Nicolas Le Moigne | Université de Haute-Alsace (UHA) (original) (raw)
Books by Nicolas Le Moigne
Juliette GUILBAUD, Nicolas LE MOIGNE & Thomas LÜTTENBERG (dir.), Normes culturelles et construction de la déviance: accusations et procès antijudaïques et antisémites dans l'Europe moderne et contemporaine, Paris : Ecole Pratique des Hautes Etudes & Genève : Droz, 2005, 248 p.
Papers by Nicolas Le Moigne
Revue de l’Institut français d’histoire en Allemagne, 2007
Éditeur IFRA-Institut franco-allemand (sciences historiques et sociales)
Revue de l’Institut français d’histoire en Allemagne, 2006
Éditeur IFRA-Institut franco-allemand (sciences historiques et sociales)
Revue de l’Institut français d’histoire en Allemagne, 2004
Éditeur IFRA-Institut franco-allemand (sciences historiques et sociales)
Cinquante ans de désindustrialisation
Le Liechtenstein est généralement ressenti comme un paradis fiscal et un centre financier. Pays a... more Le Liechtenstein est généralement ressenti comme un paradis fiscal et un centre financier. Pays agricole jusqu’aux années 1960, il est pourtant aujourd’hui le pays le plus industrialisé d’Europe en termes d’emplois et de contribution au P.I.B., malgré les contraintes liées à sa situation de micro-État. Ce modèle industriel est aussi un contre-modèle, dans la mesure où ses coûts salariaux sont très élevés, ses capitaux stables et familiaux, et ses centres de commandement situés sur place : autant de paramètres qui, inversés, expliquent en grande partie les scénarios de désindustrialisation visibles dans d’autres pays d’Europe comme la France. Cette contribution s’attache à analyser les éléments économiques, mais aussi sociaux et politiques de ce paradoxe, dans un petit pays qui ressemble beaucoup à un « pôle de compétitivité », avec les marges de manœuvre d’un État indépendant.
Revue de l’Institut français d’histoire en Allemagne, 2006
Revue de l’Institut français d’histoire en Allemagne, 2005
Revue de l’Institut français d’histoire en Allemagne, 2005
Revue de l’Institut français d’histoire en Allemagne, 2005
Revue de l’Institut français d’histoire en Allemagne, 2005
Revue de l’Institut français d’histoire en Allemagne, 2007
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Revue de l’Institut français d’histoire en Allemagne, 2004
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Revue de l’Institut français d’histoire en Allemagne, 2004
Revue de l’Institut français d’histoire en Allemagne, 2005
Juliette GUILBAUD, Nicolas LE MOIGNE & Thomas LÜTTENBERG (dir.), Normes culturelles et construction de la déviance: accusations et procès antijudaïques et antisémites dans l'Europe moderne et contemporaine, Paris : Ecole Pratique des Hautes Etudes & Genève : Droz, 2005, 248 p.
Revue de l’Institut français d’histoire en Allemagne, 2007
Éditeur IFRA-Institut franco-allemand (sciences historiques et sociales)
Revue de l’Institut français d’histoire en Allemagne, 2006
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Éditeur IFRA-Institut franco-allemand (sciences historiques et sociales)
Cinquante ans de désindustrialisation
Le Liechtenstein est généralement ressenti comme un paradis fiscal et un centre financier. Pays a... more Le Liechtenstein est généralement ressenti comme un paradis fiscal et un centre financier. Pays agricole jusqu’aux années 1960, il est pourtant aujourd’hui le pays le plus industrialisé d’Europe en termes d’emplois et de contribution au P.I.B., malgré les contraintes liées à sa situation de micro-État. Ce modèle industriel est aussi un contre-modèle, dans la mesure où ses coûts salariaux sont très élevés, ses capitaux stables et familiaux, et ses centres de commandement situés sur place : autant de paramètres qui, inversés, expliquent en grande partie les scénarios de désindustrialisation visibles dans d’autres pays d’Europe comme la France. Cette contribution s’attache à analyser les éléments économiques, mais aussi sociaux et politiques de ce paradoxe, dans un petit pays qui ressemble beaucoup à un « pôle de compétitivité », avec les marges de manœuvre d’un État indépendant.
Revue de l’Institut français d’histoire en Allemagne, 2006
Revue de l’Institut français d’histoire en Allemagne, 2005
Revue de l’Institut français d’histoire en Allemagne, 2005
Revue de l’Institut français d’histoire en Allemagne, 2005
Revue de l’Institut français d’histoire en Allemagne, 2005
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Revue de l’Institut français d’histoire en Allemagne, 2004
Éditeur IFRA-Institut franco-allemand (sciences historiques et sociales)
Sebastian CONRAD & Jürgen OSTERHAMMEL (dir.), Das Kaiserreich transnational. Deutschland in der Welt 1871-1914, Göttingen Vandenhoek & Ruprecht, 2004, 327 p.
