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Papers by IFRA Nairobi

Research paper thumbnail of Cahiers d’Afrique de l’Est N° 43 (2011) : Territoires de la musique et culture mondialisée à Dar es Salaam

I. CONCEPTS ET METHODOLOGIES 1.1 Sur la musique en général 1.1.1 Définition basique de l’objet ... more I. CONCEPTS ET METHODOLOGIES

1.1 Sur la musique en général

1.1.1 Définition basique de l’objet musique

1.1.2 Premières observations sur la musique

1.2 Les sciences sociales et la musique

1.2.1 Anthropologie, sociologie… la vision « classique » de la musique

1.2.2 Quelle place pour la musique en géographie ?

1.3 Deux types d’outils de recherche

1.3.1 Expérience sur place

1.3.2 Internet, un outil de recherche à part entière

II. MUSIQUES URBAINES

2.1 Afrique en musique : vue d’ensemble

2.1.1 Des concepts pour penser la mise en espace de la ville

2.1.2 Musiques actuelles : le mélange érigé en modèle

2.1.3 Un lien profond avec l’univers de la ville et l’urbanité

2.2 Le paysage musical tanzanien

2.2.1 Le Bongo Flava : le prince de la ville

2.2.2 Les traditions musicales et les Zilipendwa

2.2.3 Le Gospel : une Parole qui monte

2.2.4 La musique, la ville et le pouvoir : de l’Ujamaa à l’ouverture

2.3 Dar es Salaam : la ville en musique et les musiques de la ville

2.3.1 « Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? » : Professor Jay, ou l’affirmation évidente de l’identité urbaine

2.3.2 Le Ghetto et les Uswahilini

III. … QUELLE VILLE POUR LES MUSIQUES

3.1 Le processus de production musicale en Tanzanie

3.1.1 L’éducation à la musique, premier contexte de production

3.1.2 BASATA : un État de moins en moins présent

3.1.3 Les studios d’enregistrement et leur multiplication

3.1.4 Faiblesse structurelle du support vidéo

3.1.5 Diffusion et distribution : un système verrouillé

3.1.6 Le bar, premier espace de diffusion musicale à Dar es Salaam

3.2 Les médias : télévision, presse, radio

3.2.1 Embrouille et magouille : entre piraterie et payola, les enjeux d’un marché

3.3 Perspectives : diffusion = dilution ?

3.4 Importation, économie et musique

3.4.1 La mise en place du marché de la musique

3.5 La notion de réseau pour penser le fait musical en géographie

3.6 Economie, identité, musique… : quels liens ?

Research paper thumbnail of Cahiers d’Afrique de l’Est N°44 (2011) : Slum Upgrading programmes in Nairobi. Challenges in Implementation

PART I: CONCEPTUALIZATION AND PREPARATION Introduction Part I: Conceptualization and Preparatio... more PART I: CONCEPTUALIZATION AND PREPARATION

Introduction

Part I: Conceptualization and Preparation of Slum Upgrading Programmes
(Samuel Owuor)

Physical and Spatial Characteristics of Slum Territories – Vulnerable to Natural Disasters
(Rosa Flores Fernandez)

Kibera: The Biggest Slum in Africa?
(Amélie Desgroppes – Sophie Staupin)

The Slum Shacks Question and the Making of 21st Century Political Citizenship in Postcolonial Nairobi, Kenya and Harare, Zimbabwe
(Steve Ouma Akoth)

Slum Upgrading: The Muungano Wa Wanavijiji Vision
(Ezekiel Rema)

Community Voices in Sustainable Slum Upgrading Processes: The Nairobi People Settlement Network
(Humphrey Otieno)

The Influence of the Tenure System to the Physical Environments in Nairobi’s Human Settlements
(Peter Makachia)

Land Tenure in Slum Upgrading Projects
(Paul Syagga)

PART II: TAKING ACTION IN SLUM UPGRADING PROJECTS IN NAIROBI

Introduction

Part II: Taking Action in Slum Upgrading Projects in Nairobi
(Rosa Flores Fernandez)

Kenyan Government Initiatives in Slum Upgrading
(Leah Muraguri)

The Kibera Soweto East Project in Nairobi
(Rosa Flores Fernandez and Bernard Calas)

Empowering the Urban Poor to Realize the Right to Housing: Community Led Slum Upgrading in Huruma – Nairobi
(Kamukam Ettyang’)

Korogocho Slum Upgrading Programme
(IFRA)

Umande Trust Bio-Centre Approach in Slum Upgrading
(Aidah Binale)

Working with Communities to Improve Dignity: The Case of Improved Bio-Centres in Kenya
(Geaorges Wasonga)

Research paper thumbnail of Marie-Aude Fouéré, Zanzibar indépendant en 2015 ? Révision constitutionnelle, Islam politisé et revendications séparatistes, 2012

Dans l’archipel de Zanzibar, en République Unie de Tanzanie, les revendications séparatistes, aut... more Dans l’archipel de Zanzibar, en République Unie de Tanzanie, les revendications séparatistes, autrefois énoncées à mots couverts, sortent de l’ombre. Audibles (elles sont déclamées au son des micros), visibles (elles s’étalent sur les murs), elles ne sont plus muselées par le gouvernement qui donne aisément son aval à la tenue de ces prises de position publiques. Elles gagnent en popularité auprès d’une population mobilisée par les espoirs de développement économique et social qu’une souveraineté nationale, parce qu’elle est présentée comme un gage du contrôle de la destinée des îles par ses habitants, semble annoncer. On constate que ce sont les organisations musulmanes qui occupent le devant de la scène, prônant des imaginaires de la nation zanzibarie qui associent culture, religion et souveraineté. Les deux partis politiques qui se partagent la scène politique depuis la réintroduction du multipartisme en 1992, le CCM et le CUF, restent silencieux : ce silence est moins le signe d’une démission que d’un soutien tacite à la sécession de Zanzibar.

Research paper thumbnail of Clélia Coret, Le dernier Etat swahili. La fondation du sultanat de Witu au XIXe siècle, 2012

Cet article porte sur l’histoire de Witu, sultanat fondé au XIXe siècle sur le continent par des ... more Cet article porte sur l’histoire de Witu, sultanat fondé au XIXe siècle sur le continent par des Swahili originaires de Pate (île et cité-Etat dans l’archipel de Lamu au Kenya), et oublié de l’historiographie, bien que la région ait fait l’objet d’un grand nombre d’études tant historiques qu’archéologiques. Pourtant, étudier le sultanat de Witu est un moyen d’éclairer des questionnements larges qui concernent toute la côte swahili : l’économie de plantation, le marronnage, les relations de clientèle, la résistance à l’expansion coloniale, qui est ici à la fois européenne mais aussi arabe, car les Omanais dominent la côte swahili durant toute la première moitié du XIXe siècle. De plus, face à la domination politique, économique et sociale, Witu semble avoir été un refuge pour des élites swahili en proie au déclin. Dans quelle mesure le sultanat de Witu a-t-il cherché à rassembler des partisans autour d’un discours centré sur la préservation de valeurs et de normes considérées comme « swahili » ?

