Pascal Delwit | Université libre de Bruxelles (original) (raw)
Books by Pascal Delwit
Editions de l'Université de Bruxelles, 2024
En avril 2025, le Parti socialiste et Vooruit célébreront le cent quarantième anniversaire de leu... more En avril 2025, le Parti socialiste et Vooruit célébreront le cent quarantième anniversaire de leur genèse. L'acte de naissance du socialisme belge rapporte en effet au congrès fondateur du Parti ouvrier belge-Belgische Werkliedenpartij qui tient ses travaux les 5 et 6 avril 1885.
La jeune formation qui est portée sur les fonts baptismaux fait face à une montagne de problèmes et à un environnement extrêmement hostile. Ses revendications initiales sont pourtant modestes : le droit à chacun d'avoir son mot à dire dans les orientations politiques du pays et le droit d'avoir une protection sociale minimale assortie d'une régulation dans l’environnement socioprofessionnel.
Dans une adversité forte, le Parti ouvrier – puis le Parti socialiste belge – atteint les uns après les autres ses premiers objectifs et s’impose peu à peu comme un acteur majeur de la vie politique et sociale belge et de l’édification de la sécurité sociale moderne.
Mais à l’image de la social-démocratie européenne, les socialistes belges sont à la peine depuis la fin du XXe siècle. En juin 2024, le PS se fixe à l’étiage le plus bas de son histoire électorale depuis l’instauration du suffrage universel masculin et si Vooruit s'est redressé, son score est le deuxième plus mauvais de l'histoire électorale du socialisme en Flandre.
Ce livre explore cette trajectoire politique, électorale et sociale au long cours. L’auteur pointe les moments clés et analyse, pour chacun d’eux, les dimensions internes et externes du socialisme belge de même que les défis contemporains du PS et de Vooruit.
Un voyage essentiel pour comprendre non seulement l'histoire du socialisme en Belgique, mais aussi les perspectives d'un mouvement à la croisée des chemins.
En Europe, l'entrée dans le XXIe siècle a dévoilé d'impressionnantes dynamiques politiques et éle... more En Europe, l'entrée dans le XXIe siècle a dévoilé d'impressionnantes dynamiques politiques et électorales. La Belgique et son système de partis n’échappent pas à ces mouvements.
Longueur exceptionnelle dans la formation des exécutifs, volatilité électorale accrue, fragmentation du système politique, augmentation de la défiance envers le politique dans plusieurs parties de la société... L'ambition de cet ouvrage est néanmoins d’analyser les événements et les changements contemporains dans une perspective plus profonde que le temps court. La configuration actuelle du système politique belge et de ses acteurs a beaucoup évolué, mais des constantes peuvent aussi être mises en évidence.
Dans une analyse des transformations de la vie politique et du système politique depuis l’indépendance de la Belgique et en mobilisant les clivages qui ont structuré les débats et les choix politiques, l’auteur isole six grandes phases : 1830-1893, 1894-1918, 1919-1945, 1946-1965, 1965-1999 et l’entrée dans le XXIe siècle.
Ce sont ces six temps de l’histoire politique belge qui sont décortiqués dans cette toute nouvelle édition. Bien sûr, comme dans tout découpage chronologique, les frontières entre les différentes étapes temporelles sont poreuses. Il importe d’approcher les évolutions dans une optique dynamique où, sans être légion, les ruptures n’en sont pas moins essentielles.
En 1846, l’un des plus anciens partis en Europe voyait le jour : le parti libéral belge. Le mr e... more En 1846, l’un des plus anciens partis en Europe voyait le jour : le parti libéral belge. Le mr et l’Open vld ont donc commémoré, en 2016, le cent soixante-dixième anniversaire de sa naissance.
Paradoxalement pourtant, la trajectoire et les mutations du libéralisme politique belge n’ont pas bénéficié à ce jour de toute l’attention voulue.
L’ambition de cet ouvrage est de répondre à cette carence en privilégiant cinq thématiques : l’histoire du parti, l’évolution de son modèle organisationnel, les transformations idéologiques et programmatiques, sa géographie et sa sociologie électorales, ses perspectives d’avenir.
L’intérêt du sujet est d’autant plus évident que l’Open vld et, plus encore, le mr sont engagés depuis octobre 2014 dans une expérience gouvernementale inédite et qui pose nombre de questions : le Mouvement réformateur est en effet le seul parti francophone de la majorité fédérale. Qui plus est, être l’un des plus anciens partis européens mérite à l’évidence le respect et une analyse approfondie.
Ces dernières années, les percées électorales et politiques de partis comme Syriza en Grèce, Pode... more Ces dernières années, les percées électorales et politiques de partis comme Syriza en Grèce, Podemos en Espagne ou encore Die Linke en Allemagne ont braqué les projecteurs sur le paysage de la gauche radicale en Europe. Ou plutôt des gauches radicales : des projets et des formations aux ambitions et aux profils très divers coexistent en effet dans ce spectre politique désormais très diversifié.
Il n’en a pourtant pas toujours été ainsi. Dans le dernier quart du XIXe siècle, la gauche radicale s’incarne pour l’essentiel dans la famille socialiste naissante ou dans le syndicalisme révolutionnaire. Après la première guerre mondiale et, surtout, après la révolution soviétique d’octobre 1917, la rupture dans le mouvement socialiste donne naissance au mouvement communiste, dont l’homogénéité politique est forte jusqu’au vingtième congrès du parti communiste soviétique et aux révélations du célèbre « rapport Khrouchtchev » (1956). Peu à peu, une certaine diversité s’installe dans les rangs communistes. Avant que cette famille politique en pleine mutation n’entame une descente aux enfers dans les années soixante-dix et quatre-vingt tandis que les sociétés européennes se transforment en profondeur.
Mais, alors qu’en novembre 1989, la chute du mur de Berlin avait semblé marquer la fin des espoirs révolutionnaires, des mouvements inattendus se produisent à la gauche de la gauche au cours des premières décennies du XXIe siècle, en parallèle avec la montée en puissance de la droite radicale et populiste.
Pour saisir l’ensemble de ces dynamiques, Pascal Delwit brosse une fresque impressionnante de l’histoire et des comportements des partis de la gauche radicale des débuts de l’industrialisation à nos jours. Il propose un schéma interprétatif des bouleversements de cette famille politique qui se répartit aujourd’hui en trois courants principaux.
Vinden de kiezers de juiste partij? Betekent meer informatie ook meer twijfel? Hoe kijkt de bevol... more Vinden de kiezers de juiste partij? Betekent meer informatie ook meer twijfel? Hoe kijkt de bevolking naar de Belgische en Europese democratie?
Bij de recentste verkiezingen stemde meer dan veertig procent van de kiezers anders dan vier jaar eerder. Maar wat betekent die vaststelling? Wat leert ze ons verder over de denkwijze van kiezers, of over de staat van onze politiek?
De kiezer ontcijferd biedt een volledig overzicht van de verschuivingen binnen het Belgische electorale landschap. Daarbij komen alle belangrijke feiten en cijfers aan bod, maar worden ook de achterliggende houding van de kiezers, de communautaire discussie, de opkomstplicht en de voorkeurstem aangekaart.
Van de verschillen tussen Wallonië en Vlaanderen tot het vertrouwen van de kiezer in politiek en democratie: de top van de Belgische politieke wetenschappen schetst in dit boek het meest gedetailleerde beeld van de kiezer dat ooit in ons land verscheen.
Les électeurs choisissent-ils le parti qui leur correspond le mieux ? Disposer de plus d'informat... more Les électeurs choisissent-ils le parti qui leur correspond le mieux ? Disposer de plus d'informations entraîne-t-il plus d'hésitations avant de voter ? Comment les électeurs belges perçoivent-ils la démocratie ? Lors des dernières élections, plus de quarante pour cent des électeurs ont voté pour un autre parti que celui qu'ils avaient soutenu au scrutin précédent. Comment peut-on interpréter cette observation factuelle ? Qu'est-ce que cela nous apprend sur les réflexions des électeurs et sur l'état de notre système politique ? Décrypter l'électeur offre une vue complète sur les évolutions du paysage électoral belge. Les principaux chiffres et faits du dernier scrutin electoral sont présentés et disséqués. En outre, le livre propose toute une série d'analyses complémentaires sur des sujets comme les attitudes sousjacentes des électeurs, le débat communautaire ou le vote préférentiel. Des différences entre la Wallonie et la Flandre à la confiance des électeurs dans la démocratie : les principaux politologues belges proposent dans cet ouvrage l'une des synthèses les plus détaillées de l'électeur belge jamais publiée.
Depuis quelques années, le PTB – le PVDA en Flandre – défraie la chronique politique et médiatiqu... more Depuis quelques années, le PTB – le PVDA en Flandre – défraie la chronique politique et médiatique. Le Parti du travail est parvenu à s’imposer comme un interlocuteur, désormais régulier, de la presse audiovisuelle et écrite, et a décroché des résultats d’estime aux élections fédérales de 2010 et aux scrutins communal et provincial de 2012. Paradoxalement pourtant, le PTB – parti marxiste-léniniste et maoïste né dans les années 1960 – est tout sauf un nouveau parti.