BMHFA 42 (2006), 2006
BMHFA 42 (2006), 2006
L'oeuvre de S.B, professeur de sociologie à l'Université de Hambourg, est connue du public frança... more L'oeuvre de S.B, professeur de sociologie à l'Université de Hambourg, est connue du public français pour son Anatomie de la Révolution conservatrice. Son étude des groupes tels que le Juni-Klub ou le cercle des frères Jünger l'y avait conduit à contester la notion de « révolution conservatrice », en proposant le concept de « néonationalisme » pour cette mouvance intégrant pleinement la modernité et la fin de l'ordre aristocratique et monarchique dans sa réflexion -ce qui l'éloigne d'après lui du « conservatisme » au sens strict (celui défendu par P.Kondylis), c'est-à-dire précisément la contre-révolution nostalgique de formes idéalisées d'Ancien Régime. B. a par la suite affiné sa réflexion dans Ordnungen der Ungleichheit , où il propose une typologie des droites allemandes aux XIXe et XXe s., qui en répartit les différentes tendance selon deux axes croisés : inclusion/exclusion des masses d'une part, modernité/tradition d'autre part. L'impérialisme est ainsi moderne et inclusion, à l'opposé du pôle « exclusif/régressif » dont S.B. a étudié dans Ästhetischer Fundamentalimsus un exemple à travers le cercle du poète symboliste S.George, dont sont issus des historiens tels que F.Gundolf ou E.Kantorowicz. Ces ouvrages de sociologie des idées politiques se fondent sur une démarche wébérienne revendiquée, qui vise à la construction de « types idéaux » d'interprétation. Ces derniers ne prétendent pas correspondre aux formes empiriques de l'action politique, mais simplement permettre, par une construction rigoureuse, d'en fournir des clefs de lecture afin de les rendre lisibles dans des évolutions de long terme. C'est cette méthode qu'applique ici S.B., en l'appliquant au fascisme, dans une perspective comparative entre Allemagne, Italie et France. L'auteur se livre d'abord à un essai de clarification théorique. Il y récuse une historiographie récente qui lirait le fascisme comme une déclinaison du nationalisme. Il s'en prend notamment, dans son introduction, aux thèses de Z.Sternhell, qui attribue la genèse du fascisme -d'après lui en France -à la reformulation nationaliste du socialisme, ou encore à celles de R.Griffin, pour qui il s'agit d'une déviation utopique du nationalisme, fondée sur l'espoir d'une renaissance régénératrice de la Nation. L'auteur remet en question, et l'existence d'une « idéologie fasciste » cohérente, et le fait que celle-ci soit issue de la matrice nationaliste. D'après lui, les fascismes, comme mouvements ou comme régimes, sont des agglomérats difficiles à délimiter nettement en termes idéologiques. Ils comportent tous une composante nationaliste, sans qu'on puisse considérer celle-ci comme originelle. S.B. conclut son analyse en cherchant à cerner un « minimum fasciste » : pour lui, le fascisme est avant tout une forme politique, combinant « la violence, le charisme et le patronage » au sein d'un parti, qui prend le pas sur son contenu idéologique (nationalisme) ou ses racines sociales (déclassement des couches moyennes, anticommunisme de la haute bourgeoisie, etc.). Dans les trois études empiriques auxquelles l'auteur se livre dans la seconde partie de son livre à partir des cas français, italien et allemand, il illustre ce découplage entre nationalisme et fascisme. D'après lui, l'imprégnation nationaliste ancienne et structurée de la droite française expliquerait dès le départ la marginalisation des groupes fascisants. Ce faisant, il se range, mais avec des arguments différents, aux côtés de ceux qui, comme S.Berstein ou P.Milza, ont contesté les thèses de Z. Sternhell sur les origines françaises du fascisme, en soulignant la force du nationalisme républicain ou modéré, qui aurait pour ainsi dire « occupé la place ». En Italie et en Allemagne, en revanche, le fascisme, phénomène politique endogène, aurait plutôt conduit à un affaiblissement des thématiques nationalistes. Celles-ci se seraient trouvées dissoutes, sous le régime mussolinien, dans une politique impérialiste fondée sur l'intégration des masses, et en Allemagne dans les projets de « racisme aristocratique », sans lien d'après B. avec le nationalisme allemand « ancien », tel qu'on l'observe à la période impériale. La comparaison de S.B. pèche cependant par asymétrie : il considère davantage la littérature politique dans le cas français, à travers l'ensemble des partis, alors qu'il fige le fascisme dans ses formes partisanes, puis étatiques, dans les cas italiens et allemands, à travers le PNF et le NSDAP. De surcroît, on est un peu surpris qu'il s'appuie essentiellement sur des documents doctrinaux (Maurras, Barrès, Marinetti, D'Annunzio, Rosenberg, Feder), alors que son dessein est justement d'échapper à une lecture exclusivement idéologique. Mais il faut surtout saluer sa connaissance encyclopédique de la littérature politique dans la trois pays, depuis la fin du XVIIIe s. jusqu'au milieu du XXe s.,et la rigueur conceptuelle avec laquelle il mène ses analyses. L'objectif du livre est en effet avant tout de désembrouiller les amalgames qui expliquent nombre d'impasses historiographiques -tel celui entre nationalisme et fascisme. Chaque notion est passée au crible d'un effort de définition que délaissent parfois trop volontiers les historiens. Et la thèse centrale de B. -le caractère à la fois composite, synthétique et essentiellement politique du fascisme -convainc : les débats de définition sans fin auxquels l'ouvre prend part en sont finalement la preuve par l'exemple.
