José Antonio Errázuriz | Universidad Adolfo Ibáñez (original) (raw)

Papers by José Antonio Errázuriz

Research paper thumbnail of The Meaning of Competition in the Intellectual Field

En primer lugar, quisiera asegurar el acceso a mi tema -en otras palabras-fijar la cuestión sobre... more En primer lugar, quisiera asegurar el acceso a mi tema -en otras palabras-fijar la cuestión sobre la que tratarán estas reflexiones, las cuales pretenden ofrecer una contribución a dos extensos grupos de problemas -que se encuentran estrechamente relacionados-. Por un lado, pretenden precisar la problemática de la competencia; y por otro lado, buscan contribuir a una teoría sociológica de la esfera intelectual.

Research paper thumbnail of Errazuriz - La notion de l’ennemi dans le discours des philosophes

La notion de l’ennemi dans le discours des philosophes: vers une taxonomie du concept, 2020

L'étude suivante décrit et classifie les usages les plus récurrents des mots "ennemi" et "inimiti... more L'étude suivante décrit et classifie les usages les plus récurrents des mots "ennemi" et "inimitié" au sein du discours philosophique traditionnel. Dans le but de contribuer à une compréhension structurée de ces notions, nous procédons en deux temps. Nous explorons d'abord les usages auxiliaires (ou non techniques) de ces termes, en les distinguant suivant leurs connotations axiologiques. Dans un deuxième moment , nous discutons les usages techniques de la notion au sein de la philosophie du droit. Ici, nous iden-tifions deux façons de présenter le concept: il y aurait une voie qualitative et une voie quantitative pour définir l'ennemi et l'inimitié.

This study reviews and classifies the most common uses of the terms "enemy" and "enmity" within the context of traditional philosophical discourse. In order to contribute to a structured understanding of these concepts, we proceed in two steps. We first explore the auxiliary (or non-technical) uses of the terms, which we distinguish from each other according to their axiological connotations. In a second part, we review the technical uses of the concepts known to philosophy of law. Here, we distinguish between two different approaches to the concept, one of which defines it through qualitative criteria, and a second approach that uses the term as a quantifier (of intensity, strength, etc.)

Research paper thumbnail of Mon ennemi, nos ennemis Éléments pour une herméneutique de la discorde

Mon ennemi, nos ennemis Éléments pour une herméneutique de la discorde, 2016

My doctoral research starts from the observation that enmity is generally recalled as an auxilia... more My doctoral research starts from the observation that enmity is generally recalled as an auxiliary category, as a secondary means to analyse such phenomena as war and politics. This is due, as I have showed, to the fact that enmity is generally interpreted through a naturalistic paradigm. The phenomenon is thus understood as a sub product of a general economy of life. Under this perspective, my enemy is whoever happens to endanger, directly or indirectly, my survival. According to this paradigm, every enmity could be traced back to an immemorial struggle for life. An extensive discussion with ethology, psychanalysis, anthropology, sociology and legal theory (particularly with Carl Schmitt) drove me to the conclusion that this approach to enmity does not provide a critical account capable of enlightening the actors engaged in such conflicts. My research followed the premise that actors engaged in high intensity conflicts are not merely blind puppets of a vis a tergo. They believe to have reasons to act the way they do, and they usually try to justify their conduct. My analysis adopted thus the actor’s perspective in order to reconstruct the specific kind of reasoning which tends to guide us when we engage high intensity conflicts. This approach allowed me to identify the specific way in which actors interpret adversaries which appear under the guise of enmity. The question that rose was the following: is it possible to fully understand one’s own enemy, i.e. to interpret the other through a grid capable of doing her/him justice (and not just producing a certain caricature of the adversary adequate to one’s own purposes)? We concluded that the possibility of such an understanding of the enemy demands the actor to delay the beginning of hostile action as much as possible (a rational demand which is at odds with all doctrines of pre-emptive action).

(fre) Jusqu’à présent, les philosophes ont accordé relativement peu d’attention aux notions de l’ennemi et de l’inimitié. Dans le meilleur de cas, ces dernières sont utilisées comme concepts auxiliaires pour l’éclairage de la guerre, du conflit, de l’ordre politique, etc. Ainsi, les phénomènes désignés par ces concepts n’ont été envisagés dans leur spécificité propre que très rarement ; la plupart du temps, ils sont abordés en fonction et comme fonctions d’autres phénomènes qui leur sont apparentés. En réponse à ce constat, ma recherche doctorale prétend rendre justice à la spécificité des notions de l’ennemi et de l’inimitié. Elles désignent, en effet, un rapport particulier envers autrui, ainsi qu’une interprétation distinctive de ce dernier. Les analyses de ma recherche contribuent à l’éclairage des limites de la paix, qui sont en même temps les limites de la compréhension d’autrui. Il y a des circonstances fatidiques où nous ne pouvons rendre un sens aux actions hostiles de l’autre qu’en réduisant ce dernier à une caricature de soi-même ‒ dans l’ordre de nos représentations. La rencontre d’un ennemi est ainsi la situation conflictuelle aporétique, où certaines raisons nous poussent à refuser notre charité herméneutique à l’antagoniste. Ma recherche permet de constater que seul un ajournement (dangereux) de ce refus donne quelques chances à la préservation de la paix lors des circonstances conflictuelles particulièrement épineuses.

Research paper thumbnail of Concorde ou discorde: les herméneutiques de Gadamer et de Nietzsche

Concorde ou discorde: les herméneutiques de Gadamer et de Nietzsche, 2015

Jusqu’aujourd’hui, les réflexions de Friedrich Nietzsche et de Hans-Georg Gadamer sur le phénomè... more Jusqu’aujourd’hui, les réflexions de Friedrich Nietzsche et de Hans-Georg Gadamer sur le phénomène de la compréhension ont fait l’objet de quelques tentatives de comparaison. En gros, ces tentatives se laissent diviser en deux catégories : elles essayent soit de montrer en quoi la pensée herméneutique de l’un de ces auteurs est supérieure à la pensée herméneutique de l’autre, soit de proposer une synthèse entre leurs doctrines, en montrant notamment les corrections que l’une peut apporter à l’autre. Dans ce papier, nous confrontons les réflexions de Nietzsche et de Gadamer sur le phénomène de la compréhension en essayant une voie d’interprétation alternative. Nous soutenons qu’à chacune de ces réflexions correspond une différente sphère de validité. Il s’agit plus précisément de tenir compte de défis herméneutiques spécifiques auxquels chaque auteur répond dans sa respective doctrine.

Research paper thumbnail of "JE HAIS LES INDIFFÉRENTS": UNE BRÈVE RÉFLEXION SUR L'INDIFFÉRENCE CITOYENNE

Au vu de l’intensité des passions que l’indifférence semble pouvoir réveiller chez ceux qui sont ... more Au vu de l’intensité des passions que l’indifférence semble pouvoir réveiller chez ceux qui sont engagés dans une cause, je propose d’examiner brièvement la question de l’indifférence citoyenne, particulièrement à une époque où l’appel à l’indignation citoyenne ne cesse de se répandre. Cette indignation ne concerne bien entendu pas seulement l’antagoniste politique: elle atteint aussi très souvent celui qui reste indifférent envers un nombre d’enjeux dits urgents.