C’est à la suite d’une grave crise interne, après les élections de mai 2003, que le PTB décide d’adopter une toute nouvelle stratégie de communication. Il s’agit désormais d’occulter les éléments qui « fâchent » – son identité marxiste-léniniste, sa proximité avec certains régimes, son projet révolutionnaire, sa piètre considération envers la démocratie représentative – et de ne présenter aux citoyens et aux médias que la « face lumineuse » du parti.
Fruit d’un long travail de recherche enrichi par les interviews de nouveaux et d’anciens militants, cet ouvrage présente l’histoire du PTB et de son réseau d’organisations, le contexte qui a présidé à sa naissance, et propose une analyse spécifique de ce parti dans la période contemporaine.
A l’instar des formations politiques européennes, les partis politiques français sont confrontés... more A l’instar des formations politiques européennes, les partis politiques français sont confrontés à plusieurs défis et soumis à nombre de tensions à l’aube de ce XXIe siècle, alors même que leur attractivité n’a jamais semblé aussi faible.
Longtemps dominée par un agencement autour du Rassemblement pour la République (RPR) et de l’Union pour la démocratie française (UDF) à droite, et du parti socialiste (PS) et du parti communiste français (PCF) à gauche, le système de partis a lui-même considérablement évolué sous l’effet de la recomposition de la droite parlementaire, de l’effondrement du parti communiste ou de la percée de nouveaux venus, tels le Front national ou Les Verts.
Après la séquence des élections présidentielles et législatives de 2012, cet ouvrage analyse en profondeur l’état de chacun des partis actifs dans le système politique. Comment chacun d’entre eux se positionne-t-il au regard des transformations du fait partisan ? Comment les partis interprètent-ils les mutations auxquelles ils font face ? Comment agissent-ils face à la désaffection qu’ils subissent ? Quelles évolutions idéologiques et organisationnelles connaissent-ils ?
Ces questions sont examinées dans ce livre de référence. Les auteurs présentent un tableau d’ensemble original, offrant de manière systématique une analyse des partis à l’œuvre dans le système politique français ; laquelle est complétée par une réflexion sur les grandes transformations de la géographie électorale.
S’initier à la science politique peut être trompeur. La politique est en effet omniprésente. Il n... more S’initier à la science politique peut être trompeur. La politique est en effet omniprésente. Il ne se passe pas un journal parlé ou un journal télévisé sans qu’il y soit fait référence de manière plus ou moins marquée. Ce faisant, l’idée d’un rapport de proximité, de simplicité et de connaissance intuitive de la discipline peut s’insinuer. Il y a pourtant loin de la coupe aux lèvres. La science politique est une discipline scientifique en constante évolution et en débat(s) fréquent(s), qui a peu de choses à voir avec l’actualité et les commentaires, le plus souvent superficiels, qui entourent régulièrement les faits sociaux et politiques de nos sociétés.
L’ambition de l’auteur est de faire découvrir au lecteur ce que recouvre la science politique, les débats qui l’animent, les objets dont elle traite et les méthodes mobilisées pour tenter d’analyser les faits politiques.
A des fins didactiques, l’ouvrage se décompose en sept chapitres. Le premier porte sur l’histoire de la discipline, sur la définition de son champ d’investigation et sur les règles de base à respecter. Le deuxième présente ce qui est le cœur de la science politique, le pouvoir politique et son évolution. Le troisième se fixe sur l’étude des régimes politiques : les régimes autoritaires, totalitaires et démocratiques. Les chapitres suivants sont une plongée dans le fonctionnement de la démocratie représentative. Le chapitre IV traite des règles qui entourent le vote et l’élection, en particulier les modes de scrutin. Le chapitre V porte sur l’acte principal qui légitime la démocratie représentative, l’élection au suffrage universel. Qui vote et pourquoi ? Mais aussi, qui ne vote pas et pour quelles raisons ? Le chapitre VI a trait à un des acteurs majeurs de la démocratie représentative, les partis politiques. Enfin, hors la participation électorale, le dernier chapitre aborde toutes les formes de participation politique et sociale dans les sociétés – de l’adhésion partisane à la participation aux nouveaux mouvements sociaux en passant par l’action dans les mouvements sociaux dits classiques.
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L’élection présidentielle du 22 avril 2007 et le scrutin législatif qui l’a suivie ont été une t... more L’élection présidentielle du 22 avril 2007 et le scrutin législatif qui l’a suivie ont été une terrible désillusion pour Jean-Marie Le Pen et le Front national (FN). Après avoir dominé l’agenda politique et médiatique durant les années quatre-vingt-dix et créé une secousse inédite dans le système politique lors des élections présidentielles de 2002, le FN était ramené à une expression électorale et un poids politique extrêmement modestes. Ce résultat, en phase avec le mouvement de déclin observé dans les années 2000, est confirmé au scrutin municipal de 2008 où l’extrême droite française est évanescente. D’aucuns évoquent alors la fin sans gloire de Jean-Marie Le Pen et de son parti.
A la veille des élections présidentielles et législatives de 2012, la présentation et le regard sont pourtant tout autres. En janvier 2011, Marine Le Pen a « hérité » de la présidence du parti ; trente-neuf ans après l’accession de son père à cette même présidence. Le Front national a opéré une percée aux élections cantonales du printemps 2011 et les enquêtes d’opinion créditent Marine Le Pen de scores oscillant entre 15 et 20% des intentions de vote pour le premier tour de la présidentielle.
Après le pain noir, le pain blanc ? Les choses sont indubitablement plus nuancées. Dans un environnement européen où l’extrême droite a (re)trouvé des couleurs dans certains Etats, une nouvelle analyse approfondie du phénomène frontiste s’imposait, tant il est vrai que le déclin politico-électoral de la deuxième moitié des années 2000 avait asséché les recherches consacrées au Front national.
L’ouvrage, qui rassemble des contributions de spécialistes réputés de l’extrême droite française, retrace et analyse tour à tour l’histoire du Front national, les rapports du FN à l’extrême droite européenne, le modèle organisationnel et militant du parti, ses axes idéologiques et programmatiques, de même que son implantation électorale et la question des alliances politico-électorales. Enfin, trois zones de force du Front national, dissemblables dans leur profil, sont très finement observées : le Nord-Pas-de-Calais, l’Alsace et Provence-Alpes-Côte d’Azur.
La crise qui avait suivi les élections fédérales du 10 juin 2007 avait déjà frappé les imaginatio... more La crise qui avait suivi les élections fédérales du 10 juin 2007 avait déjà frappé les imaginations. L’interminable gestation du gouvernement fédéral après le scrutin de juin 2010 a laissé les citoyens abasourdis. Entre juin 2010 et décembre 2011, nombre de tabous sont tombés en Belgique. Le scénario de « l’après-Belgique » est désormais ouvertement évoqué et commenté.
Ces crispations et ces secousses successives ne sont pas inédites mais leur nature a évolué au fil du temps. Depuis l’indépendance, en 1830, la vie politique belge a été jalonnée de polarisations régulières sur les clivages traversant la société. Qu’il s’agisse du conflit philosophique, prégnant jusqu’à la signature du pacte scolaire en 1958, du clivage socio-économique ou de la querelle communautaire et linguistique, les tensions entre les segments de l’opinion et les acteurs politiques et sociaux ont parfois été âpres et brutales. Elles ont généré à intervalles réguliers des blocages politiques difficiles à dénouer.
L’ouvrage examine donc les événements contemporains dans une perspective plus large que le temps court. La configuration actuelle du système politique belge et de ses acteurs a beaucoup changé, tout en dévoilant un certain nombre de continuités. Ce livre présente une histoire de la vie politique de 1830 à nos jours, à l’aune des mutations qui ont affecté le système politique belge, le cadre institutionnel et les partis politiques. Il met en évidence les tournants, les moments clés ou les événements majeurs de l’histoire politique belge et isole quatre périodes articulées sur les configurations que révèle successivement le système politique belge : le bipartisme entre 1830-1893, le multipartisme modéré entre 1894 et 1945, le bipartisme imparfait entre 1946 et 1965 et le multipartisme extrême de 1965 à nos jours
Depuis leur création au XIXe siècle, les partis politiques exercent nombre de missions dans la so... more Depuis leur création au XIXe siècle, les partis politiques exercent nombre de missions dans la société en Belgique. Pourtant leur dynamique, leurs rôles et ce qu’ils incarnent aux yeux des citoyens ont beaucoup changé depuis le début des années quatre-vingt.
Les partis sont en effet soumis à de multiples tensions qui les affectent, les interpellent, les appellent à se transformer profondément : importance accrue de l’Union européenne dans l’exercice des politiques publiques, difficultés des partis politiques à l’échelle européenne, déclin du nombre de membres, demandes participatives accrues...
