« Jacques le Juste, frère de Jésus : « grand prêtre » de Jérusalem, image ou réalité ? », dans S.C. Mimouni – L. Painchaud (Éd.), La sacerdotalisation dans le judaïsme synagogal, dans le christianisme et dans le rabbinisme. Actes du colloque de Québec, 18-20 septembre 2014, Turnhout, 2018, p. 13-37. (original) (raw)
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École pratique des Hautes études -Section des sciences religieuses, Paris Je ne sais pas si dans le cadre d'une présentation de son propre livre, on peut avancer des complementa et des retractationes 1 . Je vais en tout cas m'y employer quelque peu en proposant à la sagacité de mes estimables collègues, qui ont accepté avec bienveillance de participer à ce débat, nombre de remarques et de réflexions 2 .
Je ne sais pas si dans le cadre d'une présentation de son propre livre, on peut avancer des complementa et des retractationes. Je vais en tout cas m'y employer quelque peu en proposant à la sagacité de mes estimables collègues, qui ont accepté avec bienveillance de participer à ce débat, nombre de remarques et de réflexions.
L'image du grand prêtre réformateur dans la littérature du second Temple BERNARD BARC L'origine mosaïque de la Torah a été tacitement admise jusqu'à la fin du xviF s. Lorsqu'elle fut remise en question par Richard Simon, et après lui par Spinosa, le personnage d'Esdras se substitua tout naturellement à celui de Moïse. Puisque la rédaction de la Torah s'était faite par étapes, son achèvement ne pouvait en effet qu'être lié à celui qui l'apporta de Babylone à Jérusalem et en fit, avec l'aval du pouvoir perse, le texte sacré de la religion judéenne.
Mais à s'égarer dans le champ des suppositions, on quitte le domaine de l'histoire » Marie-Félix Abel Summary: Several traditions, from most of Jerusalem, have been developed in ancient times around the figure of James the Just, brother of Jesus. Among them, the one relating to his tomb is the most recent. Argued here is the hypothesis that the tradition of the tomb, which is based on two texts in Latin and Georgian, and dates from the time of Cyril of Jerusalem (circa 350), succeeded to the tradition of the memorial, which dates back to the Ist century shortly after the death of James. Moreover, while the tradition of memorial, which depends on the tradition of martyrdom, comes from the Christian community of Judean origin, the tradition of the tomb, it is rather Christian community of Greek origin.
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