Research paper thumbnail of Der Vorwurf der philosophischen Naivität. Zur problematischen Tragweite einer Form der Kritik  am Leitfaden der Phänomenologie E. Husserls

There are some relatively good reasons not to pay special attention to the concept of naivety in ... more There are some relatively good reasons not to pay special attention to the concept of naivety in the context of husserlian phenomenology. The husserlian use of this concept may be characterized rather as an auxiliary one than as a technical one, for it doesn’t seem to play any decisive role when it comes to phenomenological analysis as such. The concept in question gains nevertheless in argumentative importance when it comes to the husserlian evaluation of philosophical tradition as well as of some competing philosophical schools. An analysis of the concept of naivety may thus allow us to approach an hermeneutical dimension of Husserl’s phenomenology. The first part of the following article offers a tentative reconstruction of Husserl’s usage of the concept in question whereas the second one discusses some hermeneutical difficulties related to its systematic use.

Research paper thumbnail of The performative contradiction as an argumentative device: an analysis of its reach and scope.

The notion of performative contradiction is widely used today –and not exclusively in philosophic... more The notion of performative contradiction is widely used today –and not exclusively in philosophical contexts– as an argumentative device capable of unveiling the discursive inadmissibility of certain kinds of statements in a rather conclusive way. The growing popularity of this notion has not however been accompanied by a clear elucidation of its actual argumentative value (i.e. of the underlying reasons that make it a valuable argumentative device). The following article attempts to provide an initial analysis which could eventually lead to, or at least awake an interest in, the accomplishment of this philosophical task. This attempt consists in 1). a brief exposition of some ancestors of the performative contradiction (an exposition that should illustrate the intuition underlying this notion) and 2). a description that intends to answer the question: What exactly happens when we commit a performative contradiction? I shall try to make the case for a restricted use of the notion of performative contradiction. As such, a polemic posture towards its most prominent defender (Karl-Otto Apel) will be adopted.

Books by José Antonio Errázuriz

Research paper thumbnail of Sur les risques d'un usage pléthorique du concept de violence

Judith Butler, du genre à la non-violence, 2017

Les efforts pour dénoncer les mécanismes par lesquels le pouvoir hégémonique se reproduit et se p... more Les efforts pour dénoncer les mécanismes par lesquels le pouvoir hégémonique se reproduit et se perpétue produisent parfois une banalisation du concept de violence. Le choix systématique du terme violence pour décrire des formes subtiles d’abus produit une fluidification progressive de ce concept . Cette fluidification, laquelle est souvent convenable aux critiques du pouvoir, risque cependant d’affecter la stabilité des conventions de l’action non violente, et d’affecter a fortiori la légitimité des mesures de résistance au pouvoir hégémonique. Car la fluidification du concept de violence permet à l’autorité d’avoir recours aux mêmes pratiques discursives décrites ci-dessus pour affirmer que l’apparent calme, modération, etc. des actions de désobéissance dissimulent une grave violence exigeant urgemment l’usage de la force répressive. Ainsi, un recours critique indiscriminé de la notion de violence porte atteinte à une interprétation stabilisée de la notion de non-violence.
Il en résulte que la perspective d’une reconnaissance généralisée des codes et des conventions de l’action non violente exige un effort herméneutique pour stabiliser les conventions qui régissent l’usage de la notion de violence. Autrement dit, il s’agit de combattre un usage trop plastique de la notion de violence, et de se soucier qu’elle soit réservée pour désigner des phénomènes qui « méritent » le nom. Le projet de stabilisation du concept de violence est certainement une entreprise à plusieurs étapes. Dans les pages suivantes, nous nous limiterons à fournir quelques indications élémentaires les concernant.

Research paper thumbnail of Warum erfordert Gadamers Hermeneutik eine ethische Wende? Über den Zugang zu einer ethischen Dimension des Verstehens

Warum erfordert Gadamers Hermeneutik eine ethische Wende? Über den Zugang zu einer ethischen Dimension des Verstehens, 2011

Auf die Frage, was es heißt, "etwas zu verstehen", gibt man häufig eine Antwort, die an die Gesc... more Auf die Frage, was es heißt, "etwas zu verstehen", gibt man häufig eine Antwort, die an die Geschichte des Ödipus' erinnert. Erst Ödipus vermochte es, die Fragen der Sphinx, die Theben im Griff hielt und alle verschlang, die ihre Rätsel nicht lösen konnten, richtig zu beantworten, so dass die Sphinx vernichtet und er selbst König wurde. Verstehen wäre so gesehen nichts anderes als die Überwindung rätselhafter Hindernisse. Demjenigen, der nicht versteht, steht ein Schaden bevor; und wer verstanden hat, ist nicht nur außer Gefahr, sondern hat auch einen Gewinn erzielt. Demnach ginge es also darum, die Tätigkeit der Rätsellösung methodisch zu sichern.

In seiner Zurückweisung einer instrumentalistischen Auslegung des Verstehens wird Hans-Georg Gadamer zwar von einer ethischen Haltung motiviert, die ungefähr folgender Reflexion entspringt: Wenn Verstehen im sprachlichen Medium erfolgt und das Gespräch die Instanz der Sprache par excellence ist, bedeutet dann Verstehen nicht primär "sich mit jemandem verstehen" - und nicht "ein Rätsel lösen"? Indem Gadamer aber Heideggers Auffassung folgt, die sich auf die Hermeneutik menschlicher Faktizität als eines ontologischen Problems konzentriert, gibt er diese ethische Perspektive zugunsten eines ontologischen Interesses preis.

Die vorliegende Arbeit will zur Eröffnung einer ethischen Dimension des Verstehens hinleiten und zeigen, dass die Preisgabe dieser Dimension auf Seiten Gadamers notwendig einen Rückfall in das "Sphinxparadigma" mit sich bringt.

Research paper thumbnail of Disposición fenomenológica, reflexión y consciencia originaria.

El siguiente trabajo (Tesis presentada en vistas a la obtención del grado de licenciatura en filo... more El siguiente trabajo (Tesis presentada en vistas a la obtención del grado de licenciatura en filosofía) persigue, en primer lugar, ofrecer algunos elementos introductorios a la fenomenología. En segundo lugar ella intenta resolver cierto problema vinculado al concepto fenomenológico fundamental de la reflexión. Este problema se suscita a la hora de interpretar la relación de dicho concepto con uno que le es correlativo, a saber, el de lo irreflejo. En esta relación, se juegan cuestiones fenomenológicas de alta importancia, pues la reflexión designa el medio metodológico fundamental de investigación en fenomenología, mientras que lo irreflejo remite a un fundamento estructural primitivo de la figura de la consciencia, siendo esta última el objeto de la investigación en fenomenología.