Comment les partis agissent-il en regard de ces mutations ? Comment les interprètent-ils ? Comment appréhendent-ils la sécularisation avancée de la société belge et l’augmentation du capital scolaire ?
Ces questions sont analysées dans cet ouvrage. Quinze ans après avoir mené une première grande étude comparative, les auteurs présentent un nouveau travail de synthèse original, offrant, de manière systématique et sur la base d’une grille commune, une analyse de chaque parti à l’œuvre dans le système politique belge : CD&V, CDH, SP.a, PS, Open-VLD, MR, Ecolo, Groen!, Volksunie-N-VA, Vlaams Belang, FN, LDD, PP, PC et PTB.
En parallèle, les auteurs présentent une réflexion sur les origines et les transformations du système de partis en Belgique et une analyse sur la formation des accords de gouvernements, de même qu’un tableau d’ensemble des élections et des compositions des exécutifs depuis 1945.
A l’occasion de chaque élection, les cartes sont redistribuées. Des partis perdent, d’autres gagn... more A l’occasion de chaque élection, les cartes sont redistribuées. Des partis perdent, d’autres gagnent. Rapidement des conclusions sont tirées des résultats pour mettre en évidence ce que les électeurs ont voulu signifier précisément. Pourtant, peu après un scrutin, nous n’en savons guère sur ce qui s’est véritablement joué. Qui a voté pour quel parti ? Qui a changé de parti à cette occasion ? Pourquoi un électeur a-t-il opté pour tel(s) parti(s) et pas pour d’autres ? Sur quelles bases se sont opérés les choix ?
Ces questions peuvent être traitées sur la base d’une enquête, où un échantillon représentatif de la population électorale se voit soumettre un jeu complet de questions. Cet ouvrage présente les résultats d’une enquête de ce type menée à l’occasion des scrutins régionaux de juin 2009, en Flandre et en Wallonie. Réalisée dans le cadre du réseau scientifique PARTIREP, associant l’Université libre de Bruxelles (ULB), la Vrije Universiteit Brussel (VUB), l’Université d’Anvers et la KU Leuven, soutenu par la Politique scientifique fédérale, il décrit et explique la voix et le choix du peuple. Ces voix s’expriment parfois nettement en faveur du changement. Pour autant, les électeurs ne sont pas vraiment capricieux. Le contexte socio-économique et un certain nombre d’opinions sur l’homme et la société anticipent dans une large mesure les votes des citoyens en faveur des partis qui se disputent leurs suffrages. Les résultats de l’enquête révèlent la faiblesse du thème communautaire dans le choix des électeurs flamands et wallons, et les partis fixés sur ces thématiques engrangent des voix bien au-delà des segments électoraux qui lui portent une forte attention : en particulier, les électeurs méfiants envers le système politique. Paradoxalement pourtant, la méfiance est plus grande en Wallonie qu’en Flandre, mais les électeurs y trouvent beaucoup moins qu’en Flandre des partis porteurs de cette méfiance et surfant sur le populisme.
Ce livre examine en détail l’impact possible de la suppression du vote obligatoire, la façon dont les citoyens discutent de la politique, les raisons qui mènent au vote de préférence, l’expression des attentes des électeurs envers leurs représentants de même que l’attitude envers les services rendus par les responsable politiques. A partir d’une enquête de grande envergure menée en trois temps, ce livre offre des réponses exceptionnellement précises sur l’essence et les ressorts du comportement électoral en Wallonie et en Flandre.
Precies een jaar na de regionale verkiezingen van 7 juni 2009 verschijnt bij VUBPRESS het boek De... more Precies een jaar na de regionale verkiezingen van 7 juni 2009 verschijnt bij VUBPRESS het boek De stemmen van het volk van de interuniversitaire onderzoeksgroep PARTIREP gecoördineerd door prof. Kris Deschouwer (VUB). Het doet enkele opmerkelijke vaststellingen over het stemgedrag van de Belgische kiezer. Zo blijken partijen als VB en LDD helemaal niet zoveel Vlaamsgezinde kiezers aan te trekken als ze zelf doen uitschijnen, en zou de afschaffing van de kiesplicht weinig veranderen aan het politieke landschap. En hoewel er zich bij elke verkiezing schijnbaar grote en plotse verschuivingen voordoen, zijn deze in werkelijkheid erg oppervlakkig en zeker niet het gevolg van een veranderde samenleving. Vier politicologen van de Vrije Universiteit Brussel, de Université Libre de Bruxelles, de KU Leuven en de Universiteit Antwerpen hebben de gewestverkiezingen van 2009 aangegrepen voor een grondige studie over het stemgedrag van de Vlaamse en Waalse kiezers. Ze ondervroegen een representatieve groep kiezers vlak voor én meteen na de verkiezingen. De resultaten van dit onderzoek verschijnen nu gebundeld in het boek De stemmen van het volk, en bieden een interessante kijk in de hoofden van de Belgische kiezers. Uit de conclusies kunnen heel wat lessen getrokken worden voor de verkiezingen van volgende week. Dit boek bespreekt verder ook de mogelijke gevolgen van de afschaffing van de opkomstplicht, de mate waarin mensen over politiek praten, de redenen waarom kiezers een voorkeurstem uitbrengen, de verwachtingen van kiezers ten opzichte van hun vertegenwoordigers en de rol die politiek dienstbetoon en verzuildheid vandaag nog spelen. Wie dus wil weten hoe een stem tot stand komt, vindt de antwoorden in dit boek.
Où en est l’engagement collectif aujourd’hui ? Après "l’explosion militante" de la décade 1965-19... more Où en est l’engagement collectif aujourd’hui ? Après "l’explosion militante" de la décade 1965-1975, les sociétés européennes ont repris durant les années 1980, au moins en apparence, le cycle long de l’individualisation, et la thèse du déclin des passions politiques a semblé redevenir incontournable.
Est-on au point bas de ce cycle d’alternance entre "action publique" et "bonheur privé" que voyait Albert Hirschman ? Ou bien s’agit-il d’une mutation des comportements militants, qui, dans une société profondément transformée par la mondialisation et les technologies, ne se laisseraient plus lire aussi facilement dans cette logique binaire ?
Marc Jacquemain est sociologue, professeur à l'Université de Liège où il enseigne notamment la méthodologie et l'épistémologie des sciences sociales. Il a publié entre autres "La raison névrotique, individualisme et société" (Labor, 2002), "Science politique en Belgique francophone" avec Nathalie Perrin (Academia-Bruylant, 2008) et "Épistémologie de la sociologie" avec Bruno Frère (De Boeck, 2008). Ses recherches portent sur la sociologie des valeurs politiques et des identités.
Pascal Delwit est professeur de science politique à l'Université libre de Bruxelles (ULB). Il y mène ses recherches au Centre d'étude de la vie politique – Cevipol. Il est l'auteur de nombreux travaux sur la vie politique belge et européenne. Il a récemment publié "La vie politique en Belgique de 1830 à nos jours" aux Éditions de l'Université de Bruxelles.
On ne peut éclairer cette question qu’à travers une diversité d’angles d’approche. C’est ainsi qu’est conçu ce livre, qui explore simultanément les formes classiques de l’engagement politique (en déclin mais toujours dominantes) et l’émergence de nouvelles formes de participation à la vie publique (novatrices et sans doute prometteuse mais encore peu structurées).
L'Harmattan, 2007
Enclavée en région flamande, Bruxelles est aujourd'hui bien plus que le carrefour des migrations ... more Enclavée en région flamande, Bruxelles est aujourd'hui bien plus que le carrefour des migrations flamandes et wallonnes. Près de la moitié de sa population est étrangère ou d'origine étrangère. Si le français reste dominant, de nombreuses autres langues y sont parlées. Bruxelles va être confrontée à deux enjeux superposés : celui de la dualisation sociale de la ville et celui de l'identité plurielle... Comment faire de la différence culturelle une source de progrès plutôt de d'affrontement ?
