Christian Nadeau - Academia.edu (original) (raw)
Uploads
Papers by Christian Nadeau
Revue Internationale De Philosophie, 2015
Quelle est la responsabilite des intellectuels en temps de guerre ? Cet article entend offrir une... more Quelle est la responsabilite des intellectuels en temps de guerre ? Cet article entend offrir une analyse de la pensee de Michael Walzer afin de repondre a cette question. Il s’agira d’abord de revenir sur la distinction classique, au sein des theories de la guerre juste, entre combattants et non combattants. Par la suite, il sera possible d’examiner de maniere plus exacte la responsabilite des citoyens en temps de guerre, et plus particulierement des intellectuels.
Revue Quebecoise De Droit International, 2014
Les contextes d'après-guerre ou ceux qui font suite à des périodes de dictature semblent peu favo... more Les contextes d'après-guerre ou ceux qui font suite à des périodes de dictature semblent peu favorables à la réconciliation ou, du moins, au rapprochement des parties impliquées. L'un des obstacles à la paix civile est la mémoire vive des conflits et des épisodes de violence qui génère le plus souvent colère et indignation. Il s'ensuit une grande difficulté pour les victimes de pardonner à leurs agresseurs. À supposer que cela soit possible, il est permis d'interroger la pertinence et la nécessité d'une telle chose. En outre, qui seront ceux qui pardonneront? Qui seront ceux qui imploreront pardon? Des individus? Des représentants de l'État? Des organisations? Dans cet ouvrage collectif, philosophes, politologues et théologiens s'interrogent sur la notion de pardon et entendent distinguer son sens politique, qui serait rattaché aux groupes, aux institutions et aux organisations, de son sens émotif qui se rapporte quant à lui aux individus et à leurs expériences personnelles.
Archives De Philosophie Du Droit, 2005
Cet article se penche sur la question de savoir ce qu'apporte le modèle conséquentialiste lorsqu'... more Cet article se penche sur la question de savoir ce qu'apporte le modèle conséquentialiste lorsqu'on s'intéresse aux problèmes moraux propres aux agents collectifs, plus précisément à la responsabilité collective. Il est d'usage de parler de responsabilité collective pour désigner une situation ou un groupe dans son ensemble où les membres d'un groupe sont sanctionnés pour une faute ou félicités pour une action juste. L'enquête présentée ici est de nature différente. Il s'agit de définir la responsabilité comme projet moral. En outre, cet article offre une version conséquentialiste du principe de responsabilité collective permettant de répondre aux objections bien connues selon lesquelles le conséquentialisme demande trop aux agents et est incohérent.
Philosophiques, 2015
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y ... more Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.
Politique et Sociétés, 2009
Résumé Cet article soumet la thèse selon laquelle les théories de la reconnaissance représentent ... more Résumé Cet article soumet la thèse selon laquelle les théories de la reconnaissance représentent un outil essentiel de la justice transitionnelle dans la mesure où elles formalisent des demandes morales dont les théories de la justice classique ne sauraient rendre compte de manière adéquate. Après avoir examiné les exigences fondamentales de la justice transitionnelle, dans le cadre des transitions faisant suite à des guerres civiles, cet article expose de quelle manière les théories de la reconnaissance sont à même de rendre compte des divers niveaux de responsabilité, collective et individuelle, propres aux contextes transitionnels.
Philosophiques, 2003
Étude critique Actualité de la philosophie de l'histoire. L'Histoire aux mains des philosophes 1
Philosophiques, 1997
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y ... more Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.
