Les Invisibles des Futuristes (original) (raw)

Les visages de l’invisible

2018

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Un populaire invisible

Atelier Médicis website, 2020

Avec ce nouvel exercice de conversation, réalisé dans le cadre de ma résidence d’écriture aux Ateliers Médicis à Clichy-sous-Bois (banlieue de Paris), et qui fait écho à celui que j’avais produit avec Joachim Ben Yacoub en 2019 (Variations Décoloniales), je tente de poursuivre mon exploration critiques des pratiques artistiques et culturelles aux marges des institutions, ici dans le contexte d’une banlieue populaire. En parcourant les mangroves de formes culturelles de faible intensité, fragiles et sans nom, je tente d’opposer quelques motifs à la stratégie de mise en spectacle des corps minoritaires et à leur consumation. Et je reviens aussi sur un récit possible de mon propre parcours qui m’amène à examiner les formes de la veillée.

"Futurs antérieurs"

« Futurs antérieurs », p.71-81 dans Desgénérations, « Postérité du Postcolonial », n°15, Saint-Etienne, Jean-Pierre Huguet, février 2012, 96 p. Cet article propose d’envisager les postérités du postcolonial de trois façons : comme un héritage, comme un élan, et comme une promesse. L’héritage est celui d’une filiation avec la tradition anticoloniale, mais aussi avec les premières manifestations d’un questionnement d’envergure postcoloniale à l’époque coloniale. On présente alors les différentes logiques politiques ou les alternatives envisagées au colonialisme répressif : imagination impériale, fédéralisme eurafricain, nationalisme, panafricanisme… On tente ensuite de montrer comment le parachèvement du postcolonial pourrait se situer dans la promesse d’un horizon postracial, en s’appuyant sur l’analyse d’un poème de Césaire et sur certaines proclamations historiques (Proclamation du 10 mai 1802 par Louis Delgrès, « Youth Speaks » ou « la jeunesse parle » par Alain Locke en 1925, discours du 18 mars 2008 à Philadelphie, par Barack Obama…). On confronte alors la notion de « postracial » à celle de « postblackness », telle qu’elle s’est trouvée revendiquée dans le champ artistique et culturel afro-américain. Les limites de la « postblackness » sont soulignées grâce à la présentation de deux œuvres afro-américaines : le film Bamboozled, de Spike Lee (2000), et le roman Erasure (2001), de Percival Everett. On montre en conclusion une dissymétrie persistante entre l’identité noire choisie et l’identité noire imposée, qui fonde précisément la nécessité du projet postracial en tant que postérité postcoloniale.

Futuria : Le futur proche décodé

2022

Tables des matières : "En l’an 2100" | Le néomercantilisme | Les années 2020 | Les années 2030 | L’économie "quaternaire" | Les ressources | Les tendances | Transhumanisme et "décodage" d’Heidegger

La France des Invisibles

Rapport réalisé à la demande de l'ONPES. Co-auteurs: Elodie Alberola, Nelly Guisse. Sous la direction de Sandra Hoibian. « Le constat probablement le plus marquant de l’investigation est l’ampleur du sentiment d’invisibilité sociale. La moitié des Français estiment être confrontés personnellement « très souvent » ou « assez souvent » à des difficultés qui ne seraient pas considérées par les pouvoirs publics ou les médias. »

Les invisibles du vignoble

En Aquitaine, en général, et dans le territoire viticole placé entre Saint-Émilion et Bergerac en particulier, les migrants ont toujours joué au fil de l'histoire un rôle important dans la constitution de la population : Italiens, Espagnols, Portugais, migrants français (Bretons surtout), Français musulmans (Harkis) et Européens d'Algérie (« pieds-noirs »)… plus quelques Britanniques, Hollandais, « néoruraux » issus de toutes les régions de France. Parmi eux, une population fort nombreuse « d'invisibles », dont la présence fait l'objet d'une découverte récente par les élus et les acteurs institutionnels : les ouvriers agricoles des vignobles bordelais et bergeracois, venus du Maghreb dans les années 1960-1970. DU SAISONNIER AU SALARIÉ Pourtant, lorsque les historiens évoquent d'une manière générale ce que les migrants ont apporté à la France au cours des deux derniers siècles, ils ne prennent souvent en compte que les artistes célèbres ou les sportifs de haut niveau. Mais le legs de l'immigration, c'est bien plus que cela. Comprendre que la présence étrangère est un trait permanent de l'histoire contemporaine ne peut se faire que si l'on n'oublie pas que, pour la majorité d'entre eux, ils étaient et sont des travailleurs manuels. L'opportunité de trouver un travail a motivé leur départ, et l'utilité économique de cette main-d'oeuvre a conduit à accepter leur présence en France, et en Aquitaine en particulier où la viticulture a été et demeure un des secteurs les plus importants de l'économie, même si les perspectives semblent, aux dires de mes interlocuteurs, plus étroites qu'auparavant. C'est donc dans ce domaine que sont employés les ouvriers agricoles dits « Arabes 1 » ou « Marocains 2 », même s'ils peuvent être (plus rarement) Algériens ou Tunisiens. Ils sont venus en Aquitaine pour suivre un « patron » à la fin du protectorat, ou grâce « au bouche à oreille », ou du fait du regroupement familial, toujours en quête d'une situation économique meilleure que dans leur pays de départ. Au fil de mes rencontres, je me suis aperçue que ces ouvriers agricoles, pourtant présents depuis trente ou quarante ans dans cette partie du territoire aquitain, ne sont jamais mentionnés comme acteurs de la « communauté de production économique ». Seul mon questionnement (qui a surpris le plus souvent) sur la place des dits « Marocains » dans le territoire a suscité discussion. Au fil du temps et de leur présence, leur statut professionnel a pu changer. De saisonniers, dont la présence était réglementée par les accords passés entre la Tunisie par exemple et la France, ils sont devenus salariés en CDI sur les propriétés viticoles pour, à la fin de leur carrière professionnelle, être de nouveau employés à la tâche par des entreprises de travaux viticoles…

L’invisible du visible

Cadernos do LEPAARQ (UFPEL)

Ce travail tente une analyse ontologique de l’image visant à expliquer son omniprésence dans l’histoire de l’humanité. En effet, il n’existe pas de société qui ait ignoré les images. Même celles qui les ont condamnées avec vigueur, en agissant ainsi, ne faisaient que souligner l’importance qu’elles leur accordaient.Les images ont donc suscité des passions aussi bien négatives (condamnation théorique, interdiction pratique, iconoclasme, etc.) que positives (amour des images, de la représentation, etc.). On défend ici l’hypothèse que ce qui est au fondement de l’image, c’est sa capacité à faire le lien entre le visible (ce qui sedonne effectivement à voir dans l’image) et l’invisible (tout ce qui ne s’y voit pas, mais vers lequel on se tourne pour interpréter). En effet, aucune description aussi détaillée qu’elle puisse être n’en épuise la signification. C’est dire que ce qui n’est pas dans l’image compte autant, sinon plus, que ce qui s’y trouve. Pour étayer cette démonstration, on s...

Le paysage invisible

2004

Resume : L’auteur s’interroge sur les raisons de privilegier dans les evaluations paysageres une des trois composantes du paysage (matiere, aspect, percu). Il souligne que les scientifiques preferent travailler a partir du paysage matiere (plus « objectif » et plus « stable ») en negligeant souvent que, dans l’action meme d’evaluer, les representations et les ordres de valeur sont omnipresents ; l’invisible prenant le pas sur le paysage visible. Mots cles : Paysage, Perception, Evaluation des paysages, Epistemologie