Depuis un quart de siècle, plusieurs partis d’extrême droite ou de la droite populiste ont opéré ... more Depuis un quart de siècle, plusieurs partis d’extrême droite ou de la droite populiste ont opéré une percée dans leur système politique national : le Front national en France, le FPÖ en Autriche, le parti du progrès en Norvège et au Danemark, le parti populaire danois, le parti national slovaque, le Mouvement social italien-Alliance nationale, la Ligue du nord, les Republikaner, le NPD et la DVU en Allemagne, la Liste Pim Fortuyn et le parti de la Liberté aux Pays-Bas, Ataka en Bulgarie, le parti populaire de la Grande Roumanie, le Vlaams Belang et le Front national en Belgique, l’Union démocratique du Centre en Suisse, LAOS en Grèce… Au surplus, un fait politique nouveau s’est imposé ces dernières années : outre la progression électorale et politique observée par nombre de ces partis, plusieurs formations d’extrême droite ont accédé aux responsabilités gouvernementales ou ont soutenu des gouvernements de l’extérieur. Par-delà les riches travaux consacrés aux développements des partis d’extrême droite, il s’imposait donc d’analyser les conditions et les conséquences de cette nouvelle donne. Tel est l’angle d’approche de cet ouvrage, qui réunit des contributions des meilleurs spécialistes de la question. La réflexion porte sur la vie et les choix internes de ces partis. Souhaitent-ils accéder au pouvoir ? Cette question suscite-t-elle des débats difficiles ? Observe-t-on un processus de modération quand ces formations rentrent au gouvernement ? Les militants endossent-ils ce choix ? Le parti est-il sanctionné ou conforté aux élections suivantes ?... Mais elle se fixe aussi sur les dimensions extérieures à ces formations. Les thèmes portés par les partis d’extrême droite percolent-ils chez les partis démocratiques ? L’apport de l’extrême droite est-il marquant sur certains thèmes qui lui sont chers ? Embrasser l’extrême droite est-ce mieux l’étouffer ? ... A partir d’études de cas et d’approches comparées, l’ouvrage fournit des réponses inédites à ces questions contemporaines.
Reeks Minderheden in de samenleving, 16 Omschrijving In welke mate participeren Belgen van vreemd... more Reeks Minderheden in de samenleving, 16 Omschrijving In welke mate participeren Belgen van vreemde afkomst aan de Brusselse politiek? In welke mate willen de verschillende generatie-immigranten zich integreren in de Brusselse samenleving? Wat is er gekend over de ‘mensen zonder papieren’ in Brussel? Hoe moeten we burgerschap denken in een samenleving zo divers als deze van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest? Klopt het dat inwoners van vreemde afkomst gediscrimineerd worden op de arbeidsmarkt en hoe zit dat juist in Brussel? Heeft de Franstalige gemeenschap een inburgeringprogramma voor nieuwkomers en hoe organiseert de Vlaams Gemeenschap dat in Brussel? Kennen de Brusselse etnische minderheden alleen de taal van Voltaire of leren ze ook de taal van Gezelle? Hoe is de woonsituatie in Brussel voor minderheden? Bestaat er een allochtoon verenigingsleven in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest en versnelt of vertraagt dit de integratie? Hoe zit het nu juist met die band tussen criminaliteit en immigratie en wat weten we over de Islambeleving in België? Aan wetenschappers die onderzoek gedaan hebben naar een van deze aspecten van de interculturele realiteit van België en Brussel werd gevraagd naar een stand van zaken.
Editions de l'Université de Bruxelles, 2024
En avril 2025, le Parti socialiste et Vooruit célébreront le cent quarantième anniversaire de leu... more En avril 2025, le Parti socialiste et Vooruit célébreront le cent quarantième anniversaire de leur genèse. L'acte de naissance du socialisme belge rapporte en effet au congrès fondateur du Parti ouvrier belge-Belgische Werkliedenpartij qui tient ses travaux les 5 et 6 avril 1885.
La jeune formation qui est portée sur les fonts baptismaux fait face à une montagne de problèmes et à un environnement extrêmement hostile. Ses revendications initiales sont pourtant modestes : le droit à chacun d'avoir son mot à dire dans les orientations politiques du pays et le droit d'avoir une protection sociale minimale assortie d'une régulation dans l’environnement socioprofessionnel.
Dans une adversité forte, le Parti ouvrier – puis le Parti socialiste belge – atteint les uns après les autres ses premiers objectifs et s’impose peu à peu comme un acteur majeur de la vie politique et sociale belge et de l’édification de la sécurité sociale moderne.
Mais à l’image de la social-démocratie européenne, les socialistes belges sont à la peine depuis la fin du XXe siècle. En juin 2024, le PS se fixe à l’étiage le plus bas de son histoire électorale depuis l’instauration du suffrage universel masculin et si Vooruit s'est redressé, son score est le deuxième plus mauvais de l'histoire électorale du socialisme en Flandre.
Ce livre explore cette trajectoire politique, électorale et sociale au long cours. L’auteur pointe les moments clés et analyse, pour chacun d’eux, les dimensions internes et externes du socialisme belge de même que les défis contemporains du PS et de Vooruit.
Un voyage essentiel pour comprendre non seulement l'histoire du socialisme en Belgique, mais aussi les perspectives d'un mouvement à la croisée des chemins.
En Europe, l'entrée dans le XXIe siècle a dévoilé d'impressionnantes dynamiques politiques et éle... more En Europe, l'entrée dans le XXIe siècle a dévoilé d'impressionnantes dynamiques politiques et électorales. La Belgique et son système de partis n’échappent pas à ces mouvements.
Longueur exceptionnelle dans la formation des exécutifs, volatilité électorale accrue, fragmentation du système politique, augmentation de la défiance envers le politique dans plusieurs parties de la société... L'ambition de cet ouvrage est néanmoins d’analyser les événements et les changements contemporains dans une perspective plus profonde que le temps court. La configuration actuelle du système politique belge et de ses acteurs a beaucoup évolué, mais des constantes peuvent aussi être mises en évidence.
Dans une analyse des transformations de la vie politique et du système politique depuis l’indépendance de la Belgique et en mobilisant les clivages qui ont structuré les débats et les choix politiques, l’auteur isole six grandes phases : 1830-1893, 1894-1918, 1919-1945, 1946-1965, 1965-1999 et l’entrée dans le XXIe siècle.
Ce sont ces six temps de l’histoire politique belge qui sont décortiqués dans cette toute nouvelle édition. Bien sûr, comme dans tout découpage chronologique, les frontières entre les différentes étapes temporelles sont poreuses. Il importe d’approcher les évolutions dans une optique dynamique où, sans être légion, les ruptures n’en sont pas moins essentielles.
En 1846, l’un des plus anciens partis en Europe voyait le jour : le parti libéral belge. Le mr e... more En 1846, l’un des plus anciens partis en Europe voyait le jour : le parti libéral belge. Le mr et l’Open vld ont donc commémoré, en 2016, le cent soixante-dixième anniversaire de sa naissance.
Paradoxalement pourtant, la trajectoire et les mutations du libéralisme politique belge n’ont pas bénéficié à ce jour de toute l’attention voulue.
L’ambition de cet ouvrage est de répondre à cette carence en privilégiant cinq thématiques : l’histoire du parti, l’évolution de son modèle organisationnel, les transformations idéologiques et programmatiques, sa géographie et sa sociologie électorales, ses perspectives d’avenir.
L’intérêt du sujet est d’autant plus évident que l’Open vld et, plus encore, le mr sont engagés depuis octobre 2014 dans une expérience gouvernementale inédite et qui pose nombre de questions : le Mouvement réformateur est en effet le seul parti francophone de la majorité fédérale. Qui plus est, être l’un des plus anciens partis européens mérite à l’évidence le respect et une analyse approfondie.
Ces dernières années, les percées électorales et politiques de partis comme Syriza en Grèce, Pode... more Ces dernières années, les percées électorales et politiques de partis comme Syriza en Grèce, Podemos en Espagne ou encore Die Linke en Allemagne ont braqué les projecteurs sur le paysage de la gauche radicale en Europe. Ou plutôt des gauches radicales : des projets et des formations aux ambitions et aux profils très divers coexistent en effet dans ce spectre politique désormais très diversifié.
Il n’en a pourtant pas toujours été ainsi. Dans le dernier quart du XIXe siècle, la gauche radicale s’incarne pour l’essentiel dans la famille socialiste naissante ou dans le syndicalisme révolutionnaire. Après la première guerre mondiale et, surtout, après la révolution soviétique d’octobre 1917, la rupture dans le mouvement socialiste donne naissance au mouvement communiste, dont l’homogénéité politique est forte jusqu’au vingtième congrès du parti communiste soviétique et aux révélations du célèbre « rapport Khrouchtchev » (1956). Peu à peu, une certaine diversité s’installe dans les rangs communistes. Avant que cette famille politique en pleine mutation n’entame une descente aux enfers dans les années soixante-dix et quatre-vingt tandis que les sociétés européennes se transforment en profondeur.
Mais, alors qu’en novembre 1989, la chute du mur de Berlin avait semblé marquer la fin des espoirs révolutionnaires, des mouvements inattendus se produisent à la gauche de la gauche au cours des premières décennies du XXIe siècle, en parallèle avec la montée en puissance de la droite radicale et populiste.
Pour saisir l’ensemble de ces dynamiques, Pascal Delwit brosse une fresque impressionnante de l’histoire et des comportements des partis de la gauche radicale des débuts de l’industrialisation à nos jours. Il propose un schéma interprétatif des bouleversements de cette famille politique qui se répartit aujourd’hui en trois courants principaux.
Vinden de kiezers de juiste partij? Betekent meer informatie ook meer twijfel? Hoe kijkt de bevol... more Vinden de kiezers de juiste partij? Betekent meer informatie ook meer twijfel? Hoe kijkt de bevolking naar de Belgische en Europese democratie?
