptionnelle Roulez carrosses � l'abbaye Saint-Vaast d'Arras, et du cycle de conf�rence associ�, Matthieu parle des f�tes pour la naissance du comte d'Artois � Arras (1757), sujet qu'il avait �voqu� en octobre � Saint-Omer pour la Soci�t� Acad�mique des Antiquaires de la Morinie.
D�cembre : Le 13 d�cembre, on comm�morait le 25�me anniversaire de la disparition de Marcel Lefebvre, originaire de Mazingarbe, � qui Morinie avait consacr� son �ditorial le 19 juin 2010.
En 2012, le monde g�n�alogique a perdu Mich�le Pluquin, Jean-Claude H�rent et Andr� Vasseur. Nous ont �galement quitt�s Marie-Th�r�se Delmaire, Marthe Lefebvre-Legrand, Dani�le Delvaux et Monique Lacocque-Duchateau. - 28 f�vrier 2013 : Editorial
Si la d�mission du pape Beno�t XVI, qui a pris effet le 28 f�vrier 2013 � 20 heures, restera comme un fait marquant de l'ann�e en cours, une abdication marquera une zone g�ographique de laquelle Artois et Flandre sont historiquement tr�s proches. La d�cision du pape a de rares pr�c�dents dans l'histoire, il faut remonter � C�lestin V en 1294 pour en retrouver une semblable, prise de plein gr�. Celle de la reine Beatrix des Pays-Bas, qui descend des grands lignages de la r�gion (Lallaing, Sainte-Aldegonde, Saint-Omer, Cr�quy) t�moigne de ce qui est devenu en quelque sorte une tradition familiale depuis trois g�n�rations.
En effet, de la m�me mani�re que sa grand-m�re la reine Wilhelmine abdiqua le 4 septembre 1948 en faveur de sa fille Juliana, et que cette m�me Juliana renon�a au tr�ne � son profit le 30 avril 1980, Beatrix a annonc� son abdication le 28 janvier 2013, laquelle prendra effet le 30 avril prochain, jour anniversaire de ses 33 ans de r�gne. Apr�s trois reines cons�cutives, c'est le fils a�n� de la reine et de son �poux Klaus-Georg von Amsberg, Wilhelm-Alexander, n� le 27 avril 1967, qui va monter sur le tr�ne. Epoux depuis 2002 de Maxima Zorreguieta Cerruti, p�re de trois filles, dont l'a�n�e, Catharina-Amalia, aura dix ans en fin d'ann�e, il deviendra ainsi le premier roi des Pays-Bas depuis Wilhelm III (1849-1890).
Ce passage de t�moin fait de mani�re sereine, vient clore une d�cennie douloureuse pour la dynastie batave, avec la mort du prince Klaus en 2002, celle des parents de la reine, le prince Bernhard zur Lippe Biesterfeld et la princesse Juliana en 2004, l'attentat contre la famille royale qui est venu endeuiller la F�te de la reine en 2009, et l'avalanche du 17 f�vrier 2012 � Lech am Arlberg en Autriche, qui a enseveli le prince Johan Friso, cadet de Beatrix, lequel est plong� depuis dans le coma.
L'ann�e 2013 est aussi symbolique en ce que Wilhelm-Alexander aura � pr�sider en octobre aux c�r�monies de comm�moration du soul�vement g�n�ral des Pays-Bas contre l'occupation fran�aise, pr�lude au retour de la dynastie d'Orange en la personne du futur roi Wilhelm Ier, fils du stathouder Wilhelm V, le 30 novembre 1813.
Mais si le souverain pontife et la reine des Pays-Bas tirent leur r�v�rence, un roi refait surface, depuis un parking de Leicester. Une �quipe d'historiens, d'arch�ologues et de g�n�ticiens, vient d'identifier ce qui sont tr�s probablement les restes de Richard III, le dernier des Plantagen�ts, mort en 1485 � 32 ans, qui n'avait pas eu droit � des fun�railles et une s�pulture officielles. Le s�rieux de cette enqu�te et ses r�sultats probants contrastent avec les tr�s m�diatis�es et rocambolesques aventures de la pseudo-t�te de Henri IV. Celui que Shakespeare avait noirci et immortalis� par la pi�ce qui porte son nom, et le fameux "� A horse! A horse! My kingdom for a horse! � (Acte V, sc�ne 4), aura probablement droit, maintenant, � des fun�railles officielles.
Illustration : Andy Warhol, Four reigning queens series. Pink portrait of Queen Beatrix of the Netherlands, 1985. Le pape Beno�t XVI. Portrait de Richard III, anonyme, National Portrait Gallery. - 03/02/2013 : Des registres matricules Premi�re Guerre Mondiale plus accessibles. Un cimeti�re et un th��tre dans l'actualit�. Un salon � Tournai.
Un arr�t� dat� du 20 d�cembre 2012 accorde une d�rogation g�n�rale pour la consultation des registres matricules du recrutement militaire de la Premi�re Guerre Mondiale, texte qui va faciliter la t�che de ceux, nombreux, qui pr�voient de rendre hommage � leurs a�eux ayant combattu lors de ce conflit ou de participer par leurs recherches aux com�morations de la Grande Guerre.
Une association vient d'�tre cr��e � Lille, regroupant les Amis du Cimeti�re de l'Est. Elle a pour but � la fois de mieux conna�tre les d�funts qui y sont inhum�s, r�f�rencer et mettre en valeur les sculptures qui ornent les monuments, mais aussi les diverses esp�ces v�g�tales de cet ensemble de 22 hectares qui fut jusqu'en 1779 un parc paysager. Morinie, qui regroupe des arpenteurs de cimeti�res de longue date, ne peut que se r�jouir de cette initiative et souhaiter que les buts de l'association soient atteints.
Le 9 f�vrier 2013, Matthieu �voquera avec Laurence Baudoux les grands traits de l'histoire du th��tre de Saint-Omer, � 17 heures 30, dans le hall de l'h�tel de ville, avant le lancement de la plaquette "Laissez-vous conter le th��tre de Saint-Omer", � la r�daction de laquelle il a particip�.
Le week-end prochain sera charg�, puisque Morinie sera �galement pr�sent au salon g�n�@Tournai, organis� par les Amis de Tournai en partenariat avec les Archives de l'Etat � Tournai et la section de l'AGHB de la ville. Cette manifestation aura lieu les 9 et 10 f�vrier prochain en la Halle aux Draps sur la Grand'Place. - 11/02/2013 : Les XV, XVI, et XVIIe si�cles art�siens et flamands � l'honneur
Alain Lottin et Laurence Delsaux publient Sentences criminelles de la gouvernance de Lille. 1585-1635. Etude, documents et dessins du registre 12120 des Archives municipales de Lille (Artois Presses Universit� et Archives municipales de Lille). A travers ce registre, et les �pisodes judiciaires qu'il contient, ce sont des pans entiers de la vie quotidienne des XVIe et XVIIe si�cles qui ressurgissent. Et les dessins qu'il contient, repr�sentant les peines subies par les condamn�s, apportent un t�moignage graphique original sur les us et coutumes judiciaires de l'Ancien R�gime. A noter : En achetant l'ouvrage aux Archives municipales de Lille, il vous est offert accompagn� d'une copie num�rique sur CD du registre original, CD que l'on ne trouve pas dans les exemplaires vendus dans le commerce.
