La politique internationale du Québec envers les États-Unis (original) (raw)
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La politique internationale du Québec envers les États-Unis Un essai de périodisation
Revue Études internationales, 2014
L’objectif de cet article est de proposer une périodisation de la politique internationale du Québec envers les États-Unis à partir d’une grille d’analyse tirée des travaux de Peter Hall. Cette grille porte sur deux niveaux d’analyse : le premier niveau s’intéresse aux instruments des politiques publiques, alors que le second porte sur le paradigme de l’action publique. À partir de ces deux grands critères, nous proposons une périodisation en cinq périodes. La première période (1867-1960) est caractérisée par l’absence de paradigmes structurés et la quasi-absence d’instruments, à l’exception d’un bureau commercial et touristique à New York. La deuxième période (1960-1976) témoigne d’une volonté de développer la présence québécoise aux États-Unis par la création de nombreux instruments au moment où le paradigme de l’action publique se construit progressivement. La troisième période (1976 à 1980) est caractérisée par une prise de conscience par les souverainistes québécois de l’importance des États-Unis. Cette période se caractérise par un changement de paradigme notable. La quatrième période (1980-2001) est marquée par le virage libre-échangiste. Durant la dernière période (de 2000 à nos jours), on prend la mesure de nouveaux enjeux qui élargissent le paradigme de l’action publique, comme les questions de sécurité après les attentats du 11 septembre 2001, mais aussi les questions énergétiques et environnementales.
La politique internationale du Québec avec les États-Unis.pdf
L’objectif de cet article est de proposer une périodisation de la politique internationale du Québec envers les États-Unis à partir d’une grille d’analyse tirée des travaux de Peter Hall. Cette grille porte sur deux niveaux d’analyse : le premier niveau s’intéresse aux instruments des politiques publiques, alors que le second porte sur le paradigme de l’action publique. À partir de ces deux grands critères, nous proposons une périodisation en cinq périodes. La première période (1867-1960) est caractérisée par l’absence de paradigmes structurés et la quasi-absence d’instruments, à l’exception d’un bureau commercial et touristique à New York. La deuxième période (1960-1976) témoigne d’une volonté de développer la présence québécoise aux États-Unis par la création de nombreux instruments au moment où le paradigme de l’action publique se construit progressivement. La troisième période (1976 à 1980) est caractérisée par une prise de conscience par les souverainistes québécois de l’importance des États-Unis. Cette période se caractérise par un changement de paradigme notable. La quatrième période (1980-2001) est marquée par le virage libre-échangiste. Durant la dernière période (de 2000 à nos jours), on prend la mesure de nouveaux enjeux qui élargissent le paradigme de l’action publique, comme les questions de sécurité après les attentats du 11 septembre 2001, mais aussi les questions énergétiques et environnementales.
Les relations internationales du Québec
Politique, 1993
Résumé L’étude des relations internationales du Québec n’a pas généré de programme de recherche proprement dit, avec un ensemble cohérent de données et d’instruments d’analyse. Différentes approches du phénomène sont présentées selon la manière dont est découpé l’objet d’étude et selon les schémas explicatifs mis de l’avant pour comprendre la portée et la forme du comportement international du Québec. Un récent souci d’empirisme dans la mesure de l’activité extérieure de l’État québécois permet d’envisager la possibilité d’une analyse plus systématique du phénomène.
La politique internationale et de défense au Canada et au Québec
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Cette livre d'introduction propose une démarche permettant l’analyse systématique de la politique étrangère et de défense du Canada et du Québec. Il ne s’agit pas de formuler un modèle élaboré, encore moins une théorie générale sur le sujet. Cette démarche s’inspire des travaux sur la prise de décision et l’étude des facteurs qui déterminent les grandes orientations de la politique étrangère et de défense. Il s’agit ici de passer en revue les principaux éléments d’un cadre d’analyse permettant d’aborder la politique étrangère et de défense canadienne de façon systématique, de trier et de vérifier les observations qui s’y rapportent, et donc d’en mieux comprendre la structure.
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Le rôle international du Québec : possibilités et contraintes
Études internationales, 1977
Professeur au Département de science politique de l'université Laval. 1. Sur le problème de la contribution des spécialistes à l'analyse de la politique étrangère, on consultera R. SMOKE et A. GEORGE, « Theory for Policy in International Afïairs », dans Poîicy Sciences, 4, 1973, pp. 387-413. 2. Par exemple, le professeur Bergeron qui propose de réorganiser le Canada autour de l'intéressant concept de « Commonwealth », ou de communauté-qui implique, en principe, un dépassement du fédéralisme traditionnel-, escamote le problème du partage des compétences internationales en se contentant de parler de « biculturalisation » de la politique étrangère canadienne au niveau de la nouvelle entité. À ce compte, pourquoi ne pas « biculturaliser » la politique économique ou la politique sociale en faisant l'économie d'une structure décentralisée et compliquée ? Le partage des pouvoirs se pose donc, en 1977, tout autant en matière de politique étrangère, et il serait vain de repenser le système fédéral canadien sans chercher des solutions de ce côté également. Voir Gérard BERGERON, Le Devoir, 9 février 1977, p. 5. Pour une critique du biculturalisme en politique étrangère, voir Paul PAINCHAUD, « Diplomatie Biculturalism : Doctrine 'or Delusion'», dans Stephen CLARKSON (éd.), An Indépendant Foreign Policy for Canada ?, Toronto, McClelland and Stewart, 1968, 290p.