BMHFA 40 (2004), p. 488-489, 2004
BMHFA 40 (2004), p. 487-488, 2004
BMHFA 40 (2004), p. 305-307, 2004
BMHFA 41 (2005), p. 473-474, 2005
BMHFA 40 (2004), p. 485-486, 2004
Otto-Gerhard OEXLE, L’historisme en débat, de Nietzsche à Kantorowicz, Paris : Aubier, 2001, 248 p.
Genèses, Sciences sociales et histoire, 57 (2004), pp. 146-147, 2004
BMHFA 40 (2004), p. 484-485, 2004
M. MCDUFFEE se livre ici à un exercice désormais classique, la mise à l'épreuve micro-historique ... more M. MCDUFFEE se livre ici à un exercice désormais classique, la mise à l'épreuve micro-historique d'un schéma d'interprétation global -en l'occurrence l'idée de « sécularisation ». La petite ville de Butzbach, qui est l'objet de l'étude pour les années 1830-1872, est située dans l'une des régions alors les plus rurales d'Allemagne, le Grand-Duché de Hesse-Darmstadt. La population, presque exclusivement luthérienne, y vit principalement de l'agriculture et de la cordonnerie. M.M. est à la recherche des évolutions de la conviction et de la pratique religieuse dans ce contexte rural, à un moment où le luthéranisme allemand change de visage. La thèse du livre est double : pour l'auteur, la sécularisation est d'abord l'intégration au luthéranisme de l'héritage rationaliste et, d'autre part, la transformation de l'identité religieuse en une donnée à la fois culturelle et séquentielle -le protestant est celui qui a été élevé dans le protestantisme, et chez lequel cette éducation continue, de manière irrégulière, à avoir des effets dans sa vie d'adulte. Cette double tendance permet d'expliquer le maintien de l'appartenance religieuse comme un critère identitaire fort, et ce jusqu'au XX e siècle, tandis que son contenu se dilue, qu'elle s'enracine de plus en plus dans la recherche du bonheur terrestre, au détriment de la quête du Salut, et que ses liens avec les structures ecclésiastiques se distendent -d'où le sous-titre : « vivre la foi perdue ». A l'appui de ses dires, l'auteur se concentre dans un premier temps sur les rapports envoyés par les pasteurs à leur hiérarchie, qui dénotent d'une vague de « sécularisation » interne au clergé protestant : le rôle des pasteurs se déplace « vers le siècle ». L'éducation des fidèles, dans le sens de leur développement personnel, passe au premier plan des préoccupations, avant l'exercice du culte ou l'administration des sacrements. La place centrale que prend l'enseignement religieux conduit ensuite l'auteur à se pencher sur les manuels utilisés dans les écoles, et constate un étonnant chassé croisé : les catéchismes d'inspiration rationaliste du début de la période cèdent la place à des méthodes appelant davantage à l'émotivité des fidèles, inspirées de Schleiermacher, avant un retour en force de l'orthodoxie à travers la réintroduction du catéchisme de Luther. Bref, même si l'auteur a tendance à extrapoler les convictions des fidèles et leur rapport à la foi à partir de sources exclusivement ecclésiastiques, le propos de ce livre concis et clair reste stimulant, dans la mesure où l'étude micro-historique ne perd jamais de vue le problème général d'histoire européenne qui est en jeu ici.
Barbara KOEHN (dir.), La Révolution conservatrice et les élites intellectuelles, Rennes : Presses Universitaires de Rennes, 2003, 225 p.