Le dynamique Cercle d'Etudes du Pays Boulonnais nous livre une nouvelle publication, Vive Bourgogne ! Arras, ville gagn�e !, R�cit de la prise et de l'occupation d'Arras en 1492-1493 par les troupes de Maximilien d'Autriche, de Lo�c Colella-Denis, doctorant en philologie m�di�vale, lequel nous livre un r�cit � la fois original et passionnant qui est � m�me de nous mieux faire conna�tre cette Bourgogne politique dont nos provinces d'Artois et Flandre faisaient partie, et la mani�re de vivre et d'�tre de ses habitants. A d�couvrir ! - 05/03/2012 : Programmation t�l�visuelle
Ce mercredi soir, notre r�gion sera mise � l�honneur dans un opus d�di� de l��mission Des racines et des ailes baptis� Le Nord au c�ur.
Des racines � du pass� � aux ailes � de l�avenir � y compris dans la mise en valeur du patrimoine, qui constitue la ligne �ditoriale de cette �mission (et sa qualit� au travers des ann�es).
En effet, on pourra y (re)d�couvrir tout autant les beffrois de Douai et Arras (class�s au patrimoine mondial de l�Unesco en 2005) que le bassin minier, pour lequel une candidature a �t� d�pos�e aupr�s de la m�me institution internationale, dans la cat�gorie � paysage culturel �volutif �.
En suivant le photographe a�rien Philippe Frutier, on survolera ainsi la Gohelle, ses terrils (notamment celui du 11/19 � Loos-en-Gohelle) et ses cit�s de corons (dont la cit� 7 de Mazingarbe).
On suivra �galement R�my Colin et son association de conservation et de d�fense du marais audomarois, au milieu des faubourgs du Haut-Pont et de Lyzel, qui ont bien chang� depuis le plan-relief de 1758.
On se prom�nera encore au ch�teau de Potelles (propri�t� des Mortagne puis des Carondelet), dans les carri�res Wellington d�Arras et au cap Gris-Nez.
Enfin, France 3 ne quittera pas notre r�gion sans un survol de la Chartreuse de Neuville-sous-Montreuil, reconstruite par l�architecte hesdinois Clovis Normand, et qui avait d�j� accueilli en 2009 le tournage d�un �pisode de la s�rie des petits meurtres d�Agatha Christie (diffus� en septembre 2010).
Des Racines et des ailes, Le Nord au c�ur, mercredi 7 mars � 20h35 sur France3. - 21/03/2013 : L'�tat-civil du Pas-de Calais en ligne le 2 avril prochain. - Nouvelle ressource en ligne. - L'�glise de Lumbres rendue au culte.
Apr�s l'avoir attendue pendant des mois, la bonne nouvelle est d�sormais officielle : Monsieur Lionel Gallois, directeur des Archives d�partementales du Pas-de-Calais annonce la mise en ligne du module de consultation des registres paroissiaux et d'�tat-civil pour le 2 avril. Une nouvelle �tape, qui sera suivie d'autres, et qui vient compl�ter de nombreuses mises en ligne pr�existantes (tables d�cennales, recensements de population, cadastre napol�onien, feuillets matricules). Mais aussi un gain de temps pr�cieux pour les chercheurs.
Les Archives g�n�rales du royaume belge poss�dent la deuxi�me plus importante collection de moulages de sceaux au monde, les premiers datant de 1864. Jusque r�cemment, les pr�s de 38.000 pi�ces qui la composent, destin�es � prot�ger des originaux fragiles, ainsi que leurs fiches descriptives n��taient consultables que dans la salle de lecture. Un programme de num�risation a �t� mis en place en 2008, visant � rendre l'ensemble accessible � tous via internet. Ce travail colossal a conduit � la mise en ligne de 20.000 moulages qui font le bonheur des amateurs de sigillographie, de lignages anciens et d'histoire m�di�vale.
Morinie s'est fait l'�cho � de nombreuses reprises de l'action de l'association de sauvegarde de l'�glise de Lumbres, menac�e de destruction. Aujourd'hui, la d�molition programm�e n'est plus qu'un mauvais souvenir et gr�ce � l'aide de la Fondation du Patrimoine, la collecte de fonds se poursuit. Signe de la bonne voie prise par les travaux, l'�glise a �t� rendue au culte le 15 mars dernier. Nous ne pouvons que nous r�jouir de cette bonne nouvelle et continuerons � suivre les prochaines �tapes de cette renaissance. - 24/04/2013 : Souscription en ligne.
C'est un des grands �v�nements de l'ann�e en mati�re de bibliographie historique r�gionale. Un projet de longue date vient d'aboutir avec le lancement de la souscription (jusqu'au 31 mai prochain) pour le tome I d'une "Seconde �dition consid�rablement augment�e selon les voeux de Roger Rodi�re, pr�sent�e, compl�t�e, annot�e, compos�e, illustr�e et �dit�e par Michel Parenty" des Vieux manoirs du Boulonnais. Outre le fonds, dont la richesse rel�ve de l'�vidence, il est � signaler - cela se fait rare - que l'ouvrage en question est un v�ritable livre de bibliophile. On trouvera la liste des �difices concern�s et l'index des patrimoines cit�s dans le bulletin de souscription, disponible ici. - 01/05/2013 : Le colloque international de pathographie de Bergues.
La ville de Bergues accueille dans le cadre charg� d'histoire de la Poudri�re du moulin le 5e colloque international de pathographie du 9 au 12 mai 2013, organis� par l'Association fran�aise de pal�opathologie et de pathographie en partenariat avec l'Association du patrimoine berguois. Mise sous les feux des projecteurs par le docteur Philippe Charlier et son identification controvers�e de la t�te pr�sum�e de Henri IV, la discipline peut, avec la rigueur scientifique ad�quate, apporter des informations utiles � l'historien, l'aider dans ses questionnements. Morinie, qui appr�cie les �changes interdisciplinaires, sera � Bergues pour l'occasion, � travers la pr�sence de Fran�ois et Thomas, dont les fid�les du site savent l'int�r�t pour la question.
- 04/05/2013 : Disparition.
Nous avons appris le d�c�s ce lundi 29 avril � Bully-les-Mines de Claude Mailly, � l��ge de 83 ans. Ancien directeur de l�URSSAF d�Arras et fondateur du r�seau Jaction d�di� � l�entreprenariat, Claude Mailly �tait le p�re de Jean-Claude Mailly, secr�taire g�n�ral de Force Ouvri�re, qui avait r�cemment introduit sa fille, la cinqui�me g�n�ration de syndicalistes de la famille, lors d�une interview accord�e � L�Avenir de l�Artois.
En effet, Claude Mailly �tait aussi le petit-fils du Jaur�s des mineurs, Henri Mailly, dont la belle-famille �tait issue de vieux lignages de cultivateurs et maires de Mazingarbe, et qui avait consacr� sa vie � la lutte syndicale � Lens (dont une rue porte son nom depuis 2010), avec ses amis Basly, Lamendin, Maes, Cadot, � allant m�me jusqu�� s'allier � la CIA pour financer la gr�ve des mineurs de 1946 et ainsi prendre part � la scission entre la CGT et FO.
Fran�ois a d�j� consacr� plusieurs publications � cette lign�e familiale, et publiera prochainement sur le sujet dans les pages de la revue Gauheria.
Morinie pr�sente ses plus sinc�res condol�ances � la famille de M. Claude Mailly. - 15/05/2013 : Publication - Anniversaires - Journ�e d'�tude.