Research paper thumbnail of Laure Birckel, À toute vapeur... Les succès de la géothermie au Kenya, 2011

Au milieu du Hell’s Gate National Park, parc naturel situé au sud du Lac Naivasha, s’élèvent, dan... more Au milieu du Hell’s Gate National Park, parc naturel situé au sud du Lac Naivasha, s’élèvent, dans un grondement tonitruant et ininterrompu, de larges panaches de vapeur : ce sont les fumerolles dégagées par les puits de vapeur de la plus grande centrale géothermique du Kenya. Située dans la Rift Valley, zone d’activité sismique et volcanique propice à ce type d’activité, la centrale exploite depuis 1981 une source d’énergie presque inépuisable, la chaleur dégagée par l’intérieur de la terre. Sur les 12% d’électricité produite au Kenya (la plupart de l’énergie provient de la biomasse : 68%), 9% provient de la géothermie: source durable d’énergie capable d’accroître le potentiel de distribution électrique dans le pays, dont le taux de raccordement à l’électricité n’est que de 16%, elle représente aussi une opportunité économique, révélatrice d’un comportement économique kenyan en mutation.

Research paper thumbnail of Marie-Aude Fouéré, Performing and narrating the Tanzanian nation, 2011

In Tanzania, the Ujamaa-bashing of the 1980s was prejudicial to the iconic image of the wise Mwa... more In Tanzania, the Ujamaa-bashing of the 1980s was prejudicial to the iconic image of the wise Mwalimu that enthusiastic leftist intellectuals propagated abroad and the Tanzanian state diffused in the country. Yet, since his death on October, 14 1999, the relegation of Julius Nyerere from the political landscape has been suddenly inverted. Nyerere is now constituted as a trope through which the Tanzanian nation is constantly remembered, narrated and revivified.Every 14th October, now a public holiday (Nyerere Day), official ceremonies are held nationally to commemorate the death of the first President of Tanzania, Julius Kambarage Nyerere. In the main cities of the country, local, regional and national politicians from across the political spectrum pay tribute to Nyerere in hagiographic speeches praising his personal qualities and highlighting the moral values upon which he built his political vision and the nation’s destiny. That same day, the media is instrumental in propagating a laudatory official memory of Nyerere as special TV and radio programmes as well as extensive supplements in the national newspapers recall his personal trajectory, moral convictions and political choices; broadcast or reprint archives of his speeches and interviews; discuss his political philosophy and legacy; and applaud his role and influence in nation-building to better brandish him as an acclaimed symbol of humility, integrity and incorruptibility in the face of today’s corrupt economic and political elite.

Research paper thumbnail of Marine Le Ster, Conflicts over water around Lake Turkana Armed violence between Turkana and Dassanetch, 2011

Research paper thumbnail of Glen Hyman, Nairobi National Park. Living on the Edge Learning Partnership for an Urban Protected Area, 2011

In January 2011, a team of four students from the Masters of Public Affairs at Sciences Po (Paris... more In January 2011, a team of four students from the Masters of Public Affairs at Sciences Po (Paris) conducted an intense campaign of fieldwork for their collective research project on the Nairobi National Park. This work contributes to the research program of the Urban Protected Areas Network (PIRVE) and was supported by IFRA-Nairobi and the Kenya Wildlife Service. This present article describes their work and summarizes its results.

Research paper thumbnail of Emilie Matignon, International Justice for Atrocity in Africa? The International Criminal Court, African Governments and Sustainable Peace, 2011

The action of the International Criminal Court (ICC) in Africa is often criticized for its partia... more The action of the International Criminal Court (ICC) in Africa is often criticized for its partiality and as being a tool in the hands of a hegemonic neocolonialism. Despite those critics, which are sometimes caricatural, the analysis of the intervention of the first permanent institution for international criminal justice is crucial to understand the dilemma and contradictions aris- ing between the theory and the practice of transitional justice. This paper will discuss the role of the International Criminal Court (ICC) in Africa, with particular reference to the process of Transitional Justice (TJ) in Burundi. The main topics of this paper consider the relationship between the ICC and the peace-justice dilemma, as well as critical analysis of this peace-justice dichotomy in light of TJ processes more broadly.

Research paper thumbnail of Sophie Rech, Les élections partielles du 25 septembre 2008 : Un test pour l’ODM ?, 2008

Après les élections générales du 27 décembre 2007 et les élections partielles du 11 juin 2008, le... more Après les élections générales du 27 décembre 2007 et les élections partielles du 11 juin 2008, les Kenyans ont de nouveau été appelés aux urnes le 25 septembre 2008 dans les circonscriptions de Bomet et Sotik, situées dans la province de la Rift Valley. Les sièges de ces deux circonscriptions étaient restés vacants suite à la mort de l’ancien ministre des Infrastructures routières, Kipkalya Kiprono Kones, et de l’assistante du ministre des Affaires intérieures, Lorna Laboso, respectivement députés de Bomet et de Sotik. Tous deux sont décédés dans un accident avion le 10 juin 2008, la veille des élections partielles, alors qu’ils se rendaient dans la circonscription voisine d’Ainamoi pour soutenir le candidat de l’Orange Democratic Movement (ODM). Présentées par les média kenyans comme un test pour Raila Odinga et l’Orange Democratic Movement (ODM), les élections partielles de Sotik et Bomet ont fait l’objet d’une attention particulière.

Research paper thumbnail of Jonyo Fred, From Fragility to Violence : International Organizations put to the test A focus on the Somalia society, 2009

Many poor countries in the world where the governments can barely ensure that their societies wit... more Many poor countries in the world where the governments can barely ensure that their societies withstand poverty and insecurity may be described as ‘fragile states’. Several of these are either in conflict or pursuing reconstruction.1 Under such circumstances, the country’s government cannot effectively administer its territories and provide security and other basic services. Somalia has suffered from warring factions since the era of Mohamed Siad Barre, who ruled the country for more than 20 years before being ousted in 1991. In 1993, the United States took a more hands-on approach to the country’s instability and sent troops into Mogadishu. Familiarity with the terrain worked to the advantage of the insurgent forces who pushed the US troops out of the capital city, killing and wounding several others. Since then, several militant Islamic groups have violently fought for control. These include Al-Shabab, which was labeled a terrorist organization by the United States. Al- Shabab has also been the main opponent of neighbouring Ethiopia. In 2006, a group of Somali Islamic leaders going by the name "The Union of Islamic Courts" took control over parts of Southern Somalia before being ousted by U.S.-supported invasion by Ethiopian forces. This led to the installation of internationally recognized transitional leaders to guide the country to a semblance of democracy. U.S. forces have reportedly offered financial, logistical and military support to Ethiopian forces and have also been said to secretly support secular warlords in their fight for power against militant Islamic groups.

