ARCHAEOLOGY OF CONFLICT / ARCHAEOLOGY IN CONFLICT: DOCUMENTER LA DESTRUCTION AU MOYEN-ORIENT ET EN ASIE CENTRALE DOCUMENTING DESTRUCTION OF CULTURAL HERITAGE IN THE MIDDLE-EAST AND CENTRAL ASIA (original) (raw)

Archaeology of Conflict / Archaeology in Conflict

Gaëlle Thévenin, Routes de L'Orient, Karel Nováček, Zoé Vannier, Lucie Robert, Vanessa Rose, JULIE BESSENAY-PROLONGE, Mathilde Mura, Salvatore Garfi, Amaury Havé, Jérémie Schiettecatte, Jean-Jacques Herr

Archaeology of Conflict / Archaeology in Conflict, 2019

Archéologie des Conflits / Archéologie en Conflit - Documenter la Destruction au Moyen-Orient et en Asie Centrale Archaeology of Conflict / Archaeology in Conflict - Documenting Destruction of Cultural Heritage in the Middle-East and Central Asia Edited by Julie Bessenay-Prolonge, Jean-Jacques Herr, Mathilde Mura Full HD pdf freely available on : https://rdorient.hypotheses.org/1030

Le patrimoine archéologique et culturel dans les pays en conflit

La journée d’études du 31 mars 2016, organisée à l’Université de Poitiers en collaboration avec l’Espace Mendès France porte sur le sort du patrimoine archéologique dans les pays en guerre, objet de toutes les convoitises, les contrebandes et les trafics mais aussi malheureusement victime de vandalisme et de destructions. C’est malheureusement un sujet d’actualité ! Cette journée verra se succéder des professionnels de plusieurs spécialités. Après une leçon introductive portant sur « la crise iconoclaste des temps modernes », les interventions de la matinée seront consacrées au trafic des biens culturels et à la réglementation nationale et internationale avec des intervenants venant des Musées, de l’ICOM, du Service des douanes et de l’Unesco. L’après-midi sera davantage dédié à des témoignages et des analyses de terrain par des chefs de mission archéologiques et des conservateurs travaillant tant au Proche-Orient qu’en Afrique.

MENACES DES CONFLITS ARMES SUR LE PATRIMOINE CULTUREL : CAS DE L'OCCUPATION DJIHADISTE DE LA VILLE DE TOMBOUCTOU AU MALI Géographe du tourisme, Enseignant-chercheur à la Faculté d'Histoire et

Archéologue, Administrateur des arts, membre de la Cellule Technique pour la reconstruction du patrimoine détruit des régions du Nord à la Direction Nationale du Patrimoine Culturel-Email : beretuma@yahoo.fr. Résumé L'occupation djihadiste des régions du nord du Mali en 2012 a fortement endommagé le patrimoine culturel et annihilé les activités touristiques. Le Mali, avec l'appui de ses partenaires, s'est défait de ces extrémistes religieux, mais le forfait sur le patrimoine culturel était déjà consommé. C'est à la faveur de l'adoption d'un « Plan d'actions p o u r l a réhabilitation du patrimoine culturel endommagé et la mise en place des mesures pour la sauvegarde des manuscrits » que le Mali et ses partenaires ont réussi le pari de la restauration du patrimoine culturel outragé. La participation de toutes les parties prenantes est désormais nécessaire pour la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine culturel restauré de la ville de Tombouctou ou «...

DE LA CONCESSION DE L’ARCHEOLOGUE (EGYPTE) AU TERROIR DE L’ETHNOLOGUE ET DU GEOGRAPHE (MAROC) Comment les Nations cadrent le terrain des SHS au Sud pour en faire une expertise