En ce mois de mai, notre ami Didier Bouquet livre au public un important travail issu de son relev� du registre BB51 conserv� aux Archives municipales d'Arras, contenant la liste des bourgeois re�us dans la capitale de l'Artois entre 1651 et 1693. Cet ouvrage constitue le premier volume d'une s�rie qui comprendra � terme le relev� de l'ensemble des registres aux bourgeois de la ville, source importante pour les g�n�alogistes et les historiens.
Le 25 octobre prochain, le dioc�se voisin de Lille f�tera ses 100 ans. Depuis la constitution civile du clerg� (1790) et le Concordat (1801), le si�ge de l'�v�ch� du d�partement du Nord avait �t� fix� � Cambrai, si�ge �piscopal plus que mill�naire, dont F�nelon fut le plus illustre titulaire. Le d�veloppement �conomique de Lille et la cr�ation d'une universit� catholique amen�rent le Vatican � faire de la ville le si�ge d'un dioc�se. Cet anniversaire est l'occasion pour l'�v�ch� de faire para�tre une s�rie d'ouvrages consacr�s au dioc�se, parmi lesquels une histoire �tendue aux territoires qui l'ont form�, �crite par un collectif d'historiens, dont Philippe Guignet, Alain Lottin et Charles M�riaux. Le point d'orgue des c�l�brations aura lieu le week-end de la Pentec�te les 18, 19 et 20 mai prochain.
Autre anniversaire, les 200 ans du coll�ge Saint-Bertin � Saint-Omer, qui ont �t� f�t�s tout r�cemment.
C'est un sujet original qui sera abord� prochainement � Arras, � l'occasion d'une journ�e d'�tude. En effet, si le th�me "Barbes, moustaches et toisons : jalons pour une histoire du poil, de l�antiquit� � nos jours", para�t l�ger de prime abord, il s'av�re r�v�lateur de l'�volution des modes de pens�e et donne mati�re � r�flexion. Cette journ�e est organis�e par Jean-Christophe Abramovici, professeur en litt�rature et histoire des id�es du XVIIIe si�cle � l�universit� de Valenciennes, et par Mathieu Mercier, chercheur en histoire du XVIe si�cle au centre Roland Mousnier de l�universit� Paris IV-Sorbonne et charg� de cours d�histoire moderne � l�universit� de Valenciennes. Rendez-vous donc le mercredi 5 juin 2013, L��tre Lieu, Cit� Scolaire Gambetta-Carnot, 21 boulevard Carnot, � Arras, chef-lieu d'un d�partement o� Wilgeforte n'est pas une inconnue... - 29/05/2013 : XXIe congr�s national de g�n�alogie.
Le XXIe congr�s national de g�n�alogie aura lieu du 31 mai au 2 juin prochain au palais des congr�s de Marseille, parc Chanot, sur le th�me du "Retour aux sources, Marseille carrefour des cultures de la Baltique � la mer Eg�e". A cette occasion, le pays invit� d'honneur sera la Gr�ce. La majeure partie des r�gions fran�aises sera naturellement repr�sent�e. Le choix de Marseille �tait naturel en cette ann�e 2013 o� Marseille-Provence est capitale europ�enne de la culture.
On se souvient qu'en 2009 Fran�ois et Matthieu �taient pr�sents au XXe congr�s � Champs-sur-Marne, o� Matthieu avait donn� une conf�rence sur le th�me des "archives familiales en Belgique comme source pour l'histoire de l'Artois et des Art�siens". C'est � cette occasion que des liens avaient �t� nou�s avec G�niwal, concr�tis�s peu apr�s par un article de Matthieu sur la famille Wacquez de la Belgique � l'Artois.
Quatre ans plus tard, le partenariat Morinie - G�niwal est concr�tis� par la pr�sence de Fran�ois � Marseille pour repr�senter Morinie sur le stand de nos amis belges, que nous f�licitons au passage pour la mise en ligne de leur nouveau site dont il faut souligner la qualit� graphique, sans oublier le contenu.
- 06/06/2013 : Nouvelle publication
En ce jour, Philippe Delorme publie : "la mauvaise t�te de Henri IV". Nouvel acte d'une tragi-com�die qui ne demande qu'� s'achever.
Rappelons les faits : en d�cembre 2010, Philippe Charlier annon�ait l'authentification de la t�te dite "de Bourdais". En d�cembre 2012, celle-ci est confirm�e par l'ADN. Cependant, de nombreuses approximations ont �maill� cette enqu�te dont Morinie a �t� l'un des premiers d�nonciateurs (Jub�s 3 & 5).
Aujourd'hui, Philippe Delorme revient sur cette affaire, nous livrant une "contre-enqu�te sur une pr�tendue d�couverte" qui se pr�sente sous la forme d'une synth�se historique majeure sur cette question. - 10/06/2013 : Morinie en deuil.
Morinie lui doit une part notable de ses travaux.
En effet, c�est apr�s que Thomas ait int�gr� la Garde R�publicaine en 2004 que son grand-p�re lui avait dit : � Maintenant, tu sais qui est Pierre Dupont ? �, conduisant Thomas, puis l'ensemble de Morinie, � plusieurs publications et conf�rences autour de cet Audomarois, tomb� dans l�oubli g�n�ral dans sa ville natale, alors m�me qu�il a l�gu� � l�Humanit� la c�l�bre sonnerie Aux morts.
Philippe Lacocque nous a quitt�s ce jeudi 6 juin 2013, � l��ge de 86 ans. Retrait� de la Verrerie cristallerie d�Arques, p�re de quatre filles, grand-p�re et arri�re-grand-p�re aimant de neuf petits-enfants et cinq arri�re-petits-enfants, f�ru d�histoire locale, mais �galement de l�histoire du rail et fid�le soutien du train touristique de la vall�e de l'Aa, dont il fut secr�taire d�s la fondation.
Il repose d�sormais au cimeti�re d�Arques, dans le caveau de famille, au c�t� de son �pouse Monique, partie il y a quelques mois, et de Christiane, leur fille tragiquement d�c�d�e en 2001.
Fran�ois et Matthieu s�associent � la peine et aux pri�res de la famille. Celles et ceux qui souhaiteraient �galement t�moigner leur affection � Thomas et ses proches peuvent le faire en �crivant � morinie[at]morinie.com
- 15/06/2013 : Nouvelle publication
Au cours de l'�t� 1844, Henri de Laplane entreprend des fouilles arch�ologiques dans l'enceinte de l'enclos Saint-Bertin. Une s�pulture f�minine est retrouv�e au milieu de la nef de l'abbaye. Imm�diatement son identification pr�cise, rendue possible par son �pithaphe, est sujette � caution : est-elle la fille d'un comte de Flandre ou l'�pouse d'un ch�telain de Saint-Omer ? Les hypoth�ses s'affrontent au sein de multiples publications.
Depuis, les filiations m�di�vales sont mieux �tablies, des fouilles men�es par l'INRAP en 2007 permettent de parfaire la connaissance du site et la recherche pathographique s'est consid�rablement am�lior�e. Par cons�quent, une nouvelle lecture de cette d�couverte est possible � l'heure o� la ville se r�approprie ses ruines.