Bij de recentste verkiezingen stemde meer dan veertig procent van de kiezers anders dan vier jaar eerder. Maar wat betekent die vaststelling? Wat leert ze ons verder over de denkwijze van kiezers, of over de staat van onze politiek?
De kiezer ontcijferd biedt een volledig overzicht van de verschuivingen binnen het Belgische electorale landschap. Daarbij komen alle belangrijke feiten en cijfers aan bod, maar worden ook de achterliggende houding van de kiezers, de communautaire discussie, de opkomstplicht en de voorkeurstem aangekaart.
Van de verschillen tussen Wallonië en Vlaanderen tot het vertrouwen van de kiezer in politiek en democratie: de top van de Belgische politieke wetenschappen schetst in dit boek het meest gedetailleerde beeld van de kiezer dat ooit in ons land verscheen.
Les électeurs choisissent-ils le parti qui leur correspond le mieux ? Disposer de plus d'informat... more Les électeurs choisissent-ils le parti qui leur correspond le mieux ? Disposer de plus d'informations entraîne-t-il plus d'hésitations avant de voter ? Comment les électeurs belges perçoivent-ils la démocratie ? Lors des dernières élections, plus de quarante pour cent des électeurs ont voté pour un autre parti que celui qu'ils avaient soutenu au scrutin précédent. Comment peut-on interpréter cette observation factuelle ? Qu'est-ce que cela nous apprend sur les réflexions des électeurs et sur l'état de notre système politique ? Décrypter l'électeur offre une vue complète sur les évolutions du paysage électoral belge. Les principaux chiffres et faits du dernier scrutin electoral sont présentés et disséqués. En outre, le livre propose toute une série d'analyses complémentaires sur des sujets comme les attitudes sousjacentes des électeurs, le débat communautaire ou le vote préférentiel. Des différences entre la Wallonie et la Flandre à la confiance des électeurs dans la démocratie : les principaux politologues belges proposent dans cet ouvrage l'une des synthèses les plus détaillées de l'électeur belge jamais publiée.
Depuis quelques années, le PTB – le PVDA en Flandre – défraie la chronique politique et médiatiqu... more Depuis quelques années, le PTB – le PVDA en Flandre – défraie la chronique politique et médiatique. Le Parti du travail est parvenu à s’imposer comme un interlocuteur, désormais régulier, de la presse audiovisuelle et écrite, et a décroché des résultats d’estime aux élections fédérales de 2010 et aux scrutins communal et provincial de 2012. Paradoxalement pourtant, le PTB – parti marxiste-léniniste et maoïste né dans les années 1960 – est tout sauf un nouveau parti.
C’est à la suite d’une grave crise interne, après les élections de mai 2003, que le PTB décide d’adopter une toute nouvelle stratégie de communication. Il s’agit désormais d’occulter les éléments qui « fâchent » – son identité marxiste-léniniste, sa proximité avec certains régimes, son projet révolutionnaire, sa piètre considération envers la démocratie représentative – et de ne présenter aux citoyens et aux médias que la « face lumineuse » du parti.
Fruit d’un long travail de recherche enrichi par les interviews de nouveaux et d’anciens militants, cet ouvrage présente l’histoire du PTB et de son réseau d’organisations, le contexte qui a présidé à sa naissance, et propose une analyse spécifique de ce parti dans la période contemporaine.
A l’instar des formations politiques européennes, les partis politiques français sont confrontés... more A l’instar des formations politiques européennes, les partis politiques français sont confrontés à plusieurs défis et soumis à nombre de tensions à l’aube de ce XXIe siècle, alors même que leur attractivité n’a jamais semblé aussi faible.
Longtemps dominée par un agencement autour du Rassemblement pour la République (RPR) et de l’Union pour la démocratie française (UDF) à droite, et du parti socialiste (PS) et du parti communiste français (PCF) à gauche, le système de partis a lui-même considérablement évolué sous l’effet de la recomposition de la droite parlementaire, de l’effondrement du parti communiste ou de la percée de nouveaux venus, tels le Front national ou Les Verts.
Après la séquence des élections présidentielles et législatives de 2012, cet ouvrage analyse en profondeur l’état de chacun des partis actifs dans le système politique. Comment chacun d’entre eux se positionne-t-il au regard des transformations du fait partisan ? Comment les partis interprètent-ils les mutations auxquelles ils font face ? Comment agissent-ils face à la désaffection qu’ils subissent ? Quelles évolutions idéologiques et organisationnelles connaissent-ils ?
Ces questions sont examinées dans ce livre de référence. Les auteurs présentent un tableau d’ensemble original, offrant de manière systématique une analyse des partis à l’œuvre dans le système politique français ; laquelle est complétée par une réflexion sur les grandes transformations de la géographie électorale.
S’initier à la science politique peut être trompeur. La politique est en effet omniprésente. Il n... more S’initier à la science politique peut être trompeur. La politique est en effet omniprésente. Il ne se passe pas un journal parlé ou un journal télévisé sans qu’il y soit fait référence de manière plus ou moins marquée. Ce faisant, l’idée d’un rapport de proximité, de simplicité et de connaissance intuitive de la discipline peut s’insinuer. Il y a pourtant loin de la coupe aux lèvres. La science politique est une discipline scientifique en constante évolution et en débat(s) fréquent(s), qui a peu de choses à voir avec l’actualité et les commentaires, le plus souvent superficiels, qui entourent régulièrement les faits sociaux et politiques de nos sociétés.
L’ambition de l’auteur est de faire découvrir au lecteur ce que recouvre la science politique, les débats qui l’animent, les objets dont elle traite et les méthodes mobilisées pour tenter d’analyser les faits politiques.
A des fins didactiques, l’ouvrage se décompose en sept chapitres. Le premier porte sur l’histoire de la discipline, sur la définition de son champ d’investigation et sur les règles de base à respecter. Le deuxième présente ce qui est le cœur de la science politique, le pouvoir politique et son évolution. Le troisième se fixe sur l’étude des régimes politiques : les régimes autoritaires, totalitaires et démocratiques. Les chapitres suivants sont une plongée dans le fonctionnement de la démocratie représentative. Le chapitre IV traite des règles qui entourent le vote et l’élection, en particulier les modes de scrutin. Le chapitre V porte sur l’acte principal qui légitime la démocratie représentative, l’élection au suffrage universel. Qui vote et pourquoi ? Mais aussi, qui ne vote pas et pour quelles raisons ? Le chapitre VI a trait à un des acteurs majeurs de la démocratie représentative, les partis politiques. Enfin, hors la participation électorale, le dernier chapitre aborde toutes les formes de participation politique et sociale dans les sociétés – de l’adhésion partisane à la participation aux nouveaux mouvements sociaux en passant par l’action dans les mouvements sociaux dits classiques.
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L’élection présidentielle du 22 avril 2007 et le scrutin législatif qui l’a suivie ont été une t... more L’élection présidentielle du 22 avril 2007 et le scrutin législatif qui l’a suivie ont été une terrible désillusion pour Jean-Marie Le Pen et le Front national (FN). Après avoir dominé l’agenda politique et médiatique durant les années quatre-vingt-dix et créé une secousse inédite dans le système politique lors des élections présidentielles de 2002, le FN était ramené à une expression électorale et un poids politique extrêmement modestes. Ce résultat, en phase avec le mouvement de déclin observé dans les années 2000, est confirmé au scrutin municipal de 2008 où l’extrême droite française est évanescente. D’aucuns évoquent alors la fin sans gloire de Jean-Marie Le Pen et de son parti.
A la veille des élections présidentielles et législatives de 2012, la présentation et le regard sont pourtant tout autres. En janvier 2011, Marine Le Pen a « hérité » de la présidence du parti ; trente-neuf ans après l’accession de son père à cette même présidence. Le Front national a opéré une percée aux élections cantonales du printemps 2011 et les enquêtes d’opinion créditent Marine Le Pen de scores oscillant entre 15 et 20% des intentions de vote pour le premier tour de la présidentielle.
Après le pain noir, le pain blanc ? Les choses sont indubitablement plus nuancées. Dans un environnement européen où l’extrême droite a (re)trouvé des couleurs dans certains Etats, une nouvelle analyse approfondie du phénomène frontiste s’imposait, tant il est vrai que le déclin politico-électoral de la deuxième moitié des années 2000 avait asséché les recherches consacrées au Front national.
L’ouvrage, qui rassemble des contributions de spécialistes réputés de l’extrême droite française, retrace et analyse tour à tour l’histoire du Front national, les rapports du FN à l’extrême droite européenne, le modèle organisationnel et militant du parti, ses axes idéologiques et programmatiques, de même que son implantation électorale et la question des alliances politico-électorales. Enfin, trois zones de force du Front national, dissemblables dans leur profil, sont très finement observées : le Nord-Pas-de-Calais, l’Alsace et Provence-Alpes-Côte d’Azur.