Talks by José Antonio Errázuriz

Research paper thumbnail of Réponse de E. Balibar à deux questions sur le conflit

Journée d'études « Civilité et violence » 9 février 2015, Université catholique de Louvain, 2015

This is a transcript of two prepared questions addressed to mr. Étienne Balibar along with his sp... more This is a transcript of two prepared questions addressed to mr. Étienne Balibar along with his spontaneous answers. This exchange took place in 2015, in a workshop on violence.

Research paper thumbnail of Comprendre (vraiment) nos ennemis : un vœu pieux ?

Comprendre (vraiment) nos ennemis : un voeu pieux ? Vous aurez, mesdames et messieurs, peut-être ... more Comprendre (vraiment) nos ennemis : un voeu pieux ? Vous aurez, mesdames et messieurs, peut-être lu ou entendu quelque part le proverbe « tout comprendre c'est tout pardonner ». Je vous invite à réfléchir brièvement autour de cette phrase afin d'introduire notre discussion. L'intuition à laquelle ce dicton se rapporte est, il me semble, à peu près la suivante : celui qui a été l'objet d'une injustice ou d'un mal quelconque sera d'autant plus enclin à disculper les personnes qui ont causé son malheur qu'il sera parvenu à comprendre la situation et les motivations précises de ces individus. Pourquoi ? Eh bien, parce-que il parviendra probablement à comprendre qu'ils ne visaient pas à lui causer un mal, que cette conséquence fut le résultat de leur ignorance, de leur naïveté, etc. , et que s'ils voulait effectivement lui causer du mal, ils n'ont pas pu faire autrement, car leur circonstances les ont déterminé dans ce sens. On pourrait attribuer à cette représentation une certaine noblesse philanthropique : d'un côté, elle affirme d'abord avec Rousseau que l'homme est essentiellement innocent et ensuite avec Socrate que tout mal est un produit involontaire de l'ignorance. D'un autre côté cette représentation nous encourage à pratiquer la compréhension jusqu'au bout pour que nous tentions de vérifier que -contrairement aux apparences -il est effectivement le cas que l'homme est essentiellement innocent bien que victime parfois de l'ignorance. Ces idées peuvent, certes, être soumises à critiques, mais assumons, à titre d'hypothèse que tout comprendre c'est effectivement tout pardonner. Or, je vous propose de nous poser la question suivante : qu'est-ce qui se passe dans le cas non de dieux qui peuvent peut-être tout comprendre, mais dans notre cas, c.-à-d. celui des êtres qui forcement ne comprennent pas tout ? Est-il sincère d'affirmer que nous, les hommes, pouvons tout disculper, tout excuser ? Je pense que nous répondrons tous à cette question par la négative. Même pour le plus tolérant et le plus éclectique parmi nous il y a de choses qui lui apparaitront aussi inacceptables qu'inexcusables, comme peut-être l'intolérance (pour le tolérant) ou le sectarisme (pour l'éclectique). Pour chacun parmi nous il y a d'actions, d'attitudes d'autrui qui nous apparaissent insensées, soit d'un point de vue moral, soit du point de vue de la vérité ; il s'agit alors d'actions ou d'affirmations qui nous ne pouvons pas comprendre et qui nous ne saurions alors ni excuser, ni disculper. On connaît tous le vécu où, en nous prenant la tête avec un sentiment de stupeur mêlé avec l'indignation, nous nous demandons p. e. « mais comment a-t-on pu jamais envisager une défense de telle ou telle idée ? » ou « quel esprit malade a bien pu encourager telle ou telle conduite ? », etc. Précisément parce que l'impossibilité de tout comprendre fait partie de notre condition, nous ne pouvons ni excuser ni disculper toute conduite, toute acte, toute affirmation d'autrui. En raison de notre finitude, nous ne pouvons pas, pour le dire autrement, nous soustraire à la possibilité d'entrer dans un rapport d'inimitié avec autrui. Si tout comprendre c'est tout pardonner, et seulement quelque chose comme le dieu peut tout comprendre, seulement le dieu pourra prétendre ne pas avoir absolument d'ennemis.

Research paper thumbnail of Violence ceci, violence cela… Certes, mais de quoi parlons-nous concrètement ?

Nous dévouerons les prochaines deux heures et demie à une réflexion collective sur la notion de v... more Nous dévouerons les prochaines deux heures et demie à une réflexion collective sur la notion de violence. Je vous propose de suivre dans notre discussion le sens d'une question d'apparence naïve et même inintelligente ; à savoir, la question qui demande en toute généralité : qu'est-ce que la violence ? Mais, dans quel but ? Ou pour le dire autrement, qu'est-ce qui conseille d'entamer une discussion sur le phénomène dans de termes si généreux ?

Research paper thumbnail of Gewalt dies, Gewalt das… Na ja, klar. Wovon sprechen wir aber eigentlich?

Die Gewalt: einige Betrachtungen. Im Laufe der nächsten zwei und halb Stunden werden wir uns koll... more Die Gewalt: einige Betrachtungen. Im Laufe der nächsten zwei und halb Stunden werden wir uns kollektiv mit dem Begriff der Gewalt beschäftigen. Ich schlage euch vor, unsere Auseinandersetzung nach dem Sinne einer scheinbar naiven und sogar dummen Frage zu leiten; nach dem Sinne nämlich der allgemeinen Frage, was heißt Gewalt? Aber warum sollten wir eine Auseinandersetzung mit diesem Phänomen auf dem Grund eines so allgemeinen Ansatzes anschneiden? Das Wort Gewalt lässt sich heute häufig hören, erstens im Bereich der politischen und sozialen Handlung, zweitens im Bereich der theoretischen Betrachtung dieser zwei Sphären. Stets wird das Wort in politischen Reden ausgesprochen, nicht nur in Bezug auf außenpolitischen sondern auch auf innenpolitischen Angelegenheiten. Der rekursive Gebrauch des Begriffes im politischen Diskurs bezieht sich wahrscheinlich auf die deutlich axiologische Färbung des Letzten: als gewaltig charakterisiert man dasjenige, was man vor den Anderen irgendwie anzeigen oder diskreditieren will. Denn dasjenige, was gewältig ist, sollte allein dadurch mindestens ethisch, wenn nicht auch rechtlich vorwerfbar sein. Wird den gewaltigen Weg genommen, sollte das Zustandekommen des Gerechten und des Vernünftigen verunmöglicht worden sein (eine kleine Bemerkung: Schon im alltäglichem Kontext wird zwischen echter, "krimineller" Gewalt und jener Kraft unterschieden, die der Ersten entgegenwirken soll [VIDEO]). Im Begriff der Gewalt sieht andererseits die Reflexion über das

Research paper thumbnail of Sobre lo que hacemos cuando decimos comprender al enemigo

