Tendances à court terme de l'industrie gazière (original) (raw)
Related papers
Stockage et Concurrence dans le secteur gazier
Cahier N, 2003
Dans le cadre de ce papier le modèle présenté permet de discuter certains aspects de l'Accès des Tiers au Stockage (ATS) dans le secteur gazier. Dans la lignée de la littérature sur les achats stratégiques dans les relations verticales, nous intégrons une activité intermédiaire de stockage, au travers de laquelle les acteurs peuvent injecter ou soutirer de la ressource de manière stratégique. On montre alors que dans certaines configurations de marché, l'ATS peut être utilisé stratégiquement par des concurrents en aval, qui détiennent la ressource en gaz. L'objectif de cette stratégie est de distordre la formation du prix sur le marché intermédiaire. L'incitation pour les pétro-gaziers présents en aval est alors de faire des offres négatives sur le marché intermédiaire afin de manipuler à la hausse le prix intermédiaire et d'augmenter ainsi le coût du rival (le distributeur indépendant). Cette stratégie du producteur-distributeur a tendance à réduire l'efficacité collective de l'industrie gazière. Les résultats montrent qu'il semble alors possible de réduire, ou même d'annuler, cette distorsion en permettant l'intégration du stockage à la distribution (distributeur indépendant).
Accès Stratégique des Tiers au Stockage et Concurrence dans le secteur gazier
LRActualité Economique, forthcoming
Dans le cadre de ce papier le modèle présenté permet de discuter certains aspects de l'Accès des Tiers au Stockage (ATS) dans le secteur gazier. Dans la lignée de la littérature sur les achats stratégiques dans les relations verticales, nous intégrons une activité intermédiaire de stockage, au travers de laquelle les acteurs peuvent injecter ou soutirer de la ressource de manière stratégique. On montre alors que dans certaines configurations de marché, l'ATS peut être utilisé stratégiquement par des concurrents en aval, qui détiennent la ressource en gaz. L'objectif de cette stratégie est de distordre la formation du prix sur le marché intermédiaire. L'incitation pour les pétro-gaziers présents en aval est alors de faire des offres négatives sur le marché intermédiaire afin de manipuler à la hausse le prix intermédiaire et d'augmenter ainsi le coût du rival (le distributeur indépendant). Cette stratégie du producteur-distributeur a tendance à réduire l'efficacité collective de l'industrie gazière. Les résultats montrent qu'il semble alors possible de réduire, ou même d'annuler, cette distorsion en permettant l'intégration du stockage à la distribution (distributeur indépendant). Cette intégration de l'activité de stockage au distributeur initialement indépendant permet de rééquilibrer les rapports de force dans une situation d'ATS.
Débat sur les perspectives à court terme du 3 Avril 2002
L es prévisions occupent une place particulière dans le débat public en économie. Elles sont généralement considérées comme des prédictions, qualifiées fréquemment d'optimistes ou de pessimistes, comme si elles dépendaient de l'humeur des équipes qui les réalisent. Certes, en un sens, la prévision est un art tant elle dépend des signes précurseurs que nous livre le présent, de l'interprétation des évolutions en cours, de la capacité des économistes de sélectionner les informations pertinentes parmi celles, multiples, dont l'intérêt n'est qu'anecdotique. Mais elle est surtout une science puisqu'elle consiste à déduire des informations dont on dispose sur le présent une vision de l'avenir. Elle ne peut être formulée en dehors d'un cadre général d'interprétation, c'est-à-dire d'une théorie qui met en relation les informations que l'on privilégie et les variables que l'on cherche à prévoir. Parmi ces informations, certaines, cruciales, ne sont pas vraiment disponibles car, pour l'essentiel, elles dépendent de décisions à venir et qu'il n'existe pas vraiment de théorie permettant de déduire des données existantes ce que seront ces décisions. Il faut donc formuler des hypothèses alternatives et retenir celles qui nous paraissent les plus vraisemblables. Dès lors, les erreurs de prévision peuvent avoir au moins trois origines : une insuffisance d'information sur le présent, une mauvaise spécification théorique, la non réalisation de certaines hypothèses. De surcroît, il existe une incertitude irréductible au sens ou certains événements sont imprévisibles, alors même que leur conséquence sur l'activité économique est déterminante. Voilà pourquoi les chiffres associés à une prévision sont éminemment fragiles, qu'ils doivent être considérés comme conditionnels aux hypothèses que l'on formule, aux données dont on dispose et au cadre théorique dans lequel on raisonne. Il m'a donc semblé nécessaire que les prévisions réalisées par l'OFCE soient publiées en même temps qu'un débat autour de ces prévisions. Cela offre le double avantage de rendre explicite le doute inhérent à tout exercice de prévision pour les raisons déjà exposées, et de participer au pluralisme nécessaire à l'indépendance et au sérieux des études économiques. Une prévision, pour rigoureuse qu'elle soit, n'est pas un exercice mécanique au terme duquel la vérité serait révélée, mais une « histoire » raisonnée du futur délivrant des résultats incertains. Il est utile d'en comprendre d'emblée les limites, pour ne point s'en servir comme d'un argument d'autorité, à l'instar de ce qui est trop fréquemment le cas.