Research paper thumbnail of Anne Bousquet, Urban development in Kenya : towards inclusive cities, 2008

With an urban growth of 4% and an urban population of more than 30% (Vision 2030), one out of eve... more With an urban growth of 4% and an urban population of more than 30% (Vision 2030), one out of every two Kenyans will live in urban areas before 2030 (and probably by 2015). As urbanization is inevitable, the main challenge is how to cope with rapid urban growth and how to prepare for the future. Inclusive development is a major condition of sustainable cities. What are the main urban challenges Kenya faces? Are Kenyan urbanization trends leading to inclusive cities? Urban challenges in Kenya Urban growth challenging service delivery In terms of urbanization patterns, Nairobi continues to be the major city while other big towns remain attractive for rural migrants. However, small and secondary towns (20 to 200 000 inhabitants) are now growing faster. An important factor in the growth of small and secondary towns is the extension of big cities' metropolitan areas. They can no longer be neglected by development programmes. Balanced urbanization will also require Provincial capitals to play a role as regional hubs. Therefore, their capacities urgently need to be strengthened. Urban growth, combined with urban sprawl, has overwhelmed the capacity of local authorities to provide the population with adequate urban facilities. Only around 30% of urban dwellers have access to a private water connection and the rest rely on public standpipes or other sources. Sanitation lags further behind, with 44% of the facilities being pit latrines. Garbage collection is another challenge, with a general lack of waste disposal and treatment facilities. Housing and informal settlements

Research paper thumbnail of Patrick Asingo, The 11th June 2008 By-Elections in Kenya A Rejoinder, 2008

This paper is a reaction to Anne Cussac’s article: ‘The 11 June 2008 By-Elections’ which appeared... more This paper is a reaction to Anne Cussac’s article: ‘The 11 June 2008 By-Elections’ which appeared in Mambo Vol. VII n° 7; 2008. Cussac set out to measure the popularity of PNU and ODM after the post-election conflicts caused by the discredited 27 December, 2007 elections. She uses the June 2008 by-elections to measure the popularity of the two parties not only because they occurred shortly after the political violence, but also because they were the first to be held after the formation of the grand coalition government between PNU and ODM. Focusing on the parliamentary byelection results, the stakes involved in the by-elections, voter turnout, and the role of ethnicity, Cussac concludes that ODM did not win more seats than PNU. However, she falls short of stating what her findings imply for the popularity of the parties, which apparently was her key goal. This article sets the analysis in its right context and questions some of the assumptions underlying Cussac’s paper. A Rejoinder The Context of the By-Elections It is true that the by-elections were held against a background of teething problems in the infant and fragile grand coalition government. It is however, not accurate to argue, as Cussac did, that the decision by ODM and PNU to field candidates in the by-elections is in itself a manifestation of mutual mistrust in the coalition. It should be appreciated that the two parties formed the coalition not because of some shared ideology, but because circumstances forced them to do so. The parties did not dissolve but rather, retained their distinctiveness with a right to field candidates in elections. Coalition governments are generally noisy and fractious—countries where they are regularly formed such as Israel and Germany, know this only too well. Cussac also argues that most of the parliamentary seats at stake had been won by ODM in the December 2007 polls and hence the pressure was on ODM to recapture the lost seats. It is true that ODM won Ainamoi, Emuhaya, and Embakasi in 2007, but it is T his paper is a reaction to Anne Cussac's article: 'The 11 June 2008 By-Elections' which appeared in Mambo Vol. VII n° 7; 2008. Cussac set out to measure the popularity of PNU and ODM after the post-election conflicts caused by the discredited 27 December, 2007 elections. She uses the June 2008 by-elections to measure the popularity of the two parties not only because they occurred shortly after the political violence, but also because they were the first to be held after the formation of the grand coalition government between PNU and ODM. Focusing on the parliamentary by-election results, the stakes involved in the by-elections, voter turnout, and the role of ethnicity, Cussac concludes that ODM did not win more seats than PNU. However, she falls short of stating what her findings imply for the popularity of the parties, which apparently was her key goal. This article sets the analysis in its right context and questions some of the assumptions underlying Cussac's paper. important to understand the circumstances under which they won those seats. Although Mugabe Were of ODM won Embakasi in the 2007 elections, he did so (with a mere 33% of votes cast), because PNU split its votes between Ferdinand Waititu (26%) and John Ndirangu (22%). Given the demographic and geo-political structure of Embakasi and its traditional voting patterns since 1992, Embakasi should have been easily won by PNU. In the by-election, Waititu and Ndirangu joined hands and were supported by ODM-K, whose candidate in the 2007 polls scored 9%. Assuming that there was no shift in voting trends, the PNU candidate should have scored roughly 57% of the votes cast in the by-elections, which is not significantly different from the 56% which Waititu (PNU) received in the by-election. Accordingly, PNU's support remained fairly stable. The ODM candidate, Esther Passaris, only received the support of Sumra Irshadali (CCU) who got 3% in 2007. She therefore should have scored about 36%. However, Passaris scored 42%. Furthermore, in the 2007 poll

Research paper thumbnail of Anne Cussac, Une première consultation après la crise de décembre 2007. Les élections partielles du 11 juin 2008, 2008

Après les élections générales du 27 décembre 2007, les Kenyans, dans certaines circonscriptions é... more Après les élections générales du 27 décembre 2007, les Kenyans, dans certaines circonscriptions électorales ont de nouveau été appelés aux urnes le 11 juin 2008, pour élire cinq députés et une cinquantaine de représentants locaux. Ces élections partielles, qui se déroulées dans les circonscriptions d’Ainamoi, Emuhaya, Embakasi1, Kilgoris et Wajir North, ont constitué la toute première consultation après la formation du gouvernement de grande coalition entre le Party of National Unity (PNU) du Président Mwai Kibaki et l’Orange Democratic Party (ODM) du Premier Ministre Raila Odinga. Elles ont fait l’objet d’une attention particulière, permettant de mesurer la popularité des deux partis et intervenant quelques mois seulement après la vague de violences politiques qui a touché le pays au début de l’année 2008. Les élections du 11 juin 2008 se sont déroulées alors même que la grande coalition entre le PNU et l'ODM était parcourue de fractures et marquée par une nette opposition entre les deux partis politiques sur la question d'une éventuelle amnistie pour les auteurs des violences électorales et sur le problème de l'avenir des déplacés internes. Elle ont également eu lieu dans un contexte où plusieurs ministres, tels que William Ruto (Agriculture), Charity Ngilu (Eau), James Orengo (Terres) et Anyang' Nyong'o (Services Médicaux) ont affirmé que la survie du Gouvernement de coalition leur parassait douteuse. Elles ont d'ailleurs fait figure de test pour le nouveau gouvernement, basé sur une alliance fragile entre les deux principaux partis qui se sont opposés lors des élections générales de décembre 2007. Ainsi, le simple fait que le PNU et l'ODM aient choisi de maintenir la compétition en présentant chacun des candidats séparés a très nettement révélé l'absence de confiance mutuelle entre les membres de la grande coalition. La majorité des sièges parlementaires en jeu le 11 juin avaient été remportés par l'ODM en décembre 2007. À l'issue de ce vote, le parti possédait 99 sièges au Parlement et, malgré la perte de trois d'entre eux, le parti avait réussi à conserver un majorité de députés. À Ainamoi et Embakasi, l'élection du 11 juin faisait suite à l'assassinat des députés de ces circonscriptions, respectivement David Kimutai Too et Mellitus Mugabe Were, qui avaient été tués à quelques jours d'intervalle à la fin du mois de janvier 2008 dans le contexte des violences politiques. Le siège d'Emuhaya, quant à lui, a été laissé vacant après l'élection de son député, Kenneth Marende, au perchoir de l'Assemblée Nationale. Ces consultations étaient donc surtout vitales pour l'ODM, dont l'ambition était de reconquérir les sièges perdus. Dans les deux autres circonscriptions, l'enjeu était un peu différent, dans la mesure où les résultats n'avaient pas été donnés et qu'il n'y avait donc pas eu de député élu. À Kilgoris, le résultat des élections de décembre 2007 avait été annulé par la Commission Électorale Kenyane (ECK). La circonscription, peuplée en majorité de Maasaï et de Kipsigis, avait connu une opposition entre les deux A