Sobre lo que hacemos cuando decimos comprender al enemigo "[…] experimentar eso que llamamos admi... more Sobre lo que hacemos cuando decimos comprender al enemigo "[…] experimentar eso que llamamos admiración [o asombro, θαυμάζειν] es muy característico del filósofo. Este y no otro, efectivamente, es el origen de la filosofía" (Teeteto, 155d). Espero reflejar la opinión de la mayoría de entre ustedes al afirmar que podemos acordar, sin mayor dificultad, una cierta validez a esta célebre explicación platónica del origen del pensamiento crítico. Digo cierta validez, pues me parece necesario precisar lo siguiente: el asombro que motiva nuestra reflexión crítica, no encuentra siempre su origen en algo que suscita admiración -la traducción más próxima al término griego empleado por Platón, el cual remite a un sentimiento de valencia positiva. El asombro que motiva nuestra reflexión pertenece muchas veces al orden de lo que suscita desconcierto, turbación, etc. El escándalo es una actitud que pertenece a esta segunda clase de asombro, y que suele motivar la reflexión crítica. Aquél consiste en un desconcierto suscitado por dichos o acciones que van contra lo que es o lo que debiera ser el caso. El "contra-sentido", por así decir, de tales

Research paper thumbnail of Examen de la portée de la contradiction performative en tant qu'outil argumentatif

The notion of performative contradiction is widely used today –and not exclusively in philosophic... more The notion of performative contradiction is widely used today –and not exclusively in philosophical contexts– as an argumentative device capable of unveiling the discursive inadmissibility of certain kinds of statements in a rather conclusive way. The growing popularity of this notion has not however been accompanied by a clear elucidation of its actual argumentative value (i.e. of the underlying reasons that make it a valuable argumentative device). The following article attempts to provide an initial analysis which could eventually lead to, or at least awake an interest in, the accomplishment of this philosophical task. This attempt consists in 1). a brief exposition of some ancestors of the performative contradiction (an exposition that should illustrate the intuition underlying this notion) and 2). a description that intends to answer the question: What exactly happens when we commit a performative contradiction? I shall try to make the case for a restricted use of the notion of performative contradiction.

Research paper thumbnail of Mieux comprendre ou comprendre autrement ? Entre universalisme, faillibilisme et doctrine de l'incommensurabilité

Comment empêcher que l'étude de l'humaine fasse violence à son objet, qu'il le présente déformé p... more Comment empêcher que l'étude de l'humaine fasse violence à son objet, qu'il le présente déformé par de descriptions hâtives ou par d'explications conduites par certains intérêts étrangers au phénomène en question ? Cette question concerne -au moins dans sa forme -l'étude de tout objet, dans la mesure où toute science ainsi que toute philosophie tâchent d'exhiber leurs phénomènes d'étude tels qu'ils sont et non simplement tels qu'ils nous semblent être de prime abord ou d'après nos intérêts. Il faut cependant noter que dans le cas de l'étude de l'humaine, la question d'une adéquate voie d'accès aux phénomènes comporte une dimension non seulement épistémologique, mais aussi éthique. Car dans le cas de l'étude de l'humain il ne s'agit pas seulement de rendre compte d'actions et de comportements des agents, mais de produire une interprétation de ces phénomènes capable de faire justice aux agents en question. Une interprétation des agents qui leur fait justice est celle que les agents concernés pourraient hypothétiquement accepter comme étant la correcte, même si elle ne coïncide que partiellement avec les termes de leur auto-compréhension.

Drafts by José Antonio Errázuriz

Research paper thumbnail of Considérations autour d’une interprétation éthique de l’anthropologie de Jan Patocka

Research paper thumbnail of Entwurf einer möglichen Ergänzung der kantischen Moralphilosophie durch einen auf die Evolutionstheorie Darwins  beruhenden psychologischen Ansatz

Es geht um die Skizze einer möglichen Annäherung zwischen der praktischen Philosophie Kants und d... more Es geht um die Skizze einer möglichen Annäherung zwischen der praktischen Philosophie Kants und den psychologischen Untersuchungen Piagets um das moralische Urteil beim Kinde. Wir möchten die Perspektive darstellen, einer eventuellen Bereicherung des philosophisch-transzendentalen Gesichtspunkts Kants angesichts gewisser Betrachtungen des schweizerischen Psychologen.

Research paper thumbnail of L’invocation des motifs phénoménologiques de l’archi-christologie  et de l’incarnation comme réponse à certains  défis méthodologiques chez M. Henry

Tel que l'auteur français n'hésite pas à l'affirmer, la philosophie de Michel Henry se veut manif... more Tel que l'auteur français n'hésite pas à l'affirmer, la philosophie de Michel Henry se veut manifestement phénoménologique. Or, le geste de structurer des recherches philosophiques sous le titre d'une phénoménologie présuppose une volonté de suite (ou de poursuite) des certains aspects décisifs des enseignements d'Edmund Husserl, le fondateur de cette tendance philosophique. Étant donné que les deux textes d'Henry, dont l'interprétation nous concerne aujourd'hui, proviennent, l'un d'un article, l'autre d'une conférence, et qu'ils manquent ainsi de conjoncture au sein d'une oeuvre plus ample, conjoncture qui nous permettrait de les situer et comprendre sa place à l'intérieur d'une problématique majeure, je vous propose, afin de suppléer cette carence, de suivre la piste du fait qu'on vient d'énoncer (à savoir que dans les réflexions henryennes il y va d'une phénoménologie et que cela implique un dialogue plus ou moins direct avec certains enseignements décisifs de Husserl), cela dans le but d'effectuer une contextualisation des deux textes pertinents et ainsi accomplir une première approche herméneutique à eux : à savoir, comprendre la question par rapport à laquelle ces deux articles peuvent être lus comme une réponse. Il me semble alors pertinent d'effectuer un détour provisoire des articles qui composent l'objet de cette présentation afin d'établir, à travers la clarification du rapport entre la philosophie henryenne et husserlienne, la mesure dans laquelle ils appartiennent à un discours phénoménologique.

Research paper thumbnail of The Meaning of Competition in the Intellectual Field

En primer lugar, quisiera asegurar el acceso a mi tema -en otras palabras-fijar la cuestión sobre... more En primer lugar, quisiera asegurar el acceso a mi tema -en otras palabras-fijar la cuestión sobre la que tratarán estas reflexiones, las cuales pretenden ofrecer una contribución a dos extensos grupos de problemas -que se encuentran estrechamente relacionados-. Por un lado, pretenden precisar la problemática de la competencia; y por otro lado, buscan contribuir a una teoría sociológica de la esfera intelectual.

Research paper thumbnail of Errazuriz - La notion de l’ennemi dans le discours des philosophes

La notion de l’ennemi dans le discours des philosophes: vers une taxonomie du concept, 2020

L'étude suivante décrit et classifie les usages les plus récurrents des mots "ennemi" et "inimiti... more L'étude suivante décrit et classifie les usages les plus récurrents des mots "ennemi" et "inimitié" au sein du discours philosophique traditionnel. Dans le but de contribuer à une compréhension structurée de ces notions, nous procédons en deux temps. Nous explorons d'abord les usages auxiliaires (ou non techniques) de ces termes, en les distinguant suivant leurs connotations axiologiques. Dans un deuxième moment , nous discutons les usages techniques de la notion au sein de la philosophie du droit. Ici, nous iden-tifions deux façons de présenter le concept: il y aurait une voie qualitative et une voie quantitative pour définir l'ennemi et l'inimitié.