La crise qui avait suivi les élections fédérales du 10 juin 2007 avait déjà frappé les imaginatio... more La crise qui avait suivi les élections fédérales du 10 juin 2007 avait déjà frappé les imaginations. L’interminable gestation du gouvernement fédéral après le scrutin de juin 2010 a laissé les citoyens abasourdis. Entre juin 2010 et décembre 2011, nombre de tabous sont tombés en Belgique. Le scénario de « l’après-Belgique » est désormais ouvertement évoqué et commenté.
Ces crispations et ces secousses successives ne sont pas inédites mais leur nature a évolué au fil du temps. Depuis l’indépendance, en 1830, la vie politique belge a été jalonnée de polarisations régulières sur les clivages traversant la société. Qu’il s’agisse du conflit philosophique, prégnant jusqu’à la signature du pacte scolaire en 1958, du clivage socio-économique ou de la querelle communautaire et linguistique, les tensions entre les segments de l’opinion et les acteurs politiques et sociaux ont parfois été âpres et brutales. Elles ont généré à intervalles réguliers des blocages politiques difficiles à dénouer.
L’ouvrage examine donc les événements contemporains dans une perspective plus large que le temps court. La configuration actuelle du système politique belge et de ses acteurs a beaucoup changé, tout en dévoilant un certain nombre de continuités. Ce livre présente une histoire de la vie politique de 1830 à nos jours, à l’aune des mutations qui ont affecté le système politique belge, le cadre institutionnel et les partis politiques. Il met en évidence les tournants, les moments clés ou les événements majeurs de l’histoire politique belge et isole quatre périodes articulées sur les configurations que révèle successivement le système politique belge : le bipartisme entre 1830-1893, le multipartisme modéré entre 1894 et 1945, le bipartisme imparfait entre 1946 et 1965 et le multipartisme extrême de 1965 à nos jours
Depuis leur création au XIXe siècle, les partis politiques exercent nombre de missions dans la so... more Depuis leur création au XIXe siècle, les partis politiques exercent nombre de missions dans la société en Belgique. Pourtant leur dynamique, leurs rôles et ce qu’ils incarnent aux yeux des citoyens ont beaucoup changé depuis le début des années quatre-vingt.
Les partis sont en effet soumis à de multiples tensions qui les affectent, les interpellent, les appellent à se transformer profondément : importance accrue de l’Union européenne dans l’exercice des politiques publiques, difficultés des partis politiques à l’échelle européenne, déclin du nombre de membres, demandes participatives accrues...
Comment les partis agissent-il en regard de ces mutations ? Comment les interprètent-ils ? Comment appréhendent-ils la sécularisation avancée de la société belge et l’augmentation du capital scolaire ?
Ces questions sont analysées dans cet ouvrage. Quinze ans après avoir mené une première grande étude comparative, les auteurs présentent un nouveau travail de synthèse original, offrant, de manière systématique et sur la base d’une grille commune, une analyse de chaque parti à l’œuvre dans le système politique belge : CD&V, CDH, SP.a, PS, Open-VLD, MR, Ecolo, Groen!, Volksunie-N-VA, Vlaams Belang, FN, LDD, PP, PC et PTB.
En parallèle, les auteurs présentent une réflexion sur les origines et les transformations du système de partis en Belgique et une analyse sur la formation des accords de gouvernements, de même qu’un tableau d’ensemble des élections et des compositions des exécutifs depuis 1945.
A l’occasion de chaque élection, les cartes sont redistribuées. Des partis perdent, d’autres gagn... more A l’occasion de chaque élection, les cartes sont redistribuées. Des partis perdent, d’autres gagnent. Rapidement des conclusions sont tirées des résultats pour mettre en évidence ce que les électeurs ont voulu signifier précisément. Pourtant, peu après un scrutin, nous n’en savons guère sur ce qui s’est véritablement joué. Qui a voté pour quel parti ? Qui a changé de parti à cette occasion ? Pourquoi un électeur a-t-il opté pour tel(s) parti(s) et pas pour d’autres ? Sur quelles bases se sont opérés les choix ?
Ces questions peuvent être traitées sur la base d’une enquête, où un échantillon représentatif de la population électorale se voit soumettre un jeu complet de questions. Cet ouvrage présente les résultats d’une enquête de ce type menée à l’occasion des scrutins régionaux de juin 2009, en Flandre et en Wallonie. Réalisée dans le cadre du réseau scientifique PARTIREP, associant l’Université libre de Bruxelles (ULB), la Vrije Universiteit Brussel (VUB), l’Université d’Anvers et la KU Leuven, soutenu par la Politique scientifique fédérale, il décrit et explique la voix et le choix du peuple. Ces voix s’expriment parfois nettement en faveur du changement. Pour autant, les électeurs ne sont pas vraiment capricieux. Le contexte socio-économique et un certain nombre d’opinions sur l’homme et la société anticipent dans une large mesure les votes des citoyens en faveur des partis qui se disputent leurs suffrages. Les résultats de l’enquête révèlent la faiblesse du thème communautaire dans le choix des électeurs flamands et wallons, et les partis fixés sur ces thématiques engrangent des voix bien au-delà des segments électoraux qui lui portent une forte attention : en particulier, les électeurs méfiants envers le système politique. Paradoxalement pourtant, la méfiance est plus grande en Wallonie qu’en Flandre, mais les électeurs y trouvent beaucoup moins qu’en Flandre des partis porteurs de cette méfiance et surfant sur le populisme.
Ce livre examine en détail l’impact possible de la suppression du vote obligatoire, la façon dont les citoyens discutent de la politique, les raisons qui mènent au vote de préférence, l’expression des attentes des électeurs envers leurs représentants de même que l’attitude envers les services rendus par les responsable politiques. A partir d’une enquête de grande envergure menée en trois temps, ce livre offre des réponses exceptionnellement précises sur l’essence et les ressorts du comportement électoral en Wallonie et en Flandre.
Precies een jaar na de regionale verkiezingen van 7 juni 2009 verschijnt bij VUBPRESS het boek De... more Precies een jaar na de regionale verkiezingen van 7 juni 2009 verschijnt bij VUBPRESS het boek De stemmen van het volk van de interuniversitaire onderzoeksgroep PARTIREP gecoördineerd door prof. Kris Deschouwer (VUB). Het doet enkele opmerkelijke vaststellingen over het stemgedrag van de Belgische kiezer. Zo blijken partijen als VB en LDD helemaal niet zoveel Vlaamsgezinde kiezers aan te trekken als ze zelf doen uitschijnen, en zou de afschaffing van de kiesplicht weinig veranderen aan het politieke landschap. En hoewel er zich bij elke verkiezing schijnbaar grote en plotse verschuivingen voordoen, zijn deze in werkelijkheid erg oppervlakkig en zeker niet het gevolg van een veranderde samenleving. Vier politicologen van de Vrije Universiteit Brussel, de Université Libre de Bruxelles, de KU Leuven en de Universiteit Antwerpen hebben de gewestverkiezingen van 2009 aangegrepen voor een grondige studie over het stemgedrag van de Vlaamse en Waalse kiezers. Ze ondervroegen een representatieve groep kiezers vlak voor én meteen na de verkiezingen. De resultaten van dit onderzoek verschijnen nu gebundeld in het boek De stemmen van het volk, en bieden een interessante kijk in de hoofden van de Belgische kiezers. Uit de conclusies kunnen heel wat lessen getrokken worden voor de verkiezingen van volgende week. Dit boek bespreekt verder ook de mogelijke gevolgen van de afschaffing van de opkomstplicht, de mate waarin mensen over politiek praten, de redenen waarom kiezers een voorkeurstem uitbrengen, de verwachtingen van kiezers ten opzichte van hun vertegenwoordigers en de rol die politiek dienstbetoon en verzuildheid vandaag nog spelen. Wie dus wil weten hoe een stem tot stand komt, vindt de antwoorden in dit boek.
Où en est l’engagement collectif aujourd’hui ? Après "l’explosion militante" de la décade 1965-19... more Où en est l’engagement collectif aujourd’hui ? Après "l’explosion militante" de la décade 1965-1975, les sociétés européennes ont repris durant les années 1980, au moins en apparence, le cycle long de l’individualisation, et la thèse du déclin des passions politiques a semblé redevenir incontournable.
Est-on au point bas de ce cycle d’alternance entre "action publique" et "bonheur privé" que voyait Albert Hirschman ? Ou bien s’agit-il d’une mutation des comportements militants, qui, dans une société profondément transformée par la mondialisation et les technologies, ne se laisseraient plus lire aussi facilement dans cette logique binaire ?
Marc Jacquemain est sociologue, professeur à l'Université de Liège où il enseigne notamment la méthodologie et l'épistémologie des sciences sociales. Il a publié entre autres "La raison névrotique, individualisme et société" (Labor, 2002), "Science politique en Belgique francophone" avec Nathalie Perrin (Academia-Bruylant, 2008) et "Épistémologie de la sociologie" avec Bruno Frère (De Boeck, 2008). Ses recherches portent sur la sociologie des valeurs politiques et des identités.