Thomas a le plaisir de vous proposer aujourd'hui en souscription une nouvelle �tude de cette s�pulture :
La princesse inconnue - juin 2013 : Editorial
Ce n'est pas sans une grande �motion que nous apprenons le d�part de Nathalie R�b�na de la Biblioth�que d'agglom�ration de Saint-Omer. Qui a fr�quent� les archives de la ville conna�t son professionnalisme et ses qualit�s humaines invariables, que le lecteur soit d�butant en g�n�alogie m�connaissant les bases, ou professeur d'universit�. Outre une connaissance sans �gal de "ses" fonds d'archives et un sens profond du service public, nous retiendrons de ces dix-sept ann�es de travail des �changes fructueux, de longues discussions, des trouvailles archivistiques. Et la passion de l'histoire, que nous continuerons � partager.
Tous les voeux de Morinie accompagnent Nathalie dans ce nouveau challenge professionnel et personnel. Nathalie, nous te souhaitons d�y trouver davantage d��panouissement, ne doutons pas de ta r�ussite et du fait que tu resteras attach�e � ta province natale.
Et puisque le message de Nathalie est � diffuser � destination du public fr�quentant les archives, en voici la teneur :
"Cher(e)s Ami(e)s,
Cher(e)s consultant(e)s,
Mesdames, Messieurs,
Il y a dix-sept ans, j�int�grais le d�partement patrimonial (archives/fonds local et fonds ancien) de la Biblioth�que d�agglom�ration de Saint-Omer. Durant toutes ces ann�es, je me suis totalement investie et, comme beaucoup ont pu le constater, bien au del� du temps r�glementaire ! Salons, forums d�histoire et de g�n�alogie, expositions, conf�rences et salles de consultation des archives r�gionales ont �t� autant d�occasions de rencontres, de partage et d��changes. J�ai collabor� � de nombreuses expositions, en ai r�alis� d�autres. Je remercie d�ailleurs - de nouveau et bien chaleureusement - toutes celles et ceux qui m�ont accord� leur confiance, qui en m�ouvrant sa biblioth�que, qui en me pr�tant gracieusement un objet de collection, un pr�cieux document, une photographie ancienne, et qui encore a patiemment relu mes textes. Autant de gestes qui m�ont profond�ment touch�e et confort�e !
Vos conseils, vos remarques pertinentes, vos encouragements, vos f�licitations ont �t� ma plus belle r�compense et le vecteur de ma motivation professionnelle et personnelle. Mais les temps ont chang�. J�ai donc choisi d��uvrer sous des cieux plus cl�ments. Aussi ai-je le plaisir de vous annoncer que le Conseil G�n�ral des Pyr�n�es Atlantiques - tuteur des Archives d�partementales - a retenu ma candidature. En juillet prochain, je prendrai de nouvelles fonctions et responsabilit�s au p�le de Bayonne et du Pays Basque. Je souhaite � tous une bonne continuation, un �panouissement professionnel et personnel, et de fructueuses recherches. Et j��mets le souhait de garder le contact.
Avec tout mon respect et ma sympathie,
Nathalie R�b�na." - 15/06/2013 : 350e anniversaire du d�part des Filles du roi.
Il y a 350 ans, en 1663, les premi�res Filles du roi d�barquaient en Nouvelle-France avec pour but de contribuer au peuplement de cette colonie. Depuis cette date jusqu'en 1673, elles seront pr�s de 800 � affronter un changement de vie complet, qui d�bute par une travers�e p�rilleuse. Ces femmes sont les anc�tres de nombre de nos amis Qu�b�cois.
Cet anniversaire est f�t� des deux c�t�s de l'Atlantique par des manifestations tr�s diverses qui d�montrent autant l'importance de l'�v�nement dans l'histoire du Canada fran�ais que l'attachement que portent leurs descendants � ces femmes courageuses. C'est aussi l'occasion de rappeler un autre attachement, celui de Fran�ois pour la Belle Province, et les pages qu'il a consacr� � l'une de ces Filles,Catherine de Baillon, dont descendent de nombreuses personnalit�s qu�b�coises, dont C�line Dion. - 29 juin 2013 : Editorial
Sous l'Ancien r�gime, le 29 juin, f�te des saints Pierre et Paul, les chanoines de l'�glise coll�giale Saint-Pierre d'Aire c�l�braient leur patron. Nul doute que le 29 juin 1713 les c�r�monies eurent un relief particulier. En effet, apr�s les ann�es noires de la guerre de Succession d'Espagne, un si�ge particuli�rement dur et meurtrier par les arm�es alli�es contre Louis XIV et la prise de la ville, apr�s celle de B�thune, par les troupes de ce que l'on nommait leurs "Hautes Puissances" des Provinces-Unies, Aire, B�thune, Saint-Venant et tous les territoires Art�siens conquis sur Louis XIV faisaient leur retour dans le giron de la couronne de France, � la suite de la signature du trait� d'Utrecht, le 11 avril pr�c�dent.
Le 11 avril 1713, pl�nipotentiaires d'Espagne et de France d'un c�t�, d'Angleterre, de Hollande, Portugal, Savoie et Prusse de l'autre, signent un acte qui consacre la fin de la pr�sence du royaume d'Espagne parmi les grandes puissances mondiales et, au contraire, le d�but de l'ascension de l'Angleterre et de son empire colonial. Dans la r�gion, si Furnes et Ypres retournent aux Habsbourg, et si les fortifications de Dunkerque doivent �tre d�truites et son port bloqu�, Louis XIV conserve ses conqu�tes ant�rieures : l'Artois et Cambrai notamment restent fran�ais.
Nous f�tons cette ann�e le tricentenaire de ce trait�, et des manifestations comm�moratives se d�roulent tout au long de l'ann�e 2013 en France et en Belgique aux Pays-Bas, mais aussi au Qu�bec (c'est � cette �poque que l'Acadie, Terre-Neuve et la baie d'Hudson passent aux Anglais). L'occasion de se souvenir de cet �pisode majeur de l'histoire de nos provinces septentrionales, � la suite duquel une longue p�riode de paix s'installe, et qui a fait l'objet, les habitu�s de Morinie le savent, de travaux de Fran�ois, Matthieu et Thomas, dont le m�moire de ma�trise portait en partie sur le sujet. Cela fait �crire, en mettant de c�t� le douloureux souvenir des occupations allemandes (partielle lors de la premi�re guerre mondiale, totale lors de la seconde) que la r�gion devient fran�aise � ce moment.
Rappelons pour m�moire que si gr�ce � l'arm�e du g�n�ral Louis Faidherbe, le Nord et le Pas-de-Calais ont r�sist� jusqu'� la capitulation lors de la guerre de 1870, nos deux d�partements et une grande partie du royaume ont subi apr�s la seconde abdication de l'empereur Napol�on Ier une occupation de trois ans (juin 1815 � novembre 1818) par les troupes britanniques, mais aussi prussiennes et russes. Certes Louis XVIII r�gnait en souverain, mais cette souverainet� �tait soumise � la pr�sence de forces d'occupation arm�e. - juillet 2013 : Editorial
La reine B�atrix avait c�d� � la fin du mois d'avril dernier le tr�ne des Pays-Bas � son fils Wilhelm-Alexander, ainsi que l'avait fait pour elle sa m�re Juliana en 1980. C'est au tour de son voisin Albert II de Belgique d'abdiquer en faveur de son fils Philippe, lequel est devenu, le 21 juillet 2013, jour de la f�te nationale belge, le septi�me roi des belges, et le premier portant ce pr�nom. Morinie, qui a toujours entretenu des rapports privil�gi�s avec la Belgique, ne pouvait que faire une place � cet �v�nement.