Philosophiques, 2006
Philosophiques, 2009
La philosophie politique contemporaine est pour l'essentiel dominée par les théories du libéralis... more La philosophie politique contemporaine est pour l'essentiel dominée par les théories du libéralisme, et ce au moins depuis la publication de la célèbre Théorie de la justice, de John Rawls. De nombreuses critiques du modèle libéral ont été faites, mais il s'agit de critiques internes, et non d'un refus global des thèses fondamentales du libéralisme, par exemple sur l'égal respect des droits et intérêts de chacun, sur la défense des libertés individuelles, sur la liberté à disposer de soi-même ou sur la justice comme équité. Dans le monde francophone, pourtant, l'épithète « libérale » est souvent connotée négativement. Elle renvoie aux doctrines de la privatisation et du laisser-faire. Ces doctrines ne sont pas étrangères au libéralisme, et des auteurs comme les libertariens pensent même qu'elles en sont les conclusions logiques. Mais ces thèses n'en décrivent pas pour autant l'ensemble des théories libérales, loin s'en faut. Pour s'en convaincre, il suffit de se rapporter aux grands auteurs contemporains de la tradition libérale, notamment John Rawls, déjà cité, mais aussi Ronald Dworkin, Will Kymlicka, ou encore Charles Larmore et Jeremy Waldron. Comme ces noms le laissent entendre, la tradition libérale est complexe et présente des visages forts différents. En outre, le libéralisme ne se mesure pas seulement à l'aune du discours économique. Il se manifeste également dans le débat sur les protections des droits fondamentaux, comme celui de la liberté d'expression ou le droit au respect de la vie privée. Une autre manière de mieux voir la complexité du libéralisme, tout en comprenant aussi en quoi il représente véritablement une tradition politique à part, est de remonter à ses sources conceptuelles. C'est l'entreprise à laquelle se sont livrés les auteurs du collectif présenté ici. Ces auteurs, pour la plupart spécialistes de philosophie politique moderne, se sont penchés sur des notions fondamentales du libéralisme en les situant dans leur contexte théorique d'émergence. Sont ainsi passés au crible de l'analyse philosophique les oeuvres de Locke, Hume, Montesquieu, Bentham, Cons tant et Tocqueville, mais aussi, celles des auteurs associés au conservatisme, comme Burke ou Bonald. Dans son introduction, Blaise Bachofen explique les raisons pour lesquelles les textes rassemblés dans ce recueil se recoupent sur la notion de libéralisme normatif, et plus précisément de libéralisme juridique. La norme de droit propre au libéralisme permet en effet de rendre compte à la fois de sa dimension politique et de sa dimension économique. L'égal traitement de droit contient en lui-même les motivations morales des principes fondamentaux du libéralisme. La liberté ainsi préconisée n'a rien à voir avec un concept métaphysique et ne suppose aucun déterminisme. Il s'agit d'une thèse normative, et non d'une thèse descriptive d'un état du monde. Trois grandes notions ont été retenues pour expliciter le paradigme du libéralisme juridique : L'État, comme lieu des échanges et des protections individuelles ; la personne, comme sujet du droit et de la liberté ; la propriété, comme notion canonique du rapport de l'individu à lui-même et aux objets qu'il peut légitimement faire siens. Une des idées communes au sujet du libéralisme est qu'il serait hostile au pouvoir de l'État. Or, si le libéralisme ne saurait accepter la suprématie d'un État dégagé de toutes responsabilités à l'égard des citoyens, il n'en présente pas moins la défense d'un État fort, capable de répondre aux attentes de ses membres. À partir d'une réfle xion très intéressante et stimulante sur la notion de jugement chez Locke, et donc à Comptes rendus. 249
Philosophiques, 1996
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y ... more Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.
Politique et Sociétés, 2004
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y ... more Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.
Revue Internationale De Philosophie, 2015
Quelle est la responsabilite des intellectuels en temps de guerre ? Cet article entend offrir une... more Quelle est la responsabilite des intellectuels en temps de guerre ? Cet article entend offrir une analyse de la pensee de Michael Walzer afin de repondre a cette question. Il s’agira d’abord de revenir sur la distinction classique, au sein des theories de la guerre juste, entre combattants et non combattants. Par la suite, il sera possible d’examiner de maniere plus exacte la responsabilite des citoyens en temps de guerre, et plus particulierement des intellectuels.
Revue Quebecoise De Droit International, 2014
Les contextes d'après-guerre ou ceux qui font suite à des périodes de dictature semblent peu favo... more Les contextes d'après-guerre ou ceux qui font suite à des périodes de dictature semblent peu favorables à la réconciliation ou, du moins, au rapprochement des parties impliquées. L'un des obstacles à la paix civile est la mémoire vive des conflits et des épisodes de violence qui génère le plus souvent colère et indignation. Il s'ensuit une grande difficulté pour les victimes de pardonner à leurs agresseurs. À supposer que cela soit possible, il est permis d'interroger la pertinence et la nécessité d'une telle chose. En outre, qui seront ceux qui pardonneront? Qui seront ceux qui imploreront pardon? Des individus? Des représentants de l'État? Des organisations? Dans cet ouvrage collectif, philosophes, politologues et théologiens s'interrogent sur la notion de pardon et entendent distinguer son sens politique, qui serait rattaché aux groupes, aux institutions et aux organisations, de son sens émotif qui se rapporte quant à lui aux individus et à leurs expériences personnelles.
Archives De Philosophie Du Droit, 2005
Cet article se penche sur la question de savoir ce qu'apporte le modèle conséquentialiste lorsqu'... more Cet article se penche sur la question de savoir ce qu'apporte le modèle conséquentialiste lorsqu'on s'intéresse aux problèmes moraux propres aux agents collectifs, plus précisément à la responsabilité collective. Il est d'usage de parler de responsabilité collective pour désigner une situation ou un groupe dans son ensemble où les membres d'un groupe sont sanctionnés pour une faute ou félicités pour une action juste. L'enquête présentée ici est de nature différente. Il s'agit de définir la responsabilité comme projet moral. En outre, cet article offre une version conséquentialiste du principe de responsabilité collective permettant de répondre aux objections bien connues selon lesquelles le conséquentialisme demande trop aux agents et est incohérent.