Research paper thumbnail of Mathilde de Blignières, Notes et hypothèses autour de trois exemples d’habitations en Tanzanie (Arusha),  2008

Notes et hypothèses autour de trois exemples d'habitations en Tanzanie (Arusha) N ous proposons u... more Notes et hypothèses autour de trois exemples d'habitations en Tanzanie (Arusha) N ous proposons une série monographique de trois maisons empruntée au contexte tanzanien et à la région d'Arusha (Nord du pays). Il s'agit d'une percée dans l'univers domestique de trois individus au profil unique (A., B. et C.). En isolant puis reliant ces habitations aux dynamiques que génèrent la ville, l'objectif est de mettre en perspective les articulations qui existent entre l'individuel et le macro-social, puis d'analyser pour chacun de ces profils type ce que la maison révèle en termes de réalisation de soi, notamment à travers l'observation des activités personnelles, des rêves et des imaginaires qui ont affleuré au fil des discussions. En nous inspirant des réflexions conduites par les socioanthropologues de l'habitat, nous aimerions quitter une vision trop sédentaire et univoque des pratiques habitantes pour considérer tout habitant comme producteur de formes très diverses de chez-soi. Le récit d'observations concrètes ainsi que la recontextualisation des lieux et 'd'images habitées', permettront de problématiser sur la base d'un plan uniforme le capital localisé et l'espace habitable fonctionnalisé que ces maisons représentent, puis l'expression symbolique et identitaire dont elles sont le support. L'objectif final sera de relever pour aujourd'hui les particularités et caractéristiques majeures de chaque exemple et d'initier par la même occasion un questionnement pertinent qui fera l'objet d'un développement ultérieur. 1. Notes et observations Profil Nous ouvrons cette série consacrée à trois univers domestiques distincts avec l'exemple de la maison A. située dans un quartier central de la ville d'Arusha. A. est un jeune cadre tanzanien célibataire âgé d'une trentaine d'années et originaire du Sud de la Tanzanie. Il dit lui-même appartenir à la « classe moyenne » du pays. Pourvu d'un diplôme d'études supérieures, il dispose aujourd'hui d'une forme d'autonomie financière qu'il consacre essentiellement à la constitution d'un patrimoine matériel et meublé, à l'apprentissage d'une langue étrangère, aux visites à l'intérieur du pays (à Dar es Salaam et dans sa région natale) ainsi qu'à l'organisation d'un projet d'échange professionnel avec l'Europe. Il finance également la construction de la nouvelle maison de sa mère, exemple qui laisse supposer d'autres formes de redistribution envers les siens restés « au pays ». Actuellement locataire de l'endroit où il vit, A. nourrit en parallèle et avec entrain le rêve de construire sa propre maison dans la banlieue d'Arusha.

Research paper thumbnail of Anne Cussac, Is there development potential in arid and semi-arid lands (ASALs) ?, 2008

Research paper thumbnail of Marie-Aude Fouéré, Une purge démocratique ? Scandales financiers et remous politiques en Tanzanie, 2008

On savait qu’en Afrique de l’Est, la République Unie de Tanzanie était le bon élève des donneurs ... more On savait qu’en Afrique de l’Est, la République Unie de Tanzanie était le bon élève des donneurs internationaux, ravis de voir cet ancien pays socialiste adopter avec entrain et surtout rigueur une économie capitaliste de libre marché (1985) et un système politique multipartiste (1992). C’est le respect des conditionnalités accompagnant l’octroi de l’aide financière, conjugué à des investissements conséquents dans les secteurs de l’éducation et la santé, qui lui vaut un taux particulièrement élevé de dons, de prêts et d’aides internationales en tout genre. Les deux récents scandales dits de la Banque de Tanzanie et de Richmond viennent pourtant d’ébranler cette image d’Epinal. Ils montrent au grand jour que le pays, et plus particulièrement les organes gouvernementaux et les services publics, ne sont pas exempts de corruption, de détournements de fonds et autres pratiques illicites – ce qu’aucun bon observateur n’aurait pu nier. Mais non contentes de rappeler ce qui n’était somme toute qu’une évidence, ces deux affaires ont ceci de remarquable qu’elles ont débouché tout d’abord sur une vague de démissions sans précédent de ministres, de membres du cabinet ministériel et de hauts fonctionnaires, puis sur le surgissement de toutes parts de nouveaux scandales politiques et financiers encombrants pour le gouvernement et les politiciens bien en vue. Doit-on voir dans ces développements une entrée fracassante de modes de gouvernance proprement démocratiques, fondés sur les principes de transparence et de moralité ? S’agit-il plutôt de stratégies politiques bien pensées, se situant dans la lignée des pratiques autoritaristes auxquelles l’Etat a eu recours depuis l’indépendance ? Un retour sur ces événements engage à interroger les nouvelles pratiques de gouvernance, leurs acteurs et leurs enjeux, dans un contexte politique et économique relativement neuf.

Research paper thumbnail of Frederick Iraki, Songs and Politics in Eastern Africa, 2008

Site web : www.ifra-nairobi.net M M M M MAMBO AMBO AMBO AMBO AMBO !

Research paper thumbnail of REVIEW : Aurélie Journo - Ngugi wa Thiong'o, Body politics in The Wizard of the Crow, 2006

Research paper thumbnail of Mathilde De Blignières, Notes et hypothèses autour de trois exemples d’habitations en Tanzanie (Arusha), 2008

Site web : www.ifra-nairobi.net M M M M MAMBO AMBO AMBO AMBO AMBO ! ! ! ! ! La lettre d'informati... more Site web : www.ifra-nairobi.net M M M M MAMBO AMBO AMBO AMBO AMBO ! ! ! ! ! La lettre d'information de l'Institut français de recherche en Afrique Volume VII, n° 6 ; 2008 Notes et hypothèses autour de trois exemples d'habitations en Tanzanie (Arusha)

Research paper thumbnail of Cahiers d’Afrique de l’Est N° 43 (2011) : Territoires de la musique et culture mondialisée à Dar es Salaam

I. CONCEPTS ET METHODOLOGIES 1.1 Sur la musique en général 1.1.1 Définition basique de l’objet ... more I. CONCEPTS ET METHODOLOGIES