Le nouveau roi, fils a�n� d'Albert II et de la reine Paola, n�e Ruffo di Calabria, est n� � Bruxelles le 15 avril 1960. Il est mari� depuis le 4 d�cembre 1999 � Mathilde d'Udekem d'Akoz, n�e � Uccle le 20 janvier 1973, fille du comte Patrick et de la comtesse Anna Maria, n�e Komorowska. Ils ont quatre enfants, la princesse h�riti�re Elisabeth, n�e en 2001, et ses fr�res et soeur Gabriel, Emmanuel, et Eleonore.
Si l'h�riti�re de Belgique est une jeune fille, pour la premi�re fois depuis la cr�ation du royaume en 1830, c'est un gar�on, futur h�ritier, qui vient de na�tre au Royaume-Uni. Comment pouvait-on ne pas �voquer l'autre actualit� majeure du Gotha, � savoir la naissance du Royal baby, premier enfant du prince William et de son �pouse Kate Middleton, n� au St Mary's Hospital de Paddington � Londres, le 22 juillet 2013 � 16 h 24 GMT. pr�nomm� quelques jours plus tard George Alexander Louis, il est donc le troisi�me dans l'ordre de succession au tr�ne apr�s son grand-p�re Charles et son p�re William. - 30/07/2013 : Travaux � l'�glise d'Ecques (suite) - Nouvelles publications.
Nous avions d�j� �voqu�, en mars 2010 et octobre 2012, le p�ril pesant sur l��glise Saint-Nicolas d�Ecques, et notamment la souscription relative aux travaux � effectuer (cette souscription est toujours en cours, vous pouvez donc encore y participer). En ce mois de juillet 2013, les travaux ont pris une autre ampleur du fait de l'�croulement de la ma�onnerie de l'�chauguette de droite et de la d�couverte d'amiante.
Signalons en outre la sortie du nouveau num�ro de G�niWal Magazine, le n� 58, o� l'on trouve entr'autres th�mes abord�s une g�n�alogie de la famille Quarteson - Quatresous - Catsoe, et la suite du dossier consacr� � Corneille Stevens, chef de file des opposants au Concordat de 1801 dans les d�partements belges de l'Empire. Et au d�tour des pages, on remarque un visage bien connu, celui de Fran�ois, sur une photographie prise lors du congr�s g�n�alogique de Marseille.
Nouvellement paru aussi, le dernier num�ro Hors-S�rie collection Histoire de la Revue du Nord, n� 29, avec pour th�me "L'�cole, une bonne affaire ? Institutions �ducatives, march� scolaire et entreprises (XVIe-XXe si�cle)", qui contient une s�rie d'�tudes r�unies par Jean-Fran�ois Condette. Parmi ces �tudes, la contribution de Philippe Moulis consacr�e au coll�ge de l'Oratoire de Boulogne-sur-Mer et celle de Matthieu sur le Jardin Notre-Dame � Saint-Omer, institution d'�ducation des filles sur laquelle il sera amen� � revenir dans le futur. - 08/08/2013 : Sainte Aldegonde est de retour !
Aldegonde, sainte ch�re � Fran�ois et � Thomas devrait faire son grand retour dans l'�glise des saints Pierre et Paul � Maubeuge en 2015. La chasuble de la sainte, exil�e au mus�e Matisse du Cateau-Cambr�sis pour cause de mauvaises conditions de conservation, va en effet b�n�ficier de l'impact de Maubeuge 2015, capitale r�gionale de la culture. Pour l'occasion, l'�glise maubeugeoise va avoir droit � une r�novation en bonne et due forme, qui comprendra la mise en valeur de l'ensemble du tr�sor de la sainte dont le nom est �troitement associ� � la ville et � son ancien chapitre de chanoinesses.
La chasuble viendra rejoindre une crosse abbatiale du XIe si�cle grav�e de sc�nes tir�es de l'Evangile, des reliques de voile et autres ossements. Les analyses auxquelles elle a eu droit nous emm�nent jusqu'en Mongolie et � la figure de Bauduin de H�nin-Li�tard, grand-p�re de l'abbesse Elisabeth de Fontaine (1278). - 25/08/2013 : Site � recommander - D�couvertes arch�ologiques
Signalons en cette fin de mois d'ao�t la refonte du site de Didier Bouquet, lequel comprend, entr'autres rubriques, un lien vers l'�tat actuel de son travail de b�n�dictin sur les �chevins d'Arras de 1366 � 1790.
L'�t� a �galement �t� marqu� par des trouvailles sur les chantiers de fouilles, d�but juillet � Verquin, o� des vestiges gallo-romains ont �t� d�couverts, parmi lesquels un �difice imposant du IVe si�cle, sur la compr�hension duquel l'INRAP travaille.
Les fouilles estivales de Cond�-sur-l'Escaut ont �galement port� leurs fruits de mani�re �clatante, � l'emplacement de ce qui fut jusqu'en 2005 la gendarmerie. Un ch�teau primitif de la fin du XIIe si�cle a refait surface, mais aussi, tout proche, un port fluvial.
Trouvailles aussi, m�me si moins importantes, � Douai, sur le site de la future extension du palais de justice. C'est une partie de la ville m�di�vale qui est cette fois explor�e, par le Service arch�ologique de la Communaut� d'agglom�ration, dont on ne soulignera jamais assez l'utilit�. - septembre 2013 : Editorial
Morinie s'est accord� une escapade flamande au d�but de l'�t�. Cette sortie a notamment �t� motiv�e par la pr�sence sur le march� immobilier de deux biens en lien avec une famille des plus prestigieuses de la r�gion. Bergues d'abord, et l'h�tel Zylof de Winde, rue Carnot, puis le ch�teau de Steenbourg, � Steene, deux demeures des Zylof de Cr�quy, auxquels Fran�ois avait consacr� un important article. Les Moriniens n'ont pas eu l'occasion, sous un ciel bleu d'azur, de se frotter au poltergeist qui fait la c�l�brit� de Steenbourg, o� s'�tait tourn� au mois d'avril dernier un �pisode de la s�rie des Petits meurtres entre amis, pour qui la r�gion fournit r�guli�rement des d�cors. Ils ont en outre pu profiter de l'un des rares temps d'ouverture de l'�glise de Steene, le seul de la p�riode estivale, et d�couvrir ses richesses, malgr� l'importance des travaux qui y restent � r�aliser. On mentionnera aussi le num�ro sp�cial consacr� � Steene au mois de juin par le Comit� Flamand de France. - 11/09/2013 : Conf�rence � Boulogne, journ�e g�n�alogique en Loir-et-Cher, nouveau portail aux Archives nationales.
En ce mois de septembre, l�actualit� g�n�alogique et patrimoniale reprend son cours, avec la fin des vacances scolaires et celle de l��t�. Les Journ�es du Patrimoine, qui auront lieu les 14 et 15 septembre 2013, vont porter l�attention des m�dias sur les richesses de nos r�gions, et le Nord - Pas-de-Calais n��chappe pas, bien s�r, � la r�gle. On trouvera ici le programme r�gional, tel que fourni par la DRAC.
