Caroline Montebello | EHESS-Ecole des hautes études en sciences sociales (original) (raw)
BOOKS by Caroline Montebello
by Caroline Montebello, Laure Piguet, Mathilde Sigalas, Daniela Solfaroli Camillocci, Sarah Scholl, Pamela Ohene-Nyako, PhD, Jade Sercomanens, Anne-Lydie Dubois, Hamid Taieb, and Myriam Piguet
À travers cent biographies illustrées de femmes* ayant marqué l’histoire de Genève, le recueil 10... more À travers cent biographies illustrées de femmes* ayant marqué l’histoire de Genève, le recueil 100Elles* ancre dans la mémoire collective autant de figures féminines, du VIe au XXe siècle, et participe ainsi à sa féminisation. Cet ouvrage d'art et de vulgarisation scientifique lutte contre un ensemble de phénomènes sociaux et culturels, tels que le patriarcat et le sexisme, qui ont contribué et contribuent encore à l'invisibilisation des femmes* dans l'histoire et dans l'espace public. Il est le fruit d'un travail collaboratif, local et inclusif, prolongeant l’installation provisoire de cent plaques portant le nom de femmes* dans les rues de Genève. Rédigé par des historiennes de l’Université de Genève, coédité par Caroline Montebello et Laure Piguet et réalisé sous la direction de l’association féministe l’Escouade, ce livre est illustré par dix artistes genevoises, alumnae de la HEAD – Genève, partenaire du projet.
CALL FOR PAPERS by Caroline Montebello
Cette année, la Journée doctorale du CETOBaC, organisée en collaboration avec le Laboratoire de r... more Cette année, la Journée doctorale du CETOBaC, organisée en collaboration avec le Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA), propose d’offrir un espace de réflexions et d’échanges aux jeunes chercheur·euse·s qui mobilisent la notion de contestation dans leurs travaux. Cette notion suscite un intérêt grandissant dans de multiples champs de recherche, questionnant des événements aussi divers que les insurrections de soldats dans l’armée ottomane, la constitution du collectif Neue Slowenische Kunst (Nouvel Art Slovène - NSK) en ex-Yougoslavie
ou l’organisation récente d’artistes ouïghours hors de Chine. Elle a également été au cœur de l’actualité politique des années 2010-2020, marquée entre autres, par les révolutions arabes, le mouvement social de Plenum en Bosnie-Herzégovine, l’occupation de la place Taksim ou encore les récentes manifestations contre Nikol Pachinian en Arménie.
L’objectif de la journée doctorale est de saisir la diversité que recouvre la notion de contestation en croisant les approches disciplinaires, les méthodes et les échelles d’analyse. Quelques pistes de réflexion sont présentées ci- dessous, mais elles ne sauraient être exhaustives afin de laisser la possibilité aux doctorant·e·s de présenter l’état
de la recherche en train de se faire. Le thème de la journée se veut ainsi large et ouvert, avec pour seule restriction le cadre géographique et temporel :
la région allant des Balkans à l’Asie centrale entre le XIIIe et le XXIe siècle.
Appréhendée comme un processus, la contestation peut se définir au sens large comme l’expression d’un refus de l’ordre établi, qui suppose argumentations, revendications et répertoires d’action. De ce fait, les propositions de communication peuvent aborder des mondes sociaux variés – politique, scientifique, religieux, artistique, militaire – selon diverses échelles – individuelles, locales, institutionnelles, nationales, transnationales – et portant sur différentes périodes historiques. Elles peuvent, par ailleurs, s’intéresser aux formes plurielles d’expression de la contestation, qu’elles soient actives, passives, explicites ou dissimulées, aussi bien qu’aux stratégies
et registres d’actions qu’elles mobilisent – conduites quotidiennes,
manifestations, pétitions, boycotts, grèves, pratiques artistiques – que celles-ci s’inscrivent dans un cadre légal ou non.
De la même façon, les propositions peuvent porter sur l’expérience de l’engagement, sur la façon dont
ses acteur·rice·s se racontent et racontent leur lutte. Elles peuvent aussi présenter les solidarités et les alliances qui se dessinent au sein de collectifs, les tensions qui peuvent
y émerger, et enfin questionner
les échecs ou les réussites de l’action contestatrice – approbation, abrogation, ridiculisation, marginalisation, musèlement, criminalisation de son objet ou de ses défenseur·euse·s – tout comme la redéfinition de ses fondements.