Philosophiques, 2015
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y ... more Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.
Politique et Sociétés, 2009
Résumé Cet article soumet la thèse selon laquelle les théories de la reconnaissance représentent ... more Résumé Cet article soumet la thèse selon laquelle les théories de la reconnaissance représentent un outil essentiel de la justice transitionnelle dans la mesure où elles formalisent des demandes morales dont les théories de la justice classique ne sauraient rendre compte de manière adéquate. Après avoir examiné les exigences fondamentales de la justice transitionnelle, dans le cadre des transitions faisant suite à des guerres civiles, cet article expose de quelle manière les théories de la reconnaissance sont à même de rendre compte des divers niveaux de responsabilité, collective et individuelle, propres aux contextes transitionnels.
Philosophiques, 2003
Étude critique Actualité de la philosophie de l'histoire. L'Histoire aux mains des philosophes 1
Philosophiques, 1997
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y ... more Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.
Philosophiques, 2006
Philosophiques, 2009
La philosophie politique contemporaine est pour l'essentiel dominée par les théories du libéralis... more La philosophie politique contemporaine est pour l'essentiel dominée par les théories du libéralisme, et ce au moins depuis la publication de la célèbre Théorie de la justice, de John Rawls. De nombreuses critiques du modèle libéral ont été faites, mais il s'agit de critiques internes, et non d'un refus global des thèses fondamentales du libéralisme, par exemple sur l'égal respect des droits et intérêts de chacun, sur la défense des libertés individuelles, sur la liberté à disposer de soi-même ou sur la justice comme équité. Dans le monde francophone, pourtant, l'épithète « libérale » est souvent connotée négativement. Elle renvoie aux doctrines de la privatisation et du laisser-faire. Ces doctrines ne sont pas étrangères au libéralisme, et des auteurs comme les libertariens pensent même qu'elles en sont les conclusions logiques. Mais ces thèses n'en décrivent pas pour autant l'ensemble des théories libérales, loin s'en faut. Pour s'en convaincre, il suffit de se rapporter aux grands auteurs contemporains de la tradition libérale, notamment John Rawls, déjà cité, mais aussi Ronald Dworkin, Will Kymlicka, ou encore Charles Larmore et Jeremy Waldron. Comme ces noms le laissent entendre, la tradition libérale est complexe et présente des visages forts différents. En outre, le libéralisme ne se mesure pas seulement à l'aune du discours économique. Il se manifeste également dans le débat sur les protections des droits fondamentaux, comme celui de la liberté d'expression ou le droit au respect de la vie privée. Une autre manière de mieux voir la complexité du libéralisme, tout en comprenant aussi en quoi il représente véritablement une tradition politique à part, est de remonter à ses sources conceptuelles. C'est l'entreprise à laquelle se sont livrés les auteurs du collectif présenté ici. Ces auteurs, pour la plupart spécialistes de philosophie politique moderne, se sont penchés sur des notions fondamentales du libéralisme en les situant dans leur contexte théorique d'émergence. Sont ainsi passés au crible de l'analyse philosophique les oeuvres de Locke, Hume, Montesquieu, Bentham, Cons tant et Tocqueville, mais aussi, celles des auteurs associés au conservatisme, comme Burke ou Bonald. Dans son introduction, Blaise Bachofen explique les raisons pour lesquelles les textes rassemblés dans ce recueil se recoupent sur la notion de libéralisme normatif, et plus précisément de libéralisme juridique. La norme de droit propre au libéralisme permet en effet de rendre compte à la fois de sa dimension politique et de sa dimension économique. L'égal traitement de droit contient en lui-même les motivations morales des principes fondamentaux du libéralisme. La liberté ainsi préconisée n'a rien à voir avec un concept métaphysique et ne suppose aucun déterminisme. Il s'agit d'une thèse normative, et non d'une thèse descriptive d'un état du monde. Trois grandes notions ont été retenues pour expliciter le paradigme du libéralisme juridique : L'État, comme lieu des échanges et des protections individuelles ; la personne, comme sujet du droit et de la liberté ; la propriété, comme notion canonique du rapport de l'individu à lui-même et aux objets qu'il peut légitimement faire siens. Une des idées communes au sujet du libéralisme est qu'il serait hostile au pouvoir de l'État. Or, si le libéralisme ne saurait accepter la suprématie d'un État dégagé de toutes responsabilités à l'égard des citoyens, il n'en présente pas moins la défense d'un État fort, capable de répondre aux attentes de ses membres. À partir d'une réfle xion très intéressante et stimulante sur la notion de jugement chez Locke, et donc à Comptes rendus. 249
Philosophiques, 1996
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y ... more Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.
Politique et Sociétés, 2004
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y ... more Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.