Ces Journ�es du Patrimoine constituent le moment pr�vu par Michel Parenty, auquel L'Echo du 62 consacre un encart dans le n� 137 de ce mois de septembre 2013, pour lancer la sortie de son premier tome des Vieux manoirs du Boulonnais de Roger Rodi�re . A cette occasion, le public est invit� � une conf�rence donn�e par l�auteur le jeudi 12 septembre 2013 � la Biblioth�que de Boulogne-sur-Mer, place de la R�sistance, � 18 heures, sur le th�me des � Vieux manoirs du Boulonnais, une histoire d�amour �.
Fran�ois avait fait la connaissance il y a quelques mois au Congr�s national de g�n�alogie de Marseille du Cercle g�n�alogique du Loir-et-Cher. D�abord motiv� par des recherches personnelles, il avait rapidement fait connaissance et sympathis� avec la d�l�gation Loir-et-Ch�rienne pr�sente dans la capitale proven�ale. Morinie signale donc avec plaisir que le Cercle g�n�alogique sera pr�sent � la M�diath�que de Selommes (Loir-et-Cher) pour une journ�e g�n�alogique le samedi 28 septembre 2013 de 10 h � 17 h.
Signalons aussi le nouveau portail du site des Archives nationales que nous pourrons d�couvrir le vendredi 13 septembre 2013. Il aura pour (grand !) avantage d�int�grer la version d�finitive de la Salle des Inventaires Virtuelle, ainsi que d'autres facilit�s � destination des lecteurs. - 02/10/2013 : Nouvelle publication - Exposition � visiter - Conf�rence � venir.
Le dernier num�ro de la Rivista lasalliana, trimestrale di cultura e formazione pedagogica (Roma, luglio-settembre 2013, 80-3, 319), comprend un article de Matthieu consacr� � � Un �pisode de la vie des fr�res des �coles chr�tiennes � Saint-Omer avant la R�volution : l�opposition des administrateurs de la ville � la cr�ation d�une communaut�, 1742-1743 �. Vous pourrez acc�der � ce micro-�pisode de l�histoire de Saint-Omer et de celle de l�ordre fond� par Jean-Baptiste de La Salle pendant quelques mois sur le site de la revue.
Importante actualit� � Mazingarbe, le fief maternel de Fran�ois. En effet, alors que vient de se cl�turer ce lundi l�exposition consacr�e � � L�histoire de la ferme Dupuich � (ne cherchez pas la parent� avec Fran�ois), au centre social des Brebis et � la maison des 3 cit�s, nous recommandons chaudement une visite � l�exposition annuelle organis�e par le Comit� Historique de Mazingarbe, dont le th�me est cette ann�e � L��cole autrefois �. L�occasion notamment de voir d�anciennes, voire de tr�s anciennes photos de classe, dont certaines ne sont pas �trang�res � notre Mazingarbois d'origine.
Rendez-vous donc � Mazingarbe, salle des f�tes, rue Alphonse D�catoire, le samedi 5 octobre 2013 de 14 � 19 heures et le dimanche 6 octobre 2013 de 10 � 19 heures.
Morinie prend �galement plaisir � annoncer la conf�rence que donnera Michel Parenty pour le Cercle historique de Wimille-Wimereux le 4 octobre prochain � 18 heures 30 � Wimille, espace Pil�tre de Rozier, 1 bis, rue de Lozembrune. Il y sera question de trois belles demeures du Boulonnais, Berguette (et son jardin botanique, ant�rieur � celui du baron de Courset, cher � Matthieu), Maison-Bleue � Wacquinghen, et Wicardenne � Saint-Martin-Boulogne.
- 08/10/2013 : Bonne nouvelle pour le patrimoine et les paysages r�gionaux !
Le Tribunal de Grande Instance de Montpellier vient de condamner en premi�re instance La Compagnie du vent, filiale de GDF-Suez, � d�monter dix des �oliennes des deux parcs cernant litt�ralement le ch�teau de Flers dans le Ternois. Flers, ancienne demeure de la famille d�Ostrel actuellement propri�t� d�Erik Wallecan et de son �pouse, est inscrit aux Monuments Historiques et a �t� distingu� par le prix HoGeP 2010 des Vieilles Maisons Fran�aises.
Parmi les � crit�res de nuisance � retenus par le tribunal, la d�naturation du paysage (notre photo, prise par Morinie (FC) en 2012, parle d�elle-m�me et montre la vue offerte depuis la fa�ade jardin du ch�teau) ainsi que les g�nes visuelles et auditives. Cette d�naturation, on ne peut que la constater devant les superbes paysages des r�gions de Fruges et de Fauquembergues, massacr�s par d�immenses champs �oliens.
Rappelons � l'occasion que les �oliennes, longtemps pr�sent�es comme productrices d� � �nergie verte � mais v�ritables objets de promotion immobili�re sauvage, sont de v�ritables installations industrielles � l�imposant socle de b�ton. L�actualit� dans l�Aude montre que les promoteurs �oliens sont pr�ts � sacrifier un site arch�ologique m�di�val pour leurs installations. Les �oliennes sont surtout encore loin de constituer une alternative au niveau �nerg�tique. Ainsi la presse se fait l��cho du fait que l�Allemagne, longtemps mod�le sur le sujet, en est revenue � ouvrir de nouvelles centrales au charbon, les �nergies solaire et �olienne �tant trop ch�res et trop peu fiables en nos contr�es pour faire face � la demande d��nergie.
Certaines des �oliennes � d�truire se situent dans l�axe de perspective du ch�teau de Flers, de quoi donner de l�espoir aux autres propri�taires de Monuments Historiques en lutte dans le d�partement, au premier rang desquels les propri�taires de Barly et de Grand-Rullecourt, qui luttent avec une belle constance depuis des ann�es devant les tribunaux contre un projet �olien men� par la soci�t� Infinivent, projet d�sastreux pour les paysages de campagne de la belle r�gion d�Avesnes-le-Comte.
- 13/10/2013 : Abandon des cimeti�res.
Le patrimoine fun�raire est menac�. Chaque jour, de nombreuses s�pultures de nos anc�tres sont d�truites faute de soins. Pourtant, comme dit l'adage : "Toute soci�t� qui n'honore pas ses morts, meurt."
Alors que le fait religieux est en d�clin depuis de nombreuses ann�es, l'entretien des cimeti�res n'est plus ponctu� que par les �tiquettes d'abandon progressif des concessions pass�es.
Ainsi, que dire du vaste plan dit "de r�habilitation" actuellement men� par la municipalit� d'Haverskerque, o� Fran�ois a de nombreux anc�tres, et qui concerne la reprise des tombes de pas moins de 521 d�funts d'une commune qui compte actuellement 1490 habitants ?
L'exemple qu�becois pourrait-il �tre un moteur pour conserver l'�me de nos a�eux qu'il ne semble plus n�cessaire de vendre faute de place ? - 17/10/2013 : Nouvelle publication. Conf�rence � venir.
Vient de para�tre le tome XXX des Bulletins de la Commission d�partementale d'histoire et d'arch�ologie du Pas=de=Calais (ann�e 2012). On y trouve, outre trois articles relatifs � des explorations de sites arch�ologiques, � Haute-Avesnes et B�thune (Grand�Place), un article sur le m�c�nat de Mahaut d�Artois et la publication d�un document sur l�organisation du culte dans le dioc�se d�Artois sous le Concordat, un article de Matthieu, � Un d�frichement en Artois au XVIIIe si�cle : le sol de la vieille ville de Th�rouanne (1769-1775) � (pages 75-94).
