Pratiques langagières des jeunes kabiyè scolarisés (original) (raw)

Pratiques langagières des jeunes de banlieue parisienne : problématique de la constitution d'un corpus

2019

L’etude des pratiques langagieres orales des jeunes de banlieue parisienne necessite, outre les connaissances theoriques, un soin particulier dans la constitution du corpus. Cette constitution implique differents processus qui peuvent etre regroupes sous forme de cinq etapes successives et complementaires. Nous illustrons ces processus a travers la description d’un travail mene auparavant et qui a abouti a un corpus compose du MPF (Multicultural Paris French), d’enregistrements recoltes personnellement (dont une partie a rejoint le MPF) et du CFPP2000 (Corpus de Francais Parle des annees 2000). Cet article dans son ensemble sera l’occasion de montrer que les decisions prises par le chercheur lors de la realisation d’un corpus refletent ses objectifs finaux et ainsi qu’il ne semble pas exister de donnees veritablement « brutes ».

Corpus sur le Prélangage de l’enfant Kabyle Etude sociolinguistique

2013

Dans ce qui suit, nous allons tenter de rendre compte des processus d’acquisition du langage de l’enfant kabyle durant ses premieres annees de vie allant de 1 a 3 ans, tout comme nous allons essayer de comprendre la mise en place de la phonologie, des actes de langage et des developpements qui vont en resulter par la suite.

Les jeunes Marocains et leurs langues

Les jeunes Marocains et leurs langues, 2006

Ce livre traite de la situation sociolinguistique des jeunes Marocains au début du troisième millénaire. Il s'agit de dessiner le profil sociolinguistique des jeunes Marocains qui ont suivi l'enseignement dit arabisé au Maroc. Quel est l'état des lieux de cet enseignement et, plus important, quels en sont les résultats? Les jeunes Marocains, maîtrisent-ils mieux que jamais la langue arabe littéraire, langue qui n'est pas leur langue maternelle? Et quel est le statut de la langue française, langue de l'ancien colonisateur, la France, mais encore présente de façon très dominante dans la société marocaine d'aujourd'hui? La recherche dont le présent livre est le compte-rendu montre que, après de longues années d'arabisation, les attitudes des jeunes Marocains, ayant suivi le programme éducatif du Maroc, sont assez positives à l'égard de la langue arabe littéraire mais que cette même langue ne fait pas encore vraiment partie de leur vie quotidienne. La langue française lui fait encore une grande concurrence. D'autres questions sont traitées aussi dans cette recherche. Les différences et similarités entre les profils sociolinguistiques des sujets arabophones et amazighophones (berbères) et entre les mêmes profils des sujets masculins et féminins. En outre, la recherche traite des variétés arabes: le littéraire et le dialectal. Dans quelle mesure les sujets maîtrisent-ils les deux et quelles sont leurs attitudes vis-à-vis de ces langues? La recherche a été effectuée parmi 569 jeunes Marocains originaires de neuf villes du royaume dans la période 2000-2003.

Les pratiques langagieres orales en situation scolaire des enfants de milieux populaires

International Review of Education, 1991

R6sum6 --Les instituteurs enseignant ~t des 61bves de milieux populaires soulignent des "manques" (lexical et syntaxique). L'6cole porte son attention sur la structure verbale et tente d'inculquer une maitrise consciente et m6talinguistique du langage. Les 61~ves issus des milieux ouvriers, eux, privil6gient l'efficacit6 pratique de la communication sur les valeurs de "correction" ou de "pr6cision"; ils mettent en oeuvre une appr6hension pragmatique du langage. Leurs r6cits oraux montrent que les histoires qu'ils rapportent sont plus rev6cues que racont6es. Pour arriver ~a comprendre des discours qui apparaissent confus, incoh6rents et incorrects au regard des cat6gories scolaires d'evaluation, il faut reconstruire les situations qu'ils 6voquent. Celui qui parle pr6suppose beaucoup de choses et ne parvient pas a produire un r6cit scolairement acceptable. Ces diff6rences culturelles am6nent enseignants et 61bves les plus en difficult6 vers des malentendus culturels, des dialogues de sourds et des d6nigrements r6ciproques.