Pascal Delwit est professeur de science politique à l'Université libre de Bruxelles (ULB). Il y mène ses recherches au Centre d'étude de la vie politique – Cevipol. Il est l'auteur de nombreux travaux sur la vie politique belge et européenne. Il a récemment publié "La vie politique en Belgique de 1830 à nos jours" aux Éditions de l'Université de Bruxelles.
On ne peut éclairer cette question qu’à travers une diversité d’angles d’approche. C’est ainsi qu’est conçu ce livre, qui explore simultanément les formes classiques de l’engagement politique (en déclin mais toujours dominantes) et l’émergence de nouvelles formes de participation à la vie publique (novatrices et sans doute prometteuse mais encore peu structurées).
L'Harmattan, 2007
Enclavée en région flamande, Bruxelles est aujourd'hui bien plus que le carrefour des migrations ... more Enclavée en région flamande, Bruxelles est aujourd'hui bien plus que le carrefour des migrations flamandes et wallonnes. Près de la moitié de sa population est étrangère ou d'origine étrangère. Si le français reste dominant, de nombreuses autres langues y sont parlées. Bruxelles va être confrontée à deux enjeux superposés : celui de la dualisation sociale de la ville et celui de l'identité plurielle... Comment faire de la différence culturelle une source de progrès plutôt de d'affrontement ?
Depuis un quart de siècle, plusieurs partis d’extrême droite ou de la droite populiste ont opéré ... more Depuis un quart de siècle, plusieurs partis d’extrême droite ou de la droite populiste ont opéré une percée dans leur système politique national : le Front national en France, le FPÖ en Autriche, le parti du progrès en Norvège et au Danemark, le parti populaire danois, le parti national slovaque, le Mouvement social italien-Alliance nationale, la Ligue du nord, les Republikaner, le NPD et la DVU en Allemagne, la Liste Pim Fortuyn et le parti de la Liberté aux Pays-Bas, Ataka en Bulgarie, le parti populaire de la Grande Roumanie, le Vlaams Belang et le Front national en Belgique, l’Union démocratique du Centre en Suisse, LAOS en Grèce… Au surplus, un fait politique nouveau s’est imposé ces dernières années : outre la progression électorale et politique observée par nombre de ces partis, plusieurs formations d’extrême droite ont accédé aux responsabilités gouvernementales ou ont soutenu des gouvernements de l’extérieur. Par-delà les riches travaux consacrés aux développements des partis d’extrême droite, il s’imposait donc d’analyser les conditions et les conséquences de cette nouvelle donne. Tel est l’angle d’approche de cet ouvrage, qui réunit des contributions des meilleurs spécialistes de la question. La réflexion porte sur la vie et les choix internes de ces partis. Souhaitent-ils accéder au pouvoir ? Cette question suscite-t-elle des débats difficiles ? Observe-t-on un processus de modération quand ces formations rentrent au gouvernement ? Les militants endossent-ils ce choix ? Le parti est-il sanctionné ou conforté aux élections suivantes ?... Mais elle se fixe aussi sur les dimensions extérieures à ces formations. Les thèmes portés par les partis d’extrême droite percolent-ils chez les partis démocratiques ? L’apport de l’extrême droite est-il marquant sur certains thèmes qui lui sont chers ? Embrasser l’extrême droite est-ce mieux l’étouffer ? ... A partir d’études de cas et d’approches comparées, l’ouvrage fournit des réponses inédites à ces questions contemporaines.
Reeks Minderheden in de samenleving, 16 Omschrijving In welke mate participeren Belgen van vreemd... more Reeks Minderheden in de samenleving, 16 Omschrijving In welke mate participeren Belgen van vreemde afkomst aan de Brusselse politiek? In welke mate willen de verschillende generatie-immigranten zich integreren in de Brusselse samenleving? Wat is er gekend over de ‘mensen zonder papieren’ in Brussel? Hoe moeten we burgerschap denken in een samenleving zo divers als deze van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest? Klopt het dat inwoners van vreemde afkomst gediscrimineerd worden op de arbeidsmarkt en hoe zit dat juist in Brussel? Heeft de Franstalige gemeenschap een inburgeringprogramma voor nieuwkomers en hoe organiseert de Vlaams Gemeenschap dat in Brussel? Kennen de Brusselse etnische minderheden alleen de taal van Voltaire of leren ze ook de taal van Gezelle? Hoe is de woonsituatie in Brussel voor minderheden? Bestaat er een allochtoon verenigingsleven in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest en versnelt of vertraagt dit de integratie? Hoe zit het nu juist met die band tussen criminaliteit en immigratie en wat weten we over de Islambeleving in België? Aan wetenschappers die onderzoek gedaan hebben naar een van deze aspecten van de interculturele realiteit van België en Brussel werd gevraagd naar een stand van zaken.
Samenleving & Politiek
Nu Elio Di Rupo voor het eerst sinds 1982 niet op de lokale lijst zal staan, doet Georges-Louis B... more Nu Elio Di Rupo voor het eerst sinds 1982 niet op de lokale lijst zal staan, doet Georges-Louis Bouchez een gooi naar het burgemeesterschap in Bergen.
Note du Centre d'étude de la vie politique de l'ULB, 2024
Anvers est la plus grande ville flamande et belge depuis la fusion des communes. Longtemps agencé... more Anvers est la plus grande ville flamande et belge depuis la fusion des communes. Longtemps agencée à une confrontation entre partis catholique et socialiste, le paysage politique a considérablement évolué ces 30 dernières années avec notamment une perte d'influence notable des partis historiques et une montée en puissance du Vlaams Blok, désormais Vlaams Belang, et d'Agalev, aujourd'hui Groen. Dans la période contemporaine, c'est la percée de la N-VA sous la conduite de Bart De Wever et celle du PTB-PVDA qui ont frappé les imaginations. Cette dernière pourrait rendre encore plus complexe qu'en 2018 l'établissement d'une majorité.
Note du Centre d'étude de la vie politique en Belgique
Depuis la fusion des communes, Gand est la deuxième plus grande ville en Flandre et en Belgique. ... more Depuis la fusion des communes, Gand est la deuxième plus grande ville en Flandre et en Belgique. De très longue date – dès le XIXe siècle –, catholiques, libéraux et socialistes ont une implantation forte. Et à partir de 1921, les trois partis historiques sont « dans le jeu » dans la ville. En revanche, dans les communes limitrophes, le Parti catholique puis le CVP sont régulièrement dominants. Depuis la fusion des communes – 1964 et 1976 – la famille sociale-chrétienne a perdu beaucoup de son influence à rebours de la montée en puissance des socialistes. Mais en 2018, la dynamique s’est grippée et la négociation pour la majorité communale fut chaotique. Ce faisant, l’Open VLD a mis la main sur le maïorat. En 2024, Libéraux et socialistes font liste commune – Voor Gent – mais ne sont pas pourtant pas sûr d’être premier face à la puissance de Groen et la croissance du Parti du travail (PVDA).
Note du Centre d'étude de la vie politique de l'ULB, 2024
Liège est la deuxième plus grande ville en Wallonie depuis la fusion des communes de 1976. Depuis... more Liège est la deuxième plus grande ville en Wallonie depuis la fusion des communes de 1976. Depuis la fusion, le maïorat est détenu par le Parti socialiste, en partenariat avec différentes formations : Ecolo, les sociaux-chrétiens et, dans la dernière législature, le Mouvement réformateur. Le paysage politique s'est substantiellement modifié ces dernières années : socialistes, libéraux et sociaux chrétiens ont vu leur étiage électoral s'affaisser au profit d'Ecolo, du Parti du travail de Belgique et, occasionnellement, d'organisations de droite radicale. Le scrutin de 2024 est marqué par ce contexte électoral changeant. Il est aussi brouillé par le résultat des élections régionales du 9 juin, qui témoigne d'un rebond des Engagés, par les incertitudes sur la figure du prochain bourgmestre et les débats sur une éventuelle nouvelle fusion de communes.
Note du Centre d'étude de la vie politique de l'ULB, 2024
Depuis l’indépendance de la Belgique, la commune de Bruxelles est l’une des plus importantes du p... more Depuis l’indépendance de la Belgique, la commune de Bruxelles est l’une des plus importantes du pays ; tant matériellement que symboliquement. En 1921, elle a fusionné avec les communes de Haren, Laeken et Neder-over-Hembeek, accroissant plus avant son importance.
Longtemps dominée par la famille libérale – le bourgmestre de Bruxelles est libéral entre 1831 et 1982 –, Bruxelles a vu son paysage politique se fragmenter et on a pu observer la (re)montée en puissance de la famille socialiste depuis 25 ans.
Cette dernière est désormais défiée par de nouveaux acteurs : les verts sur l’électorat des classes moyennes salariées et le PTB-PVDA sur l’électorat des catégories populaires.
