Les relations internationales du Québec (original) (raw)
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Faits Internationaux Du Québec
Revue québécoise de droit international
Entente entre le gouvernement du Québec et l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture concernant la huitième session extraordinaire de la Commission mondiale d'éthique des connaissances scientifiques et des technologies UNESCO
Les relations internationales du Québec à l’ère de la diplomatie numérique
Over the past few years, social media has become a tool that is increasingly used in diplomatic activities. On the one hand, its large capacities for outreach and information gathering may act as a lever to defend and promote the interest of governments. On the other hand, their novelty, rapid evolution and control by private companies generate numerous challenges. This article is concerned with the way these new technologies transform the context within which diplomats are led to evolve. We will firstly present an overview of public diplomacy’s transformation in the digital era. We will then describe recent diplomatic activities of Quebec, in order to better understand the effects of new technologies. We will finally focus, adopting a broader perspective, on the different possibilities offered by social media, as well as the challenges they pose. This article is part of the literature on the transformation of power relations in the digital era. ---- Au cours des dernières années, les médias sociaux sont devenus un outil de plus en plus utilisé dans les activités diplomatiques. D’un côté, leurs grandes capacités de diffusion et de collecte d’information peuvent servir de levier pour défendre et promouvoir les intérêts des gouvernements. De l’autre, leur nouveauté, leur évolution rapide et leur contrôle par des entreprises privées entraînent des défis importants. Cet article s’intéresse à la manière dont ces nouvelles technologies transforment le contexte dans lequel les diplomates sont appelés à évoluer. Nous présentons d’abord un survol des transformations de la diplomatie publique à l’ère numérique. Nous décrivons ensuite certaines activités diplomatiques québécoises récentes pour mieux comprendre les effets des nouvelles technologies. Nous nous intéressons enfin, dans une perspective plus large, à différentes possibilités offertes par les médias sociaux, de même qu’aux défis qu’ils posent. À terme, cet article s’inscrit dans la littérature sur les transformations des relations de pouvoir à l’ère numérique. ---- En el curso de los últimos años, los medios de comunicación sociales se hicieron una herramienta cada vez más utilizada en las actividades diplomáticas. De un lado, sus grandes capacidades de difusión y de colecta de información pueden servir de incentivo para defender y promover los intereses de los gobiernos. De la otra, su novedad, su evolución rápida y su control por empresas privadas provocan desafíos importantes. Este artículo se interesa por la manera en la que estas nuevas tecnologías transforman el contexto en el cual los diplomáticos son llamados a evolucionar. Presentamos primero un sobrevuelo de las transformaciones de la diplomacia pública a la era numérica. Describimos luego ciertas actividades diplomáticas quebequenses recientes para comprender mejor los efectos de las nuevas tecnologías. Nos interesamos por fin, en una perspectiva más ancha, por diferentes posibilidades ofrecidas por los medios de comunicación sociales, lo mismo que por los desafíos que ponen. A término, este artículo se inscribe en la literatura sobre las transformaciones de las relaciones de poder en la era numérica.