CONFERENCE ORGANIZATION by Caroline Montebello
CONFERENCE PRESENTATIONS by Caroline Montebello
Atelier Doctoral en Histoire des Relations Internationales, 20-21 mai 2021, Universidad Complutense de Madrid, 2021
13th Nordic Women’s and Gender History Conference, 19-21 August, Aarhus University, 2021
Papers by Caroline Montebello
by Caroline Montebello, Laure Piguet, Mathilde Sigalas, Daniela Solfaroli Camillocci, Sarah Scholl, Pamela Ohene-Nyako, PhD, Jade Sercomanens, Anne-Lydie Dubois, Hamid Taieb, and Myriam Piguet
À travers cent biographies illustrées de femmes* ayant marqué l’histoire de Genève, le recueil 10... more À travers cent biographies illustrées de femmes* ayant marqué l’histoire de Genève, le recueil 100Elles* ancre dans la mémoire collective autant de figures féminines, du VIe au XXe siècle, et participe ainsi à sa féminisation. Cet ouvrage d'art et de vulgarisation scientifique lutte contre un ensemble de phénomènes sociaux et culturels, tels que le patriarcat et le sexisme, qui ont contribué et contribuent encore à l'invisibilisation des femmes* dans l'histoire et dans l'espace public. Il est le fruit d'un travail collaboratif, local et inclusif, prolongeant l’installation provisoire de cent plaques portant le nom de femmes* dans les rues de Genève. Rédigé par des historiennes de l’Université de Genève, coédité par Caroline Montebello et Laure Piguet et réalisé sous la direction de l’association féministe l’Escouade, ce livre est illustré par dix artistes genevoises, alumnae de la HEAD – Genève, partenaire du projet.
Cette année, la Journée doctorale du CETOBaC, organisée en collaboration avec le Laboratoire de r... more Cette année, la Journée doctorale du CETOBaC, organisée en collaboration avec le Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA), propose d’offrir un espace de réflexions et d’échanges aux jeunes chercheur·euse·s qui mobilisent la notion de contestation dans leurs travaux. Cette notion suscite un intérêt grandissant dans de multiples champs de recherche, questionnant des événements aussi divers que les insurrections de soldats dans l’armée ottomane, la constitution du collectif Neue Slowenische Kunst (Nouvel Art Slovène - NSK) en ex-Yougoslavie
ou l’organisation récente d’artistes ouïghours hors de Chine. Elle a également été au cœur de l’actualité politique des années 2010-2020, marquée entre autres, par les révolutions arabes, le mouvement social de Plenum en Bosnie-Herzégovine, l’occupation de la place Taksim ou encore les récentes manifestations contre Nikol Pachinian en Arménie.
L’objectif de la journée doctorale est de saisir la diversité que recouvre la notion de contestation en croisant les approches disciplinaires, les méthodes et les échelles d’analyse. Quelques pistes de réflexion sont présentées ci- dessous, mais elles ne sauraient être exhaustives afin de laisser la possibilité aux doctorant·e·s de présenter l’état
de la recherche en train de se faire. Le thème de la journée se veut ainsi large et ouvert, avec pour seule restriction le cadre géographique et temporel :
la région allant des Balkans à l’Asie centrale entre le XIIIe et le XXIe siècle.
Appréhendée comme un processus, la contestation peut se définir au sens large comme l’expression d’un refus de l’ordre établi, qui suppose argumentations, revendications et répertoires d’action. De ce fait, les propositions de communication peuvent aborder des mondes sociaux variés – politique, scientifique, religieux, artistique, militaire – selon diverses échelles – individuelles, locales, institutionnelles, nationales, transnationales – et portant sur différentes périodes historiques. Elles peuvent, par ailleurs, s’intéresser aux formes plurielles d’expression de la contestation, qu’elles soient actives, passives, explicites ou dissimulées, aussi bien qu’aux stratégies
et registres d’actions qu’elles mobilisent – conduites quotidiennes,
manifestations, pétitions, boycotts, grèves, pratiques artistiques – que celles-ci s’inscrivent dans un cadre légal ou non.
De la même façon, les propositions peuvent porter sur l’expérience de l’engagement, sur la façon dont
ses acteur·rice·s se racontent et racontent leur lutte. Elles peuvent aussi présenter les solidarités et les alliances qui se dessinent au sein de collectifs, les tensions qui peuvent
y émerger, et enfin questionner
les échecs ou les réussites de l’action contestatrice – approbation, abrogation, ridiculisation, marginalisation, musèlement, criminalisation de son objet ou de ses défenseur·euse·s – tout comme la redéfinition de ses fondements.
Atelier Doctoral en Histoire des Relations Internationales, 20-21 mai 2021, Universidad Complutense de Madrid, 2021
13th Nordic Women’s and Gender History Conference, 19-21 August, Aarhus University, 2021