Note du Centre d'étude de la vie politique à l'ULB
Charleroi est la plus grande ville de Wallonie depuis la fusion des communes de 1976, qui fut ard... more Charleroi est la plus grande ville de Wallonie depuis la fusion des communes de 1976, qui fut ardemment contestée au ‘pays noir’.
Fortement encadrée politiquement et syndicalement par le pilier socialiste, le paysage politique de la ville a évolué ces dernières années : l’étiage socialiste a reculé, même dispersé le vote de droite radicale s’est amplifié, et de nouveaux venus se sont partiellement affirmés. Dans la période contemporaine, c'est particulièrement le cas du Parti du travail de Belgique, qui se situe désormais autour de 20%.
Note du Centre d'étude de la vie politique de l'ULB, 2024
La note met en lumière la forte progression des Engagés dans des zones de force historiques – les... more La note met en lumière la forte progression des Engagés dans des zones de force historiques – les provinces de Namur et du Luxembourg – mais aussi dans des espaces où le cdH était à un étiage assez faible comme le Brabant wallon. A contrario, les Engagés ont beaucoup moins percé dans les bassins industriels: axe La Louvière-Charleroi-Mons et arrondissement de Liège. Il faut aussi noter la différence entre la Wallonie et Bruxelles, où l’avancée est timide à partir d’une référence électorale faible. Les Engagés ont bénéficié d’une double dynamique: la capacité à conquérir des segments électoraux de différents partis, en particulier d’Ecolo et du MR, mais aussi du PS et même du PTB, et, en parallèle, le fait d'être à nouveau attractif auprès de l’électorat jeune. En sociologie électorale, il y a une évolution manifeste. Le cdH était un parti transversal sur les attributs socio-démographiques. Les engagés le sont moins. Leur étiage n’a pas beaucoup bougé dans les milieux populaires salariés. En revanche, le parti a bondi chez les fonctionnaires, les cadres, les professions libérales et, mesuré à l’aune du capital scolaire, chez les universitaires. L’enjeu – complexe – pour le parti sera de pérenniser ce nouveau statut électoral et politique. Il est fragile, car né d’un nombre appréciable de votes de deuxième choix, et est le fruit aussi d’une formation qui était partout dans l’opposition.
Note du Centre d'étude de la vie politique de l'ULB, 2024
La note met en lumière quelques traits marquants du scrutin en Wallonie comme la nette progressio... more La note met en lumière quelques traits marquants du scrutin en Wallonie comme la nette progression du MR et des Engagés, l'effondrement d'Ecolo, la défaite du Parti socialiste.
Contrairement à Bruxelles, il y a un mouvement de droitisation de l’électorat et il concerne presque tous les partis : le MR, Les Engagés, le PS et le PTB. Seul Ecolo échappe à l’observation. Compte tenu du départ de leur électorat centriste, l’électorat d’Ecolo est en moyenne plus à gauche en 2024 qu’en 2019.
L'analyse des transferts de vote de 2019 à 2024 et la structure d'âge des électorats de chaque parti permettent de saisir le résultat. Le MR et Les Engagés ont été les récepteurs majeurs d’électeurs d’Ecolo, du PS et, plus spécifiquement pour les libéraux , de droite radicale. Il y a par ailleurs des logiques d'"échanges" MR-Engagés et PS-PTB.
Contrairement à Bruxelles aussi, le vote des primo-votants traduit également une droitisation. MR et Les Engagés y décrochent près de 50% des suffrages mais le différentiel de comportement en fonction du genre y est impressionnant : près de 15 points pour le MR (prééminence masculine), 9 et 6 points pour le PS et Ecolo (prééminence féminine). C’est vrai dans toutes les catégories d’âge mais particulièrement saisissant chez les primo-votants et les 24-39 ans.
Centre d'étude de la vie politique de l'ULB, 2024
Journal of Belgian History, 2024
On November 24, 1946, the first municipal elections in Belgium since the end of the Second World ... more On November 24, 1946, the first municipal elections in Belgium since the end of the Second World War were held. The Communist Party of Belgium (PCB-KPB), which had had relatively little presence in the municipalities until then, achieved what was to be its best electoral and political performance at this level. After the election, the communist leaders reported a significant electoral leap compared to the previous local elections-1926, 1932 and 1938-and they claimed that they had won twenty mayoral positions and that more than one hundred of their candidates had been elected as aldermen. Compared to prewar elections, the result was an undeniable step forward and a potential lever for increased influence. But did this really turn out to be the case ? This article tackles the question from two perspectives. The first concerns the data analysis of the election. What were the PCB-KPB's actual electoral and political results ? This is a highly complex question as no database for the 1946 municipal elections exists. Furthermore, information about the communal councils is often patchy or even missing. The second perspective concerns the PCB-KPB itself, notably in terms of its ambitions : how did the PCB-KPB experience and analyse its results on November 24, 1946 ?
Soccer and Society
The article explores the early advent and evolution of football in Belgium until WWI, highlightin... more The article explores the early advent and evolution of football in Belgium
until WWI, highlighting the crucial role played by British expatriates and
the influence of Catholic and State schools.
It traces football’s journey from an elite pastime to a ‘popular’ sport,
articulating football development to prominent cleavages in the society,
especially Church-State and Economic divides. The paper delves into the
challenges of establishing football in Belgian society, including issues of
numerous practical problems, amateurism vs. professionalism, the role of
Belgians in the establishment of FIFA and the football’s contribution to
national identity pre-WWI.
Progressive Yearbook 2024
With the European elections just around the corner and, in Belgium, the legislative and regional ... more With the European elections just around the corner and, in Belgium, the legislative and regional elections taking place on the same day, the political system seems to be at a standstill. In 2024, Belgium is holding the presidency of the European Union. It will be assumed by a federal government out of breath and focused on the elections on 9 June 2024. Elections will take place in a more and more fragmented political system and delivering large governments, unable to tackle the main problems of the society. Confidence in politics and political parties is at very low level and the fate of the federal State is being questioned by Flemish nationalist parties, calling for the advent of confederalism or even Flemish independence.
The Palgrave Handbook of Radical Left Parties in Europe, 2023
Soccer & Society, 2022
Belgium, a small country in the centre of Europe, is a country with many historical divisions: li... more Belgium, a small country in the centre of Europe, is a country with many historical divisions: linguistic, religious and political. Sport has historically been organized along these dividing lines. While national sentiment proved weak historically, it is interesting to analyse the effects of the careers of the national football team which played in 1986 in Mexico City. In recent years, thanks to a golden generation, the national team has achieved unexpected success. At a time when the existence of the country is being questioned by a significant part of the population in the north of the country, will the good results of the Red Devils save the country or consolidate a weak national feeling?
Frontiers In Political Science, 2022
In a phase of political and electoral downturn of several radical left parties, the Labor Party o... more In a phase of political and electoral downturn of several radical left parties, the Labor Party of Belgium (PTB-PVDA) strikes the imagination due to its increasing influence. A party of Maoist origin, the PTB-PVDA has been undergoing organizational and communication change since the mid-2000's. In this article, we argue that these changes have created a very singular party. Going against prevailing partisan developments, the heart of the party remains the party-in-central-office. The party has quite a dynamic life between elections, seeks to recruit and recruits party members, trains and mobilizes its membership, borrowing from the paths of historical Belgian pillarization or the model of party of social integration. At the same time, the PTB-PVDA incorporates current partisan modifications: a strong personification, a great investment in social networks, a populist rhetoric, a redesigned communication and a focus on elections to be able to benefit from public party funding. This combination of old and new makes it one of a kind party in Europe and among the European Radical Left. However, this original organizational scheme raises the question of its fate: the aggregation of the various elements requires that it remains in the parliamentary opposition.
In : Les partis politiques en Belgique, 2021
IN: Les partis politiques en Belgique, 2021
IN : Les partis politiques en Belgique, 2021
In : Les partis politiques en Belgique, 2021
In Les partis politiques en Belgique, 2021
Note du Centre d'étude de la vie politiqye de l'ULB, 2024
Anvers est la plus grande ville flamande et belge depuis la fusion des communes. Longtemps agencé... more Anvers est la plus grande ville flamande et belge depuis la fusion des communes. Longtemps agencée à une confrontation entre partis catholique et socialiste, le paysage politique a considérablement évolué ces 30 dernières années avec notamment une perte d'influence notable des partis historiques et une montée en puissance du Vlaams Blok, désormais Vlaams Belang, et d'Agalev, aujourd'hui Groen. Dans la période contemporaine, c'est la percée de la N-VA sous la conduite de Bart De Wever et celle du PTB-PVDA qui ont frappé les imaginations. Cette dernière pourrait rendre encore plus complexe qu'en 2018 l'établissement d'une majorité.
La Libre Belgique, 2023
Fin XIXe siècle, le clivage entre chrétiens et laïcs mène à la création de deux clubs à Bruges : ... more Fin XIXe siècle, le clivage entre chrétiens et laïcs mène à la création de deux clubs à Bruges : le Club et le Cercle, tous les deux encore en Division 1