1.1 Sur la musique en général

1.1.1 Définition basique de l’objet musique

1.1.2 Premières observations sur la musique

1.2 Les sciences sociales et la musique

1.2.1 Anthropologie, sociologie… la vision « classique » de la musique

1.2.2 Quelle place pour la musique en géographie ?

1.3 Deux types d’outils de recherche

1.3.1 Expérience sur place

1.3.2 Internet, un outil de recherche à part entière

II. MUSIQUES URBAINES

2.1 Afrique en musique : vue d’ensemble

2.1.1 Des concepts pour penser la mise en espace de la ville

2.1.2 Musiques actuelles : le mélange érigé en modèle

2.1.3 Un lien profond avec l’univers de la ville et l’urbanité

2.2 Le paysage musical tanzanien

2.2.1 Le Bongo Flava : le prince de la ville

2.2.2 Les traditions musicales et les Zilipendwa

2.2.3 Le Gospel : une Parole qui monte

2.2.4 La musique, la ville et le pouvoir : de l’Ujamaa à l’ouverture

2.3 Dar es Salaam : la ville en musique et les musiques de la ville

2.3.1 « Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? » : Professor Jay, ou l’affirmation évidente de l’identité urbaine

2.3.2 Le Ghetto et les Uswahilini

III. … QUELLE VILLE POUR LES MUSIQUES

3.1 Le processus de production musicale en Tanzanie

3.1.1 L’éducation à la musique, premier contexte de production

3.1.2 BASATA : un État de moins en moins présent

3.1.3 Les studios d’enregistrement et leur multiplication

3.1.4 Faiblesse structurelle du support vidéo

3.1.5 Diffusion et distribution : un système verrouillé

3.1.6 Le bar, premier espace de diffusion musicale à Dar es Salaam

3.2 Les médias : télévision, presse, radio

3.2.1 Embrouille et magouille : entre piraterie et payola, les enjeux d’un marché

3.3 Perspectives : diffusion = dilution ?

3.4 Importation, économie et musique

3.4.1 La mise en place du marché de la musique

3.5 La notion de réseau pour penser le fait musical en géographie

3.6 Economie, identité, musique… : quels liens ?

Research paper thumbnail of Cahiers d’Afrique de l’Est N°44 (2011) : Slum Upgrading programmes in Nairobi. Challenges in Implementation

PART I: CONCEPTUALIZATION AND PREPARATION Introduction Part I: Conceptualization and Preparatio... more PART I: CONCEPTUALIZATION AND PREPARATION

Introduction

Part I: Conceptualization and Preparation of Slum Upgrading Programmes
(Samuel Owuor)

Physical and Spatial Characteristics of Slum Territories – Vulnerable to Natural Disasters
(Rosa Flores Fernandez)

Kibera: The Biggest Slum in Africa?
(Amélie Desgroppes – Sophie Staupin)

The Slum Shacks Question and the Making of 21st Century Political Citizenship in Postcolonial Nairobi, Kenya and Harare, Zimbabwe
(Steve Ouma Akoth)

Slum Upgrading: The Muungano Wa Wanavijiji Vision
(Ezekiel Rema)

Community Voices in Sustainable Slum Upgrading Processes: The Nairobi People Settlement Network
(Humphrey Otieno)

The Influence of the Tenure System to the Physical Environments in Nairobi’s Human Settlements
(Peter Makachia)

Land Tenure in Slum Upgrading Projects
(Paul Syagga)

PART II: TAKING ACTION IN SLUM UPGRADING PROJECTS IN NAIROBI

Introduction

Part II: Taking Action in Slum Upgrading Projects in Nairobi
(Rosa Flores Fernandez)

Kenyan Government Initiatives in Slum Upgrading
(Leah Muraguri)

The Kibera Soweto East Project in Nairobi
(Rosa Flores Fernandez and Bernard Calas)

Empowering the Urban Poor to Realize the Right to Housing: Community Led Slum Upgrading in Huruma – Nairobi
(Kamukam Ettyang’)

Korogocho Slum Upgrading Programme
(IFRA)

Umande Trust Bio-Centre Approach in Slum Upgrading
(Aidah Binale)

Working with Communities to Improve Dignity: The Case of Improved Bio-Centres in Kenya
(Geaorges Wasonga)

Research paper thumbnail of Marie-Aude Fouéré, Zanzibar indépendant en 2015 ? Révision constitutionnelle, Islam politisé et revendications séparatistes, 2012

Dans l’archipel de Zanzibar, en République Unie de Tanzanie, les revendications séparatistes, aut... more Dans l’archipel de Zanzibar, en République Unie de Tanzanie, les revendications séparatistes, autrefois énoncées à mots couverts, sortent de l’ombre. Audibles (elles sont déclamées au son des micros), visibles (elles s’étalent sur les murs), elles ne sont plus muselées par le gouvernement qui donne aisément son aval à la tenue de ces prises de position publiques. Elles gagnent en popularité auprès d’une population mobilisée par les espoirs de développement économique et social qu’une souveraineté nationale, parce qu’elle est présentée comme un gage du contrôle de la destinée des îles par ses habitants, semble annoncer. On constate que ce sont les organisations musulmanes qui occupent le devant de la scène, prônant des imaginaires de la nation zanzibarie qui associent culture, religion et souveraineté. Les deux partis politiques qui se partagent la scène politique depuis la réintroduction du multipartisme en 1992, le CCM et le CUF, restent silencieux : ce silence est moins le signe d’une démission que d’un soutien tacite à la sécession de Zanzibar.

Research paper thumbnail of Clélia Coret, Le dernier Etat swahili. La fondation du sultanat de Witu au XIXe siècle, 2012

Cet article porte sur l’histoire de Witu, sultanat fondé au XIXe siècle sur le continent par des ... more Cet article porte sur l’histoire de Witu, sultanat fondé au XIXe siècle sur le continent par des Swahili originaires de Pate (île et cité-Etat dans l’archipel de Lamu au Kenya), et oublié de l’historiographie, bien que la région ait fait l’objet d’un grand nombre d’études tant historiques qu’archéologiques. Pourtant, étudier le sultanat de Witu est un moyen d’éclairer des questionnements larges qui concernent toute la côte swahili : l’économie de plantation, le marronnage, les relations de clientèle, la résistance à l’expansion coloniale, qui est ici à la fois européenne mais aussi arabe, car les Omanais dominent la côte swahili durant toute la première moitié du XIXe siècle. De plus, face à la domination politique, économique et sociale, Witu semble avoir été un refuge pour des élites swahili en proie au déclin. Dans quelle mesure le sultanat de Witu a-t-il cherché à rassembler des partisans autour d’un discours centré sur la préservation de valeurs et de normes considérées comme « swahili » ?

Research paper thumbnail of Laure Birckel, À toute vapeur... Les succès de la géothermie au Kenya, 2011

Au milieu du Hell’s Gate National Park, parc naturel situé au sud du Lac Naivasha, s’élèvent, dan... more Au milieu du Hell’s Gate National Park, parc naturel situé au sud du Lac Naivasha, s’élèvent, dans un grondement tonitruant et ininterrompu, de larges panaches de vapeur : ce sont les fumerolles dégagées par les puits de vapeur de la plus grande centrale géothermique du Kenya. Située dans la Rift Valley, zone d’activité sismique et volcanique propice à ce type d’activité, la centrale exploite depuis 1981 une source d’énergie presque inépuisable, la chaleur dégagée par l’intérieur de la terre. Sur les 12% d’électricité produite au Kenya (la plupart de l’énergie provient de la biomasse : 68%), 9% provient de la géothermie: source durable d’énergie capable d’accroître le potentiel de distribution électrique dans le pays, dont le taux de raccordement à l’électricité n’est que de 16%, elle représente aussi une opportunité économique, révélatrice d’un comportement économique kenyan en mutation.