Parutions.com, 2004
BMHFA 41 (2005), p. 468-469, 2005
traduit de l'américain par Jürgen Peter Krause, Darmstadt : Primus Verlag, 2005, 288 p., 24,90€ L... more traduit de l'américain par Jürgen Peter Krause, Darmstadt : Primus Verlag, 2005, 288 p., 24,90€ L'historien canadien M.K, dont les travaux sur les médecins nazis et la musique sous le IIIe Reich sont désormais célèbres, nous gratifie ici d'une belle synthèse sur l'un des piliers du régime nazi. En canalisant le mythe messianique de la jeunesse et le culte de l'énergie omniprésent dans les mouvements allemands de jeunes dès le début du XXe s., la HJ apparaît comme un rouage central de la tentative d'intégrer les masses à la Volksgemeinschaft en broyant les autres formes d'appartenance, et notamment la famille. L'auteur entend se livrer à la fois à une étude « de l'intérieur » -la HJ comme organisation et comme univers de vie -et « de l'extérieur » -la représentation et le rôle de la « jeunesse » sous le IIIe Reich. La clef de voûte de cette double réflexion est la question de la « complicité » (Mittäterschaft) des jeunes dans les crimes du régime nazi. M.K. s'appuie essentiellement sur des témoignages des jeunes eux-mêmes, en accordant le plus grand prix au « récit de l'expérience vécue », ainsi que de la représentation a posteriori qu'en eurent les protagonistes. Le livre traite successivement de quatre grands aspects. La première partie voit la HJ comme un « univers de vie », dont les structures et le fonctionnement reposent sur le monopole -dissolution des autres organisations de jeunes -et le centralisme uniformisateur, en vertu du Führerprinzip, qui fait du mouvement une sorte de Reich en miniature. L'auteur se penche longuement sur les dirigeants, et les pratiques de commandement, ainsi que sur la formation à l'autoritarisme et au militarisme diffusée par la HJ, tout en insistant sur les problèmes de discipline et de luttes intestines. Il s'intéresse ensuite à la formation spécifique donnée aux filles dans le cadre du Bund deutscher Mädel. Celles-ci sont formées avant tout à leur rôle d'épouses et de mères, et éduquées à l'eugénisme, jusqu'à ce que la guerre pousse à leur mobilisation croissante comme auxiliaires. Toujours guidé par l'interrogation sur la « complicité », M.K. part ensuite à la recherche des marges de liberté laissées aux individus, et sur les dissidence juvéniles au régime : le groupe de la Rose blanche, bien sûr, mais aussi les résurgences clandestines du Wandervogel, telles que les Edelweißpiraten, ou encore la Swing-Jugend, qui pratique un hédonisme dandy et -discrètement -provocateur rappelant les zazous français de la même période. Enfin, l'expérience de la guerre et du front fournit la matière de la dernière partie : M.K. montre que les jeunes suivent dans leur majorité avec enthousiasme leur préparation militaire, et que leur motivation est forte, tout au moins au début de la guerre, avant que les premières défaites, et l'attente de plus en plus désespérée de la victoire finale, ne finissent par donner à beuacoup le sentiment d'une « jeunesse sacrifiée ». C'est là la thèse centrale de K. : il existe pour lui une « cohorte spécifique du national-socialisme », celle des jeunes nés entre 1916 et 1934, chez qui la socialisation dans la HJ est au coeur du sentiment de génération -et qui forme la « génération sceptique » des débuts de la République fédérale, marquée par le dépit vis-à-vis de la politique. K. n'hésite pas à imputer à cette génération une complicité active aux menées du régime, même s'il reste prudent sur l'évaluation de la « faute morale » afférente, qui dépend selon lui des itinéraires ultérieurs des individus, et de leur plus ou moins grande implication dans d'autres rouages du système criminel nazi -cette recherche fine et individualisée de la culpabilité relevant de la Täterforschung.
