Journée d'études : Art et archéologie du Proche-Orient hellénistique et romain - Mai 2018 (original) (raw)
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L’ouvrage rassemble onze recherches présentées au cours d’une journée d’études qui s’est tenue à l’Institut Catholique de Paris (ICP) le 11 mai 2017 sur le thème « Les circulations entre Orient et Occident : à propos du Proche-Orient hellénistique et romain ». Organisé par Caroline Arnould-Béhar et Véronique Vassal, toutes deux historiennes de l’art de l’Antiquité. Alors que la situation de l’archéologie et de la conservation du patrimoine connaît une phase critique dans une partie de la région concernée, le Département d’histoire de l’art de l’ICP a souhaité inviter dans ses locaux de la Faculté des Lettres des spécialistes, archéologues, historiens et historiens d’art, chercheurs de renom et jeunes chercheurs aux compétences très variées, afin qu’ils partagent leurs découvertes. Douze chercheurs ont ainsi échangé autour de leurs travaux. L’ambition des organisatrices est de renouveler chaque année ces rencontres autour de l’art et l’archéologie du Proche-Orient hellénistique et romain en en diversifiant les axes. Le thème retenu pour 2017, celui des circulations entre Orient et Occident, est un sujet très vaste, dont seuls certains aspects ont été traités, ce qui a justifié l’organisation d’une deuxième journée sur le même thème, programmée le 29 mai 2018. Auteurs : Komait Abdallah, Caroline Arnould-Béhar, Philippe Jockey, Michel E. Fuchs, Pierre Leriche, Éric Morvillez, Ségolène de Pontbriand, Annie Sartre-Fauriat, Delphine Seigneuret, Véronique Vassal, François Villeneuve
BAR Publishing, 2019
Cette publication constitue les actes de la deuxième journée d’études sur l’art du Proche-Orient hellénistique et romain, qui s’est tenue à l’Institut Catholique de Paris le 29 mai 2018.Comme lors de la première journée d’études, publiée en 2018 (BAR S2897), les chercheurs ont abordé des sujets variés dans l’optique d’enrichir le débat concernant les échanges, contacts et transferts culturels dans le Proche-Orient antique. Sont ainsi évoqués l’architecture et l’urbanisme, la mosaïque, l’art funéraire, le portrait royal, les importations et exportations...Le domaine géographique couvert est également très vaste, débordant même le Levant. Il inclut la Syrie (Palmyre, Doura-Europos), le Liban, la Judée/Palestine, Délos et l’Égée ainsi que l’Égypte.Les approches, comme les thèmes traités par les auteurs, sont plurielles et exploitent les données de l’archéologie, l’épigraphie, la numismatique, l’iconographie, souvent en les croisant. Elles permettent de livrer de nouvelles interprétations. This publication gathers twelve papers issued from conferences delivered during a study day on the Hellenistic and Roman Near East at the Catholic University of Paris. It follows a first volume published in 2018 (BAR S2897) consisting of the proceedings of the first study day on the same subject.
Compte-rendu de la journée d'étude "Etre archéologue, historien de l'art ou conservateur face à des patrimoines dévastés : pratiques réflexives contemporaines au Proche-Orient", Ecole du Louvre, Paris, 14 septembre 2016. Argumentaire L’actualité médiatique relative aux désastres de la crise politique au Proche-Orient insiste particulièrement sur les offenses faites aux patrimoines : utilisation de sites archéologiques comme bases stratégiques ou lieux d’atteinte à la vie humaine, pillages, dégradations, voire destructions massives. Journalistes, politiques, chercheurs, conservateurs et marchands d’art relaient ces actes, estiment les conséquences des pertes des cultures et histoires des peuples et s’interrogent sur les réactions affectives liées à la disparition de « vieilles pierres » millénaires. D’autres, qu’ils soient archéologues ou simples citoyens, locaux ou étrangers, continuent de fouiller et de protéger des sites. Aujourd’hui, universitaires et conservateurs continuent leurs recherches en archéologie ou histoire de l’art sur les patrimoines matériels de la région. Dépassant, et l’état des lieux connu des destructions en Syrie et en Irak, et la question des difficultés pratiques à se rendre sur place (risque sécuritaire, baisse du nombre de visas délivrés, etc.), cette journée d’étude souhaite soulever les conséquences de la crise politique et de sa médiatisation sur l’étude des objets et sites du Proche-Orient. Direction scientifique : Virginia Cassola, Ecole du Louvre - Université de Lorraine/Hiscant-MA
Chaire : Religions du Proche-Orient sémitique ancien
Introduction aux religions préislamiques d'Arabie du Nord (suite). Un exemple de sanctuaire préislamique : le Jabal Ithlib à Madā'in Ṣāliḥ. L'organisation d'un sanctuaire préislamique est présentée à travers le site du Jabal Ithlib à Madā'in Ṣāliḥ/Hégra (Arabie du NO) : l'interprétation des structures rupestres de petites dimensions est discutée : niches à bétyles, autels, citernes, banquettes, parfois accompagnées de dédicaces nabatéennes donnant une onomastique très riche : présentation et commentaires de deux inscriptions : à Shay' al-Qawm, et à al-'Uzzā et au Maître du Temple.