Débat sur les perspectives à court terme du 2 Avril 2001
2001
es prévisions occupent une place particulière dans le débat public en économie. Elles sont généralement considérées comme des prédictions, qualifiées fréquemment d'optimistes ou de pessimistes, comme si elles dépendaient de l'humeur des équipes qui les réalisent. Certes, en un sens, la prévision est un art tant elle dépend des signes précurseurs que nous livre le présent, de l'interprétation des évolutions en cours, de la capacité des économistes de sélectionner les informations pertinentes parmi celles, multiples, dont l'intérêt n'est qu'anecdotique. Mais elle est surtout une science puisqu'elle consiste à déduire des informations dont on dispose sur le présent une vision de l'avenir. Elle ne peut être formulée en dehors d'un cadre général d'interprétation, c'est-à-dire d'une théorie qui met en relation les informations que l'on privilégie et les variables que l'on cherche à prévoir. Parmi ces informations, certaines, cruciales, ne sont pas vraiment disponibles car, pour l'essentiel, elles dépendent de décisions à venir et qu'il n'existe pas vraiment de théorie permettant de déduire des données existantes ce que seront ces décisions. Il faut donc formuler des hypothèses alternatives et retenir celles qui nous paraissent les plus vraisemblables. Dès lors, les erreurs de prévision peuvent avoir au moins trois origines : une insuffisance d'information sur le présent, une mauvaise spécification théorique, la non réalisation de certaines hypothèses. De surcroît, il existe une incertitude irréductible au sens où certains événements sont imprévisibles, alors même que leur conséquence sur l'activité économique est déterminante. Voilà pourquoi les chiffres associés à une prévision sont éminemment fragiles, qu'ils doivent être considérés comme conditionnels aux hypothèses que l'on formule, aux données dont on dispose et au cadre théorique dans lequel on raisonne. Il m'a donc semblé nécessaire que les prévisions réalisées par l'OFCE soient publiées en même temps qu'un débat autour de ces prévisions. Cela offre le double avantage de rendre explicite le doute inhérent à tout exercice de prévision pour les raisons déjà exposées, et de participer au pluralisme nécessaire à l'indépendance et au sérieux des études économiques. Une prévision, pour rigoureuse qu'elle soit, n'est pas un exercice mécanique au terme duquel la vérité serait révélée, mais une « histoire » raisonnée du futur délivrant des résultats incertains. Il est utile d'en comprendre d'emblée les limites, pour ne point s'en servir comme d'un argument d'autorité, à l'instar de ce qui est trop fréquemment le cas. Participants au débat sur les perspectives à court terme du 2 avril 2001
À Propos De La Prévision À Court Terme De La Production Industrielle
1980
© Société française de statistique, 1980, tous droits réservés. L’accès aux archives de la revue « Revue de statistique appliquée » (http://www. sfds.asso.fr/publicat/rsa.htm) implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright.
Situation et perspectives a court terme de l'economie mondiale
1991
Situation et perspectives de ¡'économie mondiale Résumé de I'intervention de Jacques ADDA Les chocs politiques á répercussions économiques ont été nombreux depuis le debut de l'année derniére; Ies plus importants pour la conjoncture des pays de l'OCDE ont été la réunification de TAllemagne et la crise, puis la guerre du Golfe. II en est résulté des déviations plus ou moins ampies des conjonctures relativement á leurs trajectoires antéñeures. Le premier de ees événements a empéché l'Allemagne de l'Ouest d'enregistrer en 1990 un ralentissement conjoncturel et amorti celui de bon nombre de pays européens. La seconde série d'événements a au contraire précipité et tempor-airement amplifíé le mouvement de repli des activités économiques dans la quasi totalité des pays industrialisés. II faut ajouter á cela que fin 1989 les politiques monétaires des grands pays s'étaient reláchées pendant quelques semaines en réaction au mini-krach d'octobre ; trois trimestres plus tard, comme cela avait été le cas (mais de maniere alors plus massive) aprés le relachement consécutif au krach boursier d'octobre 1987, il s'en est suivi un rebond de la croissance. Enfin, les anticipations se sont manifestées de fagon spectaculaire, de sorte que les effets ont parfois précédé les causes. La hausse des taux d'intérét allemands a nettement anticipé le coüt de la réunification. Celle du prix du pétrole entre aoüt et novembre 1990 a été largement motivée par l'anticipation de destructions de capacités en cas de guerre, qui finalement n'ont pas eu lieu. Tout récemment, la remontée du dollar procede vraissemblablement de l'anticipation d'un redressement de la balance courante américaine dans les prochains mois. Ces perturbations ont donné depuis l'été 1990 aux évolutions de court terme un caractére tres heurté qui risque de conduire á des interprétations erronées du passé et, panant, á des prévisions fausses et trop souvent révisées. Ainsi, á lire la chute des productions du second semeste 1990 comme la conséquence de la seule crise du