BMHFA 41 (2005), p. 465-466, 2005
Cette nouvelle revue serait en France un brûlot. Dirigée par Gerhard Besier, spécialiste reconnu ... more Cette nouvelle revue serait en France un brûlot. Dirigée par Gerhard Besier, spécialiste reconnu de la dictature est-allemande, la revue compte dans son comité éditorial des personnalités prestigieuses, quoique parfois controversées, telles que S.Courtois (Paris) ou E.Gentile (Rome) ou H.-P.Schwarz (Munich). L'Institut Hannah-Arendt de Dresde, qui l'édite depuis 2004, est une institution originale : crée après la réunification, il incarne la « reprise en main » du paysage universitaire est-allemand par l'Ouest, dans la mesure où sa mission est d'abord d'expliquer les mécanismes du régime est-allemand. Le travail de l'Institut se fonde sur des prémisses claires : celles de l'identification, controversée en France, des régimes visant à appréhender la totalité de l'être humain dans une structure idéologique unique. Il est d'usage d'assimiler ce point de vue à une comparaison entre nazisme et communisme (ou du moins stalinisme) ; or, il s'agit en fait plutôt de comparer ces deux régimes d'une part, à la démocratie de l'autre. Le présupposé de cette identification est en effet que la démocratie libérale sert de point de référence, vis-à-vis duquel « fascismes » et « communismes » se rejoignent, notamment par la négation de l'individu et du pluralisme. Le titre de la revue est d'ailleurs explicite : l'univers politique contemporain s'articule d'après l'équipe rédactionnelle sur l'opposition « totalitarisme/démocratie », ou encore « dictature/liberté ». W.MERKEL s'attache ainsi à faire une typologie des régimes politiques sur un axe « totalité/pluralité », à partir d'un questionnaire rigoureux. Ces orientations s'expliquent en grande partie par les particularités de l'histoire récente de l'Allemagne. Le pays présente en effet la particularité d'avoir expérimenté successivement les deux formes politiques réunies par Hannah Arendt dans le concept de « régime totalitaire » : le national-socialisme et le communisme. C'est pourquoi la construction d'un régime authentiquement démocratique s'est faite en Allemagne de l'Ouest sur la pédagogie du passé nazi, certes, mais aussi par opposition au « modèle » de l'Est. Ce qui explique que le parti communiste, quoique bien implanté dans la partie orientale du pays, soit privé outre-Rhin de légitimité démocratique, au même titre que l'extrême-droite. Rien d'étonnant, par conséquent, à ce que l'article de L.FRITZE sur les buts et les modalités de la Totalitarismusforschung prenne figure de texte programmatique, et se fasse l'avocat d'une véritable pédagogie politique par la recherche. Il s'agit pour lui d'oeuvrer à la connaissance des régimes totalitaires dans une optique « pratique » : retracer les évolutions du concept depuis les années 1920, sérier les caractéristiques des mouvements et des régimes, dans le but de pouvoir poser un diagnostic, et oeuvrer à la prévention du danger totalitaire, y compris au sein des régimes démocratiques. D'où l'appel à un travail interdisciplinaire entre historiens, sociologues, anthropologues et politistes -au service d'un projet qui bouscule, en concevant l'histoire contemporaine comme une science camérale.
BMHFA 40 (2004), p. 479-480, 2004
Pari risqué » : ce sont les termes choisis par le comité éditorial de cette nouvelle revue, qui c... more Pari risqué » : ce sont les termes choisis par le comité éditorial de cette nouvelle revue, qui compte travailler dans une perspective comparative à des thèmes transversaux qui donneront lieu à autant de numéros spéciaux trilingues (anglais, allemand, français). Chaque livraison traitera d'au moins trois pays, dans toutes les branches de l'histoire des trois derniers siècles. Un « forum », inaugurera chaque numéro par la discussion d'un problème d' « histoire continentale », en tentant d'en réconcilier les moitiés occidentales et orientales. C'est dans cet esprit que J. SHEEHAN remet en perspective les rapports entre Etat et violence tout au long du XX e siècle, et affirme que l'Etat européen, avant 1945, se définit avant tout par sa fonction guerrière et le pouvoir d'envoyer des hommes à la mort. La seconde moitié du siècle, en revanche, voit selon lui la disparition, ou du moins l'atténuation, de la violence dans les rapports entre Etats. Cet évolution serait une spécificité européenne, et expliquerait la divergence croissante des conceptions européenne et américaine de la puissance, la seconde restant fondé sur le recours potentiel à la force, voire à la guerre (reprise du point de vue de R. KAGAN dans « Puissance et faiblesse », Commentaire, 99, 2002). La suite de ce premier numéro est consacrée aux problèmes posés par l'idée de « brutalisation » des sociétés européennes après la Première guerre mondiale, lancée par G. MOSSE et reprise en France par l'Ecole de Péronne autour de S. AUDOIN-ROUZEAU et A. BECKER. Les cinq contributions tendent à nuancer fortement la thèse de la légitimation de la violence dans les sociétés de l'aprèsguerre. Les études de A. GREGORY sur la Grande-Bretagne, de A. WIRSCHING sur la France et l'Italie insistent sur la dominante finalement pacifique des deux démocraties occidentales, en contraste avec la péninsule. B. ZIEMANN relativise de son côté la montée de la violence politique dans l'Allemagne de Weimar, et insiste sur l'importance de la question du genre dans le rapport à la violence, surtout à partir du moment où les femmes deviennent électrices. La critique de la notion de brutalisation est approfondie grâce à deux études sur la violence politique dans la Russie révolutionnaire et les nouveaux Etats d'Europe centrale, où l'invasion de la sphère politique par le recours à la force s'instaure de manière durable. La synthèse de D. SCHUMANN réinterprète l'idée de brutalisation à la lumière de la typologie des nationalismes établie en 1966 par Theodor Schieder, qui distingue les nationalismes étatiques (France, Grande-Bretagne), d'unification (Allemagne, Italie) et enfin de sécession (Europe orientale). L'ensemble des contributions renoue donc avec une explication des dynamiques de la violence par les spécificités nationales des cultures politiques, et fait passer au second plan les explications en termes de pays vainqueur/vaincu ou en termes de dynamiques idéologiques. Autant dire que ce numéro renouvelle de manière prometteuse, grâce notamment à la perspective pan-européenne, la regard porté sur l'Entre-deux-guerres.