Euphémisme et/ou violence verbale féminine. Sur le comportement langagier de jeunes filles cairotes

Studies on Arabic Dialectology and Sociolinguistics, 2019

Si la « violence verbale » est une transgression des tabous langagiers, « l’euphémisme » est un moyen de les contourner. L’étude de ces deux concepts dans ce qu’on appelle « le langage des jeunes » est intéressante dans la mesure où elle pose la question de son « caractère masculin ». J’aborde la question des pratiques langagières des jeunes de ce nouvel angle qu’est le sexe en mettant à l'épreuve l'hypothèse de la politesse du langage des femmes auprès de groupes de jeunes filles cairotes. J’ai cherché mes réponses à travers un guide d’entretien semi-directif formé à la lumière de données collectées sur le journal du Facebook de certains internautes. Un questionnaire copiant ce guide d'entretien sous forme de questions fermées a facilité le traitement statistique des données.

Effets d'un enseignement en langue kanak sur les compétences oral/écrit en français au cycle 2 en Nouvelle-Calédonie

Bulletin de psychologie, 2007

L’objectif de cet article est de montrer l’effet d’un enseignement des langues et de la culture kanak sur les compétences linguistiques en drehu (langue maternelle) d’élèves de l’école maternelle et sur leurs premières acquisitions dans la maîtrise du français oral et écrit (langue seconde). Soixante et un enfants de moyenne section maternelle (MSM) et 82 enfants de grande section maternelle (GSM) suivis au cours préparatoire (CP) ont été évalués à l’oral et à l’écrit, soit en tant que groupe expérimental (ayant participé à l’enseignement), soit en tant que groupe contrôle (n’ayant pas participé). Cet enseignement est efficace pour le drehu et ne produit pas d’effet négatif sur le français. Le groupe expérimental présente, en fin de GSM et en début de CP, des compétences supérieures à l’écrit à celles du groupe contrôle. The aim of this study is to show the impact of a teaching of the Kanak languages and culture on the linguistic skills in drehu (mother tongue) of nursery school pupils and on their first acquisitions in the mastery of oral and written French (second language). Sixty-one children of the second year of nursery school and 82 children of the third year, were followed up to the first grade, and whose oral and written skills were assessed, either as an experimental group (having participated to the teaching) or as a control group (not having participated). This teaching is effectual for the drehu and brings out no negative effect on the French. The experimental group achieves, at the end of the second year and at he beginning of the first grade, written skills above those of the control group.

Lievois, K., & Noureddine, N. N. (2018). Le lexique de la langue des jeunes des cités dans Kiffe kiffe demain de Faïza Guène : les choix traductifs en arabe, espagnol et néerlandais.

Atelier de Traduction, 2018

For the young people of French urban areas, the use of Arabisms is considered an important means of lexical creation in their language. The use of this linguistic variety is one of the essential stylistic features of French urban areas literature. This paper analyzes the translation of Arabic words in the Dutch, Spanish and Arabic translations of Faïza Guène’s Novel Kiffe kiffe demain. We have identified 33 extracts where there are 12 Arabisms: aïd, bled, blédard, chétane, flouse, hchouma, kiffer, kif-kif, maboul, mektoub, négafa and walou. These words are subject to different translation choices. Some of them are not translated at all while others are translated using different strategies. Our research demonstrates that standardization, by replacing the Arabic words with formal, informal or neutral language, is undisputedly the preferred strategy for most of the translators of our corpus. Consequently, the connotative value carried by the Arabic words usually disappears. However, this disappearance is often compensated by some additions, this strategy being used mostly by the Dutch translator. Thus, the connotative meaning is somehow restored. In the three translations, the ethnic character of the text carried by the borrowing from Arabic is systematically erased. It only remains with the Arabic loanwords.