Research paper thumbnail of Marie-Aude Fouéré, Performing and narrating the Tanzanian nation, 2011

In Tanzania, the Ujamaa-bashing of the 1980s was prejudicial to the iconic image of the wise Mwa... more In Tanzania, the Ujamaa-bashing of the 1980s was prejudicial to the iconic image of the wise Mwalimu that enthusiastic leftist intellectuals propagated abroad and the Tanzanian state diffused in the country. Yet, since his death on October, 14 1999, the relegation of Julius Nyerere from the political landscape has been suddenly inverted. Nyerere is now constituted as a trope through which the Tanzanian nation is constantly remembered, narrated and revivified.Every 14th October, now a public holiday (Nyerere Day), official ceremonies are held nationally to commemorate the death of the first President of Tanzania, Julius Kambarage Nyerere. In the main cities of the country, local, regional and national politicians from across the political spectrum pay tribute to Nyerere in hagiographic speeches praising his personal qualities and highlighting the moral values upon which he built his political vision and the nation’s destiny. That same day, the media is instrumental in propagating a laudatory official memory of Nyerere as special TV and radio programmes as well as extensive supplements in the national newspapers recall his personal trajectory, moral convictions and political choices; broadcast or reprint archives of his speeches and interviews; discuss his political philosophy and legacy; and applaud his role and influence in nation-building to better brandish him as an acclaimed symbol of humility, integrity and incorruptibility in the face of today’s corrupt economic and political elite.

Research paper thumbnail of Marine Le Ster, Conflicts over water around Lake Turkana Armed violence between Turkana and Dassanetch, 2011

Research paper thumbnail of Glen Hyman, Nairobi National Park. Living on the Edge Learning Partnership for an Urban Protected Area, 2011

In January 2011, a team of four students from the Masters of Public Affairs at Sciences Po (Paris... more In January 2011, a team of four students from the Masters of Public Affairs at Sciences Po (Paris) conducted an intense campaign of fieldwork for their collective research project on the Nairobi National Park. This work contributes to the research program of the Urban Protected Areas Network (PIRVE) and was supported by IFRA-Nairobi and the Kenya Wildlife Service. This present article describes their work and summarizes its results.

Research paper thumbnail of Emilie Matignon, International Justice for Atrocity in Africa? The International Criminal Court, African Governments and Sustainable Peace, 2011

The action of the International Criminal Court (ICC) in Africa is often criticized for its partia... more The action of the International Criminal Court (ICC) in Africa is often criticized for its partiality and as being a tool in the hands of a hegemonic neocolonialism. Despite those critics, which are sometimes caricatural, the analysis of the intervention of the first permanent institution for international criminal justice is crucial to understand the dilemma and contradictions aris- ing between the theory and the practice of transitional justice. This paper will discuss the role of the International Criminal Court (ICC) in Africa, with particular reference to the process of Transitional Justice (TJ) in Burundi. The main topics of this paper consider the relationship between the ICC and the peace-justice dilemma, as well as critical analysis of this peace-justice dichotomy in light of TJ processes more broadly.

Research paper thumbnail of Sophie Rech, Les élections partielles du 25 septembre 2008 : Un test pour l’ODM ?, 2008

Après les élections générales du 27 décembre 2007 et les élections partielles du 11 juin 2008, le... more Après les élections générales du 27 décembre 2007 et les élections partielles du 11 juin 2008, les Kenyans ont de nouveau été appelés aux urnes le 25 septembre 2008 dans les circonscriptions de Bomet et Sotik, situées dans la province de la Rift Valley. Les sièges de ces deux circonscriptions étaient restés vacants suite à la mort de l’ancien ministre des Infrastructures routières, Kipkalya Kiprono Kones, et de l’assistante du ministre des Affaires intérieures, Lorna Laboso, respectivement députés de Bomet et de Sotik. Tous deux sont décédés dans un accident avion le 10 juin 2008, la veille des élections partielles, alors qu’ils se rendaient dans la circonscription voisine d’Ainamoi pour soutenir le candidat de l’Orange Democratic Movement (ODM). Présentées par les média kenyans comme un test pour Raila Odinga et l’Orange Democratic Movement (ODM), les élections partielles de Sotik et Bomet ont fait l’objet d’une attention particulière.

Research paper thumbnail of Jonyo Fred, From Fragility to Violence : International Organizations put to the test A focus on the Somalia society, 2009

Many poor countries in the world where the governments can barely ensure that their societies wit... more Many poor countries in the world where the governments can barely ensure that their societies withstand poverty and insecurity may be described as ‘fragile states’. Several of these are either in conflict or pursuing reconstruction.1 Under such circumstances, the country’s government cannot effectively administer its territories and provide security and other basic services. Somalia has suffered from warring factions since the era of Mohamed Siad Barre, who ruled the country for more than 20 years before being ousted in 1991. In 1993, the United States took a more hands-on approach to the country’s instability and sent troops into Mogadishu. Familiarity with the terrain worked to the advantage of the insurgent forces who pushed the US troops out of the capital city, killing and wounding several others. Since then, several militant Islamic groups have violently fought for control. These include Al-Shabab, which was labeled a terrorist organization by the United States. Al- Shabab has also been the main opponent of neighbouring Ethiopia. In 2006, a group of Somali Islamic leaders going by the name "The Union of Islamic Courts" took control over parts of Southern Somalia before being ousted by U.S.-supported invasion by Ethiopian forces. This led to the installation of internationally recognized transitional leaders to guide the country to a semblance of democracy. U.S. forces have reportedly offered financial, logistical and military support to Ethiopian forces and have also been said to secretly support secular warlords in their fight for power against militant Islamic groups.

Research paper thumbnail of Anne Bousquet, Urban development in Kenya : towards inclusive cities, 2008

With an urban growth of 4% and an urban population of more than 30% (Vision 2030), one out of eve... more With an urban growth of 4% and an urban population of more than 30% (Vision 2030), one out of every two Kenyans will live in urban areas before 2030 (and probably by 2015). As urbanization is inevitable, the main challenge is how to cope with rapid urban growth and how to prepare for the future. Inclusive development is a major condition of sustainable cities. What are the main urban challenges Kenya faces? Are Kenyan urbanization trends leading to inclusive cities? Urban challenges in Kenya Urban growth challenging service delivery In terms of urbanization patterns, Nairobi continues to be the major city while other big towns remain attractive for rural migrants. However, small and secondary towns (20 to 200 000 inhabitants) are now growing faster. An important factor in the growth of small and secondary towns is the extension of big cities' metropolitan areas. They can no longer be neglected by development programmes. Balanced urbanization will also require Provincial capitals to play a role as regional hubs. Therefore, their capacities urgently need to be strengthened. Urban growth, combined with urban sprawl, has overwhelmed the capacity of local authorities to provide the population with adequate urban facilities. Only around 30% of urban dwellers have access to a private water connection and the rest rely on public standpipes or other sources. Sanitation lags further behind, with 44% of the facilities being pit latrines. Garbage collection is another challenge, with a general lack of waste disposal and treatment facilities. Housing and informal settlements