Il y est question des projets form�s relativement au sol de la vieille ville de Th�rouanne, en p�ture depuis le XVIe si�cle, apr�s l��dit de Louis XV de 1766 accordant des conditions avantageuses d�exploitation aux personnes voulant bien d�fricher des terrains � l�abandon. Les tentatives de l�Audomarois d�origine Bellepierre de Neuve-Eglise et de l�Airois Louis Joseph Robichez �chouent, mais les propri�taires des lieux, les �v�ques et chapitres de Boulogne et de Saint-Omer, entreprennent le d�frichement � leur compte.
On y rencontre, entr�autres noms, ceux de Li�vin Saison, fermier de Saint-Jean-au-Mont, des arpenteurs Gallet, de Delettes, et Willin, d�Inghem, Philippe Gournay, cabaretier � Th�rouanne, Nicolas Marie Victor Caron, de Saint-Pol, ou l�ancien soldat Pierre Lacombe, invalide retir� sur les bords de la Lys.
Par ailleurs, Matthieu intervient ce lundi 21 octobre 2013 � 20 h, Maison des Associations de Saint-Omer, dans le cadre de la saison culturelle "A la crois�e des Arts" et des conf�rences de la Soci�t� des Antiquaires de la Morinie, sur le r�le jou� par cette derni�re Soci�t� dans la sauvegarde des vestiges m�di�vaux. - 02/11/2013 : Centenaire de la Grande Guerre - La grande collecte.
En ces jours o� chacun a en m�moire ses d�funts, les pr�paratifs de la comm�moration du centenaire de la Premi�re guerre mondiale s�acc�l�rent. Depuis le d�but de l�ann�e en effet, chacun peut voir fleurir par voie d�affiches ou flyers, par la presse ou sur internet, un grand nombre d� � appels � la population �, dont l�objet est la recherche de traces (correspondances, objets) de cette guerre 1914-1918.
R�cemment, dans un "entretien crois�" passionnant paru dans un Monde des Livres sp�cial Rendez-vous de l�histoire de Blois, 10-13 octobre 2013, Pierre Nora et Jean-No�l Jeanneney �voquaient les enjeux m�moriels des comm�morations de 2014 (Grande Guerre et Lib�ration), et la force du souvenir de ce conflit cent ans apr�s.
Outre la multitude des manifestations locales qui se pr�parent, soulignons une initiative centralisatrice remarquable, � l��chelle du continent, coordonn�e par Europeana, � travers un site sp�cialement d�di� � 14-18. Il s�agit, ainsi que l�on peut le lire sur la page d�accueil, de mettre en ligne photographies, lettres, cartes postales, souvenirs et autres objets li�s � ce conflit, de raconter des anecdotes familiales, dans le but de rendre cette m�moire accessible � tous via Internet. Au niveau national cette initiative est relay�e par la tr�s officielle "mission du Centenaire", et au niveau local par les centres d�archives et d�histoire contemporaine.
Ainsi dans la Somme, la collecte aura lieu aux Archives d�partementales le 15 novembre prochain, de 10 � 17 heures, et � l'historial de P�ronne aux m�mes date et heure. Pour le Nord, les Archives d�partementales d�partementales seront ouvertes � ces fins le 9 novembre de 10 � 18 heures et la Biblioth�que municipale de Lille le 16 novembre de 10 � 18 heures. Pour le Pas-de-Calais, trois sites participent, les Archives d�partementales, site de Dainville, le 16 novembre, de 10 heures � 18 heures, le Louvre Lens (centre de ressources), la veille, aux m�mes heures, et la Coupole d'Helfaut, le 11 novembre, de 10 heures � 19 heures. - 15/12/2013 : Menaces sur l'arch�ologie pr�ventive - Des pilleurs d'�glise hors d'�tat de nuire.
Depuis le 1er ao�t 2003 et une loi qui supprime le monopole public sur l�arch�ologie pr�ventive, les scandales se multiplient. De nombreuses entreprises priv�es proc�dent � des fouilles mal men�es, dans des conditions plus que pr�caires, par des arch�ologues sous pay�s. Les r�gles du droit du travail sont alors all�grement bafou�es. Une situation que d�noncent les professionnels de l'INRAP, qui demandent le retour au service public, � l�heure o� est projet�e une r�forme de la loi patrimoniale.
Une affaire r�cente, ayant eu pour cadre un c�l�bre site de ventes aux ench�res en ligne, vient illustrer un autre danger encouru par le patrimoine arch�ologique : les abus qui peuvent r�sulter de la d�tection de loisir par les particuliers, au moyen de d�tecteurs de m�taux. Ce loisir est interdit, mais tol�r� (les d�tecteurs sont en vente libre dans le commerce et ont parfois des espaces d�di�s). Les prospecteurs, pour la plupart de bonne foi, ignorent pour la plupart qu�en agissant de la sorte ils acc�l�rent l��rosion du patrimoine arch�ologique.
Au-del�, le trafic d�objets arch�ologiques, qui s�vit particuli�rement en Europe de l�Est, est le fait d�organisations criminelles de type mafieux. De tels pillages ne touchent pas que l�Europe de l�Est et ne sont pas r�serv�s aux sites arch�ologiques. Ainsi, les �glises sont r�guli�rement la cible de v�ritables r�seaux organis�s de pilleurs, que les forces de l�ordre combattent, avec parfois des succ�s �clatants comme � la fin du mois dernier dans notre d�partement du Pas-de-Calais. - 25/12/2013 : Les Archives nationales sur France 5 - Voeux 2014.
L��glise d�Ecques, dont nous suivons r�guli�rement les �tapes de la restauration (photo Morinie (MF) 30-04-2006). Les statues des saints Roch et Nicolas qui s'y trouvent vont b�n�ficier du prix CEA - ARC Nucleart en partenariat avec l�Association des maires de France, qui a pour but d�aider au financement de la restauration de biens culturels en bois appartenant au patrimoine non class� des communes fran�aises.
Tr�ve des confiseurs oblige, l�activit� est ralentie en cette fin d�ann�e. Mis � part les traditionnelles multi rediffusions et r�trospectives annuelles, signalons un programme original propre � susciter l�int�r�t des g�n�alogistes et autres amateurs d�histoire. Le jeudi 2 janvier 2014 � 20 h 35, sur France 5, Marina Carr�re d�Encausse nous guidera � la d�couverte des tr�sors des Archives nationales, occasion de visiter les coulisses de l'institution qui a pour mission la conservation des documents qui t�moignent de notre pass�, depuis les plus prestigieux jusqu�aux innombrables minutes notariales.
Cette p�riode est aussi la plus apte � profiter des avantages procur�s par les mises en ligne des Archives d�partementales du Pas-de-Calais et d�ailleurs. Pour les g�n�alogistes du d�partement, 2013 aura �t� l�ann�e de la mise en ligne, tant attendue, des registres paroissiaux. En compl�ment des registres matricules et des recensements de population, cela repr�sente une aide formidable � la recherche. Pour Morinie, l�ann�e 2013 a �t� f�conde en articles publi�s et en informations diffus�es, toujours dans l�optique de la compl�mentarit� entre disciplines, mais aussi entre petite et grande histoire, articles scientifiques et grand public. Ce fut aussi l�ann�e du rapprochement avec nos amis de G�niWal, qui s�annonce plein de promesses.