This study reviews and classifies the most common uses of the terms "enemy" and "enmity" within the context of traditional philosophical discourse. In order to contribute to a structured understanding of these concepts, we proceed in two steps. We first explore the auxiliary (or non-technical) uses of the terms, which we distinguish from each other according to their axiological connotations. In a second part, we review the technical uses of the concepts known to philosophy of law. Here, we distinguish between two different approaches to the concept, one of which defines it through qualitative criteria, and a second approach that uses the term as a quantifier (of intensity, strength, etc.)

Research paper thumbnail of Mon ennemi, nos ennemis Éléments pour une herméneutique de la discorde

Mon ennemi, nos ennemis Éléments pour une herméneutique de la discorde, 2016

My doctoral research starts from the observation that enmity is generally recalled as an auxilia... more My doctoral research starts from the observation that enmity is generally recalled as an auxiliary category, as a secondary means to analyse such phenomena as war and politics. This is due, as I have showed, to the fact that enmity is generally interpreted through a naturalistic paradigm. The phenomenon is thus understood as a sub product of a general economy of life. Under this perspective, my enemy is whoever happens to endanger, directly or indirectly, my survival. According to this paradigm, every enmity could be traced back to an immemorial struggle for life. An extensive discussion with ethology, psychanalysis, anthropology, sociology and legal theory (particularly with Carl Schmitt) drove me to the conclusion that this approach to enmity does not provide a critical account capable of enlightening the actors engaged in such conflicts. My research followed the premise that actors engaged in high intensity conflicts are not merely blind puppets of a vis a tergo. They believe to have reasons to act the way they do, and they usually try to justify their conduct. My analysis adopted thus the actor’s perspective in order to reconstruct the specific kind of reasoning which tends to guide us when we engage high intensity conflicts. This approach allowed me to identify the specific way in which actors interpret adversaries which appear under the guise of enmity. The question that rose was the following: is it possible to fully understand one’s own enemy, i.e. to interpret the other through a grid capable of doing her/him justice (and not just producing a certain caricature of the adversary adequate to one’s own purposes)? We concluded that the possibility of such an understanding of the enemy demands the actor to delay the beginning of hostile action as much as possible (a rational demand which is at odds with all doctrines of pre-emptive action).

(fre) Jusqu’à présent, les philosophes ont accordé relativement peu d’attention aux notions de l’ennemi et de l’inimitié. Dans le meilleur de cas, ces dernières sont utilisées comme concepts auxiliaires pour l’éclairage de la guerre, du conflit, de l’ordre politique, etc. Ainsi, les phénomènes désignés par ces concepts n’ont été envisagés dans leur spécificité propre que très rarement ; la plupart du temps, ils sont abordés en fonction et comme fonctions d’autres phénomènes qui leur sont apparentés. En réponse à ce constat, ma recherche doctorale prétend rendre justice à la spécificité des notions de l’ennemi et de l’inimitié. Elles désignent, en effet, un rapport particulier envers autrui, ainsi qu’une interprétation distinctive de ce dernier. Les analyses de ma recherche contribuent à l’éclairage des limites de la paix, qui sont en même temps les limites de la compréhension d’autrui. Il y a des circonstances fatidiques où nous ne pouvons rendre un sens aux actions hostiles de l’autre qu’en réduisant ce dernier à une caricature de soi-même ‒ dans l’ordre de nos représentations. La rencontre d’un ennemi est ainsi la situation conflictuelle aporétique, où certaines raisons nous poussent à refuser notre charité herméneutique à l’antagoniste. Ma recherche permet de constater que seul un ajournement (dangereux) de ce refus donne quelques chances à la préservation de la paix lors des circonstances conflictuelles particulièrement épineuses.

Research paper thumbnail of Concorde ou discorde: les herméneutiques de Gadamer et de Nietzsche

Concorde ou discorde: les herméneutiques de Gadamer et de Nietzsche, 2015

Jusqu’aujourd’hui, les réflexions de Friedrich Nietzsche et de Hans-Georg Gadamer sur le phénomè... more Jusqu’aujourd’hui, les réflexions de Friedrich Nietzsche et de Hans-Georg Gadamer sur le phénomène de la compréhension ont fait l’objet de quelques tentatives de comparaison. En gros, ces tentatives se laissent diviser en deux catégories : elles essayent soit de montrer en quoi la pensée herméneutique de l’un de ces auteurs est supérieure à la pensée herméneutique de l’autre, soit de proposer une synthèse entre leurs doctrines, en montrant notamment les corrections que l’une peut apporter à l’autre. Dans ce papier, nous confrontons les réflexions de Nietzsche et de Gadamer sur le phénomène de la compréhension en essayant une voie d’interprétation alternative. Nous soutenons qu’à chacune de ces réflexions correspond une différente sphère de validité. Il s’agit plus précisément de tenir compte de défis herméneutiques spécifiques auxquels chaque auteur répond dans sa respective doctrine.

Research paper thumbnail of "JE HAIS LES INDIFFÉRENTS": UNE BRÈVE RÉFLEXION SUR L'INDIFFÉRENCE CITOYENNE

Au vu de l’intensité des passions que l’indifférence semble pouvoir réveiller chez ceux qui sont ... more Au vu de l’intensité des passions que l’indifférence semble pouvoir réveiller chez ceux qui sont engagés dans une cause, je propose d’examiner brièvement la question de l’indifférence citoyenne, particulièrement à une époque où l’appel à l’indignation citoyenne ne cesse de se répandre. Cette indignation ne concerne bien entendu pas seulement l’antagoniste politique: elle atteint aussi très souvent celui qui reste indifférent envers un nombre d’enjeux dits urgents.

Research paper thumbnail of Der Vorwurf der philosophischen Naivität. Zur problematischen Tragweite einer Form der Kritik  am Leitfaden der Phänomenologie E. Husserls

There are some relatively good reasons not to pay special attention to the concept of naivety in ... more There are some relatively good reasons not to pay special attention to the concept of naivety in the context of husserlian phenomenology. The husserlian use of this concept may be characterized rather as an auxiliary one than as a technical one, for it doesn’t seem to play any decisive role when it comes to phenomenological analysis as such. The concept in question gains nevertheless in argumentative importance when it comes to the husserlian evaluation of philosophical tradition as well as of some competing philosophical schools. An analysis of the concept of naivety may thus allow us to approach an hermeneutical dimension of Husserl’s phenomenology. The first part of the following article offers a tentative reconstruction of Husserl’s usage of the concept in question whereas the second one discusses some hermeneutical difficulties related to its systematic use.

Research paper thumbnail of The performative contradiction as an argumentative device: an analysis of its reach and scope.