BMHFA 41 (2005), p. 467-468, 2005
Cette nouvelle revue, théoriquement bilingue mais en fait essentiellement germanophone, est une e... more Cette nouvelle revue, théoriquement bilingue mais en fait essentiellement germanophone, est une entreprise originale. L'objectif est en effet de collaborer étroitement avec le site internet zeitgeschichte-online.de, portail de documentation et de recherche d'histoire contemporaine, qui met à la disposition des internautes des dossiers de qualité. L'ambition de la revue est de traiter les problèmes d'histoire du XXe s. d'une manière transversale, en confrontant les points de vue et les traditions des historiographies nationales, malheureusement trop cloisonnées. Confronter signifie ici d'abord observer les conditions d'émergence et d'autonomisation d'une nouvelle discipline historique dans les différents pays -la notion d'« histoire du temps présent » ne correspondant par exemple qu'imparfaitement à celle de Zeitgeschichte, aussi bien par sa genèse que par ses références ou sa périodisation. La façon dont cette histoire s'inscrit dans chaque pays dans une configuration culturelle et politique spécifique doit aussi être éclairée : les discours historiographiques sur le communisme, par exemple, ne sont pas les mêmes aux Etats-Unis, en Allemagne, en France ou en Italie, du fait d'expériences historiques différentes du phénomène. Celles-ci se reflètent, de manière parfois insuffisamment critique, dans les problématiques des historiens, et compliquent les échanges internationaux. K.JARAUSCH, Américain d'origine allemande, à la fois professeur à l'Université de Caroline du Nord et directeur du Zentrum für Zeithistorische Foschung de Potsdam, prend l'exemple des malentendus causés par la réunion des deux historiographies allemandes, orientale et occidentale, depuis la réunification, et de la gageure de l'écriture d'une histoire commune. J.DÜLFFER se saisit des problèmes de l'écriture d'une « histoire de l'Europe » au XXe s. : quel point de vue narratif adopter ? Quelles problématiques privilégier, à l'époque où le paradigme national a sans doute été le plus fort ? T.LINDENBERGER, quant à lui, met en perspective le rôle joué par la recherche historique dans l'espace médiatique, problème crucial à l'heure de la culture de l'image. La revue a par ailleurs décidé de consacrer une part importante de son premier numéro à un débat sur le dernier volume de la Deutsche Gesellschaftgeschichte de H.-U.Wehler, parue l'année dernière (voir le compte rendu critique de J.Solchany dans BullMHFA, n°40, 2004, p. 151-166). M.GEYER, L.HÖLSCHER, M.NIEHUSS, M.WILDT et B.ZIEMANN reviennent sur des problèmes tels que l'opposition individu/société/communauté, les rapports difficiles entre histoire sociale et culturelle, le processus de « modernisation » ou la question du charisme politique dans le IIIe Reich, lancée par I.Kershaw. Le débat est passionnant, et les interventions de grande qualité -d'autant que les questions soulevées concernent en fait l'histoire du continent tout entier dans le premier XXe s. Parallèlement aux recensions, la revue dispose également d'une rubrique « sources » -fort utile pour une discipline dans le principal problème de méthode en est la surabondance et la variété : A.SIEBENEICKER s'y penche sur les photoreportages publiés dans le magazine Stern. Il faut signaler que cette publication de très bonne tenue tient son pari jusqu'au bout en innovant dans la présentation du support : la revue est en effet abondamment illustrée, ce qui est inhabituel mais rend justice à l'importance de l'image dans les sociétés contemporaines.
BMHFA 40 (2004), pp. 474-476, 2004
Université de Haute-Alsace, Faculté des Sciences juridiques, économiques et sociales, 2014-2015 (... more Université de Haute-Alsace, Faculté des Sciences juridiques, économiques et sociales, 2014-2015 (D.U. "Préparation aux concours des I.E.P.")
Université de Haute-Alsace, Faculté des sciences juridiques, économiques & sociales, 2014-2015 (D... more Université de Haute-Alsace, Faculté des sciences juridiques, économiques & sociales, 2014-2015 (D.U. "Préparation aux concours des I.E.P.")