Research paper thumbnail of Patrick Asingo, The 11th June 2008 By-Elections in Kenya A Rejoinder, 2008

This paper is a reaction to Anne Cussac’s article: ‘The 11 June 2008 By-Elections’ which appeared... more This paper is a reaction to Anne Cussac’s article: ‘The 11 June 2008 By-Elections’ which appeared in Mambo Vol. VII n° 7; 2008. Cussac set out to measure the popularity of PNU and ODM after the post-election conflicts caused by the discredited 27 December, 2007 elections. She uses the June 2008 by-elections to measure the popularity of the two parties not only because they occurred shortly after the political violence, but also because they were the first to be held after the formation of the grand coalition government between PNU and ODM. Focusing on the parliamentary byelection results, the stakes involved in the by-elections, voter turnout, and the role of ethnicity, Cussac concludes that ODM did not win more seats than PNU. However, she falls short of stating what her findings imply for the popularity of the parties, which apparently was her key goal. This article sets the analysis in its right context and questions some of the assumptions underlying Cussac’s paper. A Rejoinder The Context of the By-Elections It is true that the by-elections were held against a background of teething problems in the infant and fragile grand coalition government. It is however, not accurate to argue, as Cussac did, that the decision by ODM and PNU to field candidates in the by-elections is in itself a manifestation of mutual mistrust in the coalition. It should be appreciated that the two parties formed the coalition not because of some shared ideology, but because circumstances forced them to do so. The parties did not dissolve but rather, retained their distinctiveness with a right to field candidates in elections. Coalition governments are generally noisy and fractious—countries where they are regularly formed such as Israel and Germany, know this only too well. Cussac also argues that most of the parliamentary seats at stake had been won by ODM in the December 2007 polls and hence the pressure was on ODM to recapture the lost seats. It is true that ODM won Ainamoi, Emuhaya, and Embakasi in 2007, but it is T his paper is a reaction to Anne Cussac's article: 'The 11 June 2008 By-Elections' which appeared in Mambo Vol. VII n° 7; 2008. Cussac set out to measure the popularity of PNU and ODM after the post-election conflicts caused by the discredited 27 December, 2007 elections. She uses the June 2008 by-elections to measure the popularity of the two parties not only because they occurred shortly after the political violence, but also because they were the first to be held after the formation of the grand coalition government between PNU and ODM. Focusing on the parliamentary by-election results, the stakes involved in the by-elections, voter turnout, and the role of ethnicity, Cussac concludes that ODM did not win more seats than PNU. However, she falls short of stating what her findings imply for the popularity of the parties, which apparently was her key goal. This article sets the analysis in its right context and questions some of the assumptions underlying Cussac's paper. important to understand the circumstances under which they won those seats. Although Mugabe Were of ODM won Embakasi in the 2007 elections, he did so (with a mere 33% of votes cast), because PNU split its votes between Ferdinand Waititu (26%) and John Ndirangu (22%). Given the demographic and geo-political structure of Embakasi and its traditional voting patterns since 1992, Embakasi should have been easily won by PNU. In the by-election, Waititu and Ndirangu joined hands and were supported by ODM-K, whose candidate in the 2007 polls scored 9%. Assuming that there was no shift in voting trends, the PNU candidate should have scored roughly 57% of the votes cast in the by-elections, which is not significantly different from the 56% which Waititu (PNU) received in the by-election. Accordingly, PNU's support remained fairly stable. The ODM candidate, Esther Passaris, only received the support of Sumra Irshadali (CCU) who got 3% in 2007. She therefore should have scored about 36%. However, Passaris scored 42%. Furthermore, in the 2007 poll

Research paper thumbnail of Anne Cussac, Une première consultation après la crise de décembre 2007. Les élections partielles du 11 juin 2008, 2008

Après les élections générales du 27 décembre 2007, les Kenyans, dans certaines circonscriptions é... more Après les élections générales du 27 décembre 2007, les Kenyans, dans certaines circonscriptions électorales ont de nouveau été appelés aux urnes le 11 juin 2008, pour élire cinq députés et une cinquantaine de représentants locaux. Ces élections partielles, qui se déroulées dans les circonscriptions d’Ainamoi, Emuhaya, Embakasi1, Kilgoris et Wajir North, ont constitué la toute première consultation après la formation du gouvernement de grande coalition entre le Party of National Unity (PNU) du Président Mwai Kibaki et l’Orange Democratic Party (ODM) du Premier Ministre Raila Odinga. Elles ont fait l’objet d’une attention particulière, permettant de mesurer la popularité des deux partis et intervenant quelques mois seulement après la vague de violences politiques qui a touché le pays au début de l’année 2008. Les élections du 11 juin 2008 se sont déroulées alors même que la grande coalition entre le PNU et l'ODM était parcourue de fractures et marquée par une nette opposition entre les deux partis politiques sur la question d'une éventuelle amnistie pour les auteurs des violences électorales et sur le problème de l'avenir des déplacés internes. Elle ont également eu lieu dans un contexte où plusieurs ministres, tels que William Ruto (Agriculture), Charity Ngilu (Eau), James Orengo (Terres) et Anyang' Nyong'o (Services Médicaux) ont affirmé que la survie du Gouvernement de coalition leur parassait douteuse. Elles ont d'ailleurs fait figure de test pour le nouveau gouvernement, basé sur une alliance fragile entre les deux principaux partis qui se sont opposés lors des élections générales de décembre 2007. Ainsi, le simple fait que le PNU et l'ODM aient choisi de maintenir la compétition en présentant chacun des candidats séparés a très nettement révélé l'absence de confiance mutuelle entre les membres de la grande coalition. La majorité des sièges parlementaires en jeu le 11 juin avaient été remportés par l'ODM en décembre 2007. À l'issue de ce vote, le parti possédait 99 sièges au Parlement et, malgré la perte de trois d'entre eux, le parti avait réussi à conserver un majorité de députés. À Ainamoi et Embakasi, l'élection du 11 juin faisait suite à l'assassinat des députés de ces circonscriptions, respectivement David Kimutai Too et Mellitus Mugabe Were, qui avaient été tués à quelques jours d'intervalle à la fin du mois de janvier 2008 dans le contexte des violences politiques. Le siège d'Emuhaya, quant à lui, a été laissé vacant après l'élection de son député, Kenneth Marende, au perchoir de l'Assemblée Nationale. Ces consultations étaient donc surtout vitales pour l'ODM, dont l'ambition était de reconquérir les sièges perdus. Dans les deux autres circonscriptions, l'enjeu était un peu différent, dans la mesure où les résultats n'avaient pas été donnés et qu'il n'y avait donc pas eu de député élu. À Kilgoris, le résultat des élections de décembre 2007 avait été annulé par la Commission Électorale Kenyane (ECK). La circonscription, peuplée en majorité de Maasaï et de Kipsigis, avait connu une opposition entre les deux A

Research paper thumbnail of Mathilde de Blignières, Notes et hypothèses autour de trois exemples d’habitations en Tanzanie (Arusha),  2008