The notion of performative contradiction is widely used today –and not exclusively in philosophic... more The notion of performative contradiction is widely used today –and not exclusively in philosophical contexts– as an argumentative device capable of unveiling the discursive inadmissibility of certain kinds of statements in a rather conclusive way. The growing popularity of this notion has not however been accompanied by a clear elucidation of its actual argumentative value (i.e. of the underlying reasons that make it a valuable argumentative device). The following article attempts to provide an initial analysis which could eventually lead to, or at least awake an interest in, the accomplishment of this philosophical task. This attempt consists in 1). a brief exposition of some ancestors of the performative contradiction (an exposition that should illustrate the intuition underlying this notion) and 2). a description that intends to answer the question: What exactly happens when we commit a performative contradiction? I shall try to make the case for a restricted use of the notion of performative contradiction. As such, a polemic posture towards its most prominent defender (Karl-Otto Apel) will be adopted.

Research paper thumbnail of Sur les risques d'un usage pléthorique du concept de violence

Judith Butler, du genre à la non-violence, 2017

Les efforts pour dénoncer les mécanismes par lesquels le pouvoir hégémonique se reproduit et se p... more Les efforts pour dénoncer les mécanismes par lesquels le pouvoir hégémonique se reproduit et se perpétue produisent parfois une banalisation du concept de violence. Le choix systématique du terme violence pour décrire des formes subtiles d’abus produit une fluidification progressive de ce concept . Cette fluidification, laquelle est souvent convenable aux critiques du pouvoir, risque cependant d’affecter la stabilité des conventions de l’action non violente, et d’affecter a fortiori la légitimité des mesures de résistance au pouvoir hégémonique. Car la fluidification du concept de violence permet à l’autorité d’avoir recours aux mêmes pratiques discursives décrites ci-dessus pour affirmer que l’apparent calme, modération, etc. des actions de désobéissance dissimulent une grave violence exigeant urgemment l’usage de la force répressive. Ainsi, un recours critique indiscriminé de la notion de violence porte atteinte à une interprétation stabilisée de la notion de non-violence.
Il en résulte que la perspective d’une reconnaissance généralisée des codes et des conventions de l’action non violente exige un effort herméneutique pour stabiliser les conventions qui régissent l’usage de la notion de violence. Autrement dit, il s’agit de combattre un usage trop plastique de la notion de violence, et de se soucier qu’elle soit réservée pour désigner des phénomènes qui « méritent » le nom. Le projet de stabilisation du concept de violence est certainement une entreprise à plusieurs étapes. Dans les pages suivantes, nous nous limiterons à fournir quelques indications élémentaires les concernant.

Research paper thumbnail of Warum erfordert Gadamers Hermeneutik eine ethische Wende? Über den Zugang zu einer ethischen Dimension des Verstehens

Warum erfordert Gadamers Hermeneutik eine ethische Wende? Über den Zugang zu einer ethischen Dimension des Verstehens, 2011

Auf die Frage, was es heißt, "etwas zu verstehen", gibt man häufig eine Antwort, die an die Gesc... more Auf die Frage, was es heißt, "etwas zu verstehen", gibt man häufig eine Antwort, die an die Geschichte des Ödipus' erinnert. Erst Ödipus vermochte es, die Fragen der Sphinx, die Theben im Griff hielt und alle verschlang, die ihre Rätsel nicht lösen konnten, richtig zu beantworten, so dass die Sphinx vernichtet und er selbst König wurde. Verstehen wäre so gesehen nichts anderes als die Überwindung rätselhafter Hindernisse. Demjenigen, der nicht versteht, steht ein Schaden bevor; und wer verstanden hat, ist nicht nur außer Gefahr, sondern hat auch einen Gewinn erzielt. Demnach ginge es also darum, die Tätigkeit der Rätsellösung methodisch zu sichern.

In seiner Zurückweisung einer instrumentalistischen Auslegung des Verstehens wird Hans-Georg Gadamer zwar von einer ethischen Haltung motiviert, die ungefähr folgender Reflexion entspringt: Wenn Verstehen im sprachlichen Medium erfolgt und das Gespräch die Instanz der Sprache par excellence ist, bedeutet dann Verstehen nicht primär "sich mit jemandem verstehen" - und nicht "ein Rätsel lösen"? Indem Gadamer aber Heideggers Auffassung folgt, die sich auf die Hermeneutik menschlicher Faktizität als eines ontologischen Problems konzentriert, gibt er diese ethische Perspektive zugunsten eines ontologischen Interesses preis.

Die vorliegende Arbeit will zur Eröffnung einer ethischen Dimension des Verstehens hinleiten und zeigen, dass die Preisgabe dieser Dimension auf Seiten Gadamers notwendig einen Rückfall in das "Sphinxparadigma" mit sich bringt.

Research paper thumbnail of Disposición fenomenológica, reflexión y consciencia originaria.

El siguiente trabajo (Tesis presentada en vistas a la obtención del grado de licenciatura en filo... more El siguiente trabajo (Tesis presentada en vistas a la obtención del grado de licenciatura en filosofía) persigue, en primer lugar, ofrecer algunos elementos introductorios a la fenomenología. En segundo lugar ella intenta resolver cierto problema vinculado al concepto fenomenológico fundamental de la reflexión. Este problema se suscita a la hora de interpretar la relación de dicho concepto con uno que le es correlativo, a saber, el de lo irreflejo. En esta relación, se juegan cuestiones fenomenológicas de alta importancia, pues la reflexión designa el medio metodológico fundamental de investigación en fenomenología, mientras que lo irreflejo remite a un fundamento estructural primitivo de la figura de la consciencia, siendo esta última el objeto de la investigación en fenomenología.

Research paper thumbnail of Réponse de E. Balibar à deux questions sur le conflit

Journée d'études « Civilité et violence » 9 février 2015, Université catholique de Louvain, 2015

This is a transcript of two prepared questions addressed to mr. Étienne Balibar along with his sp... more This is a transcript of two prepared questions addressed to mr. Étienne Balibar along with his spontaneous answers. This exchange took place in 2015, in a workshop on violence.

Research paper thumbnail of Comprendre (vraiment) nos ennemis : un vœu pieux ?