Golfe, on risquerait de conclure que, la guerre étant finie, le redémarrage est partout imminent. Cela ne nous semble pas exact. Les économies occidentales étaient engagées au début de 1990 dans des phases de décélération de la croissance motivées par le cheminement cyclique traditionnel propre á chacune. Les pays anglo-saxons étaient au seuil de la récession, les pays européens au bord de ralentissements marqués. Ces cheminements dessinent des sentiers autour desquels l'activité s'est déroulée par á-coups. L'excés de croissance dü au relachement monétaire á pris fin á l'été 1990 ; l'insuffisance de croissance düe á l'attentisme lié au Golfe a pris fin en mars 1991; la croissance additionnelle düe á la réunification allemande touchera á sa fin au cours des prochains mois. Une reprise technique pourrait désormais étre observée dans de nombreux pays, le cheminement sous-jacent étant retrouvé au troisiéme trimestre 1991 (sous réserve que n'interviennent pas de nouveaux chocs). Le retour á la nórmale du prix du pétrole favorisera ces processus. Les économies anglo-saxonnes renoueraient alors avec une croissance lente, le Japón et les économies européennes autres que l'Allemagne avec une reprise plus vive. L'Allemagne atteindrait un point bas conjoncturel fin 1991 et se redresserait notablement début 1992. Ces différentes évolutions dans la sphere réelle de l'économie se dérouleront sur fond d'inflation partout bien maítrisée et de ééquilibrage des balances courantes, tout paniculiérement entre les trois grands pays dustrialisés. En conséquence, les politiques monétaires pourront se détendre et autorisei le légére baisse des taux d'intérét durant les derniers mois de 1991, puis Itur stabilité en ^2.
Gaz de France et le secteur gazier depuis 1940
Alain BELTRAN, The French gas network and new technologies since 1946. The French gas system demonstrates the complete transformation of an old industry -town gas -into a modern technologynatural gas, beginning in 1946 when the gas utility was nationalized. In other words, a chemical activity was changed into an energy industry. The discovery and exploitation of gas resources in France (Aquitaine) and abroad (the USSR, Algeria, Norway and the Netherlands have made Gaz de France more influential. The state-owned company has proved itself capable of building a national infrastructure for the transportation of gas, first in the east of France (Lorraine), then, throughout most of the country.
Débat sur les perspectives à court terme du 20 octobre 2000
Débat sur les perspectives Les prévisions occupent une place particulière dans le débat public en économie. Elles sont généralement considérées comme des prédictions, qualifiées fréquemment d'optimistes ou de pessimistes, comme si elles dépendaient de l'humeur des équipes qui les réalisent. Certes, en un sens, la prévision est un art tant elle dépend des signes précurseurs que nous livre le présent, de l'interprétation des évolutions en cours, de la capacité des économistes de sélectionner les informations pertinentes parmi celles, multiples, dont l'intérêt n'est qu'anecdotique. Mais elle est surtout une science puisqu'elle consiste à déduire des informations dont on dispose sur le présent une vision de l'avenir. Elle ne peut être formulée en dehors d'un cadre général d'interprétation, c'est-à-dire d'une théorie qui met en relation les informations que l'on privilégie et les variables que l'on cherche à prévoir. Parmi ces informations, certaines, cruciales, ne sont pas vraiment disponibles car, pour l'essentiel, elles dépendent de décisions à venir et qu'il n'existe pas vraiment de théorie permettant de déduire des données existantes ce que seront ces décisions. Il faut donc formuler des hypothèses alternatives et retenir celles qui nous paraissent les plus vraisemblables. Dès lors, les erreurs de prévision peuvent avoir au moins trois origines: une insuffisance d'information sur le présent, une mauvaise spécification théorique, la non réalisation de certaines hypothèses. De surcroît, il existe une incertitude irréductible au sens ou certains événements sont imprévisibles, alors même que leur conséquence sur l'activité économique est déterminante. Voilà pourquoi les chiffres associés à une prévision sont éminemment fragiles, qu'ils doivent être considérés comme conditionnels aux hypothèses que l'on formule, aux données dont on dispose et au cadre théorique dans lequel on raisonne. Il m'a donc semblé nécessaire que les prévisions réalisées par l'OFCE soient publiées en même temps qu'un débat autour de ces prévisions. Cela offre le double avantage de rendre explicite le doute inhérent à tout exercice de prévision pour les raisons déjà exposées, et de participer au pluralisme nécessaire à l'indépendance et au sérieux des études économiques. Une prévision, pour rigoureuse qu'elle soit, n'est pas un exercice mécanique au terme duquel la vérité serait révélée, mais une «histoire» raisonnée du futur délivrant des résultats incertains. Il est utile d'en comprendre d'emblée les limites, pour ne point s'en servir comme d'un argument d'autorité, à l'instar de ce qui est trop fréquemment le cas.