A quelques jours de la nouvelle ann�e, Fran�ois, Matthieu et Thomas vous souhaitent une excellente ann�e 2014, sur Morinie et ailleurs, pleine de bonheurs priv�s et de trouvailles !
- 29/12/2013 : Nouvelle publication
Depuis quelques jours, la presse est en �moi. Robespierre a retrouv� son visage selon Philippe Froesch.
Cette reconstitution est-elle fid�le � la r�alit� ? Morinie vous invite � vous forger une opinion sur cette personnalit� locale dans le nouveau Jub�. - 26/01/2014 : Une inondation � la BNF ... pour quelles cons�quences ?
Le 12 janvier dernier, la BNF-Tolbiac (rez-de-jardin) a connu un grave d�g�t des eaux. Une rupture de canalisation, dont les partenaires sociaux ont d�j� soulign� le d�faut d'entretien, semble �tre � son origine.
Quelles sont les cons�quences de cette inondation ? Il para�t difficile de donner une r�ponse � l'heure actuelle au vu de l'ampleur des d�g�ts ...
Sur ce point, les �valuations sont tr�s h�t�rog�nes : plusieurs milliers d'ouvrages ont �t� touch�s (entre 10 et 40 000 suivant les estimations) et leur �tat r�el pose question : la direction se veut rassurante mais la consultation de certaines fiches ne manque pas d'�tonner :
Ainsi, prenons un ouvrage au hasard dont plusieurs exemplaires se trouvent conserv�s sur le site :
La c�te "4- Z- 4477 (79)" est r�put� "Communicable" alors qu'elle est comprise dans la liste des c�tes concern�es.
Sous la c�te "840.900 3 JUNG h" le m�me livre est "retir� d�finitivement" alors que sa s�rie n'est pas r�put�e concern�e.
Particularit� : on notera la transformation de ce retrait d�finitif en documents "incommunicables pendant une dur�e encore ind�termin�e" au sein d'un communiqu� rassurant : "Fuite d�eau � la BnF : pas de perte irr�m�diable pour le patrimoine".
Information rassurante aux usagers ou communiqu� l�nifiant ? Un message pour le moins cr�dible aurait pu �tre souhaitable afin de faire face � une r�alit� qui touche autant le chercheur d�sempar� qu'une administration apparemment ... sous l'eau ...
Une biblioth�que pouvant en cacher une autre, Fran�ois visitait il y a deux semaines de cela avec G�niWal la biblioth�que royale de Belgique, dite "Albertine". L'occasion de d�couvrir le librarium, les magnifiques collections et la r�serve pr�cieuse, les cartes de Ferraris et la chapelle d'Orange-Nassau, ultime vestige de l'h�tel du m�me nom, pr�serv�e suite � l'intervention de la reine Wilhelmine des Pays-Bas. - 13/02/2014 : Le site des Archives d�partementales du Pas-de-Calais s�enrichit encore.
LesArchives d�partementales du Pas-de-Calais ont longtemps retard� la mise en ligne des registres paroissiaux et d'�tat-civil. Ce retard, compr�hensible de par le nombre de communes � traiter, a �t� compens� par la mise en ligne d�autres sources tout aussi utiles aux chercheurs, recensements de population de 1820 � 1911, fiches matricules des soldats du d�partement, jusqu'aux combattants de la Premi�re guerre mondiale, plans accompagnant les matrices du cadastre dit napol�onien.
Un tel ensemble r�uni pla�ait d�j� le d�partement parmi les mieux dot�s en termes d�archives en ligne. Mais les Archives d�partementales ne s�arr�tent pas l�. Non seulement les registres d��tat-civil sont compl�t�s et corrig�s, mais encore les r�les d'imposition du Centi�me de 1569 sont d�sormais disponibles !
Mars 1569. Cherchant � autofinancer ses troupes qui n'�taient plus pay�es par le pouvoir madril�ne, Fernando Alvarez de Toledo, duc d�Albe, tente de rationaliser l'imp�t en pr�levant une fois le centi�me denier (1 %) sur le capital. C�est donc une source qui concerne dans le Pas-de-Calais, l�Artois seul, terre bourguigno-espagnole. Boulonnais, Calaisis, Montreuillois, partie de la Picardie, terres fran�aises, ne sont pas concern�s.
En Artois, les Etats de la province, regroupant clerg�, noblesse et tiers-�tat, sont charg�s de la perception de l�imp�t. Pour faciliter le travail, des registres sont �tablis, par village. Ce ne sont pas les registres originaux, perdus, qui sont actuellement mis en ligne, mais des copies effectu�es au XVIIIe si�cle par les m�mes Etats d�Artois. Car ce Centi�me qui devait �tre ponctuel, devient permanent, comme souvent les imp�ts... Et est m�me repris par les autorit�s fran�aises apr�s la conqu�te.
On connaissait d�j� cette source � travers le R�pertoire des noms de personnes art�siens en 1569, de Roger Berger, Patrick Warin et Jean-Pierre Pelissier, publi� avec le concours du Conseil G�n�ral du Pas-de-Calais et d�une unit� de l�INRA, toujours disponible.
Il est possible, � partir de ces r�les, de reconstituer la liste des contribuables pour chacune des localit�s rurales (� quelques lacunes pr�s), ce qui repr�sente presque 47 000 chefs de famille r�partis sur l'ensemble des villages de l�Artois. Pour chacun, le r�le donne la description des biens fonciers exploit�s en faire-valoir direct ou en location (nature du bien, superficie, valeur locative, identit� du propri�taire), ce qui permet de reconstituer le r�gime de l�exploitation et celui de la propri�t�.
On comprend donc ais�ment l�int�r�t du document, d�autant plus que les Centi�mes de 1569 n��taient consultables jusqu�� pr�sent que sous la forme de microfilms, avec les inconv�nients de ce support, et ne pouvons que nous r�jouir d�une telle initiative. - 02/04/2014 : Prochaine conf�rence dans le Loir-et-Cher : les Sainte-Aldegonde, ch�telains de Beauregard.
On conna�t l'attachement de Fran�ois, et Thomas, au vieux lignage de Sainte-Aldegonde, Audomarois d'origine. Suite � une chaleureuse prise de contact avec Mich�le Dilaj, secr�taire g�n�rale du Cercle G�n�alogique du Loir-et-Cher, lors du dernier congr�s de la F�d�ration Fran�aise de G�n�alogie, l'ann�e derni�re � Marseille, Fran�ois est invit� � donner une communication le 5 avril prochain lors de l�assembl�e g�n�rale du cercle Loir-et-Ch�rien. Il �voquera � Les Sainte-Aldegonde, ch�telains de Beauregard �.
Le ch�teau de Beauregard, situ� � quelques kms au sud de Blois, sur le territoire de la commune de Cellettes est connu pour sa fameuse � galerie des illustres �. Mais cette demeure a vu se jouer quelques-unes des plus riches heures de la famille de Sainte-Aldegonde au XIXe si�cle. C�est par Adela�de Jos�phine de Bourlon de Chavanges, veuve du Mar�chal Augereau, �pouse de Charles Camille de Sainte-Aldegonde, que Beauregard fut associ� � la famille. Valentine de Sainte-Aldegonde, leur fille, est un v�ritable personnage de roman. Epouse d�Alexandre Edmond de Talleyrand-P�rigord, Anatole Demidoff en fut �perdument amoureux. De quoi alimenter un r�cit qui promet d��tre particuli�rement vivant !