Comprendre (vraiment) nos ennemis : un voeu pieux ? Vous aurez, mesdames et messieurs, peut-être ... more Comprendre (vraiment) nos ennemis : un voeu pieux ? Vous aurez, mesdames et messieurs, peut-être lu ou entendu quelque part le proverbe « tout comprendre c'est tout pardonner ». Je vous invite à réfléchir brièvement autour de cette phrase afin d'introduire notre discussion. L'intuition à laquelle ce dicton se rapporte est, il me semble, à peu près la suivante : celui qui a été l'objet d'une injustice ou d'un mal quelconque sera d'autant plus enclin à disculper les personnes qui ont causé son malheur qu'il sera parvenu à comprendre la situation et les motivations précises de ces individus. Pourquoi ? Eh bien, parce-que il parviendra probablement à comprendre qu'ils ne visaient pas à lui causer un mal, que cette conséquence fut le résultat de leur ignorance, de leur naïveté, etc. , et que s'ils voulait effectivement lui causer du mal, ils n'ont pas pu faire autrement, car leur circonstances les ont déterminé dans ce sens. On pourrait attribuer à cette représentation une certaine noblesse philanthropique : d'un côté, elle affirme d'abord avec Rousseau que l'homme est essentiellement innocent et ensuite avec Socrate que tout mal est un produit involontaire de l'ignorance. D'un autre côté cette représentation nous encourage à pratiquer la compréhension jusqu'au bout pour que nous tentions de vérifier que -contrairement aux apparences -il est effectivement le cas que l'homme est essentiellement innocent bien que victime parfois de l'ignorance. Ces idées peuvent, certes, être soumises à critiques, mais assumons, à titre d'hypothèse que tout comprendre c'est effectivement tout pardonner. Or, je vous propose de nous poser la question suivante : qu'est-ce qui se passe dans le cas non de dieux qui peuvent peut-être tout comprendre, mais dans notre cas, c.-à-d. celui des êtres qui forcement ne comprennent pas tout ? Est-il sincère d'affirmer que nous, les hommes, pouvons tout disculper, tout excuser ? Je pense que nous répondrons tous à cette question par la négative. Même pour le plus tolérant et le plus éclectique parmi nous il y a de choses qui lui apparaitront aussi inacceptables qu'inexcusables, comme peut-être l'intolérance (pour le tolérant) ou le sectarisme (pour l'éclectique). Pour chacun parmi nous il y a d'actions, d'attitudes d'autrui qui nous apparaissent insensées, soit d'un point de vue moral, soit du point de vue de la vérité ; il s'agit alors d'actions ou d'affirmations qui nous ne pouvons pas comprendre et qui nous ne saurions alors ni excuser, ni disculper. On connaît tous le vécu où, en nous prenant la tête avec un sentiment de stupeur mêlé avec l'indignation, nous nous demandons p. e. « mais comment a-t-on pu jamais envisager une défense de telle ou telle idée ? » ou « quel esprit malade a bien pu encourager telle ou telle conduite ? », etc. Précisément parce que l'impossibilité de tout comprendre fait partie de notre condition, nous ne pouvons ni excuser ni disculper toute conduite, toute acte, toute affirmation d'autrui. En raison de notre finitude, nous ne pouvons pas, pour le dire autrement, nous soustraire à la possibilité d'entrer dans un rapport d'inimitié avec autrui. Si tout comprendre c'est tout pardonner, et seulement quelque chose comme le dieu peut tout comprendre, seulement le dieu pourra prétendre ne pas avoir absolument d'ennemis.

Research paper thumbnail of Violence ceci, violence cela… Certes, mais de quoi parlons-nous concrètement ?

Nous dévouerons les prochaines deux heures et demie à une réflexion collective sur la notion de v... more Nous dévouerons les prochaines deux heures et demie à une réflexion collective sur la notion de violence. Je vous propose de suivre dans notre discussion le sens d'une question d'apparence naïve et même inintelligente ; à savoir, la question qui demande en toute généralité : qu'est-ce que la violence ? Mais, dans quel but ? Ou pour le dire autrement, qu'est-ce qui conseille d'entamer une discussion sur le phénomène dans de termes si généreux ?

Research paper thumbnail of Gewalt dies, Gewalt das… Na ja, klar. Wovon sprechen wir aber eigentlich?

Die Gewalt: einige Betrachtungen. Im Laufe der nächsten zwei und halb Stunden werden wir uns koll... more Die Gewalt: einige Betrachtungen. Im Laufe der nächsten zwei und halb Stunden werden wir uns kollektiv mit dem Begriff der Gewalt beschäftigen. Ich schlage euch vor, unsere Auseinandersetzung nach dem Sinne einer scheinbar naiven und sogar dummen Frage zu leiten; nach dem Sinne nämlich der allgemeinen Frage, was heißt Gewalt? Aber warum sollten wir eine Auseinandersetzung mit diesem Phänomen auf dem Grund eines so allgemeinen Ansatzes anschneiden? Das Wort Gewalt lässt sich heute häufig hören, erstens im Bereich der politischen und sozialen Handlung, zweitens im Bereich der theoretischen Betrachtung dieser zwei Sphären. Stets wird das Wort in politischen Reden ausgesprochen, nicht nur in Bezug auf außenpolitischen sondern auch auf innenpolitischen Angelegenheiten. Der rekursive Gebrauch des Begriffes im politischen Diskurs bezieht sich wahrscheinlich auf die deutlich axiologische Färbung des Letzten: als gewaltig charakterisiert man dasjenige, was man vor den Anderen irgendwie anzeigen oder diskreditieren will. Denn dasjenige, was gewältig ist, sollte allein dadurch mindestens ethisch, wenn nicht auch rechtlich vorwerfbar sein. Wird den gewaltigen Weg genommen, sollte das Zustandekommen des Gerechten und des Vernünftigen verunmöglicht worden sein (eine kleine Bemerkung: Schon im alltäglichem Kontext wird zwischen echter, "krimineller" Gewalt und jener Kraft unterschieden, die der Ersten entgegenwirken soll [VIDEO]). Im Begriff der Gewalt sieht andererseits die Reflexion über das

Research paper thumbnail of Sobre lo que hacemos cuando decimos comprender al enemigo

Sobre lo que hacemos cuando decimos comprender al enemigo "[…] experimentar eso que llamamos admi... more Sobre lo que hacemos cuando decimos comprender al enemigo "[…] experimentar eso que llamamos admiración [o asombro, θαυμάζειν] es muy característico del filósofo. Este y no otro, efectivamente, es el origen de la filosofía" (Teeteto, 155d). Espero reflejar la opinión de la mayoría de entre ustedes al afirmar que podemos acordar, sin mayor dificultad, una cierta validez a esta célebre explicación platónica del origen del pensamiento crítico. Digo cierta validez, pues me parece necesario precisar lo siguiente: el asombro que motiva nuestra reflexión crítica, no encuentra siempre su origen en algo que suscita admiración -la traducción más próxima al término griego empleado por Platón, el cual remite a un sentimiento de valencia positiva. El asombro que motiva nuestra reflexión pertenece muchas veces al orden de lo que suscita desconcierto, turbación, etc. El escándalo es una actitud que pertenece a esta segunda clase de asombro, y que suele motivar la reflexión crítica. Aquél consiste en un desconcierto suscitado por dichos o acciones que van contra lo que es o lo que debiera ser el caso. El "contra-sentido", por así decir, de tales

Research paper thumbnail of Examen de la portée de la contradiction performative en tant qu'outil argumentatif

The notion of performative contradiction is widely used today –and not exclusively in philosophic... more The notion of performative contradiction is widely used today –and not exclusively in philosophical contexts– as an argumentative device capable of unveiling the discursive inadmissibility of certain kinds of statements in a rather conclusive way. The growing popularity of this notion has not however been accompanied by a clear elucidation of its actual argumentative value (i.e. of the underlying reasons that make it a valuable argumentative device). The following article attempts to provide an initial analysis which could eventually lead to, or at least awake an interest in, the accomplishment of this philosophical task. This attempt consists in 1). a brief exposition of some ancestors of the performative contradiction (an exposition that should illustrate the intuition underlying this notion) and 2). a description that intends to answer the question: What exactly happens when we commit a performative contradiction? I shall try to make the case for a restricted use of the notion of performative contradiction.