En France, ni la culture matérielle ni la production artistique des sociétés juives ne font l’objet de cycles de formation au sein de l’Université. Et si quelques chercheurs – archéologues, épigraphistes, historiens, archivistes, historiens de l’art… – s’attachent à ces domaines, leurs travaux demeurent peu accessibles à un large public. Pour pallier cette lacune dans le paysage académique, le musée d’art et d’histoire du judaïsme propose, en partenariat avec le Centre allemand d’histoire de l’art (DFK Paris) et l’École du Louvre, le cycle « Art et archéologie du judaïsme ». À raison d’une séance par mois à l’auditorium, ouverte à tous les publics le jeudi a 12h30, un spécialiste traite d’un sujet précis. Le programme de chaque saison se déploie de l’Antiquité à nos jours, en privilégiant l’actualité de la recherche sur le judaïsme en Europe et au Maghreb.
Le thème de l’apparence corporelle dans l’Occident islamique médiéval est traditionnellement associé au personnage de Ziryāb (m. vers 243/857 8), le mythique courtisan qui aurait introduit, à Cordoue, des habitudes issues de la cours abbasside de Bagdad. Ce poncif historiographique conduit à reconsidérer les modalités de transmission des pratiques et des savoirs depuis l’Orient vers l’Occident, ainsi que leur diffusion et leur appropriation par les communautés d’al Andalus et du Maghreb. Les représentations ayant trait à l’embellissement du corps sont ainsi documentées par les traités médicaux rédigés en Occident, parmi lesquels le Kitāb al-taysīr fī l-mudāwāt wa-l-tadbīr et le Kitāb al iqtiṣād fī iṣlāḥ al anfus wa l ağsād d’Ibn Zuhr (m. 557/1162), le Kitāb al aġḏiya d’Ibn Ḫalṣūn (XIIIe siècle) et le Kitāb al Wuṣūl li-ḥifẓ al ṣiḥḥa fī-l-fuṣūl d’Ibn al Ḫaṭīb (m. 776/1374). Leurs discours révèlent combien la « cosmétique » ou « médecine esthétique » (zīna) rassemblait une diversité de pratiques et de fonctions, et comment elle s’insérait dans un ensemble complexe pensé comme le garant d’un équilibre et d’un bien être. La mise en application des principes théoriques, que suggèrent les recettes données par les médecins, se trouve renforcée par la présence de préparations hygiéniques dans le traité culinaire d’Ibn Razīn al Tugībī (m. 692/1293) intitulé Fuḍalāt al ḫiwān fī ṭayyibāt al ṭaʿām wa-l-alwān. Les manuels de ḥisba mettent d’autre part en évidence l’importance qu’avait le secteur cosmétique dans les marchés, en détaillant la surveillance des produits commercialisés et des métiers tels que le droguiste/parfumeur (ʿaṭṭār), le préparateur d’onguents (dahhān) et l’apothicaire (ṣaydalī). La multiplicité des denrées et des activités incite à penser que les usages et les préoccupations esthétiques n’étaient pas circonscrits aux élites aristocratiques. Le Kitāb fī ādāb al ḥisba d’al Saqaṭī al Mālaqī (fin XIIe début XIIIe siècle) souligne ainsi les échanges qu’entretenaient l’Occident et l’Orient islamiques, par le biais de la circulation des denrées, des hommes et aussi des savoirs, en rapportant des « recettes de beauté » destinées à maquiller les esclaves et vraisemblablement inspirées de la Risāla fī širāʾ al raqīq wa-taqlīb al-ʿabīd du médecin oriental Ibn Buṭlān (m. 458/1066). L’embellissement du corps incite en cela à considérer les dimensions socio-culturelles et socio-économiques en croisant les différentes sources textuelles.
Les poids des cités du Proche-Orient hellénistique et romain au Cabinet des médailles
Bulletin de la société française de numismatique, 70e année, n° 5, mai 2015, p. 111-116, 2015
Le département des Monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France a récemment fait l’acquisition d’un poids de la cité de Laodicée-sur-Mer sur la côte syrienne. Cet enrichissement du fonds national est l’occasion d’un bref exposé consacré aux poids du Proche-Orient hellénistique et romain ainsi que d’une présentation du riche ensemble de ces instruments pondéraux conservés au Cabinet des médailles.