Notes et hypothèses autour de trois exemples d'habitations en Tanzanie (Arusha) N ous proposons u... more Notes et hypothèses autour de trois exemples d'habitations en Tanzanie (Arusha) N ous proposons une série monographique de trois maisons empruntée au contexte tanzanien et à la région d'Arusha (Nord du pays). Il s'agit d'une percée dans l'univers domestique de trois individus au profil unique (A., B. et C.). En isolant puis reliant ces habitations aux dynamiques que génèrent la ville, l'objectif est de mettre en perspective les articulations qui existent entre l'individuel et le macro-social, puis d'analyser pour chacun de ces profils type ce que la maison révèle en termes de réalisation de soi, notamment à travers l'observation des activités personnelles, des rêves et des imaginaires qui ont affleuré au fil des discussions. En nous inspirant des réflexions conduites par les socioanthropologues de l'habitat, nous aimerions quitter une vision trop sédentaire et univoque des pratiques habitantes pour considérer tout habitant comme producteur de formes très diverses de chez-soi. Le récit d'observations concrètes ainsi que la recontextualisation des lieux et 'd'images habitées', permettront de problématiser sur la base d'un plan uniforme le capital localisé et l'espace habitable fonctionnalisé que ces maisons représentent, puis l'expression symbolique et identitaire dont elles sont le support. L'objectif final sera de relever pour aujourd'hui les particularités et caractéristiques majeures de chaque exemple et d'initier par la même occasion un questionnement pertinent qui fera l'objet d'un développement ultérieur. 1. Notes et observations Profil Nous ouvrons cette série consacrée à trois univers domestiques distincts avec l'exemple de la maison A. située dans un quartier central de la ville d'Arusha. A. est un jeune cadre tanzanien célibataire âgé d'une trentaine d'années et originaire du Sud de la Tanzanie. Il dit lui-même appartenir à la « classe moyenne » du pays. Pourvu d'un diplôme d'études supérieures, il dispose aujourd'hui d'une forme d'autonomie financière qu'il consacre essentiellement à la constitution d'un patrimoine matériel et meublé, à l'apprentissage d'une langue étrangère, aux visites à l'intérieur du pays (à Dar es Salaam et dans sa région natale) ainsi qu'à l'organisation d'un projet d'échange professionnel avec l'Europe. Il finance également la construction de la nouvelle maison de sa mère, exemple qui laisse supposer d'autres formes de redistribution envers les siens restés « au pays ». Actuellement locataire de l'endroit où il vit, A. nourrit en parallèle et avec entrain le rêve de construire sa propre maison dans la banlieue d'Arusha.

Research paper thumbnail of Anne Cussac, Is there development potential in arid and semi-arid lands (ASALs) ?, 2008

Research paper thumbnail of Marie-Aude Fouéré, Une purge démocratique ? Scandales financiers et remous politiques en Tanzanie, 2008

On savait qu’en Afrique de l’Est, la République Unie de Tanzanie était le bon élève des donneurs ... more On savait qu’en Afrique de l’Est, la République Unie de Tanzanie était le bon élève des donneurs internationaux, ravis de voir cet ancien pays socialiste adopter avec entrain et surtout rigueur une économie capitaliste de libre marché (1985) et un système politique multipartiste (1992). C’est le respect des conditionnalités accompagnant l’octroi de l’aide financière, conjugué à des investissements conséquents dans les secteurs de l’éducation et la santé, qui lui vaut un taux particulièrement élevé de dons, de prêts et d’aides internationales en tout genre. Les deux récents scandales dits de la Banque de Tanzanie et de Richmond viennent pourtant d’ébranler cette image d’Epinal. Ils montrent au grand jour que le pays, et plus particulièrement les organes gouvernementaux et les services publics, ne sont pas exempts de corruption, de détournements de fonds et autres pratiques illicites – ce qu’aucun bon observateur n’aurait pu nier. Mais non contentes de rappeler ce qui n’était somme toute qu’une évidence, ces deux affaires ont ceci de remarquable qu’elles ont débouché tout d’abord sur une vague de démissions sans précédent de ministres, de membres du cabinet ministériel et de hauts fonctionnaires, puis sur le surgissement de toutes parts de nouveaux scandales politiques et financiers encombrants pour le gouvernement et les politiciens bien en vue. Doit-on voir dans ces développements une entrée fracassante de modes de gouvernance proprement démocratiques, fondés sur les principes de transparence et de moralité ? S’agit-il plutôt de stratégies politiques bien pensées, se situant dans la lignée des pratiques autoritaristes auxquelles l’Etat a eu recours depuis l’indépendance ? Un retour sur ces événements engage à interroger les nouvelles pratiques de gouvernance, leurs acteurs et leurs enjeux, dans un contexte politique et économique relativement neuf.

Research paper thumbnail of Frederick Iraki, Songs and Politics in Eastern Africa, 2008

Site web : www.ifra-nairobi.net M M M M MAMBO AMBO AMBO AMBO AMBO !

Research paper thumbnail of REVIEW : Aurélie Journo - Ngugi wa Thiong'o, Body politics in The Wizard of the Crow, 2006

Research paper thumbnail of Mathilde De Blignières, Notes et hypothèses autour de trois exemples d’habitations en Tanzanie (Arusha), 2008

Site web : www.ifra-nairobi.net M M M M MAMBO AMBO AMBO AMBO AMBO ! ! ! ! ! La lettre d'informati... more Site web : www.ifra-nairobi.net M M M M MAMBO AMBO AMBO AMBO AMBO ! ! ! ! ! La lettre d'information de l'Institut français de recherche en Afrique Volume VII, n° 6 ; 2008 Notes et hypothèses autour de trois exemples d'habitations en Tanzanie (Arusha)

Research paper thumbnail of Cahiers d’Afrique de l’Est N° 45 (2012) : Varia Tanzania

Des homes mobiles zanzibaris: circulations et citadinités de retour d’exil (Maïlys Chauvin) Ince... more Des homes mobiles zanzibaris: circulations et citadinités de retour d’exil (Maïlys Chauvin)

Incertitudes urbaines et habitantes: l’exemple des hommes célibatairesà Arusha, Tanzanie (Mathilde de Blignières)

Kiswahili et langues locales: Premières observations de terrain sur les usages du plurilinguisme en Tanzanie (Nathaniel Gernez)

Poésie et philosophie d’expression swahilie en Tanzanie: vision et transformation du monde dans le Diwani de Mathias E. Mnyampala (Mathieu Roy)

Le kiswahili: une politique linguistique d’exception au Tanganyika (Aude Chanson)

Interdépendance des montagnes Uporotos au regard de leur intégration dans le système d’échange tanzanien (Sylvain Racaud)

Reforms in the University of Dar es Salaam: facts and figures (Olivier Provini)

Food and Diseases in Zanzibar. Eating habits and practices in relation to the prevalence of die-related chronic non-communicable diseases in Zanzibar (Amélie Keller)

The Leper Settlement at Walezo, Zanzibar. A case study of a colonial-ear state-society partnership (Stephen Pierce)

Les déchiffrements de l’expérience politique tanzanienne à l’horizon du populisme (Marie-Aude Fouéré)