Research paper thumbnail of Mieux comprendre ou comprendre autrement ? Entre universalisme, faillibilisme et doctrine de l'incommensurabilité

Comment empêcher que l'étude de l'humaine fasse violence à son objet, qu'il le présente déformé p... more Comment empêcher que l'étude de l'humaine fasse violence à son objet, qu'il le présente déformé par de descriptions hâtives ou par d'explications conduites par certains intérêts étrangers au phénomène en question ? Cette question concerne -au moins dans sa forme -l'étude de tout objet, dans la mesure où toute science ainsi que toute philosophie tâchent d'exhiber leurs phénomènes d'étude tels qu'ils sont et non simplement tels qu'ils nous semblent être de prime abord ou d'après nos intérêts. Il faut cependant noter que dans le cas de l'étude de l'humaine, la question d'une adéquate voie d'accès aux phénomènes comporte une dimension non seulement épistémologique, mais aussi éthique. Car dans le cas de l'étude de l'humain il ne s'agit pas seulement de rendre compte d'actions et de comportements des agents, mais de produire une interprétation de ces phénomènes capable de faire justice aux agents en question. Une interprétation des agents qui leur fait justice est celle que les agents concernés pourraient hypothétiquement accepter comme étant la correcte, même si elle ne coïncide que partiellement avec les termes de leur auto-compréhension.

Research paper thumbnail of Considérations autour d’une interprétation éthique de l’anthropologie de Jan Patocka

Research paper thumbnail of Entwurf einer möglichen Ergänzung der kantischen Moralphilosophie durch einen auf die Evolutionstheorie Darwins  beruhenden psychologischen Ansatz

Es geht um die Skizze einer möglichen Annäherung zwischen der praktischen Philosophie Kants und d... more Es geht um die Skizze einer möglichen Annäherung zwischen der praktischen Philosophie Kants und den psychologischen Untersuchungen Piagets um das moralische Urteil beim Kinde. Wir möchten die Perspektive darstellen, einer eventuellen Bereicherung des philosophisch-transzendentalen Gesichtspunkts Kants angesichts gewisser Betrachtungen des schweizerischen Psychologen.

Research paper thumbnail of L’invocation des motifs phénoménologiques de l’archi-christologie  et de l’incarnation comme réponse à certains  défis méthodologiques chez M. Henry

Tel que l'auteur français n'hésite pas à l'affirmer, la philosophie de Michel Henry se veut manif... more Tel que l'auteur français n'hésite pas à l'affirmer, la philosophie de Michel Henry se veut manifestement phénoménologique. Or, le geste de structurer des recherches philosophiques sous le titre d'une phénoménologie présuppose une volonté de suite (ou de poursuite) des certains aspects décisifs des enseignements d'Edmund Husserl, le fondateur de cette tendance philosophique. Étant donné que les deux textes d'Henry, dont l'interprétation nous concerne aujourd'hui, proviennent, l'un d'un article, l'autre d'une conférence, et qu'ils manquent ainsi de conjoncture au sein d'une oeuvre plus ample, conjoncture qui nous permettrait de les situer et comprendre sa place à l'intérieur d'une problématique majeure, je vous propose, afin de suppléer cette carence, de suivre la piste du fait qu'on vient d'énoncer (à savoir que dans les réflexions henryennes il y va d'une phénoménologie et que cela implique un dialogue plus ou moins direct avec certains enseignements décisifs de Husserl), cela dans le but d'effectuer une contextualisation des deux textes pertinents et ainsi accomplir une première approche herméneutique à eux : à savoir, comprendre la question par rapport à laquelle ces deux articles peuvent être lus comme une réponse. Il me semble alors pertinent d'effectuer un détour provisoire des articles qui composent l'objet de cette présentation afin d'établir, à travers la clarification du rapport entre la philosophie henryenne et husserlienne, la mesure dans laquelle ils appartiennent à un discours phénoménologique.

Research paper thumbnail of Erwägungen um das Problem der Ausführbarkeit  einer asubjektiven Phänomenologie

) Da Patocka nur Entwurfe der asubjektiven Phänomenologie formuliert hat, es besteht die Möglichk... more ) Da Patocka nur Entwurfe der asubjektiven Phänomenologie formuliert hat, es besteht die Möglichkeit, diese philosophische Skizze eben qua Projekt zu analysieren, d. h., sowohl ihre Ausführbarkeit als auch das von ihnen umrissene Bild der Phänomenologie (bzw. der Philosophie) als zweckmäßiges Unternehmen zu schätzen. Wir werden eine provisorische Antwort auf die Frage nach der Verständigkeit des Projekts einer asubjektiven Phänomenologie versuchen. Verständigkeit eines Projekts definieren wir einfach als das minimale Gleichgewicht oder die minimale Entsprechung zwischen Zweck und zur Durchführung des betreffenden Zwecks verfügbaren Mitteln.

Research paper thumbnail of Skizze eines Ansatzes zur philosophischen Rehabilitierung des perspektivischen Schemas

In den folgenden Seiten möchte ich zu zeigen versuchen, dass die Rehabilitierung der perspektivis... more In den folgenden Seiten möchte ich zu zeigen versuchen, dass die Rehabilitierung der perspektivischen Disposition als Grunddisposition der Philosophie (bzw. des philoso-phischen Tuns und Sehens) eine sowohl ausführbare als auch gerechtfertigte philoso-phische Aufgabe ist. Ausführbarkeit und Rechtfertigung einer Aufgabe aufzuweisen heißt noch nicht, die Aufgabe selbst durchgeführt zu haben. Die philosophische Rehabi-litierung der perspektivischen Disposition bildet eine Angelegenheit, die ich hier nicht selbst in Angriff nehmen darf. Demgemäß beschränkt sich diese Arbeit auf die Absicht, sich zu einem angemessenen Ansatzpunkt der erwähnten Problematik zu nähern. Im Folgenden wird also versucht, das Vorzimmer einer philosophischen Rehabilitierung der perspektivischen Disposition zu bilden.

Research paper thumbnail of Die philosophische Bedeutung des Begriffs der Zweideutigkeit  in Phénoménologie de la perception

Research paper thumbnail of L'explication déterministe de l'action humaine, et la correction de nos connaissances

Colloque international The Genesis of Concepts and the Confrontation of Rationalities, Université catholique de Louvain, 2015

This conference paper tries to reveal a performative (and hermeneutical) inconsistency characteri... more This conference paper tries to reveal a performative (and hermeneutical) inconsistency characteristic of deterministic explanations of human behavior: when we better understand things, we suppose ourselves able to correct our relation towards the world. But what are we exactly correcting when we understand that our conduct is predetermined?

Research paper thumbnail of El origen de la enemistad: algunas observaciones sobre la estructura de la relación con el enemigo

Tradición y Actualidad de la Filosofía, Universidad de Salamanca, junio 2016, 2016

This conference paper discusses the basic relational structure that underlies high intensity conf... more This conference paper discusses the basic relational structure that underlies high intensity conflicts in which adversaries regard each other as enemies