Philipp Müller, « Police et société dans l'Allemagne impériale : la chasse au criminel dans une m... more Philipp Müller, « Police et société dans l'Allemagne impériale : la chasse au criminel dans une métropole berlinoise », in : Revue d'Histoire du XIXème siècle, 50, 2015, p. 79---97 Lien : http://rh19.revues.org/4822#abstract---4822---en Le meurtre de Lucie Berlin 1 Le 15 juin 1904, deux écoliers berlinois retrouvent, à proximité du pont de Beussel sur le canal de Spandau, la tête et les bras d'un enfant. Le Berliner Lokal---Anzeiger rapporte le 16 juin
en-tête de page impaire du mouvement italien 4 . Le « néo-nationalisme » semblerait convenir à ce... more en-tête de page impaire du mouvement italien 4 . Le « néo-nationalisme » semblerait convenir à ce profil, tant ses représentants se sont réclamés du modèle italien, et ont prétendu incarner un « fascisme allemand » 5 .
un des héritages les plus importants de la Grande Guerre en Allemagne est la montée d'une « révol... more un des héritages les plus importants de la Grande Guerre en Allemagne est la montée d'une « révolution conservatrice » intellectuelle dans les années Vingt, qui annonce les tentations du national-socialisme dans les courants de pensée bourgeois et élitistes. Cette mouvance combine la haine de la démocratie, l'affirmation de la vigueur juvénile et l'apologie de la violence dans le cadre d'une rhétorique de l'Apocalypse, qui exaltait l'esprit de sacrifice et la capacité à prendre les décisions ultimes imposées par la nécessité. Cette version allemande de la « trahison des clercs » (Julien Benda) prend le visage d'un esthétisme guerrier assez morbide, et d'un modernisme réactionnaire qui prétend revenir sur la défaite de 1918 grâce au culte de l'effort extrême et à la supériorité technologique de l'Homme total. Ces « scénarios d'Apocalypse » à l'échelle mondiale devaient conduire, pour ces intellectuels, à l'apothéose du Surhomme nietzschéen, capable de forger sa propre forme. Dans ce discours, le « mythe de la violence » (Georges Sorel) joue un rôle central en exploitant délibérément les éléments émotionnels de l'expérience religieuse. On en appelle à l'exaltation et au sens du destin, plutôt qu'à la raison ou à la justice, pour construire un « Homme nouveau » dans un ordre nouveau. Mais en définitive, quelles qu'aient été les attentes de ces prophètes d'un nouvel âge de la violence, celles-ci sont rapidement balayées par la pratique réelle de la violence dans la République de Weimar, qui suit implacablement son propre cours, sans plus avoir besoin de penseurs.
En 1854, un certain Maibom, substitut du procureur à Marbourg en Hesse, rassemble une riche docum... more En 1854, un certain Maibom, substitut du procureur à Marbourg en Hesse, rassemble une riche documentation pour instruire une affaire pénale dont il est saisi. Il s'agit d'un vol, et d'une histoire qui nous apprend quelque chose sur la délinquance, certes, mais surtout sur les différences culturelles de rapport à la propriété.
Confessions et histoire des relations internationales à l'époque moderne : l'historiographie des ... more Confessions et histoire des relations internationales à l'époque moderne : l'historiographie des pays de langue allemande Cette contribution essaiera de mettre en lumière le rôle qu'a joué, et joue encore aujourd'hui, la catégorie du « confessionnel » dans la recherche historique germanophone sur les relations internationales à l'époque moderne. L'histoire de l'historiographie y occupera donc le premier plan, davantage que l'histoire de la période à proprement parler, en essayant de comprendre quand, comment et pourquoi le facteur « confession » fut perçu et utilisé. Cette présentation se fera en trois étapes. Elle commencera par un panorama de l'histoire de la recherche historique dans ce domaine, avec le passage de l'histoire diplomatique à l'histoire des relations internationales. La deuxième séquence montrera quels furent les facteurs de ce renouvellement des méthodes, en mettant l'accent sur le rôle de l'analyse en termes de « confession ». La « confessionalisation » occupe en effet une place centrale dans les relations internationales à l'époque moderne, à la fois au plan factuel avec l'importance croissante prise par les données confessionnelles à partir du XVI ème siècle, mais aussi au plan conceptuel, avec l'utilisation du paradigme de la « confessionalisation » dans l'exploration scientifique de ce domaine. Une fois évoqués les mérites du prisme confessionnel, la troisième partie s'interrogera sur son impact sur les évolutions récentes de la