Comment l’application experte de la recherche mise en place par la colonisation a-t-elle été réappropriée par les Etats du Sud ? Comment les Etats du Sud ont-ils donc continué à transformer les chercheurs en sciences sociales, locaux ou étrangers, en experts de la culture et du patrimoine ? Quels sont les outils déployés pour contrôler la recherche réalisée sur leur territoire et l’assujettir à un projet de développement ou de patrimonialisation ? Quel impact ce traitement de la recherche par les Etats du Sud peut-il avoir sur le statut du chercheur et sur sa représentation populaire ? Et enfin, quels rapports de pouvoir et de savoir entre le Nord et le Sud instaurent un tel détournement de l’esprit scientifique ? Pour répondre à une telle problématique, l’exemple de l’égyptologue en Egypte comparé à celui de l’ethnologue ou du géographe au Maroc, aussi différents soient-ils au niveau contextuel, permettent de saisir certains fondamentaux dans la manière dont la recherche est transformée en expertise au Sud de la Méditerranée. Tous deux mettent en effet en lumière le recours des Etats du Sud à des formes spatiales de cadrage de la recherche, héritées du temps colonial, qui permettent de mieux maîtriser et délimiter le terrain du chercheur : la concession en Egypte pour l’archéologue, de la tribu au terroir au Maroc pour l’ethnologue et le géographe. Tant la concession que la tribu ou le terroir, désignent des espaces ou des groupes dans lesquels les scientifiques, en l’occurrence les archéologues, les ethnologues et les géographes, travaillent de manière autorisée et parfois sur commande. Même si la tribu est une entité qui préexistait à la colonisation, on peut dire que ces trois termes furent employés en tant que qualification administrative d’un espace et d’un groupe à partir de la colonisation. Aujourd’hui, la concession en Egypte, la tribu et le terroir au Maroc sont aussi deux manières de territorialiser le patrimoine, qui tendent à impliquer d’une manière ou d’une autre le chercheur dans les enjeux patrimoniaux. D’un découpage arbitraire et imposé par les pouvoirs coloniaux pour dominer et contrôler, les nations du Sud tendent à faire de la concession, de la tribu ou du terroir, après s’être réapproprié ces notions exogènes, à la fois une monnaie d’échange contre un pouvoir d’influence sur les bailleurs internationaux, et un moyen de contrôle des acteurs locaux et extérieurs des projets de développement. Tout l’enjeu de cet article est ainsi d’interroger la concession, la tribu et le terroir comme des formes spatiales de cadrage de la recherche qui créent l’incertitude de genre entre la recherche et l’expertise. Cette incertitude est nourrie de non-dits et de malentendus entre les différents partenaires, mais aussi d'habitudes et de modes de fonctionnement tacites qui remontent au moins au siècle dernier, et ne sont jamais ni interrogés ni remis en question. How the expert application of research established by colonization has been re-appropriated by southern states? How the southern states have they continued to transform social science researchers, locals and foreigners, in experts in culture and patrimony? What are the tools used to control the research conducted on their territory and subject it to a development or patrimonialisation project? What impact this treatment of research by the southern states may have on the status of the researcher and his popular representation? And finally, what relations of power and knowledge between the North and South introduce such a misuse of the scientific spirit? To develop such problematic, the example of the Egyptologist in Egypt compared to that of the anthropologist and geographer in Morocco, as different as they are at the contextual level, allow to understand some basics in the way research is transformed into expertise in South of Mediterranean. Both show the use by southern states of spatial forms of framing research, inherited from colonial times, to better control and delimit the field-research: the concession in Egypt for the archaeologist, the tribe and the “terroir” in Morocco for the anthropologist and geographer. Both the concession that the tribe or the “terroir”, designate areas or groups in which scientists, namely archaeologists, anthropologists and geographers, working as permitted and sometimes as order. Although the tribe is an entity that existed before colonization, we can say that these three terms were used as administrative qualification for a space and a group since colonization. Today, the concession in Egypt, the tribe and the “terroir” in Morocco are also two ways to territorialize patrimony, which tend to involve researcher in patrimonial issues. From the arbitrary territorial subdivision imposed by the colonial powers to dominate and control, the southern nations tend to make of the concession, the tribe or “terroir”, after having recaptured these exogenous concepts, both a way to influence international donors and to control local and external actors of development projects. The challenge of this paper is thus to question the concession, the tribe and the “terroir” as spatial forms of framing research that create an uncertainty between research and expertise. This uncertainty is nourished unsaid and misunderstanding between the partners, but also habits and silent modes that date back to at least the last century and are still never either questioned or challenged.

ARCHITECTURE MILITAIRE, UNE CULTURE PARTAGEE ENTRE GRECE ET PROVENCE, Table ronde internationale, les 23 et 24 novembre 2017, à la MMSH, Aix-en-Provence, Salle P.- A. Février

Table ronde rassemblant des spécialistes internationaux des fortifications antiques et médiévales du monde méditerranéen. Les réflexions porteront sur deux axes. Le premier sera d'ordre méthodologique : à partir de la présentation d'opérations de terrain récentes ou en cours, les chercheurs seront invités à s'interroger sur les difficultés d'insertion de vestiges particuliers dans les savoirs historiques et archéologiques généraux et sur les acquis et les limites des outils modernes (photogrammétrie, SIG, BIM...). Le second portera sur les réseaux de savoir-faire techniques partagés et sur leurs implications géographiques et chronologiques, par la comparaison de deux espaces, l'un occidental et l'autre oriental, aux deux extrémités de la Méditerranée à des époques différentes.

L’HERITAGE ARCHITECTURAL COLONIAL : POSSESSION ET PATRIMONIALISATION CONTESTÉES Cas de l’Algérie

2020

L’heritage colonial ne cesse de se developper en une branche du domaine de conservation et de mise en valeur tant au plan scientifique qu’en pratique de sauvegarde. Cependant, son statut presente une problematique aigue du fait de son appartenance controversee. La diversite de son appellation ; « patrimoine partage », patrimoine d’Outre-mer », « patrimoine du XIX-XX eme siecles » contournant le terme colonial (ICOMOS 2007, 41) [1] en vue d’obtenir des aides financieres, surtout des pays ex-colonisateurs, n’a pas empeche la continuation les debats academiques et politiques houleux sur la nature de sa possession et son statut. L’article presente d’abord la problematique de sa patrimonialisation qui fait face a la memoire anticoloniale et a sa possession contestee, et analyse les champs de confrontation a la lumiere de sa presence semantique et de sa valeur d’usage. Au plan pratique, Il propose aux gens du domaine cette approche binaire en vue de l’encadrement de la strategie...

LES CAHIERS d'HISTOIRE ET ARCHÉOLOGIE

“La symbolique des couleurs dans l’Égypte ancienne (2780-1085 av. J.-C.) et le reste de l’Afrique noire antécoloniale : importance sociale, dimension spirituelle et valeur culturelle”, 2020