Introduction critique aux relations internationales du Québec - 2e édition revue et augmentée
2011
ground the "discourse analysis, narrative evidence, and ethnographic description"~2!. Moose hide tanning serves the author as a "cultural referent" to contextualize selfgovernment negotiations. The author tells us that tanning moose hides is hard work, and that finding dahshaa in the bush requires considerable experience, knowledge, and patience, as formidable a task as reconciliation. Although this is an innovative device and the accounts are insightful, the field notes can be distracting and the metaphor sometimes feels forced. Some of the political analysis presented in this book is hard to accept. For example, the claim that "Indigenous peoples in Canada often have had to rely on civil disobedience to draw government and public attention"~55! undermines the considerable constitutional change achieved by Indigenous peoples in Canada through incredibly patient negotiations and sophisticated legal persuasion. Often the arguments carry a tone of advocacy rather than dispassionate inquiry. For example, Aboriginal negotiators are referred to by their first names and have rich personal histories, but negotiators for the territorial or federal government are portrayed as faceless bureaucrats. Government negotiators are constrained by rigid formal mandates, while the mandates of Aboriginal negotiators are portrayed as responding to community needs. Perhaps it would be more valuable to view govern-ment~including Aboriginal government!, not as an institution for social good, but as a political institution, that does some social good, but where policies and mandates are conceived, in part, to advance the interests of political actors. Given that this book is directed towards "policy makers, scholars, and activists" 12!, the prescriptions advanced in the concluding chapter seem surprisingly uncertain as to the ultimate position of the author on a viable future policy framework. Although the author claims to "part ways" with those who view modern treaties as colonial traps, she then endorses the "Indigenous resurgence paradigm" as the way forward~see 164 and 169!. Yet, overall, this contradiction is a minor shortcoming and does not diminish the valuable contribution made by this book. And perhaps it is only further confirmation that finding dahshaa indeed requires patience. In Finding Dahshaa, Irlbacher-Fox has offered an original and thought-provoking conceptual tool to help us in our search for meaningful reconciliation.
La politique internationale du Québec envers les États-Unis
Études internationales, 2014
L’objectif de cet article est de proposer une périodisation de la politique internationale du Québec envers les États-Unis à partir d’une grille d’analyse tirée des travaux de Peter Hall. Cette grille porte sur deux niveaux d’analyse : le premier niveau s’intéresse aux instruments des politiques publiques, alors que le second porte sur le paradigme de l’action publique. À partir de ces deux grands critères, nous proposons une périodisation en cinq périodes. La première période (1867-1960) est caractérisée par l’absence de paradigmes structurés et la quasi-absence d’instruments, à l’exception d’un bureau commercial et touristique à New York. La deuxième période (1960-1976) témoigne d’une volonté de développer la présence québécoise aux États-Unis par la création de nombreux instruments au moment où le paradigme de l’action publique se construit progressivement. La troisième période (1976 à 1980) est caractérisée par une prise de conscience par les souverainistes québécois de l’import...
Le rôle international du Québec : possibilités et contraintes
Études internationales, 1977
Professeur au Département de science politique de l'université Laval. 1. Sur le problème de la contribution des spécialistes à l'analyse de la politique étrangère, on consultera R. SMOKE et A. GEORGE, « Theory for Policy in International Afïairs », dans Poîicy Sciences, 4, 1973, pp. 387-413. 2. Par exemple, le professeur Bergeron qui propose de réorganiser le Canada autour de l'intéressant concept de « Commonwealth », ou de communauté-qui implique, en principe, un dépassement du fédéralisme traditionnel-, escamote le problème du partage des compétences internationales en se contentant de parler de « biculturalisation » de la politique étrangère canadienne au niveau de la nouvelle entité. À ce compte, pourquoi ne pas « biculturaliser » la politique économique ou la politique sociale en faisant l'économie d'une structure décentralisée et compliquée ? Le partage des pouvoirs se pose donc, en 1977, tout autant en matière de politique étrangère, et il serait vain de repenser le système fédéral canadien sans chercher des solutions de ce côté également. Voir Gérard BERGERON, Le Devoir, 9 février 1977, p. 5. Pour une critique du biculturalisme en politique étrangère, voir Paul PAINCHAUD, « Diplomatie Biculturalism : Doctrine 'or Delusion'», dans Stephen CLARKSON (éd.), An Indépendant Foreign Policy for Canada ?, Toronto, McClelland and Stewart, 1968, 290p.