recherche, jusqu'aux tendances et perspectives actuelles. Cet exposé tentera donc de retracer les grandes lignes de l'évolution de ce champ de recherches, qui s'épanouit aujourd'hui à nouveau 1 . Dans cette tentative de montrer l'importance du « confessionnel » dans les relations internationales en Europe, il 1 Achevé en décembre 2006, ce texte ne prend pas en compte la littérature scientifique parue ultérieurement. La cadre général du colloque de Göttingen étant de se concentrer sur l'Europe, cette contribution laisse de côté deux aspects importants dans l'étude de la dimension confessionnelle des relations internationales : le rôle de l'Empire ottoman dans le système international européen ainsi que le rôle non négligeable des missions dans l'expansion européenne dans le monde. Le rôle joué par les « marges » et les frontières dans le système européen n'a été pris en considération que très lentement par la recherche, comme l'ont également constaté Heidrun KUGELER, Christian SEPP et Georg WOLF, « Einführung : Internationale Beziehungen in der Frühen Neuzeit, Ansätze und Perspektiven », in : ID. (Dir.), Internationale Beziehungen in der Frühen Neuzeit. Ansätze und Perspektiven (Wirklichkeit und Wahrnehmung in der Frühen Neuzeit, Winfried Schulze dir., vol. 3), Münster 2006, p. 9-35, ici p. 27. Ce dernier volume est par ailleurs un bon exemple de la fortune de la notion d'histoire des « relations internationales » dans le domaine de l'historiographie qui nous intéresse ici. Cette formulation peut-être vue comme quelque peu anachronique lorsqu'on parle de l'époque moderne. Elle contribue néanmoins à la mise en forme de ce champ de recherches redécouvert récemment, et à la définition de son identité. serait utopique de prétendre à l'exhaustivité bibliographique, et on se limitera donc à l'essentiel 2 .
Cartographier les enjeux culturels et politiques dans le Rhin supérieur dans l'Entre-Deux-Guerres... more Cartographier les enjeux culturels et politiques dans le Rhin supérieur dans l'Entre-Deux-Guerres Cette communication est issue de la réalisation d'une carte intitulée « Le Rhin supérieur : un enjeu culturel et politique dans l'Entre-Deux-Guerres » pour l'Atlas du Rhin supérieur. Elle s'attache à en retracer les problèmes de méthode, ainsi que les solutions mises en oeuvre pour y remédier, en insistant sur les choix nécessaires pour transformer un ensemble de phénomènes transfrontaliers et/ou interculturels en figurés cartographiques. Un retour d'expérience, en somme, en vue de montrer le lien étroit entre construction de la carte et problématiques historiques. En toile de fond, elle illustre l'idée que la carte n'est pas un simple support, mais un vecteur qui oriente les problématiques que l'historien veut y matérialiser.
"La bündische Jugend face au national-socialisme"
"La bündische Jugend: des jeunes en dissidence sous le IIIème Reich"
"Henry de Montherlant: écrivain politique?"
"Das Lied in der Jugendbewegung als Ritual, Sinnträger und Quelle [Singing in the German Youth Movement as Social Ritual, Sense-Making Instance & Historical Source]"
"Culte de la jeunesse et culte du corps dans les mouvements allemands de 'réforme de l’existence', 1890-1914"
"La traduction et ses problèmes, à partir de l’exemple des outils d’analyse en histoire des jeunes"
"Réforme de la vie, réforme de l’écrit ? Imprimé et arts graphiques dans l’Allemagne wilhelminienne"
"Generationalität, Männerbund und Abwehr des Politischen: Die deutsche Jugendbewegung in der Weimarer Republik [Generations, virilism and reluctance to politics in Weimar Germany]"
"Methodische Ansätze zur Geschichte der deutschen Jugendbewegung [Methodological requisits to an History of German Youth Movements]
"Documents sonores et iconographiques de l’histoire des jeunes : approches méthodologiques"
"Der Wandervogel : eine Jugendbewegung als sezessionistische Institution 1896-1933 [The Wandervogel : the Youth Movement as a secessionist institution]"
"Politische Strömungen in der deutschen Jugendbewegung 1896-1933 [Political Streamings in the German Youth]",
"Problèmes méthodologiques d’une histoire comparée des mouvements de jeunes"
"Une histoire culturelle des mouvements de jeunesse allemands (1896-1933)"
"Die deutsche Jugendbewegung als Objekt der vergleichenden Geschichte"
"Problèmes et perspectives d’une histoire des mouvements de jeunes"
« La villégiature comme lieu de pouvoir : retraites impériales et ministérielles en Allemagne et en Autriche-Hongrie, 1871-1914 »
« La jeunesse ligueuse (Bündische Jugend) : utopie et alternative politique dans l’Allemagne de Weimar »