Presses universitaires du Midi eBooks, 2010
pour Sciences Humaines/Rubrique « Courants et disciplines » Les Relations internationales La discipline Relations internationale n'a pas un siècle d'existence. Issue de la science politique elle s'est constituée dans un but noble, favoriser la paix, avant de privilégier des objectifs de connaissance. Peu à peu, elle a intégré des théories et des éléments d'analyse issus d'autres sciences sociales. On peut y voir un danger de dissolution. Mais c'est aussi le signe d'une grande vitalité de la part d'une discipline essentielle pour comprendre le monde. Les Relations internationales (RI) sont officiellement nées en 1919, lorsque le mécène gallois David Davies finança la création de la première chaire de politique internationale à l'University College of Wales à Aberystwyth. Le contexte, l'immédiat après-Première guerre mondiale, expliquait à la fois la raison d'être, l'objet d'étude, et l'intérêt cognitif de la nouvelle discipline. Côté raison d'être, il s'agissait de procéder à une étude systématique des relations internationales, en lieu et place des réflexions parcellaires et intuitionnistes qui, de Thucydide à Marx, avaient été proposées tout au long de l'histoire de la pensée politique. L'objet d'étude se restreignait, lui, aux seules relations interétatiques concernées par la problématique de la guerre et de la paix, d'où la dénomination retenue-politique internationale. Côté objectif, les premiers internationalistes, idéalistes majoritairement britanniques, revendiquaient ouvertement les valeurs normatives qui guidaient leurs recherches : de même que la médecine avait pour but d'étudier les causes des maladies pour promouvoir la santé, de même l'étude scientifique de la politique internationale devait contribuer à favoriser les chances de la paix sur les risques de guerre. Depuis, ce dernier objectif a été abandonné, suite notamment au démenti apporté par la Seconde guerre mondiale et la guerre froide à l'optimisme des idéalistes, convaincus de la capacité du droit international, de la démocratie et du libre-échange à stabiliser la paix. Certes, dans la lignée de l'Ecole de Francfort, le post-positiviste canadien Robert Cox a récemment rappelé qu'en RI en tant que science sociale, toute théorie est toujours pour quelqu'un et pour quelque chose, que le théoricien en soit conscient ou non. Mais pour la grande majorité des internationalistes contemporains, il est possible de proposer des connaissances savantes sur les relations internationales : pour être chargées de théorie, celles-ci ne sont pas pour autant déterminées par des valeurs. Il reste que ce quasi-consensus épistémologique n'a mis fin ni aux débats relatifs à la définition de l'objet d'étude des RI, ni aux controverses portant sur les méthodes les plus pertinentes pour aborder cet objet. Tout au contraire, la discipline scientifique RI est aussi un champ savant, caractérisé par des débats sans fin, sinon des dialogues de sourds, entre paradigmes concurrents. Au commencement était l'anarchie Pendant les cinquante premières années de son existence, la question de la délimitation des RI n'a guère posé de problème. Dans la continuité des philosophes du contrat (Hobbes, Locke, Rousseau, …), qui établissent une séparation nette entre l'ordre interne hiérarchique, avec une autorité centrale revendiquant le monopole de la violence physique légitime, et la sphère internationale anarchique, dépourvue d'une telle instance, les premiers internationalistes sont anarchophiles : ils partent du postulat que l'anarchie, au sens étymologique d'absence d'autorité supérieure, est tout à la fois le trait fondamental de la vie internationale et le point de départ de toute réflexion théorique sur celle-ci. A ce premier postulat s'en ajoute un second, le stato-centrisme : seuls sont reconnus comme acteurs des relations internationales
Bulletin d'histoire du Quénec, 2001
Le développement de la paradiplomatie québécoise est même un facteur important de conflits au Québec et au Canada. Pour dire les choses simplement, les relations Québec,Canada en relations internationales sont à l'image des relations entre Québec et Ottawa en poli, tique interne. Il s'agit donc bien d'un prolongement international des conflits internes. Le fait d'afficher une représentation au Québec accentue les conflits car le gouvernement fédéral cherche toujours à contrôler ou à baliser l'action internationale du Québec alors que la logique des actions du gouvernement du Québec n'est pas de viser à l'intégrité territoriale mais au renforcement de la coopération internationale, notamment avec l'aide de la France.